La formation et la vie d’un chien de course

La formation et la vie d’un chien de course

Pour les passionnés qui veulent tout de même se lancer dans l’aventure des courses de lévriers, prendre soin de son animal est essentiel. En effet, comme pour tout sport canin, on ne peut tirer le meilleur de lui qu’à condition de lui offrir d’abord le meilleur cadre de vie possible.

La sélection des lévriers de course

La sélection des lévriers de course

Pour obtenir l’autorisation de participer aux courses internationales de coursing ou de racing, un lévrier doit respecter les critères suivants :

  • être inscrit dans un livre des origines (ou une annexe au livre des origines) reconnu par la FCI ;
  • détenir une licence de course homologuée par la FCI ;
  • avoir moins de 6 ans, et que bien sûr que sa forme physique le permette. Les individus âgés de 6 à 8 ans peuvent toutefois concourir en catégorie Vétéran, mais hors championnat ; 
  • être âgé d’au moins 18 mois le jour de l’épreuve. Pour le Lévrier Whippet, le PLI (Petit Lévrier Italien) et le Cirneco Dell’Etna, ce seuil est fixé à 15 mois ;
  • ne pas avoir une apparence modifiée artificiellement (par exemple avoir été tondu, ou plus largement toute altération substantielle de son pelage) ;
  • mesurer moins de 48 cm (pour une femelle) ou 51 cm (pour un mâle) s’il s’agit d’un Lévrier Whippet. Si c’est un Petit Lévrier Italien, cette limite est fixée à 38 cm, peu importe le sexe. Il n’existe aucune contrainte de taille pour les autres races.

 

Il peut aussi exister des restrictions concernant le poids de l’animal fixées au niveau national.

 

Par ailleurs, il doit être inscrit sous le nom du propriétaire indiqué sur la licence, et ledit propriétaire doit être membre d’une organisation canine nationale membre de la FCI, ou reconnue par celle-ci.

 

Enfin, seuls les chiens en bonne santé et non agressifs sont admis. D’ailleurs, en cas de doute concernant un sujet qui semble trop agressif, on peut procéder à un test de socialisation pour vérifier ce qui en est.

La formation d’un chien de course

La formation d’un chien de course

L’entraînement d’un futur lévrier de course démarre vers ses 4 mois, ce qui permet de profiter pleinement de sa jeunesse et de sa tendance naturelle au jeu et à la course à vue. Sa formation doit toutefois se faire avec patience et sans lui demander des efforts trop intenses, au risque d’abîmer son squelette et ses articulations. Par ailleurs, au-delà du seul aspect physique, la préparation psychologique est également importante : il est fortement conseillé de l’emmener sur les terrains de course pour qu’il s’habitue à l’ambiance, aux bruits, aux odeurs, aux aboiements des autres chiens...

 

Une fois que le chiot est habitué aux terrains de course, ce qui peut être plus moins rapide d’un individu à l’autre, vient le moment de lui faire découvrir le leurre et de l’éduquer à courir derrière. Il existe pour ce faire des équipements de leurre automatisé que l’on peut installer chez soi (à condition de disposer de l’espace nécessaire) ou dans un parc municipal (sous réserve d’avoir obtenu au préalable l’autorisation de la ville). Il s’agit d’un système de poulies maintenues à ras du sol à l’aide de supports verticaux piqués dans l’herbe pour former la piste voulue. Une corde d’une longueur maximale de 300 mètres forme la boucle de course. Sur cette corde, on attache le nombre de leurres souhaités à distance fixe l’un de l’autre. Ces derniers sont fabriqués avec des lanières en plastique. Pour habituer le jeune lévrier à bien se concentrer dessus, il est préférable de commencer par en mettre deux ou trois à la fois, séparés l’un de l’autre d’environ 30 cm. Cela permet à l’animal de bien voir sa cible, la « masse » de leurres faisant office d’un gros ensemble mobile : avec la vitesse du dispositif, le chien ne voit plus qu’un gros leurre, et non pas trois petits. En effet, plus l’objet à poursuivre paraît massif, plus le lévrier est enclin à focaliser son regard et son attention sur lui. Ceci est particulièrement nécessaire au début du dressage : un chiot ne cherchant qu’à jouer, il peut être vite distrait par une balle lancée au loin ou un écureuil qui passe près de lui. Par la suite, la grosseur du leurre peut être diminuée progressivement jusqu’à atteindre la taille régulière sans que l’animal perde sa concentration, ayant pris l’habitude de se focaliser sur le leurre au détriment de tout le reste.

 

La formation et la vie d’un chien de course

La corde est actionnée par un moteur électrique qui la fait tourner en boucle dans les poulies et est lui-même contrôlé par une télécommande permettant de régler la vitesse et le sens. Le dispositif permet ainsi de reproduire le parcours ovale d’un cynodrome ou celui zigzagant d’une épreuve de Poursuite à Vue sur Leurre (PVL).

 

Cet équipement est assez dispendieux, puisqu’il coûte dans les 2000 euros. Toutefois, pour un propriétaire qui désire pratiquer l’une ou l’autre de ces activités avec son chien, cet achat peut représenter un bon investissement pour être en mesure d’entraîner correctement son animal. En effet, l’idéal reste de lui permettre de pratiquer directement au cynodrome ou sur un terrain officiel de coursing, mais leur nombre est relativement restreint : le lieu le plus proche peut être très éloigné, et mieux vaut dès lors disposer chez soi d’un équipement adéquat pour pouvoir l’entraîner régulièrement et suffisamment, en toute autonomie.

 

Pour inculquer graduellement à un lévrier l’apprentissage de la poursuite à vue, il faut commencer avec des parcours assez courts et simples, puis accroître progressivement leur longueur et leur complexité, jusqu’à atteindre celles d’un parcours de compétition. Par ailleurs, pour maximiser l’efficacité de l’entraînement, il faut éviter que le chien finisse par s’habituer au parcours, et donc le modifier le plus fréquemment possible.

 

La formation et la vie d’un chien de course

Une deuxième personne est nécessaire à chaque entraînement : son rôle est de ramener le chien au départ après chaque poursuite. Son propriétaire se tenant à la fin de l’épreuve, ce dernier obtient une double récompense au terme du parcours : attraper le leurre et retrouver son maître, qui doit bien sûr le féliciter chaudement pour les efforts déployés. Encore une fois, la vitesse d’apprentissage est propre à chaque chien. Comme l’âge minimal pour participer aux courses officielles est de 18 mois, on comprend que cet apprentissage devrait donc en temps normal se faire avant.

 

En plus de lui apprendre à focaliser son attention sur le leurre, la formation d’un chien de course doit aussi l’habituer à porter une muselière. En effet, elle est obligatoire lors des courses, de façon à éviter les blessures en cas de bagarre ou lors de la capture du leurre. Associer cet objet à quelque chose d’agréable pour l’animal facilite grandement cet apprentissage. Par exemple, il est possible de la lui mettre également avant de partir en promenade, de sorte qu’il l’associe à quelque chose de positif.

 

Dès lors que le chien poursuit bien le leurre sans se laisser distraire et supporte sans problème la muselière, il est prêt pour le coursing.

 

La formation et la vie d’un chien de course

Pour le racing, il faut encore l’habituer aux départs en cage : il doit être capable à la fois d’adopter un comportement adéquat en attendant l’ouverture, puis de bondir en dehors une fois le signal donné. Cet apprentissage se fait habituellement assez rapidement dès lors qu’on commence en laissant la cage ouverte et qu’un grand soin est mis pour de ne pas l’apeurer.

 

Que ce soit en racing ou en coursing, un autre aspect potentiellement délicat – et qui peut nécessiter un apprentissage spécifique - est le fait de tolérer les autres concurrents. Le chien doit être suffisamment motivé par le leurre pour en oublier - ou presque - ses adversaires. Si le maître se montre impatient et passe trop vite sur l’apprentissage en solo, pressé qu’il est de faire courir son animal en groupe, ce dernier risque de bousculer ses concurrents ou de chercher à jouer avec eux. Un lévrier peut aussi avoir du mal à accepter d’être rattrapé ou bousculé dans un tournant et s’en prendre alors à son concurrent, ou refuser de terminer la course. Or, de tels comportements sont sources de pénalités, voire carrément de disqualification.

L’entraînement d’un chien de course

L’entraînement d’un chien de course

Pour maintenir le niveau d’un chien de course, il ne faut jamais cesser de l’entraîner, même dans les périodes où il ne prend pas part à des compétitions, par exemple en hiver. En effet, tout relâchement ne serait-ce que pendant 2 ou 3 jours, nécessite un temps de rattrapage minimal de trois semaines, en plus d’augmenter les risques de blessures causées par une méforme.

 

A l’inverse, il ne faut pas non plus surentraîner son chien. En particulier, des problèmes peut survenir si le propriétaire tente de faire travailler son chien trop intensément, après avoir négligé l’entraînement pendant une certaine durée. De façon générale, chaque entraînement ne doit pas comporter que des activités intenses. Il faut ainsi prévoir des phases d’effort modéré (telles que de la marche ou du trot) en parallèle des phases centrées sur la vitesse, comme lorsqu’il s’agit de poursuivre un leurre ou une balle, ou encore de réaliser des sprints.

 
En tout état de cause, chaque entraînement ou course doit impérativement s’achever par une phase de repos, au cours de laquelle le chien se promène librement et tranquillement. La durée de cette phase de repos est variable selon ses envies, mais devrait durer au moins 5 minutes. Elle est très importante pour éliminer l’acide lactique accumulé durant l’effort extrême, et ainsi prévenir les blessures. En effet, pour fonctionner et produire l’énergie nécessaire à l’effort, un muscle consomme du glucose. Or, la succession de contractions lors d’un effort intense y limite la circulation sanguine, si bien qu’il est moins oxygéné. Il continue pourtant d’utiliser du glucose pour fonctionner ; cette consommation sans oxygène libère de l’acide lactique, un déchet à éliminer par le sang. Pour éviter toute sensation de brûlure aux muscles causée par l’acide, la circulation sanguine doit être augmentée, de manière à accélérer son évacuation. Diminuer l’intensité de l’effort, par exemple en se mettant à simplement marcher, reste la meilleure façon d’y arriver. En revanche, l’immobilité ralentit la circulation, et n’est donc pas conseillée.

L’alimentation du chien de course

L’alimentation du chien de course

Pour un passionné désireux de se lancer dans l’aventure et faire participer son chien à des courses de lévriers, prendre soin de lui est évidemment essentiel. 

 

Or, parmi les aspects importants à surveiller, l’alimentation arrive en tête de liste. En effet, étant donné leur masse graisseuse considérablement réduite par rapport aux autres races de chiens, l’alimentation des lévriers doit être surveillée de près, car un simple écart peut avoir des conséquences fâcheuses : indigestion, embonpoint, perte de masse musculaire...

 

De fait, les croquettes restent la meilleure solution pour nourrir un chien de course. Quant au choix de la marque et au dosage, l’idéal est de faire appel à l’aide d’un vétérinaire, qui conseillera les produits et les rations adaptées à l’animal, en fonction notamment de sa taille et de son niveau d’activité. Bien que la viande crue et les restes de table puissent être appétissants pour le chien, il est plus difficile de les quantifier et d’assurer l’équilibre entre les composants.

 

Comme tout chien, mieux vaut que sa ration quotidienne soit donnée en deux ou trois repas par jour plutôt qu’un seul. Par contre, les jours de courses, diminuer la dose lui évitera tout inconfort digestif durant la compétition. Pour la même raison, il est important de ne pas le nourrir dans les deux heures qui précèdent l’épreuve.

 

En tout état de cause, il est essentiel de maintenir ou développer sa masse musculaire, tout en limitant au contraire la masse graisseuse. En effet, un lévrier en surpoids serait très vite largement distancé par ses concurrents. En outre, des muscles affaiblis entraînent un risque accru de blessures.

Le besoin d’activité du chien de course

Le besoin d’activité du chien de course

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, un lévrier n’a pas un grand besoin d’activité. En effet, les épreuves auxquelles il participe et dans lesquelles il excelle sont des sprints, et non des courses d’endurance. Il peut donc être parfaitement heureux de passer le plus clair de sa journée à dormir, et a moins besoin d’exercice que la majorité des autres races de chiens.

 

Le niveau d’activité nécessaire peut cependant varier selon l’époque et l’individu. En particulier, beaucoup de femelles améliorent leur vitesse avant les chaleurs, mais baissent de forme pendant 4 à 8 semaines après le milieu de ces dernières.

 

Quoi qu’il en soit, vu l’instinct de prédation du chien, mieux vaut éviter un terrain non clôturé pour le faire courir, étant donné le risque de fugue si un écureuil ou autre proie potentielle vient à passer par là. Vu la grande vitesse qu’un lévrier peut atteindre, les dangers sont trop nombreux pour le laisser courir seul sans barrières, car son maître ne serait pas en mesure de courir suffisamment vite pour le rattraper en cas d’urgence.

 

Au passage, son instinct de chasse implique aussi qu’il vaut mieux éviter d’essayer de le faire cohabiter avec des petits animaux de compagnie. Il aurait tôt fait de les considérer comme des proies, et ils n’auraient dès lors aucune chance de survie.

Les soins donnés au chien de course

Les soins donnés au chien de course

Un lévrier de course est un compétiteur. Or, à l’instar de ce qu’on constate aussi par exemple chez les humains, les soins apportés à un compétiteur sont absolument déterminants, et sensiblement plus conséquents que ceux à fournir à un individu « normal ».

 

En premier lieu, vu la finesse de sa peau, le lieu de couchage du chien doit être en tissu doux afin d’éviter toute irritation aux points de pression. C’est vrai pour tout lévrier, mais encore plus pour ceux prenant part à des courses, car cela aurait pour effet de les ralentir.

 

En outre, étant donné l’absence de graisse protectrice, les lévriers sont très sensibles aux écarts de températures et à l’humidité. Afin de protéger son chien du froid ou des intempéries, il faut donc lui faire porter des vêtements adéquats, qu’il s’agisse de manteaux pour chien ou encore de chaussons ou bottillons.

 

Vu sa morphologie parfaitement adaptée à cette activité, un lévrier peut en principe courir très souvent. Néanmoins, en cas de lésions indécelables au premier abord, il peut finir par se blesser, au point de devoir arrêter complètement ou du moins de voir son niveau de forme baisser, avec donc à la clef une moindre compétitivité dans les courses. Pour éviter de telles situations, il est primordial d’examiner attentivement son chien après chaque entraînement et course. En particulier, un nettoyage des pieds et un palpage des épaules, des cuisses et des articulations sont des gestes importants qui aident à déceler tout inconfort.

 

La formation et la vie d’un chien de course

Si le lévrier réalise un temps anormalement élevé lors d’une course, il serait prudent de ne pas lui faire prendre le départ de la course suivante sans avoir bien établi à quoi le problème était dû. En cas de doute, mieux vaut le mettre pendant un certain temps au repos relatif, c’est-à-dire suspendre sa participation à des courses. Cela laisse le temps de voir si un problème se manifeste, quitte à consulter un vétérinaire pour approfondir la situation.

 

Un lévrier qui relâche son effort avant l’arrêt du leurre doit aussi amener son maître à se poser des questions. En effet, cela peut également cacher un problème de santé, qui est susceptible de dégénérer très rapidement s’il n’est pas pris en charge rapidement par un professionnel.

 

De façon générale, étant des races de chien à la santé fragile, les lévriers nécessitent une grande attention. Des visites régulières chez le vétérinaire s’avèrent capitales pour détecter le moindre problème dès les premiers symptômes. Ceci permet de remédier rapidement à la situation avant qu’elle ne dégénère et n’affecte de manière définitive ses performances sur la piste de course, voire ne l’en écarte à jamais. Le professionnel est à même d’indiquer la fréquence idéale de ces visites, mais aussi de suggérer des traitements préventifs afin de réduire justement les risques de blessure et de maladie.  

Les courses de lévriers, une activité à réserver aux passionnés…

Les courses de lévriers, une activité à réserver aux passionnés…

Pour faire courir son chien sur un cynodrome ou en Poursuite à Vue sur Leurre, il faut un investissement conséquent en temps comme en argent. En effet, n’est pas éleveur de lévriers de course qui veut, ne serait-ce que pour des raisons financières. Entre les déplacements, les frais d’inscription aux courses, les dépenses de vétérinaire, les cotisations au cynodrome ou au club de coursing ainsi qu’aux associations régionales et nationales, les frais sont multiples. Sans oublier qu’il faut également ajouter tout ce qui est nécessaire pour offrir le meilleur à son chien en matière de soins et d’alimentation. Au final, la facture peut vite grimper à 2000 euros par chien par an.

 

Et ce n’est pas avec les gains remportés lors des compétitions qu’on peut espérer équilibrer l’équation. En effet, tant en France qu’en Belgique, en Suisse ou au Québec, que ce soit au niveau amateur lors de courses amicales, ou au niveau professionnel lors de courses officielles, les prix décrochés (lorsqu’il y en a…) sont assez modestes. À titre d’exemple, en 2019, le chien sacré champion de France de courses de lévriers fit remporter à son propriétaire la somme mirifique de… 90 euros !

 

La formation et la vie d’un chien de course

Ceci étant précisé, un propriétaire désireux se lancer dans les courses de lévriers avec son chien et l’ayant préparé à cette fin doit s’informer auprès du cynodrome ou du terrain de poursuite à vue le plus proche concernant les épreuves à venir et les modalités d’inscription. Il faut généralement payer une adhésion annuelle au club de travail régional le plus près de chez soi, et souscrire une assurance par son intermédiaire. Dans les pays où elle est obligatoire, comme c’est le cas par exemple en France, il est également nécessaire d’obtenir une licence sportive. De plus, il faut souscrire à une assurance auprès du Club régional. En fonction du pays, il peut aussi être nécessaire d’obtenir un carnet de travail, qui sert à consigner les résultats obtenus aux différentes courses. En France, la SCC le facture un peu plus d’une dizaine d’euros.

 

Comme les conditions exactes pour participer à des courses de lévriers restent toujours susceptibles d’évoluer, il est préférable de s’informer le moment voulu auprès de l’organisme national concernant le règlement en vigueur, en particulier pour ce qui est des prérequis permettant l’accès aux différentes courses officielles – notamment la nécessité éventuelle pour le chien de passer un brevet.

 

Les courses amicales sont généralement moins contraignantes, par exemple justement quant à l’obligation que le chien dispose de tel ou tel brevet. On s’épargne au moins cette dépense éventuelle quand on peut se satisfaire de rester amateur.

Conclusion

La vitesse des lévriers fascine l’Homme depuis la nuit des temps et c’est encore le cas de nos jours, même si la popularité des sports canins mettant en exergue cette qualité (la Poursuite à Vue sur Leurre et les courses sur cynodromes) est en net recul. Ce dernier s’explique en partie par le fait que l’être humain a parfois été obsédé par l’appât du gain ou le sens de la compétition au point d’oublier le bien-être des compétiteurs, et donc de porter atteinte à leur sécurité et à leur intégrité.

 

Une prise de conscience - sans doute bienvenue - est donc survenue concernant les abus dont certains lévriers de course ont été victimes au cours ces dernières décennies, et a eu des conséquences radicales. En effet, elle a conduit à faire disparaître presque partout l’aspect financier de ces activités et à revenir à une pratique plus « pure », dans laquelle la passion et l’admiration du lévrier passent avant toute chose, au lieu de le voir comme une source potentielle de gains.

 

Tant que les courses de lévriers sont organisées dans le respect des lois (édictées par les humains ou naturelles) qui concernent la santé, la sécurité et le bien-être de ces chiens, sans jamais par exemple les forcer à faire quelque chose qui ne les attire pas, ceux-ci ont de grandes chances d’apprécier cette activité qui les ramène à leurs racines ancestrales de chasseurs et de coureurs imbattables.

Dernière modification : 11/27/2020.