Saint-Bernard

Saint-Bernard

Autres noms : Saint Bernardshund
Noms d'origine : Langhaariger Saint-Bernardshund, Bernhardiner ou St. Bernhardshund
Pays d'origine : Suisse
Groupe : Chien de type Pinscher ou Schnauzer - Molossoïde - Chien de montagne et de bouvier suisse

Qualités du Saint-Bernard

Tempérament du Saint-Bernard

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Saint-Bernard

Avec les enfants

Le Saint-Bernard au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Saint-Bernard

Espérance de vie
11 ans
Poids de la femelle
De 51 à 72 kg
Poids du mâle
De 55 à 80 kg
Taille de la femelle
De 62 à 82 cm
Taille du mâle
De 70 à 90 cm

Le Saint-Bernard : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Saint-Bernard

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixPopularitéDivers

Le Saint-Bernard est un chien de type mastiff imposant, fort et musclé. Il est d’ailleurs encore plus grand de nos jours qu’il ne l’était originellement. Néanmoins, il conserve une apparence générale harmonieuse. Sa démarche est faite de foulées très amples et son arrière-train puissant permet un grand rebond.

 

Il repose sur des pattes solides et dotées d’une forte ossature, tant à l’avant qu’à l’arrière. Vues de face, elles sont droites et parallèles entre elles. Les pieds sont larges et comportent des doigts serrés et fortement cambrés.

 

Son dos est large et puissant, avec une ligne du dessus bien droite qui se doit d’être horizontale. Sa cage thoracique n’est que modérément descendue et ne doit pas aller plus bas que les coudes. Quant à sa croupe, elle légèrement inclinée. Sa queue y est largement attachée. Elle est lourde et longue, devant atteindre au moins le niveau du jarret.

 

La tête du Saint-Bernard est très massive et imposante. Les oreilles sont de taille moyenne, attachées hauts sur de larges bases, et arrondies en leurs extrémités. Les yeux sont de taille moyenne, et leur couleur peut aller du brun foncé au noisette. Le regard est doux, donnant parfois une impression de tristesse. La truffe est bien large et anguleuse, et toujours de couleur noire. Le nez est assez court, et plus large que long. Les mâchoires sont très fortes et larges. Elles comportent des dents bien développées et cachées par des lèvres fortes et de couleur noire. La lèvre supérieure est particulièrement développée, mais ne doit pas pendre de façon exagérée.

 

La longueur du pelage varie d’un individu à l’autre, au point que la race se décline en deux variétés : le Saint-Bernard à poil court et le Saint-Bernard à poil long. Le premier, nettement moins courant, possède une double couche de poils très dense et lisse. Le sous-poil est particulièrement abondant, et les poils sont un peu plus longs au niveau des cuisses. Quant au second, il arbore aussi une double couche de poils, constituée notamment d’un sous-poil dense. Cependant, le poil de couverture est long et parfois légèrement ondulé sur tout le corps, sauf au niveau de la tête et des oreilles. Chez les deux variétés, la queue est très touffue.

 

La couleur de robe est la même chez les sujets à poil court et à poil long : ils doivent présenter un fond blanc et une large tâche rouge (qui peut aller du clair au foncé) ininterrompue sur le dos et les flancs. Le standard de la race admet des nuances de rouge-brun et tolère celles de jaune-brun, tout comme de légères charbonnures sur le tronc. Des marques blanches doivent impérativement être présentes au moins sur le poitrail, les pieds, l’extrémité de la queue, la nuque, le museau et la tête. Le masque sombre et symétrique ainsi qu’un collier blanc sont recherchés, mais pas obligatoires.

 

Enfin, il existe chez cette race un dimorphisme sexuel assez prononcé. En effet, le mâle est sensiblement plus imposant que la femelle.

Taille & poids du Saint-Bernard

Taille du mâle
De 70 à 90 cm
Taille de la femelle
De 62 à 82 cm
Poids du mâle
De 55 à 80 kg
Poids de la femelle
De 51 à 72 kg

Standard du Saint-Bernard

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Saint-Bernard doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

À l’origine, tous les Saint-Bernard possédaient des poils courts. Cependant, des croisements avec des Terre-Neuves entrepris autour des années 1830 conduisirent à l’apparition de sujets à poil long. On distingue donc aujourd’hui deux variétés : le Saint-Bernard à poil court et le Saint-Bernard à poil long, qui ne diffèrent que par la longueur de leur pelage.

 

Alors qu’il correspond au modèle « historique » de la race, le premier est nettement moins répandu que le second. À titre d’exemple, en Italie, les Saint-Bernards à poils courts ne représentent qu’environ 20% du total des représentants de la race enregistrés auprès de l’Ente Nazionale Cinofilia Italiana (ENCI).

La genèse du Saint-Bernard

Le Saint-Bernard serait le descendant de grands dogues de la Haute Assyrie. Des bas-reliefs datant d’environ dix siècles avant J.-C. furent en effet retrouvés dans ce territoire du Moyen-Orient, représentant des chiens qui ressemblent fortement à la race que l’on connait aujourd’hui. Ces molosses descendraient eux-mêmes du légendaire Mâtin du Tibet.

 

Au cours de l’histoire, certains sujets furent importés en Grèce, puis arrivèrent jusqu’à Rome. Ils se seraient donc diffusés en Europe grâce aux armées romaines aux alentours du 1er siècle après J.-C., notamment lorsque ces dernières franchirent les Alpes.

 

Durant les siècles qui suivirent cette période, ces chiens ne laissèrent que peu de traces et il est assez difficile de déterminer quelle fut leur évolution. On sait néanmoins que des sujets restés dans les Alpes suite au passage des Romains auraient été croisés avec de grands chiens de ferme très répandus dans la région : les Bouviers Suisses. Ce sont ces croisements qui donnèrent naissance au Saint-Bernard que nous connaissons actuellement.

 

Des historiens ont identifié la tête d’un représentant de la race sur les armoiries de certaines familles nobles établies à Hailigberg près de Zürich, au milieu de 14ème siècle, mais il faut ensuite faire un bond jusqu’au 17ème siècle pour retrouver des traces de ce chien…

 

Depuis la Préhistoire, les Alpes sont sillonnées de routes permettant aux cultures de se rejoindre. Très empruntés, les cols sont de vrais passages obligés, à l'image du col du Grand-Saint-Bernard, qui fait communiquer Suisse et Italie. C'est sur cet axe de passage nord/sud, à 2472 mètres d’altitude, que s'élève l'hospice du Grand-Saint-Bernard. Fondé au 11ème siècle, il était opéré par les chanoines, une congrégation religieuse qui accueillait toutes les personnes se présentant à la porte, quelles que soient leurs conditions, leur âge, leur religion, et autres qualités morales - d’où la visite, parfois, de bandits ou même de voleurs.

 

C'est là qu'on retrouve les origines du Saint-Bernard tel qu'on le connaît. Sa présence sur le col date du milieu du 17ème siècle. Ce chien appartenait jusqu’alors en grande majorité à des fermiers de la vallée de l’hospice du Grand-Saint-Bernard. En 1670, ces derniers donnèrent aux chanoines quelques chiens de façon à éloigner les potentiels bandits pouvant s’approcher de trop près de l’hospice. Ce fut à partir de ce moment-là que la race commença à être élevée par les hommes d'Église avec comme vocation première d’être un chien de garde. Un certain nombre de documents mentionnent sa présence dans ce lieu à partir de cette époque, comme par exemple une iconographie de 1695 et un écrit de 1707.

 

Chaque hiver, ces mêmes moines engageaient un valet, nommé « hospitalier » ou « marronnier », qui descendait tous les jours à Bourg-Saint-Pierre, en Suisse, pour guider les voyageurs à travers la montagne. Vers 1750, l’un d’entre eux songea à dresser un des chiens des chanoines pour l’assister. Le Saint-Bernard apprit ainsi à accompagner les voyageurs dans la montagne.

 

C'est là aussi que le chien Saint-Bernard se forgea une réputation de secouriste, parvenant toujours à ramener à l'hospice les personnes égarées. Lorsque son odorat lui permettait de sentir la présence d’une personne potentiellement en difficulté, il partait de lui-même à sa recherche, fouillait la neige, dégageait l’infortuné, le léchait et le réchauffait avant d’aboyer pour prévenir les moines. Peu à peu, il devint spécialisé pour le secours, et se mit à être employé par paires : lorsqu’ils trouvaient une victime, l’un des deux restait auprès d’elle, tandis que l’autre partait prévenir quelqu’un. En outre, du fait de sa capacité à entendre des sons de très basse fréquence, il était – et est toujours aujourd’hui – en mesure de prévoir des tempêtes et des avalanches.

 

Avant les années 1830, le Saint-Bernard avait le poil court. Cependant, à cette époque, une épidémie de maladie de Carré décima nombre de femelles reproductrices au col du Grand-Saint-Bernard, ce qui entraîna une consanguinité trop importante. La race déclina, et les moines firent alors venir de Stuggart (Allemagne) un couple de Terre Neuves à robe pie, une race proche physiquement et psychologiquement du Saint-Bernard. Accouplés aux derniers survivants de l’hospice, ils eurent deux portées de 10 chiots, dont certains à poil long. De manière générale, les individus issus de ces croisements étaient plus grands que les Saint-Bernard « purs », et leur manteau plus résistant aux intempéries. Ce sont ces croisements qui expliquent qu’aujourd’hui encore, il existe deux variétés : le Saint-Bernard à poil long et le Saint-Bernard à poil court. Au fil des siècles, le premier est même devenu plus répandu que le second.

 

Cela étant, les sujets à poil long ne furent pas d’une grande utilité pour secourir les personnes perdues : s’emmêlant fortement et gelant rapidement au contact du froid et de la neige, leur pelage n’était pas des plus pratiques pour se déplacer dans les terrains compliqués. Aussi, bon nombre d’entre eux furent écartés de cette activité : ils étaient généralement donnés ou vendus à qui en voulait.

 

Néanmoins, les individus à poil long ainsi récupérés dans les villages voisins furent parfois utilisés pour des unions et croisements non réfléchis. De nombreux chiots « de type Saint-Bernard » virent ainsi le jour, absolument non conformes à ce que l’on attendait alors d’un Saint-Bernard. Un passionné de la race, Heinrich Schumacher, s’empara du problème et mit sur pied un programme de reproduction nettement plus rigoureux, sélectionnant les plus beaux spécimens à travers la Suisse – notamment des descendants de chiens de l’Hospice. Il créa ainsi le tout premier élevage de Saint-Bernard en dehors de celui géré par les chanoines.

 

Alors qu’il était jusque-là connu sous plusieurs appellations différentes (Chien de Montagne, Mastiff Alpin ou encore Chien-Barry), le nom de Saint-Bernard fut officiellement retenu en 1880. En 1884, le Livre des Origines Suisses fut créé, destiné à recenser tous les chiens de race du pays. Le tout premier à y être inscrit était un Saint-Bernard nommé Léon. C’est également en 1884 que le Club suisse du Saint-Bernard fut fondé à Bâle.

 

En 1887, durant un congrès international de cynologie qui se tint à Zurich, le Saint-Bernard fut officiellement reconnu comme étant un chien originaire de Suisse. Le premier standard de la race fut également approuvé par la quasi-totalité des organismes présents, à l’exception de ceux du Royaume-Uni : ils le reprirent tel quel, sans apporter de modification. C’est depuis cette date que le Saint-Bernard est considéré comme chien national de la confédération helvétique.

La diffusion internationale du Saint-Bernard

Les toutes premières exportations de Saint-Bernard datent des années 1860, lorsque Heinrich  Schumacher commença à envoyer des chiens aux États-Unis, en Russie et au Royaume-Uni.

 

La race fit d’ailleurs partie des premières reconnues par le Kennel Club (KC) britannique suite à sa création en 1873, et de nombreux croisements avec des chiens locaux de type mastiff eurent lieu.

 

La diffusion se fit aussi naturellement dans les pays frontaliers du berceau de la race, à savoir la France et l’Italie.

 

Elle s’accéléra à la fin du 19ème siècle : il devint de plus en plus connu et exporté dans un nombre croissant de territoires.

 

Ce fut le cas notamment en Amérique du Nord, où il acquit une certaine popularité dès les années 1880. Il obtint ainsi dès 1885 la reconnaissance officielle de l’American Kennel Club (AKC) . Même si l’autre organisme canin de référence du pays, le United Kennel Club, attendit les années 20 pour en faire de même, la constitution dès 1887 d’un club de race, le Saint-Bernard Club of America, atteste également de sa popularité dès cette époque.

 

Son succès ne cessa de croître par la suite, au point qu’il devint l’un des chiens préférés des Américains dans les années 60 et 70. En 1971, il fut même la quatrième race avec le plus grand nombre d’enregistrements auprès de l’AKC.

 

Cependant, cette forte demande alla souvent de pair avec un travail d’élevage peu rigoureux et de nombreux problèmes de consanguinité. La morphologie et le tempérament des chiens s’en trouvèrent impactés, et il fallut plusieurs décennies pour réparer les dommages causés à cette époque. Aujourd’hui, la race a retrouvé ses caractéristiques d’antan et reste assez appréciée des Américains, même si l’engouement n’est plus aussi fort que par le passé.

 

Les Canadiens l’apprécient également, et il est reconnu depuis bien longtemps par le Club Canin Canadien (CCC).

 

La Fédération Cynologique Internationale reconnaît pour sa part la race en 1954, ce qui est presque tardif en comparaison de ce que firent d’importants organismes nationaux.

Le Saint-Bernard est doux et particulièrement patient. Il ne se montre jamais agressif envers les inconnus, et n’en aurait de toute façon pas forcément besoin : sa taille suffit généralement à les impressionner.

 

Son caractère social et posé, le contact qu’il établit facilement avec les personnes qu’on lui présente (y compris des enfants) et sa grande taille lui permettant notamment de pouvoir être facilement touché par des personnes en fauteuil expliquent d’ailleurs qu’il soit couramment utilisé comme chien de thérapie.

 

C’est un chien idéal pour une famille avec enfants. En effet, les plus jeunes trouvent en lui non seulement un partenaire de jeu toujours enthousiaste, mais également un formidable compagnon contre qui il est possible de se blottir et de passer de longs moments câlins. En effet, il ne se montre jamais surpris par les comportements parfois turbulents des plus jeunes, et témoigne d’une tolérance infinie à leur égard ; il est quasiment impossible de lui faire perdre patiences.  Une certaine prudence reste toutefois de mise avec les plus petits, car son gabarit fait qu’il pourrait les bousculer voire les renverser sans le vouloir. L’idéal est donc d’adopter un Saint-Bernard une fois que les enfants du foyer ont déjà tous atteint un certain âge. En tout état de cause, comme au demeurant n’importe quel chien, il ne doit jamais être laissé seul avec tout-petit, hors de toute surveillance par un adulte.

 

Sociable, le Saint-Bernard l’est aussi en général lorsqu’il s’agit de croiser - voire de vivre avec - d’autres animaux, que ce soit des congénères ou des représentants d’autres espèces : chats, rongeurs, oiseaux, etc. Néanmoins, s’il est amené à partager son foyer avec eux, il reste préférable d’habituer progressivement les deux protagonistes au contact de l’autre, et la cohabitation se passera d’autant mieux qu’elle est entamée dès son plus jeune âge. Par ailleurs, comme avec de jeunes enfants, il faut garder en tête que son gabarit peut être un problème : il pourrait les bousculer sans le faire exprès, voire même se coucher par inadvertance sur les plus petits. 

 

En tout cas, ce chien n’est que modérément actif et n’a pas besoin de grandes promenades ou d’exercice intense tous les jours – ce qui fait d’ailleurs qu’il est adapté pour des retraités un tant soit peu actifs et en bonne santé. 30 minutes à 1 heure de balade quotidienne lui conviennent parfaitement. Cela dit, il ne faut pas s’interdire de varier les plaisirs, car il se prête très bien à bon nombre d’activités. Par exemple, il est tout à fait capable de tirer une charrette ou un petit traîneau (où pourrait par exemple prendre place un enfant), et se montre performant dans les compétitions d’obéissance.

 

Cela dit, l’activité qu'il apprécie par-dessus tout, c’est d’être en compagnie de ses maîtres. En effet, contrairement à d’autres molosses de montagne comme le Patou ou le Chien de Montagne Portugais, il n’a pas un tempérament indépendant, bien qu’il aime parfois évoluer librement et avoir des moments pour lui.

 

C’est d’ailleurs ce qui explique que, même s’il est fait pour résister à des conditions climatiques difficiles et aime prendre l’air, il n’est pas fait pour vivre dans le jardin, à l’écart de sa famille. Il apprécie et a besoin de passer le plus clair de son temps dans la maison, aux côtés de cette dernière.

 

En tout cas, il n’est pas forcément nécessaire de disposer d’un très grand terrain pour adopter un Saint-Bernard et lui offrir de bonnes conditions d’existence. En effet, contrairement à ce que son gabarit pourrait laisser croire, il n’a pas forcément besoin de beaucoup d’espace, au point d’ailleurs qu’il peut s’accommoder d’une vie en appartement – sous réserve bien sûr que ce dernier ne soit pas trop petit, et qu’il soit sorti suffisamment. Lui permettre d’avoir accès à un jardin est tout de même conseillé, car il apprécie le grand air et se dégourdir les pattes. Par contre, si les dimensions dudit jardin ne sont pas déterminantes, le fait qu’il comporte des zones ombragées revêt pour sa part une certaine importance, étant donné que ce chien est très sensible à la chaleur. Mieux vaut aussi qu’il soit clôturé, non pas tant qu’il soit du genre fugueur (surtout s’il a été stérilisé), mais parce que la vue d’un aussi gros chien en liberté pourrait affoler plus d’un passant. 

 

En intérieur, laisser un Saint-Bernard évoluer librement peut sembler inquiétant à première vue, compte tenu de son gabarit. Pourtant, une fois adulte et sous réserve d’être bien éduqué, il se montre très calme et n’est pas du genre à occasionner des dégâts matériels. En revanche, il ne faut pas être particulièrement maniaque sur la propreté, car c’est une race de chien qui perd énormément de poils, bave beaucoup et ramène facilement des saletés depuis l’extérieur, notamment sur son pelage et sous ses pattes. Une personne souhaitant garder en permanence un intérieur immaculé ou qui n’est pas prête à passer régulièrement nettoyer derrière son chien ferait mieux d’opter pour une autre race.

 

Il faut aussi avoir en tête que le Saint-Bernard mûrit en général plus lentement que d’autres chiens, terminant souvent sa période d’adolescence après 18 mois. Or, tant qu’il n’est pas encore adulte, il aime mâcher tout ce qu’il trouve, et peut donc faire d’importants dégâts. Cela peut aussi le mettre en danger lui-même, car il en arrive parfois à ingérer des objets, des vêtements et autres torchons, ce qui a pour conséquence de le mener tout droit chez le vétérinaire – une opération peut alors même s’avérer nécessaire. Tant qu’il n’est pas devenu un adulte calme et posé, il est essentiel de mettre hors de sa portée non seulement les objets auxquels on tient, mais aussi tout ce qu’il pourrait prendre à tort pour des jouets, quitte à lui interdire l’accès à certaines pièces de la maison.

 

Le Saint-Bernard n’en reste pas moins le stéréotype du bon gros chien de l'imagerie populaire, même si c’est surtout vrai une fois qu’il a atteint un certain âge : tranquille, calme, doux, aimable, sociable, d'un dévouement sans limite et adorant les enfants. En outre, tout en étant proche de ses maîtres, toujours vigilant et loyal à leur encontre, il n’est pas du genre envahissant ou très exigeant, acceptant sans broncher de les laisser vaquer à leurs occupations lorsqu’ils ne sont pas disponibles pour lui.

 

Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut le délaisser. En effet, s’il s’ennuie trop ou n’est pas assez stimulé, il risque fort de développer des comportements indésirables. Il peut ainsi de mettre à aboyer énormément et se montrer extrêmement bruyants, ce qui risque notamment de créer quelques tensions avec les voisins. Il peut aussi remodeler le jardin en y creusant des trous à l’image de sa taille : très grands. Cela dit, l’ennui n’est pas la seule cause possible d’un tel comportement : lorsqu’il est encore petit, il peut parfaitement se mettre à creuser des trous simplement parce qu’il est humeur joueuse.

Au vu de la grande taille que le Saint-Bernard atteint étant adulte, il est alors loin d’être manœuvrable. Il est donc primordial de commencer son éducation au plus tôt, à un moment où il est encore possible de le manipuler facilement. C’est d’autant plus vrai que, tout calme qu’il est, il peut aussi se montrer têtu.

 

Il ne saurait alors être question de « passer en force » et d’utiliser des méthodes basées sur la contrainte : si cela peut donner des résultats à court terme lorsqu’il est encore petit et facilement maniable, il grandit rapidement et devient alors bien plus difficile à manipuler contre son gré. Mieux vaut donc privilégier une éducation canine basée sur le renforcement positif, c’est-à-dire faisant la part belle aux récompenses (caresses, compliments, friandises…) chaque fois qu’il adopte le comportement souhaité : c’est la seule manière d’obtenir des résultats solides sur la durée, en faisant converger l’intérêt de l’animal et celui de son maître.

 

Pour parvenir à ses fins et contrer cette propension à n’en faire qu’à sa tête ce dernier doit aussi être en mesure d’intéresser suffisamment son compagnon et de capter son attention. L’éducation d’un Saint-Bernard doit aussi être claire et reposer sur des règles cohérentes, tant dans la durée que d’un membre à l’autre du foyer. Pas question d’autoriser demain ce qui est interdit aujourd’hui, ou que Madame tolère ce que Monsieur n’accepte pas : proche de ses maîtres, ce chien aime que les choses soient claires et savoir ce qu’on attend de lui. Mieux vaut en tout cas qu’elle soit réussie, car il est essentiel qu’un tel géant soit toujours parfaitement sous contrôle, même s’il n’est jamais agressif : sa simple taille peut suffire à faire des dégâts. 

 

En plus des ordres de base, une des choses les plus importantes à enseigner à son chien pour tout propriétaire d’un Saint-Bernard est la marche en laisse. En effet, compte tenu de son gabarit, il est impératif qu’il obéisse au doigt et à l’œil lors des promenades, faute de quoi il a tôt fait d’être impossible à contrôler. Même s’il n’est pas agressif pour un sou, la situation pourrait être périlleuse tant pour lui que pour son maître ainsi que pour les personnes alentours, qui pourraient être bousculées dans le feu de l’action.

 

Par ailleurs, il est très important d’entamer au plus tôt un important travail de socialisation. Comme tout chien, un Saint-Bernard insuffisamment socialisé durant sa jeunesse pourrait montrer des signes de timidité, et en particulier se méfier des personnes inconnues. Il faut donc dès son plus jeune âge lui faire rencontrer moult personnes et animaux inconnus, le confronter à tous types d’environnements, de situations et de stimuli, de sorte qu’il ne développe pas de signes de stress ou de méfiance quelconque face à l’inconnu.

 

C’est aussi dès cette période que le chiot doit apprendre à se laisser manipuler sans se rebiffer, que ce soit d’ailleurs par son maître ou par une tierce personne (à commencer par le vétérinaire ou le toiletteur). En effet, compte tenu de son gabarit, mieux vaut qu’il se montre conciliant quand il est nécessaire de l’entretenir et le soigner.

Comme c’est souvent le cas chez les plus grandes races de chien, la robustesse du Saint-Bernard est surtout une apparence : il a une santé plutôt fragile, et un grand nombre de représentants de la race ne vont d’ailleurs pas beaucoup plus loin que leur dixième anniversaire.

 

Néanmoins, ses origines de chiens de montagne font qu’il est particulièrement résistant au froid – cela est tout particulièrement vrai pour les individus au poil long. En revanche,  il craint particulièrement les températures élevées, et le risque de coup de chaleur du chien est prononcé lorsque le mercure grimpe. Il n’est donc absolument pas fait par exemple pour vivre sous un climat méditerranéen.

 

Il est prédisposé à un nombre assez conséquent de maladies, à commencer par :

  • la cardiomyopathie dilatée, une maladie cardiaque qui réduit drastiquement les capacités de contraction du cœur. Elle donne souvent lieu à une insuffisance cardiaque et un rythme cardiaque anormal, mais d’autre symptômes sont également possibles (perte d’appétit et de poids, insuffisance respiratoire, dépression…). Il n’est pas possible de la soigner et dès lors que les premiers symptômes sont observés, elle évolue rapidement, provoquant généralement un décès plus ou moins brusque dans les mois qui suivent ;
  • l’ostéosarcome, un cancer osseux qui provoque dans un premier temps des boiteries, puis débouche en général sur l’amputation de la patte touchée et une lourde chimiothérapie. Il est très rare que le chien survive à cette maladie, car elle est souvent diagnostiquée trop tard. Néanmoins, les différents traitements lui permettent de vivre environ 1 à 2 ans de plus que s’il n’avait pas été pris en charge ;
  • la dilatation-torsion de l’estomac, qui touche particulièrement les grands chiens possédant une poitrine profonde. Elle survient lorsque de l’air ou des gaz s’accumulent dans l’estomac du chien, qui se tord et ne les laissent donc pas s’évacuer. Cela a également pour effet de comprimer les veines environnantes, perturbant le flux sanguin. Sans prise en charge immédiate par un vétérinaire, l’animal meurt très rapidement ;
  • la dysplasie de la hanche, un problème d’articulation qui peut être caractérisé par une prédisposition héréditaire et qui touche principalement les grands chiens. Le fémur ne s’insère alors pas parfaitement dans la cavité pelvienne de l’articulation de la hanche, ce qui peut entraîner des douleurs, des boiteries, voire de l’arthrose lorsque le chien vieillit  ;
  • la dysplasie du coude, dont l’apparition peut elle aussi être favorisée par une prédisposition héréditaire. Elle correspond à un développement anormal de l’articulation du coude (et même souvent des deux coudes) et touche particulièrement les chiens de grande taille. Comme la dysplasie de la hanche, elle peut être à l’origine de douleurs et de boiteries, puis causer le développement d’arthrose ; 
  • l’ostéochondrose, qui elle aussi touche essentiellement les races de grande taille. Elle survient principalement durant la croissance de l’animal. Ce dernier se met alors à boiter, du fait de l’importante gêne articulaire ressentie et de l’épaississement du cartilage dans la zone touchée – en général l’épaule, le coude, le grasset ou le tarse ;
  • la rupture du ligament croisé, du fait de son poids et la conformation de son genou. Elle entraîne des boiteries, un enflement important du genou, et est souvent associée à de l’arthrose ;
  • le syndrome de Wobbler, une malformation des vertèbres cervicales accompagnée d’une anomalie de leurs articulations. Elle provoque généralement une compression et une dégénérescence de la moelle épinière, qui causent de fortes douleurs et affectent la démarche du chien ;
  • l’épilepsie, qui est parfois héréditaire et provoque des convulsions plus ou moins sévères en fonction des cas. Bien que ces dernières puissent être parfois très impressionnantes et qu’il soit impossible de guérir de cette maladie, différents traitements permettent d’offrir à un chien affecté une vie quasiment normale ;
  • l’hypothyroïdie,  qui est le problème hormonal le plus fréquent chez l’espèce canine. Elle est causée par une diminution de la sécrétion d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Les symptômes possibles sont nombreux et variés : prise de poids, fatigue intense, poils ternes et en mauvais état, fréquence cardiaque basse, difficultés à respirer, faiblesse des pattes arrière, etc. ;
  • la paralysie laryngée, une affection des voies respiratoires qui apparaît le plus souvent lorsque le chien atteint un âge avancé. Gênant le passage de l’air lors de la respiration, elle provoque une modification de la voix, une respiration plus bruyante, une intolérance à l’effort et parfois de la toux. Elle est généralement progressive, et une intervention chirurgicale est souvent envisagée à partir d’un certain seuil de gravité ;
  • les otites et autres infections de l’oreille, compte tenu de leur forme pendante. C’est d’autant plus le cas s’il vit dans un climat humide, que ce dernier soit chaud ou froid.

 

Le Saint-Bernard est également particulièrement touché par les maladies oculaires. Certaines – à l’image par exemple de l’entropion et l’ectropion – sont dues au fait qu’il peut avoir une trop grande quantité de peau sur le visage et autour des yeux, avec à la clef des conséquences sur le bon fonctionnement de la paupière. Les maladies oculaires auxquelles la race est prédisposée sont :

  • l’entropion, lorsqu’une paupière roule vers l’intérieur de l’œil, ce qui provoque de fortes irritations du globe oculaire. Une intervention chirurgicale est alors nécessaire ;
  • l’ectropion, qui correspond à un défaut d’enroulement de la paupière inférieure. Elle ne joue alors plus son rôle de protection de l’œil, qui se retrouve davantage exposé à des irritations ou à des conjonctivites. La chirurgie est la seule option pour remédier au problème ;
  • la cataracte,  une opacité du cristallin entraînant une perte de vue progressive, jusqu’à la cécité totale. Elle peut avoir une cause héréditaire et survient en général à un âge avancé, mais peut être traitée par voie chirurgicale ;
  • le distichiasis, qui résulte d’une mauvais implantation des cils. En se frottant contre la cornée, ils provoquent une irritation de cette dernière, pouvant aller jusqu’à un ulcère cornéen (une lésion de la cornée très douloureuse et qui peut provoquer à terme la perforation du globe oculaire) si le problème n’est pas diagnostiqué à temps. Une opération chirurgicale permet de corriger ce défaut.

 

Enfin, le Saint-Bernard  souffre aussi de prédispositions à certaines maladies de peau des chiens :

  • la dermatite de léchage, ou granulome de léchage,  une lésion cutanée provoquée par un léchage excessif d’une partie du corps - bien souvent une patte avant. Ce problème traduit la plupart du temps un état de dépression ou d’anxiété (qui peut être lié à la séparation, par exemple) ;
  • la dermatite pyotraumatique,  une infection bactérienne de la peau souvent causée par une bactérie appelée Staphylococcus intermedius. La plupart du temps, cette inflammation provoque des sécrétions de pus. Il s’agit souvent d’une réaction allergique qu’il est possible d’apaiser par le biais de médecines naturelles pour chiens, comme par exemple la phytothérapie. Les cas les plus avancés nécessitent toutefois le recours à des à un traitement constitué d’antibiotiques et l’usage d’un shampoing antibactérien ;
  • la folliculite bactérienne,  une infection des follicules pileux de la peau causée par des bactéries (il s’agit souvent de Staphylococcus pseudintermedius). Elle se traduit par des démangeaisons, des boutons rouges ou blancs, des croutes, une perte de poils dans la ou les zones touchées et un épaississement de la peau. Le traitement est à base d’antibiotiques, dont le dosage dépend de la gravité du cas ;
  • la furonculose bactérienne, une inflammation de la peau caractérisée par l’apparition de furoncles, c’est-à-dire de petits abcès. Elle est souvent due à la présence de germes ou de champignons. La plupart du temps, le traitement se fait par soins locaux, à l’aide de shampoings spéciaux ou de lotions antiseptiques, ainsi que par la prise d’antibiotiques.

 

Le fait que le Saint-Bernard a une santé fragile est confirmé notamment par une étude menée conjointement en 2004 par le Kennel Club britannique et le British Small Animal Veterinary Association. Il en est ressorti en effet que l’âge élevé n’est que la 4ème cause de mortalité chez cette race, représentant moins de 8% des décès, alors que c’est la cause numéro un chez de nombreuses autres races. Les maladies cardiaques représentent à elles seules plus du quart des décès, tandis que les cancers (à commencer par l’ostéosarcome) et les maladies gastro-intestinales (en premier lieu la dilatation-torsion de l’estomac) sont chacun à l’origine d’un peu plus de 15% d’entre eux.

 

Au vu de l’important nombre de maladies que ce chien peut avoir, dont certaines peuvent avoir une dimension héréditaire (voire le sont systématiquement), il est important de se tourner vers un éleveur de Saint-Bernard sérieux et compétent : cela permet de maximiser les chances d’adopter un animal en bonne santé, et qui le reste. Le professionnel doit être en mesure de présenter un certificat établi par un vétérinaire qui confirme qu’il l’est effectivement, ainsi que le carnet de santé ou de vaccination, attestant des vaccins déjà administrés. Surtout, un éleveur sérieux s’assure de ne pas faire se reproduire un individu porteur d’une maladie héréditaire, et doit donc être en mesure de présenter les tests effectués en la matière sur les parents ainsi éventuellement que sur le petit. Au moindre doute, mieux vaut se tourner vers un autre éleveur : ce n’est pas le choix qui manque. En tout état de cause, le fait qu’il soit membre du club de race est un gage de sérieux.

 

Une fois l’adoption effectuée, il convient de limiter l'exercice physique pendant toute la croissance du chiot, qui est aussi rapide et vigoureuse que déterminante pour le reste de ses jours. En effet, si un bébé Saint-Bernard de 2 mois ne pèse qu'environ 15 kg, ce chiffre fait plus que tripler à l'âge de 6 mois, atteignant les 50 kg. Sa croissance se poursuit ensuite jusqu'à ses 3 ans. Or, des efforts trop longs ou trop intenses au cours de cette période pourraient nuire au bon développement de ses articulations, avec potentiellement des séquelles à vie. De fait, sa grande taille fait qu’il est particulièrement prédisposé à des problèmes articulaires, donc la plus grande prudence est de mise. Il faut veiller non seulement à ce que le jeune Saint-Bernard soit dispensé de tout exercice trop violent et évite les escaliers, mais aussi suivre avec la plus grande attention sa courbe de poids, afin d’éviter tout embonpoint qui surchargerait des articulations déjà très fragiles et en pleine croissance.

 

Ceci est particulièrement important lors de la croissance du chiot, mais reste vrai tout au long de sa vie, car cette race est prédisposée à l’obésité. Or, au-delà des problèmes articulaires déjà évoqués, cette dernière peut être à l’origine de nombreuses maladies, et en aggraver d’autres. En outre, elle constitue un cercle vicieux : plus un chien est en surpoids, moins il est actif, et donc plus il a tendance à grossir…

 

Enfin, comme pour tout chien, il convient d’être attentif à l’état de santé du Saint-Bernard tout au long de sa vie. Pour ce faire, rien de mieux que de l’emmener au moins une fois par an chez le vétérinaire afin d’effectuer un bilan de santé, même si en apparence tous les signaux sont au vert. Le praticien peut notamment déceler un potentiel problème non détectable par un œil non averti, et c’est aussi l’occasion d’effectuer ses rappels de vaccins si nécessaire. La visite permet aussi de confirmer que les traitements antiparasitaires que le maître doit veiller à donner à son compagnon tout au long de l’année afin qu’il ne cesse jamais d’être protégé continuent d’être les plus appropriés.

Entretenir un Saint-Bernard n’est pas toujours de tout repos, a fortiori s’il s’agit d’un sujet à poil long. Il perd en effet beaucoup de poils tout au long de l’année et connaît des mues très fortes au printemps et en automne, au cours desquelles il doit être brossé tous les jours. En période normale, deux longs brossages par semaine suffisent en général pour un Saint-Bernard à poil court, mais un Saint-Bernard à poil long doit pour sa part être brossés au moins trois fois par semaine, en insistant particulièrement sur le démêlage des nœuds, surtout dans les parties situées derrière les oreilles et la culotte. A défaut, de grosses boules de poils pourraient se former.

 

Quelle que soit la longueur de son pelage, il possède une importante quantité de peau, et présente donc des plis cutanés. Ces derniers sont un terrain de prédilection pour des irritations ou des infections. Il convient donc de vérifier à chaque brossage qu’il n’y a pas de problème de ce genre, et de nettoyer l’intérieur des plis si de la saleté s’y trouve.

 

Sa peau est également assez fragile, et il est prédisposé aux maladies à ce niveau. Une bonne habitude à prendre est donc de profiter des séances de brossage de son pelage pour examiner attentivement sa peau et vérifier l’absence d’irritation, d’infection ou de lésion.

 

En tout cas, dès lors que le maître s’applique à correctement brosser le pelage aussi fréquemment que cela est nécessaire, il n’est pas trop salissant et ne dégage pas de mauvaise odeur. Dans ces conditions, il n’est nul besoin de faire prendre un bain à son chien trop fréquemment. Deux fois par an peut ainsi s’avérer suffisant, et il est alors judicieux de s’en occuper pendant ses périodes de mues annuelles, de manière à faciliter l’élimination des poils morts. Les sujets qui passent beaucoup de temps en extérieur et sont adeptes des sorties en forêt se salissent toutefois plus fréquemment, et nécessitent en général d’être lavés plus régulièrement. Il ne faut pas non plus hésiter à le faire à tout moment si le chien s’est roulé dans une matière particulièrement salissante ou toxique – a fortiori quand on sait la fragilité de sa peau. Cela dit, cette dernière implique aussi que, sauf situation exceptionnelle, les bains ne doivent pas être donnés plus fréquemment qu’une fois toutes les 6 semaines, au risque d’abîmer l’épiderme. Quoi qu’il en soit, il convient d’utiliser systématiquement un shampoing spécialement conçu pour les chiens, car le pH de leur peau diffère de celui de la peau des humains. Et vu son gabarit, il est plus aisé de prévoir ces bains à l’extérieur plutôt que dans la baignoire. L’idéal est évidemment de privilégier un jour de beau temps, pour que le séchage se fasse plus rapidement.

 

Par ailleurs, le Saint-Bernard est particulièrement enclin à développer un certain nombre de maladies oculaires ; l’entretien de ses yeux a donc une importance stratégique pour réduire le risque de problèmes. Il faut les examiner et en nettoyer le contour au moins une fois par semaine.

 

La forme pendante de ses oreilles implique également une propension accrue à développer des infections à ce niveau (otites, etc.). Elles doivent donc elles aussi être examinées et nettoyées de manière hebdomadaire. Il est aussi utile de les sécher si elles sont humides voire mouillées au retour d’une activité en extérieur, afin d’éviter que de l’humidité ne s’y accumule.

 

En outre, comme pour tout chien, il est très important qu’il ait une hygiène buccale correcte. À défaut, l’accumulation de plaque dentaire aurait de grandes chances d’entraîner la formation de tartre qui, en plus de lui donner une mauvaise haleine, peut être à l’origine de diverses maladies plus ou moins graves. Brosser les dents de son chien régulièrement est la meilleure façon de l’en prémunir, mais il faut bien veiller à utiliser un dentifrice spécialement conçu pour la gent canine. L’idéal est de le faire chaque jour, mais une fois par semaine est déjà bien.

 

Enfin, il convient de surveiller régulièrement – environ tous les mois - l’évolution de la pousse des griffes du chien. En effet, si elles deviennent trop longues, elles peuvent le gêner dans sa démarche, voire finir par se casser et le blesser. Un bon moyen pour savoir que l’heure est venue de les couper est d’écouter si on les entend frotter lorsqu’il se déplace sur une surface dure comme du parquet. La fréquence à laquelle cela est nécessaire dépend fortement du mode de vie du chien, si bien qu’il est impossible d’établir une règle générale. Cela dit, chez les sujets sortant souvent et passant beaucoup de temps à marcher sur des surfaces dures, l’usure naturelle suffit généralement pour les limer, si bien qu’il n’est nul besoin de les tailler manuellement.

 

Qu’il s’agisse du pelage, des yeux, des oreilles, des dents ou encore des griffes, tous les gestes nécessaires à l’entretien d’un Saint-Bernard doivent être parfaitement maîtrisés par le maître : il ne saurait être question de s’en remettre au hasard, au risque notamment de faire mal à son animal – voire le blesser. Par conséquent, il peut être judicieux de prendre rendez-vous chez un vétérinaire ou un toiletteur canin la première fois, afin d’apprendre comment faire auprès d’un professionnel.

 

En tout cas, il ne faut pas attendre pour s’y mettre : quelle que soit sa race, plus un chien est habitué dès son plus jeune âge à être manipulé, mieux les choses se passent tout au long de sa vie. Devoir toiletter un animal d’un tel gabarit alors qu’il se montre particulièrement peu coopératif pourrait vite tourner au cauchemar, voire être dangereux pour chacun des protagonistes - alors même qu’il pourrait au contraire s’agir de beaux moments de complicité, dès lors qu’ils sont entamés suffisamment tôt.

 

Il n’y a pas d’ailleurs que lors de ces séances d’entretien qu’il peut être nécessaire de manipuler son chien, mais également à chaque retour d’un long moment passé à l’extérieur, en particulier si c’était en pleine nature. En effet, des parasites, des épillets ou encore des saletés pourraient s’être invités dans les plis de sa peau ou dans sa fourrure, en particulier s’il possède des poils longs. C’est aussi l’occasion de vérifier qu’il ne s’est pas blessé au cours de la sortie et de nettoyer ses pattes, qui sont particulièrement salissantes.

 

Enfin, comme le Saint-Bernard est une race de chien qui bave beaucoup, il est nécessaire de nettoyer régulièrement le bord de ses babines, en particulier lorsqu’il se trouve à l’intérieur. De fait, il ne convient absolument pas aux personnes maniaques de la propreté.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Saint-Bernard n’a pas des besoins alimentaires plus conséquents que d’autres grandes races au gabarit moins impressionnant. Par ailleurs, des aliments industriels de qualité et équilibrés lui conviennent tout à fait, bien qu’il se délecte également de plats préparés à base de poulet, de viande rouge et/ou de légumes.

 

Dans tous les cas, le choix du type d’aliments et de la quantité distribuée est à faire en fonction de l’âge, de l’état de santé et de la quantité d’exercice fournie par l’animal. Ils sont donc amenés à varier au cours de sa vie.

 

C’est tout particulièrement le cas lorsqu’il est encore chiot, et son alimentation au cours de cette période revêt d’ailleurs une importance cruciale. En effet, si elle est trop riche alors que déjà il connaît de fortes poussées de croissance, cela a des chances d’amplifier le phénomène, avec potentiellement à la clef des problèmes articulaires ou des malformations osseuses. À l’inverse, si ses besoins nutritionnels ne sont pas pleinement satisfaits, il risque des carences et un déficit de croissance. Il ne faut donc pas hésiter à solliciter régulièrement un vétérinaire pour s’assurer de le nourrir au mieux tout le temps qu’il grandit.

 

Quel que soit son âge, sa ration quotidienne doit être répartie en au moins deux repas. C’est d’autant plus vrai qu’il est prédisposé au très dangereux syndrome de dilatation-torsion de l’estomac, et donc qu’il faut éviter toute prise alimentaire trop conséquente. S’assurer qu’il prend ses repas au calme et lui éviter tout exercice physique trop intense dans l’heure qui précède et surtout dans celle qui suit sont les deux autres règles d’or à respecter pour réduire le risque à ce niveau.

 

Le Saint-Bernard peut également prendre du poids très facilement et est donc prédisposé à l’obésité, en particulier s’il a été stérilisé. Il est donc impératif de bien adapter ses rations quotidiennes à son niveau d’activité physique, et à en déduire l’apport calorique procuré par les éventuelles friandises données dans le cadre de son éducation. Toutefois, cela ne suffit pas : il convient également de surveiller l’évolution de son poids de son chien en le pesant au moins deux fois par mois. En cas d’augmentation inexpliquée qui se confirme voire s’amplifie lors des mesures suivantes, un rendez-vous chez le vétérinaire s’impose afin de tirer les choses au clair quant à l’origine du problème (maladie, réaction à un médicament, aliments inadaptés ou donnés en trop grande quantité, etc.), et dès lors savoir comment y remédier.

 

Enfin, comme tout chien, le Saint-Bernard doit toujours avoir à disposition une gamelle d’eau fraîche et propre. C’est tout particulièrement crucial lorsque les températures sont élevées, étant donné qu’il peine à supporter la chaleur.

Le premier rôle du Saint-Bernard, celui qui fit toute sa réputation, est celui de chien de sauvetage en montagne, arpentant les pentes enneigées pour aller au secours des personnes en difficulté. Son poids lui permettait de battre la neige fraîche avec une efficacité impressionnante, bien supérieure à celle des humains. Cependant, de nos jours, il n’est plus vraiment utilisé à cette fin car d’autres races lui sont préférées, à l’instar par exemple du Berger Allemand ou du Berger Belge Malinois.

 

En effet, il s’est reconverti avec merveille en chien de famille tranquille et doux, particulièrement recommandé pour un foyer avec un ou plusieurs enfant(s).

 

Par ailleurs, même s’il n’a clairement pas le caractère d’un chien de garde, sa grande taille suffit souvent à impressionner et éloigner les personnes inconnues mal intentionnées. Au demeurant, il peut se montrer tout à fait protecteur envers sa famille s’il perçoit une menace, même si fondamentalement il n’est pas agressif pour un sou.

 

Les sports canins ne lui sont pas totalement étrangers, puisque s’il est bien éduqué, il est également capable de se distinguer dans les compétitions d’obéissance.

 

Son apparence remarquable lui permet aussi de se distinguer lors des expositions canines.

 

Il continue aussi à pouvoir être utilisé comme chien de travail afin de tirer profit de sa force, notamment pour tirer des charges, par exemple des charrettes, des luges ou des traîneaux – y compris notamment dans le cadre d’activités touristiques en montagne.

 

Son « travail » peut aussi consister tout simplement à être lui-même et faire bénéficier les humains qui le croisent de son bon tempérament et son affection. En effet, c’est un excellent chien de thérapie, d’autant qu’il est à la hauteur parfaite pour se faire caresser et interagir facilement avec les personnes à qui il est présenté.

Il est assez aisé de trouver un chiot Saint-Bernard, car la popularité de la race fait qu’il existe nombre d’élevages. À chaque fois, le prix demandé dépend principalement de la renommée de l’élevage, de la qualité de la lignée dont il est issu et de ses qualités intrinsèques – en particulier sur le plan physique. C’est d’ailleurs ce qui explique que le montant demandé peut différer d’un individu à l’autre au sein d’une même portée.

 

En France et en Belgique, il est possible de trouver son bonheur pour des prix allant de 700 à 1400 euros, et le prix moyen pour adopter un chiot Saint-Bernard est d’environ 1200 euros, qu’il s’agisse d’un mâle ou d’une femelle.

 

En Suisse, les meilleurs spécimens, notamment ceux de la Fondation Barry qui descendent directement des chiens du Mont Saint-Bernard élevés par les chanoines, coûtent autour de 2600 francs suisses (environ 2400 euros). Cependant, il est possible d’acquérir un Saint-Bernard suisse dans un autre élevage moins prestigieux à partir de 1400 francs suisses (environ 1300 euros).

 

Au Canada, les élevages sont moins nombreux, mais il est tout de même possible de trouver son bonheur. Le prix d’un chiot Saint-Bernard gravite généralement autour de 2000 dollars canadiens, mais peut aller sensiblement au-delà pour les meilleurs spécimens.

De nos jours, le Saint-Bernard est toujours populaire et bien représenté.

 

En Italie, pays frontalier de la Suisse et partageant avec elle une partie de la chaîne des Alpes, 500 à 700 naissances furent enregistrées chaque année auprès de la Ente Nazionale Cinofilia Italiana (ENCI) tout au long des années 2010. 

 

En France, la Société Centrale Canine (SCC) enregistrait au tout début des années 70 environ 150 chiens par an. Ce chiffre ne cessa par la suite d’augmenter, malgré des fluctuations parfois assez fortes d’une année sur l’autre. Ainsi, on comptait en moyenne environ 350 inscriptions par an dans les années 80, et le double (soit plus de 700 naissances) à la fin des années 90. La progression se poursuivit dans les deux premières décennies du 21ème siècle, mais moins rapidement. Ainsi, à la fin des années 2000, le nombre de naissances annuelles tournait autour des 800, et se situa en moyenne autour de 850 dans la décennie suivante, malgré des pointes à plus de 900 certaines années.

 

Du côté du Royaume-Uni, la race est également très présente, bien que les chiffres d’enregistrement au KC soient légèrement inférieurs à ceux de la France. Ainsi, au cours des années 2010, l’organisme reçut en moyenne chaque année autour de 550 à 600 demandes d’inscription.

 

Aux États-Unis, le Saint-Bernard n’a clairement plus sa gloire des années 60/70, lorsqu’il parvint à figurer parmi les 10 races les plus populaires dans le pays. On le trouve plutôt aujourd’hui autour de la 50ème position (sur un peu moins de 200) dans le classement établi par l’AKC en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme.

 

Il n’en reste pas moins que le Saint-Bernard a parcouru bien du pays depuis l’époque où sa diffusion se limitait à un col aux confins de la Suisse et de l’Italie. Par exemple, même en Australie, pays pourtant aux antipodes de ses terres d’origine, il est bien implanté : entre 150 et 200 individus y sont enregistrés chaque année auprès de l’Australian National Kennel Club (ANKC).

 

Pourtant, il vérifie à merveille l’adage qui veut que « nul n’est prophète en son pays ». En effet, en Suisse, il ne figure pas même parmi les 50 races les plus représentées, d’après les statistiques d’enregistrement dans la base de données AMICUS. Sa population serait inférieure à 1000 individus, avec environ une centaine de chiots naissant chaque année.

  • Contrairement à l’image gravée dans la tête de beaucoup de personnes, le Saint-Bernard n’a jamais porté autour du cou de tonneau miniature rempli de brandy, de whisky ou tout autre alcool fort censé rasséréner les personnes qu’il trouvait lors de ses missions de sauvetage. Cette représentation inscrite dans l’imaginaire collectif provient en fait d’un tableau peint par l’artiste britannique Edwin Landseer en 1819 et intitulé Alpine mastiffs reanimating a distressed traveler (« Chiens à la rescousse d’un voyageur »). L’œuvre plut énormément au public, et plus de deux siècles plus tard, le tonneau reste un symbole indissociable de la race.

 

  • En 2005, la congrégation des chanoines du Grand-Saint-Bernard décida de vendre ses chiens et ses installations : une page d’histoire qui se tourna. L’élevage géré jusqu’alors par les hommes d’Église fut repris par la Fondation Barry, crée cette même année et qui continue aujourd’hui de produire et de vendre les descendants de ces grands sauveteurs. L’Hospice quant à lui est aujourd’hui ouvert aux visites, et les quelques Saint-Bernard présents n’ont plus du tout le rôle de sauveteurs.

 

  • Le plus célèbre des Saint-Bernard se prénomme Barry. Né en 1800, ce chien devint un véritable héros en sauvant près de 40 personnes en l’espace de 10 ans. La Fondation Barry est à l’origine de la création d’un musée qui lui est dédié, le Barryland, situé dans le canton du Valais (Suisse), à quelques encablures du col du Grand-Saint-Bernard. Une statue à sa mémoire orne également le cimetière des chiens d’Asnières, près de Paris.

 

  • Aux États-Unis, un représentant de la race fut également particulièrement célèbre à partir de 1883. Nommé Plinlimmon et appartenant à un acteur, il triompha dans de nombreuses expositions canines et fut présenté par son maître aux quatre coins du pays.

 

  • Une chienne nommée Bénédicte V Schwarzwald Hof, originaire du Michigan (États-Unis), reste encore aujourd’hui dans les annales de la race pour avoir détenu durant plusieurs années le record du chien le plus lourd du monde. Lors de son apparition dans le Guinness Book of World Records en 1981, elle pesait pas moins de 143 kilos.

 

  • Buck, le héros du célèbre roman de Jack London publié en 1903, The call of the wildL’appel de la forêt »), est un chien croisé Saint-Bernard. Initialement simple animal de compagnie, il est vendu comme chien de traîneau en pleine époque de la ruée vers l’or en Alaska. Sa vie change du tout au tout, et il doit apprendre à survivre dans des conditions très rudes. Le livre fut adapté 5 fois au cinéma, toujours sous le même nom que le livre : en 1908 par David Wark Griffith, en 1935 par William A. Wellman, en 1972 par Ken Annakin, en 1981 sous la forme d’un film d’animation japonais par K?z? Morishita et plus récemment en 2020, par Chris Sander.

 

  • Du côté des chiens célèbres du cinéma, le Saint-Bernard eut son heure de gloire en 1992 avec le film américain Beethoven, réalisé par Brian Levant. Il raconte l’histoire d’un chiot nommé Beethoven vivant de nombreuses aventures avec les enfants de la famille à laquelle il appartient, les Newton. Le film eut un succès retentissant, si bien que de nombreuses suites furent produites : Beethoven 2 (1993), Beethoven 3 (2000), Beethoven 4 (2001), Beethoven et le trésor perdu (2003), Beethoven : une star est née ! (2008), Beethoven sauve Noël (2011) et Beethoven et le trésor des pirates (2014).

 

  • Un autre film dont le héros est un chien est Cujo, un film d’horreur sorti en 1983 et adapté du roman du même nom écrit par Stephen King. Il relate l’histoire d’un Saint-Bernard ayant contracté la rage, qui devient fou et s’en prend au voisinage. Le personnage de Cujo fut incarné par pas moins de 5 chiens différents. 

Présentation vidéo du Saint-Bernard

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Avis & conseils

j'ai une femelle StBernard 8 ans ses membres postérieurs ne fonctionnent presque plus je ne sais plus quoi faire.

   
Par Jean-Pierre Provost

Premier Saint-Bernard "jade" femelle de 7mois adorable mais tres boudeuse nous allons au dressage tous les dimanches matin mais elle ne pense qu a jouer s assoie et ne veut plus avancer meme en tirant fort

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Par pseudovanille

Les Saint-Bernard son trés trés gentil avec nous ils sont adorable, mais quand il veulle quelque chose il on et il sont touchan.

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Par Chouhou

J'ai une femelle depuis fin août, elle est très gentille obéissante, très caline elle est née le 6 juin, et pèse déjà 18 kg, je ne regrette pas du tout mon choix, je l'adore...

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Par trinida

Adorable et affectueux. Se garde à l'intérieur à condition d'avoir assez d'espace pour lui permettre de circuler librement et un espace extérieur suffisant pour qu'il puisse courir et s'amuser. A besoin d'une éducation douce mais ferme car c'est un peu tête de mule. La répétition et la patience s'imposent. J'ai une femelle St-Bernard de 51 kg âgée de 3 ans. Elle adore se faire brosser et toiletter. Très affectueuse avec la famille et elle adore les enfants. Son espérance de vie serait de 10-12 ans, selon l'éleveur. Elle a le poil court et un masque presque parfais. Si on me le demande, je peux fournir des photos.

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Par Suzanne

le st Benard est l'un des plus beau chien a mes yeux (et le golden) c'est un race idéale pour les longues ballades

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Par schmitt

j'ai un adorable Eliot de 5 mois, c'est un coeur avec du poil autour, patient, gentil avec les enfants, il fait la différence et n'est pas brutal avec les petits. J'ai eu du mal à le trouver car dans l'aube ils aiment les petits chiens et chiens de chasse!
Si vous avez un jardin laisser vous séduir.

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Par Kaki10330

ces chien son supert beau apparement ils sont dévouer c'est mon stil

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Par vterrier

le saint-bernard est magnifique et dévoueé je l'aime bien et il me rapelle de l'histoir de MASCOTTE c'est une belle histoir .

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Par nousa

c'est un trés beau chien.calme.audacieux j4aime beaucoup elever cette race de chien mais il n'est pas trouvé en tunisie

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Par ben arfi said
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Cette race est très belle.

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Par kinou6817

Ils sont merveilleux. Ils sont chiots éternels.

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Par Marita
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Discussions

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