La santé du Labernois : espérance de vie, maladies, conseils...

Résistance du Labernois au froid et à la chaleur

Le Labernois est très résistant au froid, ce qui n'est pas particulièrement surprenant pour une race de chien canadienne.

 

En revanche, il est nettement moins à l’aise en cas de forte chaleur. Lorsque le mercure atteint des sommets, il est donc important de s’assurer qu’il dispose toujours d’un endroit ombragé où s’abriter et y reste effectivement pendant les heures les plus chaudes.

Maladies du Labernois

Le Labernois ayant été créé récemment, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives concernant sa santé. Cependant, il est sans surprise enclin aux affections qui touchent ses ancêtres le Labrador Retriever et le Bouvier Bernois, et plus largement les chiens de grande taille :

  • les cancers de différents types ;

  • la dysplasie de la hanche, une malformation au niveau de la tête du fémur qui entraîne des douleurs, des boiteries, des difficultés à se mouvoir puis de l'arthrose. Son apparition peut être favorisée par une prédisposition héréditaire, et différents traitements médicamenteux ou chirurgicaux sont envisageables pour en réduire voire faire disparaître les symptômes ;

  • la dysplasie du coude, qui affecte elle aussi les articulations, est douloureuse pour l'animal, rend ses déplacements plus difficiles et implique l'apparition d'arthrose au bout de quelques temps. Là aussi, une prédisposition héréditaire est possible, même si ce n'est une condition ni nécessaire ni suffisante. Il existe toute une palette l'options chirurgicales ou médicamenteuses pour régler le problème à la source (s'il est détecté suffisamment tôt), ou au moins atténuer ses symptômes ;

  • la myopathie centronucléaire, une atrophie des muscles qui cause une faiblesse plus ou moins handicapante, avec souvent à la clef une démarche anormale. Elle se développe pendant la première année de vie de l'animal, puis se stabilise. Il n'existe pas de traitement ;

  • la maladie de von Willebrand, un problème de coagulation du sang héréditaire qui n’est souvent découvert que lorsque le chien subit un accident ou une opération. Cela dit, elle peut aussi se manifester par des saignements spontanés de la truffe ou des gencices, et/ou la présence de sang dans les urines ou les selles. À défaut de pouvoir y remédier, des traitements permettent eu moins d'en atténuer les symptômes ;

  • des problèmes cardiaques ;

  • les infections des oreilles, du fait de leur forme pendante.

Risque d'obésité du Labernois

En dépit de son niveau d'activité élevé, l’obésité est un risque réel pour ce chien à l’appétit vorace qu'est le Labernois - a fortiori s'il a été stérilisé.

 

Elle ne doit pas être mésestimée, car elle est susceptible d'entraîner ou aggraver toutes sortes de problèmes de santé. En outre, elle constitue un véritable cercle vicieux, car un chien en surpoids tend à devenir moins actif, ce qui a toutes les chances d'accentuer le phénomène.

 

Dans tous les cas, il est donc indispensable de prendre l'habitude de peser son chien au moins une fois par mois, et de ne pas attendre pour réagir en cas d'écart de poids qui se confirme - voire s'amplifie - sur plusieurs mesures d'affilée. En effet, un tour chez le vétérinaire s'impose alors, pour identifier l'origine exacte du problème (alimentation inadaptée ou donnée en trop grande quantité, maladie, réaction à un traitement...) et savoir comment y remédier.

Adopter un Labernois en bonne santé

Quelle que soit la race, adopter chez un éleveur sérieux maximise les chances d'obtenir un chiot en bonne santé - et qui a toutes les chances de le rester. En effet, non content de veiller au bon développement psychologique de ses petits et de leur offrir un cadre de vie de qualité, celui-ci a à coeur de leur offrir un suivi vétérinaire rigoureux, mais aussi d'éviter qu'ils héritent de leurs parents une quelconque tare héréditaire.

 

Il fait donc systématiquement effectuer différents tests génétiques et orthopédiques sur les individus qu'il envisage de faire se reproduire, et exclut ceux qui présentent un quelconque risque en la matière. En particulier, dans le cas du Labernois, on limite ainsi (sans toutefois l'éliminer) la probabilité de dysplasie, à laquelle la race est prédisposée.

 

En plus des résultats des tests effectués sur les parents (voire sur le petit), l'éleveur doit être en mesure de fournir un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, ainsi que le carnet de santé ou de vaccination de l'animal.

Fragilité du Labernois en période de croissance

Afin de minimiser les risques de problèmes osseux et articulaires, il est fortement conseillé de limiter l’activité du chiot Labernois pendant sa croissance.

 

En effet, des promenades trop longues et éprouvantes ou des activités trop intenses au cours de ses deux premières années pourraient être à l’origine de problèmes susceptibles de l’handicaper pour tout le reste de ses jours.

 

Par ailleurs, il faut garder en tête qu'un chiot dort beaucoup - une quinzaine d'heures par jour voire en plus, en particulier les premiers mois de sa vie. Ces phases de repos doivent être respectées, car elles sont indispensables à son bon développement mental et physique. Cela suppose notamment que comme pour ses repas, il doit toujours avoir un endroit calme à sa disposition.

Maintenir un Labernois en bonne santé

Qu'il s'agisse d'un Labernois ou de n'importe quelle autre race, un des meilleurs moyens de garder son chien en bonne santé est de l'emmener régulièrement faire un bilan complet chez le vétérinaire, même si en apparence tout va bien. En effet, cela peut permettre au professionnel de détecter au plus tôt un éventuel problème potentiellement encore invisible, et le cas échéant d'y faire face dans les meilleures conditions. Il faut s'y astreindre au moins une fois par an, et même davantage lorsque l'animal vieillit.

 

Le bilan de santé offre aussi l'occasion de vérifier la situation vaccinale du chien, et d'effectuer les éventuels rappels de vaccins qui s'imposent. On le met ainsi à l'abri de maladies potentiellement très graves et souvent mortelles.

 

Toujours dans une optique de prévention des problèmes de santé, il est important de veiller à ce qu'il soit en permanence de ses traitements antiparasitaires, c'est-à-dire de bien renouveler ces derniers chaque fois que cela est nécessaire.

Assurer un Labernois

Même si son maître en prend le plus grand soin, aucun chien n'est à l'abri d'un grave problème de santé : maladie, accident... Les dépenses peuvent alors être assez colossales, surtout s'il doit du coup recevoir un traitement à vie.

 

Souscrire une assurance est un bon moyen de minimiser cet aléa financier, et de faire face dans les meilleures conditions si effectivement un jour le problème se pose. Du reste, une partie des contrats prennent également en charge certaines dépenses courantes, notamment de prévention.

 

Une grande diversité est toutefois au rendez-vous, tant en termes de tarif que de prestations incluses. Il n'est donc pas inutile de passer par un comparateur des offres d'assurance pour chien afin de recevoir plusieurs devis et choisir en ayant différentes options sous la main.