Autres noms : Chien de Berger Hongrois ou Kiraly
Pays d'origine : Hongrie
Groupe : Chien de berger et de bouvier
Le Komondor est un chien solide et musclé, présentant une structure osseuse massive. Son corps est légèrement plus long que sa hauteur au garrot, et derrière ses cordons blancs se cache une poitrine profonde. Sa queue est longue, descend jusqu’aux jarrets et présente une légère courbe au bout.
Ses pattes sont, elles aussi, solidement construites et musclées. Elles lui permettent d'avoir une longue foulée lui donnant l’air de se déplacer sans aucun effort.
Il est par ailleurs pourvu d’une grosse tête et d’un nez assez court de couleur sombre. Ses yeux ne se voient pratiquement pas, cachés sous ses nombreux poils. Ils sont en forme d’amande, de taille moyenne et de couleur marron foncé. Les oreilles sont pour leur part assez longues et de forme triangulaire, avec une extrémité arrondie. Elles se fondent totalement dans son grand manteau blanc. Il possède une forte mâchoire avec des gencives, des lèvres et un palais bien noirs.
Les poils du chiot Komondor sont faits de douces boucles qui recouvrent un sous-poil doux et laineux. Elles commencent à s’enrouler autour de 8 à 12 mois, de manière à former de longs cordons. Ces mèches finissent de se former vers ses 2 ans, et l’apparence de sa robe une fois adulte le rapproche de celle d’une serpillère géante, avec quelques 2000 dreadlocks mesurant de 20 à 30 cm de long.
Cette particularité ne sert pas seulement à en faire une race de chien au look hors du commun : cet original manteau a une réelle utilité, puisqu’il le protège des dents aiguisées de ses adversaires et représente également une très efficace barrière contre le froid et la chaleur. Il a d’ailleurs de tout temps été sélectionné et développé pour vivre sans problème en extérieur.
Par contre, comme pour une serpillère, il est vain d’espérer un jour redonner à sa robe la blancheur et l’éclat des débuts, celle qu’elle avait quand il était chiot. Il faut s’en faire une raison et ne pas se lancer dans des tentatives d’entretien superflues qui s’avèreraient au mieux inefficaces, au pire dangereuses.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Komondor doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Komondor est une race de chien originaire de Hongrie, où il remplit depuis plus de 1000 ans sa mission de chien de berger protecteur de troupeaux. Son long manteau blanc lui permet de se fondre dans les troupeaux de moutons qu’il garde et à qui il ressemble tout particulièrement. Il peut ainsi prendre par surprise les prédateurs menaçants, y compris des adversaires impressionnants comme des ours ou des loups.
Il est probablement issu de chiens arrivés en Hongrie avec les Magyars, des nomades venus d’Asie Centrale vers l’an 900 et ayant emmené leurs chiens avec eux pour garder leurs troupeaux bovins et ovins. D’autres experts soutiennent que les ancêtres du Komondor arrivèrent avec les Cumans, un autre peuple nomade turcique qui, après l’invasion mongole en 1237, se réfugia dans l’actuelle Hongrie.
C’est cette dernière hypothèse qu’on retrouve dans le nom de la race, puisque le terme « Komondor » provient de « Quman-dur », qui signifie « Chien des Cumans ». Si des chercheurs ont retrouvé des restes de ces chiens dans des lieux de sépulture cumans datant du 13ème siècle, la plus ancienne description écrite date elle du 16ème siècle.
A la fin du 17ème siècle, il était très populaire en Hongrie - et l’est d'ailleurs resté depuis lors. Elevé et sélectionné pour son courage et sa force, il était essentiellement utilisé dans les campagnes pour garder les fermes, ainsi que dans les montagnes pour protéger les troupeaux de moutons. Très fiers de ce chien, les Hongrois lui attribuent le mérite de la baisse considérable du nombre de loups dans leur pays, et il ne connut aucun croisement ni modification jusqu’au milieu du 20ème siècle.
Le Komondor fit son entrée aux Etats-Unis pendant l’entre-deux guerres, et l’American Kennel Club (AKC) reconnut la race en 1937. Cependant, la Seconde Guerre Mondiale puis la Guerre Froide mirent fin aux importations en provenance de la Hongrie.
Plus largement, la race souffrit fortement de ces périodes troublées, voyant alors ses effectifs baisser considérablement. Ainsi, pendant la Seconde Guerre Mondiale, un grand nombre de ses représentants furent tués par les militaires allemands, puisqu’il leur était impossible d’avoir accès aux fermes et aux maisons du pays tant que cet imposant chien de garde les protégeait. Les conflits limitèrent aussi évidemment son exportation vers d’autres pays.
Dans les années 60, les éleveurs hongrois et états-uniens furent en mesure de renouer les liens, si bien que l’importation de Komondors aux Etats-Unis reprit de plus belle. Alors que la race était au bord de l’extinction (y compris dans son pays d’origine, notamment du fait des conséquences de la guerre), elle vit ses effectifs croître considérablement et sa notoriété faire de même, aussi bien en Hongrie qu’à l’étranger.
Aux Etats-Unis, les tentatives effectuées dans l’ouest du pays pour l’utiliser comme gardien de troupeaux s’avérèrent prometteuses, et on vit dès lors se développer de manière significative son usage partout dans le territoire. Fort logiquement, l’United Kennel Club (UKC), autre organisme canin de référence du pays, le reconnut à son tour comme race officielle en 1983.
En Europe, dans les années 50, le Komondor fut croisé avec des Bergers Ovcharka du Caucase (sud de la Russie), dans le but d’obtenir de nouvelles lignées. C’est également à cette époque – et plus précisément à l’année 1954 - que remonte sa reconnaissance par la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
Enfin, à la fin du 20ème siècle, de nouveaux croisements eurent lieu avec d’autres races de chiens de berger tels que le Berger Catalan, le Berger des Pyrénées, le Berger Bergamasco ou encore le Cão da Serra de Aires.
Il s’agit toutefois d’une race de chien rare, et ce quel que soit le pays. D’ailleurs, même dans celui où se trouve une part importante des effectifs, les Etats-Unis, il n’est qu’assez peu présent. Ainsi, il n'émarge qu'aux alentours de la 160ème place (sur 190) dans le classement des chiens les plus populaires aux Etats-Unis, sur la base du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’AKC.
En France, il se fait également discret, puisque le nombre moyen d’enregistrements annuels au Livre des Origines Français (LOF) se situe autour de la quinzaine depuis le début du 21ème siècle. Il a même connu un certain déclin, puisque ce nombre se situait plutôt vers la trentaine autour des années 90. Ce n’est guère mieux par exemple au Royaume-Uni, où le nombre d’enregistrements par an auprès de The Kennel Club dépasse rarement la dizaine.
Le Komondor est une race de chien calme, du moins tant qu’aucune menace ne se présente. Toujours vigilant, il est clairement né pour monter la garder et prendre soin de quelque chose, qu’il s’agisse du bétail, de sa famille ou d’autres animaux domestiques. Cela dit, il se souvient généralement toujours des personnes qu’il rencontre. Par conséquent, même s’il est dans un premier temps méfiant envers les inconnus, il s’habitue ensuite vite à eux.
Très affectueux avec tous les membres de la famille, il a besoin de passer du temps avec elle. Si elle le laisse trop souvent et/ou trop longtemps seul, elle risque fort d’avoir à faire face à des comportements destructeurs du chien, voire des comportements agressifs.
Il s’entend très bien avec les enfants, et prend son rôle de protecteur très à cœur. Une certaine vigilance s’impose toutefois avec des petits chahuteurs et dissipés, surtout s’ils lui sont inconnus. En effet, il ne faudrait pas qu’il interprète mal les comportements et hurlements d’amis du petit de la famille, au point de se mettre en tête de le défendre contre ces « agresseurs ». Au-delà de ça, sa grande taille peut être impressionnante pour les plus petits, qui en outre ne sont pas à l’abri d’être bousculés involontairement. En tout état de cause, il est préférable d’avoir appris aux enfants comment interagir avec un chien avant de leur permettre de jouer avec lui et le manipuler. Et, comme pour tout chien, il ne faut jamais les laisser ensemble sans surveillance. De fait, le Komondor est davantage adapté pour des familles ayant des enfants déjà suffisamment âgés pour savoir comment se comporter avec nos amis canins.
Par ailleurs, il a généralement du mal à bien s’entendre avec d'autres chiens et préfère être l’unique chien de la maison. Il a vite fait de se montrer agressif avec ses congénères, a fortiori si aucun travail de socialisation n’a été fait lors de sa jeunesse. En revanche, il peut bien s’entendre avec les chats, sous réserve qu’il y ait été habitué dès son plus jeune âge. De fait, il est toujours heureux d’avoir d’autres animaux – autres que canins - à garder et sur qui veiller : après tout, c’est son travail !
Excellent chien de garde, il est toujours aux aguets. Cependant, son instinct protecteur peut facilement le rendre difficile à vivre. Il convient donc d’entamer un travail d’éducation dès son plus jeune âge afin de l’aider à discerner quelle attitude adopter en toutes circonstances. A défaut, son propriétaire pourrait par exemple avoir du mal à faire rentrer chez lui des personnes qui lui sont inconnues.
Le Komondor garde un tempérament de chiot jusque assez tardivement, puisqu’il ne mûrit vraiment qu’à partir de l’âge de 3 ans. Même s’il ressemble alors physiquement à un adulte, il est difficile d’attendre qu’il se comporte comme tel avant cet âge. Par exemple, jusqu’à ses 3 ans, il a une forte tendance à mâchouiller et mordiller tout ce qu’il trouve, si bien qu’il vaut mieux éviter de lui laisser un accès libre à toutes les pièces du foyer, afin de limiter les dégâts et les risques pour lui - d’autant que sa grande taille lui permet d’atteindre un grand nombre d’objets.
Tout au long de sa vie, c’est un chien très indépendant et très intelligent, qui aime se comporter comme il le désire. Il ne convient donc pas à un maître débutant ou à une personne ayant du mal à être autoritaire, car il a besoin d’un propriétaire capable de faire preuve de fermeté lorsque cela est nécessaire, au risque de devenir ingérable. En outre, il adore apprendre mais a tendance à vite s’ennuyer, si bien que son maître doit être capable de lui proposer des séances de travail intéressantes et variées.
En revanche, il n'est pas très énergique ; ses besoins en termes d’exercice sont modérés, surtout au-delà des trois premières années de sa vie. Néanmoins, il lui faut absolument une cour ou un jardin pour se dépenser : une vie en appartement est très difficilement envisageable (a fortiori vu sa propension à aboyer, et le niveau sonore desdits aboiements), et il est de toute façon une race de chien inadaptée à la ville. Pour l’aider à délimiter son territoire, il est important que le terrain sur lequel il habite soit clôturé avec une barrière, et cette dernière doit être suffisamment haute pour l’empêcher de prendre la poudre d’escampette - sachant qu'il est plutôt doué pour sauter... Inutile au passage d’espérer opter pour une clôture électronique souterraine : le choc qu’elle provoque n’empêcherait pas ce chien entêté de faire ce qu’il a en tête. De fait, le Komondor est protecteur et territorial : sans délimitation physique claire de son territoire, il est tenté de l’étendre au-delà de la maison de ses propriétaires.
Par contre, s’il n’est pas utilisé comme berger et ne travaille pas, il peut vite devenir paresseux. Ceci n’est pas forcément sans raison : programmé pour travailler, il fait en sorte de conserver au maximum son énergie afin d’être en mesure de réagir au mieux dans le cas où une menace quelconque se profile. Pour contrer cette tendance et le maintenir en forme, il est important de l’emmener marcher ou de lui faire faire de l’exercice tous les jours. Il est d’ailleurs tout à fait recommandé pour une famille qui aime marcher et veut pouvoir emmener son chien en promenade.
Enfin, il est important de souligner que le Komondor fait partie des races de chien qui aboient le plus. C'est tout particulièrement le cas la nuit, car son instinct de surveillance est alors encore plus grand.
Le Komondor apprend très vite, car il est extrêmement intelligent. Cependant, comme tous les chiens intelligents, il a tendance à s’ennuyer assez rapidement : son éducation doit donc être basée sur des séances de travail amusantes et variées, plutôt que chercher à lui faire répéter les mêmes exercices à longueur de temps.
Il est conseillé de commencer le travail d’éducation au plus tôt. De fait, dès l’âge de 8 semaines, il est déjà en mesure d’absorber une grande quantité d’informations. Par contre, s’il se montre très docile dans un premier temps, il ne tarde pas à exprimer des désaccords et/ou à tester son maître une fois adolescent. C’est là qu’une certaine expérience est nécessaire : il faut être capable de faire comprendre à son chien qui est le maître et se comporter en chef de meute. Il faut savoir faire ressortir le positif et ne pas lésiner sur les compliments pour tout ce qu’il fait bien, tout en se montrant absolument ferme et cohérent en ne laissant pas passer de comportement indésirable. Le Komondor possède un instinct de dominant qu’il faut savoir canaliser rapidement, mais comprend très vite ce qu’il a le droit ou pas de faire, dès lors que les règles sont posées de manière claires et rappelées chaque fois que cela est nécessaire.
Par ailleurs, un gros travail de sociabilisation s’impose dès son plus jeune âge. Sans cela, son instinct de berger primera en toutes circonstances, si bien qu’il pourra vite devenir agressif – voire dangereux - au contact de nouvelles personnes, de chiens inconnus ou de situations nouvelles et potentiellement perturbantes pour lui. Il est donc conseillé de le confronter au plus tôt à un grand nombre de personnes, d’animaux, de sons, d’expériences et d’environnements, y compris des endroits animés. Il peut d’ailleurs être judicieux de l’inscrire à des cours d’éducation canine collective, qui lui permettront d’apprendre à bien se comporter tout en étant au contact de tous types de congénères et de leurs propriétaires. Il est également opportun, au moment d’adopter un chiot Komondor, de s’assurer que ses parents sont eux aussi bien socialisés.
En outre, l’important besoin d’entretien du Komondor et son gabarit font qu’il est absolument indispensable qu’il accepte d’être manipulé sans broncher. Cet aspect doit lui aussi faire partie intégrante de son éducation, en faisant en sorte qu’il soit manipulé régulièrement par des inconnus, pour éviter tout problème par la suite.
Enfin, du fait de son instinct territorial très prononcé, c’est un chien bruyant, car il a tendance à beaucoup aboyer pour protéger ses terres. Cet aspect doit également être abordé lors de son éducation, à travers un travail soutenu destiné à lui apprendre à ne pas aboyer pour tout et n’importe quoi, sans quoi ses aboiements pourraient vite devenir insupportables pour ses propriétaires – et leurs voisins... Ce travail doit se prolonger durant toute sa vie, de façon à ce qu’il soit habitué à un maximum de stimuli et parvienne à faire la différence entre ce pour quoi il convient d’aboyer, et ce pour quoi cela n’est pas souhaitable.
Il ressort clairement de tout cela que le Komondor n’est pas du tout fait pour les débutants : c’est au contraire une race de chien réservée aux maîtres expérimentés. Il peut très rapidement prendre le dessus sur un maître peu sûr de lui ou novice, et sa force de caractère ainsi que sa grande taille une fois adulte le rendent rapidement impressionnant et difficile à canaliser s’il n’a pas été correctement éduqué.
La plupart des Komondors ont une bonne santé générale. Il convient toutefois, en cas d’adoption auprès d’un éleveur de Komondor professionnel, de s’assurer des antécédents des parents et grands-parents du chiot, de façon à diminuer autant que possible les risques de maladies génétiques.
La dysplasie de la hanche est l’une d’entre elles, et cette race y est particulièrement exposée. Cette maladie dégénérative survient lorsque l’articulation de la hanche est soumise à une croissance et à un développement trop rapide. Elle se trouve alors affaiblie pour le reste de ses jours, et est douloureuse pour l’animal.
Certains chiens peuvent aussi souffrir de ballonnements et torsions gastriques, provoqués par un afflux trop important de gaz dans l’estomac, couplé à une mauvaise évacuation de ces derniers. Ce problème touche particulièrement les races au thorax profond comme le Komondor. Les gaz entraînent une dilatation et une torsion de l’estomac qui comprime alors les autres organes abdominaux ainsi que certaines veines, empêchant le sang de circuler correctement et de retourner au cœur, ce qui provoquer la mort de l’animal s’il n’est pas traité à temps.
Le Komondor est également particulièrement touché par certaines maladies de l’œil du chien, à savoir la cataracte juvénile ou encore l’entropion, qui se détecte en général à l’âge de 6 mois. Ce dernier fait que la paupière s’enroule à l’intérieur du globe oculaire. Cela a pour conséquence l’irritation de ce dernier, qui s'avère assez gênante pour l'animal.
Cette race court également un risque accru d’allergies cutanées, notamment causées par la présence de parasites, qui peuvent se loger facilement dans son épais manteau. En outre, les problèmes de peau peuvent être plus difficile à traiter que sur d’autres chiens, en raison de la densité de sa robe et de la présence des cordons. Il est donc recommandé de vérifier régulièrement l’état de son pelage (notamment lors des séances d’entretien), de façon à déceler rapidement tout problème.
Enfin, si le Komondor est une race canine très rustique qui supporte fort bien le froid, c’est à l’inverse une race de chien qui n’aime pas la chaleur. Il n’est donc pas adapté pour vivre sous certaines latitudes.
Le Komondor est une race de chien difficile d’entretien, et n’est donc pas fait pour un propriétaire ne voulant ou pouvant pas passer trop de temps à prendre soin de son compagnon.
En effet, les cordons formés à l’âge adulte doivent être séparés environ une fois par semaine de façon à conserver un bel aspect. En revanche, il ne perd pas beaucoup de poils, ce qui fait d’ailleurs qu’il est apprécié des personnes souffrant d’allergie aux chiens.
Mais là où les choses se compliquent réellement, c’est quand on aborde le sujet du bain. En effet, même s’il ne faut pas le faire trop souvent pour éviter d’abîmer son pelage, il est conseillé de faire prendre un bain à son chien une ou deux fois par an. Ce qui, avec certaines races, n’est qu’une simple formalité, tourne plutôt à l’aventure d’une journée avec le Komondor ; mieux vaut avoir du temps devant soi. L’étape la plus chronophage est le séchage du poil. Autant dire qu’il est conseillé de l’habituer très tôt à l’usage du sèche-cheveux, qui est d’une grande aide dans ce cas-là ! De manière générale, la robe n’est jamais bien blanche (même avec le meilleur entretien du monde, il est impossible de conserver ou revenir au magnifique manteau blanc qu’il arborait étant chiot), mais elle ne doit jamais être sale, emmêlée ou sentir mauvais.
Pour faciliter l’entretien de sa robe et rendre le bain moins nécessaire, il est conseillé de ne pas faire dormir son chien dehors, mais de préférer l’intérieur : il n’en sera que plus propre. Il convient aussi bien sûr d’éviter de le laisser se baigner ou se rouler dans les flaques durant les promenades.
Par ailleurs, il est conseillé de régulièrement tailler les poils autour de sa bouche, de façon à éviter que de la nourriture ne s’y piège. Il est même possible d’aller plus loin et de carrément couper l’intégralité de son poil. Cela a certes le mérite de faciliter son entretien, mais lui fait perdre son apparence si extraordinaire, et surtout le prive de sa protection naturelle contre le froid et les intempéries - ce qui peut constituer un réel problème s’il vit dehors.
Au vu de l’importante quantité de poils que possède le Komondor, il est particulièrement exposé aux parasites, telles les puces et les tiques. Il convient donc de vérifier régulièrement (idéalement après chaque sortie en extérieur) qu’il n’en a pas, et si besoin de lui administrer les traitements adéquats. De même, un bon suivi des vermifuges du chien s’impose.
Par ailleurs, comme toutes les races de chiens aux oreilles tombantes, que cette particularité anatomique rend davantage exposées à ce niveau, un entretien hebdomadaire rigoureux des oreilles s’impose, de façon à éviter toute accumulation de cire et détecter au plus vite une éventuelle infection.
Enfin, s’il ne se dépense pas beaucoup, il faut généralement couper soi-même ses griffes, car l’usure naturelle ne suffit pas. Cela peut être nécessaire jusqu’à une voire deux fois par mois, dès lors qu’elles poussent rapidement.
Il est recommandé de donner au Komondor l’équivalent de 3 à 4 tasses de nourriture par jour, réparties en deux ou trois repas. Une nourriture pour chien industrielle sèche de bonne qualité convient parfaitement. La quantité exacte à distribuer dépend bien évidemment de chaque individu, en fonction notamment de son niveau d’activité, son âge ou encore son poids. Bien évidemment, afin d’être en mesure de travailler dans de bonnes conditions, ceux qui sont utilisés pour garder des troupeaux ont besoin d’une alimentation plus riche et calorique que ceux qui passent le plus clair de leur temps entre les grillages du jardin.
L’alimentation du jeune Komondor doit être particulièrement surveillée, du fait de sa croissance très rapide et de la grande taille qu’il atteint. Au cours de cette période, ses besoins nutritionnels sont particulièrement élevés, et une alimentation non adaptée peut provoquer des carences alimentaires aux conséquences fâcheuses. Mais à l’inverse, une alimentation trop riche aurait pour conséquence de stimuler trop fortement la croissance du chiot, avec à la clef des problèmes de développement. Il convient donc d’être particulièrement bien renseigné à ce sujet pendant cette période déterminante, en faisant appel autant que nécessaire aux conseils d’un vétérinaire.
Enfin, quel que soit son âge, il faut être particulièrement attentif à tout signe de ballonnement. En effet, comme toutes les grandes races de chiens, le Komondor présente un risque accru de dilatation-torsion de l’estomac, provoquée par une trop importante accumulation de gaz dans ce dernier. Ce syndrome peut être mortel s’il n’est pas identifié à temps, mais certaines bonnes habitudes permettent d’en réduire considérablement la probabilité. Il convient en particulier de diviser la ration journalière en deux ou trois repas, de s’assurer que ces derniers soient pris dans le calme, puis que l’animal reste au repos dans la demi-heure qui suit.
Sélectionné durant des siècles pour protéger les troupeaux des prédateurs, le Komondor est encore aujourd’hui utilisé principalement comme chien de garde de troupeaux, tant au sein de sa Hongrie natale que dans d’autres pays. Capable de rester à l’extérieur des mois durant et quelles que soient les conditions météorologiques, il est habitué à protéger les animaux dont il a la charge sans nécessiter d’assistance humaine.
On le retrouve également employé de nos jours comme chien de compagnie et chien de garde.
Aux Etats-Unis, où il se trouve en plus grand nombre, un chiot Komondor s’acquiert pour un montant allant de 800 à 1200 dollars.
En France, où il est beaucoup plus rare, il faut plutôt compter entre 1200 et 1600 euros.
Quel que soit le pays, le prix dépend principalement de la qualité de l’élevage et de la lignée du chien.
Bonjour. J'ai possédés une chienne komondor,pas fragile ,un peu têtu, très gentille avec les enfants ,attention elle ou lui choisi son maitre, très bonne de garde sans bruits ce qui peut poser des problèmes.N'aime pas trop la voiture, enfin un vrais pot de colle avec son maitre. Malheureusement ma mémère est dcd le 13 décembre 2015 (grise cardiaque) je n'ai pas voulu reprendre la même race pour éviter les comparaisons j'ai donc pris un dogue de Bordeaux, très affectueux MAIS????. Cordialement Jean Claude.
j'aime les chiens