Les races de chiens les plus moches

Un Carlin qui a l'air malheureux

Si la beauté est bien sûr subjective, force est de reconnaître que certains chiens, du fait de leur apparence, génèrent davantage un sentiment de surprise – voire de rejet – que d’autres.


Parfois victimes donc de préjugés liés à la première impression qu’ils suscitent, nombre d’entre eux font pourtant de formidables compagnons, et ne manquent pas de qualités.


Voici une sélection de 20 de ces races canines au look atypique…

Le primat de l’apparence

Le chien, espèce la plus diverse en termes de look ?

Un groupe de chiens de races différentes

L’espèce canine se démarque au sein du règne animal par sa grande diversité physique. Il est vrai par exemple que les différentes races de chat peuvent se distinguer notamment les unes des autres grâce à l’apparence ou la texture de leur pelage, la forme ou la taille de leurs oreilles, la longueur de leurs pattes ou encore leur gabarit d’ensemble, mais les différences demeurent modestes, et peuvent même passer inaperçues pour un néophyte. Au contraire, n’importe qui peut différencier un Teckel d’un Dalmatien ou d’un Berger Allemand !

Pourquoi les chiens ont-ils des apparences si différentes ?

Un Berger Allemand, un Amstaff et un Bouledogue jouent

De nombreuses races sont apparues et ont évolué de façon naturelle, tandis que d’autres en revanche ont été entièrement créées et façonnées par la main de l’Homme.

 

Dans un cas comme dans l’autre, ce sont pendant des siècles des critères fonctionnels qui l’ont emporté. En effet, le chien étant alors principalement utilisé pour accomplir des tâches (mener et protéger les troupeaux, transporter des charges, aider à la chasse, porter secours…) et non pour tenir compagnie à ses propriétaires, son apparence importait assez peu. La multiplicité des physiques canins est donc avant tout liée à des questions pratiques et fonctionnelles, reflétant la multiplicité des usages du chien au fil des siècles : par exemple, un chien destiné à pourchasser les petits animaux au fond des terriers ne saurait avoir le même gabarit et les mêmes attributs physiques qu’un autre utilisé comme combattant par les forces armées.

 

Dès lors, les critères esthétiques n’entraient pas vraiment en ligne de compte : un chasseur n’attend pas d’un chien courant qu’il soit attendrissant, mais qu’il attrape son gibier. Et le Border Collie n’a pas été sélectionné et modifié pour ses beaux yeux, mais pour ses qualités de gardien de troupeau.

 

Les choses commencèrent à évoluer à partir de la Renaissance, lorsque le chien devint dans les milieux les plus aisés prisé pour sa seule compagnie. Cette tendance s’accéléra à partir du 19ème siècle, et au 20ème siècle il devint tout à fait courant de posséder un chien comme simple animal domestique, quel que soit le milieu social auquel on appartenait. Certaines races furent alors spécifiquement développées ou créées à cette fin, en faisant la part belle pour le coup à des critères esthétiques.

 

Aujourd’hui, une fraction majoritaire des représentants de nombre de races canines d’utilité sont eux-mêmes relégués au statut de simples chiens de famille. Toutefois, les organismes cynologiques qui établissent et mettent à jour les standards veillent à ce que leur apparence soit conservée en l’état.

Délit de faciès ?

Gros plan sur la tête d'un Carlin

Le gabarit, la morphologie d’ensemble ou encore le pelage peuvent être radicalement différents d’une race de chien à l’autre. Toutefois, comme chez l’Homme, ce qui souvent interpelle le plus – voire demeure le plus reconnaissable - est le faciès. C’est d’ailleurs le critère physique auquel on accorde généralement le plus d’importance pour évaluer l’esthétisme d’un animal, et juger si on le trouve « laid » ou « beau ».

 

Ainsi, un chien doté d’un corps élancé et puissant, arborant un pelage très harmonieux, peut malgré tout être jugé comme « moche » par la personne qu’il a en face de lui, si sa tête ne lui revient pas...

 

Quoi qu’il en soit, que leur apparence plaise ou non, tous les chiens appartenant à des races reconnues par les organismes cynologiques de référence (la Fédération Cynologique Internationale, l’American Kennel Club, le Club Canin Canadien…) sont habilités à prendre part aux concours de beauté organisés sous l’égide desdits organismes.

Pourquoi le physique ne doit pas être pas un critère primordial

Un Border Collie triste allongé dans l'herbe

Généralement, la première raison qui pousse à s’intéresser à tel ou tel chien est son apparence physique. En effet, même inconsciemment, on a toujours tendance à aller vers ce qui attendrit, fascine, attire. Or, les animaux ne font pas exception, bien au contraire ; d’ailleurs, combien de chiens de refuge ont toutes les peines du monde à être adopté faute d’un minois avantageux, alors même qu’en termes de tempérament ils présentent bien plus de qualités que d’autres.

 

Cela dit, la « beauté » (ou du moins ce qui est généralement considéré comme tel) peut également porter préjudice : beaucoup de chiens sont adoptés par des maîtres séduits par leur physique, qui agissent sur un coup de cœur sans vraiment réaliser les contraintes et l’engagement que cela implique pour les années à venir. Faute d’être capable de s’occuper correctement de leur animal ou de lui offrir des conditions de vie compatibles avec ses besoins intrinsèques, ceux-ci finissent par l’abandonner quelques mois plus tard, ce qui représente évidemment un traumatisme...

 

C’est la raison pour laquelle il ne faut jamais cesser de rappeler que si l’apparence entre forcément en ligne de compte au moment de choisir quel chien adopter, elle ne doit pas être le critère déterminant. Le facteur le plus essentiel est la compatibilité en termes de tempérament et de besoins, c’est-à-dire de s’assurer d’avoir un mode de vie, des contraintes et des attentes adaptées à l’animal. À défaut, le rêve risque fort de virer au cauchemar…

Le Chien Chinois à Crête

Tête d'un Chien Chinois à Crête

Le Chien Chinois à Crête souffre d’une sacrée réputation, et plusieurs représentants de la race ont été vainqueurs du World's Ugliest Dog Contest (concours du chien le plus laid) qui se tient chaque année en Californie. Ceci est probablement dû notamment à sa fourrure éparse un peu « mitée », qui ne rappelle pas vraiment le pelage d'un chien de race.

 

Cela vaut le coup en tout cas de dépasser cette apparence inhabituelle, car c'est un animal très attachant et doux. En outre, il jouit généralement d'une bonne santé, et a tout pour faire de son maître la star du parc ! 

L'Affenpischer

Tête d'un Affenpinscher noir

Petit chien intrépide, l’Affenpinscher peut provoquer le rire du fait de son apparence étonnante. Cette tête poilue cache un fier compagnon de jeu, qui ne dit jamais non à une activité en plein air. Parfait pour ceux qui recherchent un partenaire d’aventure, cet adorable chien un peu têtu jouit également d’une bonne espérance de vie, autour d’environ 15 ans.

Le Griffon Bruxellois

Un Griffon Bruxellois debout dans l'herbe

Actif mais méfiant envers les inconnus, le Griffon Bruxellois possède un drôle de handicap : son physique étonnant. Avec ses grandes moustaches qui dépassent d’une toute petite tête, il est plus apprécié pour son caractère vif et ses aptitudes à la chasse que pour son apparence.

Le Puli

Un chien Puli noir court sur la plage

Le Puli est souvent surnommé « chien serpillère » du fait de ses dreadlocks naturelles qui frôlent le sol. Pourtant bien meilleur compagnon qu’objet d’entretien, il sait amuser petits et grands par son caractère vif et sympathique ainsi que sa docilité. Autant de qualités qui font de lui un chien d’agrément tout désigné ! Fidèle à son maître, il se fait un plaisir de l’accompagner partout et avec dignité.

Le Bedlington Terrier

Un Bedlington Terrier blanc debout sur une terrasse

Le Bedlington Terrier est une race de taille moyenne originaire de Grande Bretagne, et il semblerait presque qu’on l’ait arraché à un troupeau de moutons. De fait, son corps frisé et très fin pourrait faire hésiter à adopter ce chien très original. Ce serait une grave erreur, car c'est un animal aussi agile qu'intelligent, qui saura rendre son maître fier de diverses manières.

Le Mâtin Napolitain

Un Mâtin Napolitain debout dans la neige

Ce gros chien a l’air d’être né vieux ! Pourtant, le massif et énergique Mâtin Napolitain vieillit bien, même si sa longévité ne dépassant pas les 9 ans le place parmi les races de chiens qui vivent le moins longtemps. Ses rides étonnantes pourraient faire passer à côté de son caractère en or : plutôt calme et volontaire, aussi gentil avec les grands que respectueux avec les plus petits, c’est un chien de famille parfait.

Le Dogue de Bordeaux

Tête d'un Dogue de Bordeaux dans un paysage enneigé

Tout comme le Mâtin Napolitain, le Dogue de Bordeaux semble souvent bien vieux dès son plus jeune âge. Toujours est-il que cette apparence inhabituelle ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’un compagnon loyal et intelligent. Par contre, comme la plupart des plus grandes races de chiens, il a une espérance de vie assez courte : celle-ci ne dépasse pas 6 à 8 ans.

Le Bull Terrier

Un Bull Terrier debout dehors

Ce gentil chien à la tête étonnante qu'est le Bull Terrier peut en intriguer plus d’un. Pourtant, calme et capable de vivre aussi bien en ville qu’à la campagne, il a beaucoup à offrir à ceux qui passeraient outre cette drôle de silhouette. Il est aussi très protecteur, ne manquant pas défendre son maître contre tout ce qui ressemblerait à ses yeux à une agression.

Le Carlin

Gros plan sur la tête d'un Carlin excité

Avec son nez écrasé et ses grands yeux globuleux, le Carlin peut prêter à sourire. Petit chien ronfleur et qui bave beaucoup, on ne l’aime pas en général pour sa classe naturelle, mais plutôt pour son tempérament joueur et social. En outre, de par sa petite taille, il fait un très bon chien de compagnie et s’accommode parfaitement de la vie en appartement, sous réserve d’être sorti suffisamment tous les jours.

L'épagneul Japonais

Tête d'un Épagneul Japonais qui regarde sur le côté

Ce tout petit chien venu d’Orient qu'est l’Épagneul Japonais semble être entré en collision avec un mur ! Comme la plupart des chiens japonais, il a un caractère assez félin et indépendant. Loyal et aimant, il est très proche de son maître, et le chérira toute sa vie. Gracieux malgré un visage assez inhabituel, il fait au final un très bon animal de compagnie.

Le Pékinois

Un Pékinois blanc regarde la caméra

Si aujourd’hui le faciès du Pékinois peut provoquer l’hilarité, c'était tout le contraire sous la dynastie des Tang, qui régna sur la Chine du 7ème au début du 10ème siècle ! En effet, ce petit chien d’environ 4 kilos était élevé dans le palais impérial au cœur de la capitale de l’Empire du Milieu, et avait un caractère sacré. Par conséquent, quiconque maltraitait, volait ou tuait un Pékinois était condamné à la peine de mort.

 

Selon la légende, la race est née de la liaison d’une guenon et d’un lion, ce qui explique cette apparence si... particulière !

 

Il faut avouer qu’avec entre autres son crâne large et plat ainsi que la ride qui s’étend de ses joues jusqu’au chanfrein, ce chien n’a rien d’un grand séducteur... Il compense notamment avec sa grande intelligence qui n’a d’égal que sa loyauté envers son maître, mais cela ne suffit apparemment pas forcément : depuis le début du 21ème siècle, sa popularité est en chute libre dans de nombreux pays, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

Le Petit Brabançon

Tête d'un Petit Brabançon

Avec ses yeux écartés et son front bombé, la tête du Petit Brabançon ressemble comme deux gouttes d’eau à celle d’un ouistiti... La comparaison ne paraît guère flatteuse, mais le physique est loin d’être la seule chose qu’ils ont en commun. En effet, ce chien est lui aussi vif d’esprit, curieux, téméraire et sûr de lui.

 

D’origine bruxelloise, il était utilisé comme garde de carrosses et chasseur de nuisibles dans les écuries. Son charme ne parle pas à tout le monde, puisque sa présence se fait plutôt discrète un peu partout sur terre. Il garde néanmoins une place de choix dans le cœur des Belges.

L’American Hairless Terrier

Un American Hairless Terrier noir avec un collier pour chien multicolore

Le standard de l’American Hairless Terrier admet deux variétés : poilue et nue. La seconde laisse rarement indifférents les amoureux de la gent canine : soit on adore sa peau de pêche, soit on la déteste !

 

Cette race de chien originale est originaire des États-Unis, où elle vit le jour en 1972. Encore relativement récente, elle n’est pas encore reconnue par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), et n’est donc toujours pas considérée comme une race à part entière dans de nombreux pays. Même dans sa patrie natale, elle dut attendre 2016 pour être reconnue par l’American Kennel Club (AKC), l'institution locale de référence. Elle figure depuis lors autour de la 130ème place (sur environ 200) dans le classement des races établi par l’organisme en fonction du nombre d’enregistrements annuels.

 

Qu’on soit sensible ou non à son apparence, il faut reconnaître que ce petit chien a de nombreuses qualités : extrêmement gentil, obéissant, sociable, calme...

Le Dandie Dinmont Terrier

Un Dandie Dinmont Terrier debout dans l'herbe

La naissance de ce curieux petit chien qu’est le Dandie Dinmont Terrier remonte au début du 18ème siècle. Il fut créé par des fermiers issus des Borders, une région frontalière entre l’Écosse et l’Angleterre, qui voulaient obtenir un redoutable chasseur de loutres, fouines, rats et autres nuisibles.

 

Si le Dandie Dinmont Terrier ne manque pas de qualités, à commencer par son intelligence et son caractère facile à vivre, il ne parvint pas vraiment à se remettre des pertes que la Seconde Guerre mondiale causa dans ses effectifs. Il demeure donc très peu représenté, y compris dans son pays d’origine - à tel point que le Kennel Club, l’institution cynologique de référence en Grande-Bretagne, l’a classé parmi les races de chiens britanniques vulnérables.

 

Son physique atypique n’y est peut-être pas étranger : avec sa morphologie légèrement asymétrique, sa tête large et étrangement distinguée par rapport au reste de son corps, le Dandie ne paye pas forcément de mine !

Le Chien Nu Mexicain

Tête d'un Xoloitzcuintle avec une médaille autour du cou

Aussi surnommé “Xolo”, le Chien Nu Mexicain (ou Xoloitzcuintle) ne laisse personne indifférent ! Bien qu'il soit harmonieux et athlétique, sa peau dépourvue de poils et son museau carré ne sont pas du goût de tout le monde... Considéré comme le premier chien des Amériques, il n’a pas été modelé par l’Homme ; son développement fut le fruit de la sélection naturelle.

 

Le Chien Nu Mexicain était vu comme un porte-bonheur durant l’époque préhispanique : selon les croyances, il repoussait les intrus et les mauvais esprits des habitations. Il était également utilisé notamment comme “coussin chauffant” pour les malades.

 

En dépit de son caractère affectueux, le Xolo est assez indépendant et plutôt méfiant au premier abord. Cela contribuerait à expliquer, en plus de son apparence déconcertante, sa rareté dans l’ensemble du monde : sa population totale est estimée à 30.000 individus seulement...

Le Berger de Bergame

Un Berger de Bergame la langue pendante

Un regard à peine visible à travers les poils, des mèches très rêches qui n’invitent pas franchement aux caresses... : ce drôle de chien qu’est le Berger de Bergame n’a assurément pas le physique le plus avantageux qui soit. Il mérite pourtant de faire l’effort de dépasser les apparences pour s’attarder un peu sur son cas : sous son épaisse fourrure se cache en effet un chien intelligent, courageux, modéré et patient – bref, une véritable perle !

 

Connu depuis plus de 2.000 ans, il fut créé par les Romains dans le but de garder les troupeaux et de les protéger des prédateurs. Il continue d’ailleurs d’être utilisé à ces fins, en plus de faire un excellent sauveteur en montagne ou chien de famille, tout simplement.

 

Assez peu présent en dehors de son pays natal, il reste rare également en Italie : l’organisme cynologique de référence du pays, l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI), ne recense guère plus d’une centaine de naissances par an en moyenne.

Le Chien Pila Argentin

Deux Chiens Pilas Argentin allongés sur un tissu bleu

Lorsqu’on ne connaît pas le Chien Pila Argentin, on peut être alerté par l’aspect étrange de sa peau, qui semble être affectée par la gale ou une quelconque autre maladie... Il n’en est rien : en vérité, la peau de ce petit chien affectueux et joyeux est à découvert sur l’ensemble de son corps, puisque son pelage est pratiquement inexistant.

 

Cette particularité implique que la race est très touchée par les problèmes de peau, mais ne l’empêche pas d’être dans l’ensemble très robuste et de jouir d’une longévité exceptionnelle. Ainsi, dès lors que leurs propriétaires s’en occupent correctement, ses représentants peuvent vivre une vingtaine d’années !

 

Ils sont toutefois peu nombreux, a fortiori hors d’Argentine : à l’instar des autres chiens sans poil, le Pila n’est pas très populaire auprès du grand public.

Le Skye Terrier

Deux Skyes Terriers allongés dans l'herbe

Le Skye Terrier est originaire de l’île éponyme située dans l’archipel des Hébrides, à l’ouest de l’Écosse. Il y apparut il y a bien longtemps, puisqu’au 16ème siècle des écrits évoquaient déjà son existence.

 

Son allure faussement distinguée et sa coupe peu flatteuse peuvent prêter à sourire ; toutefois, lorsqu’il fait son métier, lui ne rigole pas du tout ! C’est en effet un chasseur, pisteur et déterreur implacable, si bien d’ailleurs qu’il jouit d’une certaine renommée parmi les amateurs de chiens terriers.

 

Cela ne l’empêche pas de souffrir d’une réelle désaffection. En effet, il occupe dans la plupart des pays les tréfonds des classements, et cela vaut même d’ailleurs en Grande-Bretagne – au point qu’il figure dans la liste des races vulnérables établies par le Kennel Club, avec en moyenne moins de 50 naissances par an sur l’ensemble du territoire.

 

Il serait toutefois regrettable que ce chien disparaisse : en plus de ses qualités de chasseur, il se distingue par un dévouement total envers son maître et un enthousiasme sans faille.

Le Chien Nu du Pérou

Un Chien Nu du Pérou debout dans un champ

Malgré son regard expressif et éveillé, sa démarche élégante et sa bonne humeur perpétuelle, le Chien Nu du Pérou ne suscite pas beaucoup d’engouement de la part des amoureux de la gent canine. Il faut dire que l’absence de poils sur l’ensemble de son corps ne l’aide pas à se faire des admirateurs, pas plus que sa ressemblance plus que frappante avec une chauve-souris...

 

Ce petit chien sans poil, aimant et fidèle, que rien ne motive plus que la satisfaction de ses maîtres, gagne pourtant à être connu. Les Incas ne s’y trompaient pas, qui l’appréciaient particulièrement et l’avaient adopté comme animal de compagnie. En clair, il mérite largement le titre de Trésor National que l’État péruvien lui accorda en 2001.

 

Cela ne suffit manifestement pas à le diffuser en nombre hors de ses terres d’origine, à tel point d’ailleurs que plusieurs organismes de référence comme le Kennel Club britannique ou le Club Canin Canadien ne reconnaissent toujours pas la race.

Le Terrier Tchèque

Un Terrier Tchèque blanc assis dans l'herbe

Contrairement à de nombreuses autres races canines, les origines du Terrier Tchèque sont parfaitement retraçables. En effet, la race fut créée à partir de 1949 par un éleveur et généticien tchèque, Frantisek Horak, qui souhaitait concevoir un chasseur de renards hors-pair.

 

C’est clairement une réussite, mais le résultat est sans doute moins convaincant d’un point de vue esthétique. En effet, avec sa morphologie rectangulaire, sa tête allongée et ses longues moustaches, le Ceský Teriér a de quoi surprendre.

 

Cela contribue d’ailleurs sans doute à freiner son adoption dans les foyers. Ainsi, bien que la race ait essaimé sur l’ensemble du globe, elle demeure assez discrète hors de ses terres d’origine : dans la plupart des pays, elle figure tout en bas du classement des races établi en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme national de référence.

Conclusion

Ce palmarès des chiens les plus moches (ou en tout cas souvent présentés comme tel) est évidemment des plus subjectifs, puisque la beauté est un concept très relatif. De fait, nombre d’amoureux de la gent canine apprécient tout particulièrement ceux qui ont une apparence inhabituelle, voire déroutante ou repoussante au premier abord.

 

Quoiqu’il en soit, la plupart de ces chiens regorgent de qualités, et méritent qu’on apprenne à les connaître au-delà de leur faciès atypique.

Par Albane L. - Dernière modification : 08/13/2021.