Voyager en train avec un chien : prix, conditions, conseils...

Un chien qui passe la tête par la fenêtre d'un train

Voyager en train avec un chien est en général moins compliqué que prendre l’avion avec lui, mais cela ne s’improvise pas pour autant.  


Il faut ainsi connaître le règlement de la compagnie ferroviaire concernant le transport d’animaux - sachant que chaque entreprise applique sa propre politique


En outre, il faut aussi préparer son compagnon pour le voyage et au besoin investir dans des accessoires obligatoires ou visant à améliorer son confort.


Voici donc un résumé des choses à bien avoir en tête, ainsi que quelques conseils afin que le trajet soit le plus agréable possible pour tout le monde.

Le prix du billet de train pour un chien et les conditions d’accès à bord

Que l’on emprunte une ligne interrégionale, nationale ou internationale, un supplément est généralement facturé pour pouvoir prendre un chien avec soi dans le train.

 

Le montant diffère d’une compagnie à l’autre et dépend généralement du poids ou du gabarit de l'animal.

Voyager en train avec son chien en France

La SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer français) a longtemps été en situation de quasi-monopole sur le réseau ferroviaire, et continue d’y occuper une place prédominante.

 

Grâce à l’ouverture de ce marché à la concurrence, d’autres compagnies arrivent dans l’Hexagone. Leur politique tarifaire est susceptible de différer de celle de la SNCF, et il faut donc bien penser à consulter les conditions d’acceptation des chiens avant d’acheter un billet.

Voyager avec un chien à bord d’un train SNCF

Une personne sur le quai d’une gare, tenant une valise ainsi que son chien en laisse

La SNCF accepte les chiens à bord de ses trains : soit aux pieds de la personne qui l’accompagne (à condition d’être tenu en laisse et de porter une muselière), soit dans un contenant (sac, panier, cage ou caisse de transport) dont les dimensions ne doivent pas excéder 45 cm de largeur, 30 cm de hauteur et 25 cm de profondeur.

 

Toutefois, l’entreprise souligne qu’il doit exister un « accord tacite » : les animaux domestiques quels qu’ils soient sont admis dans un wagon sous réserve que les autres voyageurs situés à proximité ne s’y opposent pas. Dès lors qu’une personne refuse qu’un chien se trouve près d’elle pour quelque raison que ce soit, le personnel de bord peut être amené à changer le propriétaire de place si les passagers ne parviennent pas à régler la situation à l’amiable. 

 

Quel que soit le type de train et la destination, les chiens d’assistance voyagent gratuitement et ne sont pas obligés d’avoir une muselière s’ils n’en portent pas en temps normal.

 

Pour les autres, la tarification et les critères d’acceptation diffèrent en fonction du type de train.

Voyager avec un chien dans les trains interrégionaux (TER et Intercités)
Un TER en marche derrière un champ de fleurs jaunes

En ce qui concerne les trains interrégionaux de type TER et Intercités, que le chien voyage dans un contenant (un sac, un panier, une caisse ou une cage de transport) ou aux pieds de son maître (muselé et tenu en laisse), il faut s’acquitter d’un supplément de 7 euros par animal, réglable au moment d’effectuer sa réservation. 

 

Il faut cependant noter qu’une tarification différente trouve à s’appliquer dans quatre régions : Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Sud (Provence-Alpes-Côte d'Azur).

 

Dans les Hauts-de-France, le trajet est gratuit pour un chien de moins de 6 kg voyageant dans un sac, un panier, une cage ou une caisse de transport, mais est en revanche facturé 50% du prix d’un billet de seconde classe si l’intéressé est tenu en laisse aux pieds de son propriétaire. 

 

En Nouvelle-Aquitaine, le prix est différencié selon le poids de l’animal dans le cas d’un trajet vers une région limitrophe (c’est-à-dire vers les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire, l’Auvergne-Rhône-Alpes ou l’Occitanie). Il s’élève à 7 euros pour un chien de moins de 6 kg, et 50% du prix d’un billet seconde classe au-delà.

 

En revanche, pour un déplacement au sein de la région Nouvelle-Aquitaine, le tarif est différencié en fonction du kilométrage, peu importe le gabarit de l’animal et la manière dont il est transporté. Le supplément à régler est ainsi de : 

  • 2 euros si le trajet fait de 0 à 43 km ;
  • 4 euros s’il fait entre 44 et 80 km ;
  • 7 euros au-delà de 80 km.

Dans les Pays de la Loire, le fonctionnement est presque identique à celui en vigueur dans les Hauts-de-France, mais un chien voyageant en laisse est facturé 50 % du prix du billet du maître : le montant n’est donc pas le même selon qu’on voyage en première ou seconde classe.

 

Enfin, dans la région Sud (Provence-Alpes-Côte d'Azur), un forfait unique de 5 euros par animal s’applique pour tout trajet en train au sein de la région, quel que soit le poids de l’animal et la manière dont il voyage.

 

Les choses se compliquent pour un trajet vers une région limitrophe de la région Sud (Provence-Alpes-Côte d'Azur), car le tarif n’est pas le même selon celle dont il s’agit. Pour un déplacement vers l’Occitanie, le supplément est de 7 euros si l’animal voyage dans un panier, un sac, une caisse ou une cage de transport. En revanche, il s’élève à 50% du prix plein tarif d’un billet de seconde classe si on le tient en laisse et muselé à ses pieds. Dans le cas d'un déplacement vers la région Auvergne Rhône-Alpes, le montant à débourser s’élève à 7 euros, indépendamment de la manière dont l’animal voyage.

Voyager avec un chien dans les TGV et les TGV INOUI
Un TGV INOUI qui circule dans la campagne française

Dans le cas d’un voyage en TGV ou TGV INOUI, il y a toujours un supplément à régler pour pouvoir embarquer avec un chien. Toutefois, celui-ci diffère selon qu’il s’agit d’un trajet domestique ou international.

 

À l’intérieur des frontières de l’Hexagone, la taille et le poids de l’animal ainsi que la manière dont on le transporte n’ont aucune incidence sur la somme à débourser pour le prendre à bord avec soi. Ainsi, qu’il voyage dans un sac, un panier, une cage ou une caisse qu’on place à ses genoux, ou bien qu’on le garde à ses pieds tenu en laisse, le montant est le même. Ce dernier n’est pas non plus fonction du trajet : il s’élève à une somme forfaitaire de 7 euros. 

 

SI l’on souhaite emprunter un TGV de la SCNF pour se rendre en Suisse, en Allemagne, en Italie, en Espagne ou en Belgique au départ de la France, ou bien en France au départ d’un de ces pays, le tarif est également de 7 euros si le chien est dans un panier, un sac, une cage ou une caisse de transport. En revanche, s’il voyage aux pieds de son maître, le supplément s’élève à 20 euros. Cette différenciation du prix ne trouve toutefois pas à s’appliquer pour les TGV France-Luxembourg et France-Fribourg (en Allemagne).

Voyager avec un chien à bord d’un train Trenitalia

Un train Trenitalia qui circule en zone rurale, avec des fleurs roses au premier plan

En 2021, la compagnie italienne Trenitalia a lancé une ligne Paris-Lyon-Milan sur laquelle circulent ses trains haut de gamme Frecciarossa. 

 

Elle applique une politique particulièrement « dog-friendly » concernant les petits chiens. En effet, un spécimen de moins de 5 kg peut voyager à bord gratuitement et sans réservation préalable, dans la limite toutefois d’un animal par passager. Il doit par contre effectuer le trajet dans un sac, un panier, une cage ou une caisse de transport, mais les dimensions maximales sont beaucoup plus élevées qu’à la SNCF : 80 cm de largeur, 50 cm de hauteur et 31 cm de profondeur. En outre, ce contenant est décompté dans la franchise de deux bagages autorisés par voyageur.

 

En revanche, pour un chien dont le poids dépasse les 5 kg ou qui ne voyage pas à l’intérieur d’un de ces accessoires, l’addition est salée : elle s’élève à 30 euros, et ce quel que soit le trajet. Il doit par ailleurs être en laisse et muselé, et là aussi une limite d’un par passager trouve à s’appliquer.

 

Une exception est prévue pour les chiens d’assistance : quel que soit leur gabarit, ils peuvent voyager gratuitement et sans aucune restriction à bord de tous les trains Trenitalia.

Voyager en train avec son chien en Belgique

Un train de la compagnie SNCB qui circule à la campagne

En Belgique, le principal opérateur ferroviaire est la SNCB (Société Nationale des Chemins de fer Belges). Elle assure des liaisons entre les principales villes du pays et opère aussi quelques lignes internationales - notamment vers Lille, Francfort et Cologne.

 

La tarification pour voyager avec un chien dépend de son gabarit. S’il est suffisamment petit pour le prendre dans un sac, un panier ou une caisse qui ne dépasse pas 30 cm de largeur, 30 cm de hauteur et 55 cm de profondeur, alors il n’y a rien à débourser.

 

Dans le cas contraire, ou si l’on ne souhaite pas opter pour une de ces solutions, il faut s’acquitter d’un supplément de 3 euros par animal. Celui-ci doit alors être tenu en laisse durant toute la durée du trajet. Le port de la muselière n’est pas obligatoire en théorie, mais le personnel de bord peut imposer qu’on y ait recours dès lors qu’il le juge nécessaire pour la sécurité des autres passagers.

 

Cela dit, la présence d’un chien dans un wagon est soumise à l’accord implicite des autres voyageurs situés à proximité. Si l’un d’entre eux y trouve quelque chose à redire, il est nécessaire de s’installer plus loin. En tout état de cause, il ne doit bien sûr pas les déranger ni occuper de place assise. 

 

Enfin, comme ailleurs, les chiens d’assistance bénéficient dans les trains de la SNCB d’un statut particulier : ils voyagent gratuitement, quelle que soit leur taille. Le personnel de bord peut néanmoins exiger de voir la carte d’accessibilité personnelle délivrée par un centre de formation reconnu.

Voyager en train avec son chien en Suisse

Un train qui traverse la montagne de Filisur sur le viaduc de Landwasser (Suisse)

Le réseau ferroviaire suisse est complexe, car de nombreuses compagnies opèrent dans les différents cantons du pays. Les CFF (Chemins de Fer Fédéraux suisses), aussi appelés SBB en allemand et FFS en italien, demeurent néanmoins le principal opérateur ferroviaire du pays. 

 

Les CFF acceptent qu’on emmène un chien à bord de leurs trains, et celui-ci voyage même gratuitement dès lors que sa hauteur au garrot est inférieure à 30 cm et qu’il est placé dans un contenant (caisse, cage, panier ou sac de transport) sous le siège que l’on occupe.

 

Dans les autres cas, il faut s’acquitter d’un supplément équivalent à un titre de transport de seconde classe demi-tarif. Néanmoins, si on prend plusieurs trains CFF le même jour avec cet animal, il est potentiellement plus valable d’acquérir une carte journalière chien : elle coûte 25 francs et est utilisable aussi bien en première classe qu’en seconde classe.

 

Il existe d’ailleurs aussi un passeport chien, disponible au mois (60 francs) ou à l’année (350 francs). Il est susceptible d’être intéressant si on prend régulièrement le train avec son compagnon, étant donné qu’on n’a alors pas de supplément à débourser à chaque trajet.  

 

Comme ailleurs, les chiens d’assistance bénéficient d’un statut spécifique : ils sont bien sûr acceptés à bord des trains CFF, et voyagent gratuitement.

Voyager en train avec son chien en Europe, avec l’Eurostar et le Thalys

Quand on souhaite voyager entre la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne ou encore le Royaume-Uni, on peut être amené à emprunter un train Eurostar.

 

Fruit de la fusion opérée en 2021 entre Eurostar et Thalys, cette entreprise opère différentes lignes de trains à grande vitesse entre la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

 

La possibilité de prendre son chien avec soi à bord dépend de la destination.

Vers ou au départ du Royaume-Uni

Un chien devant le Tower Bridge à Londres (Royaume-Uni)

Les chiens ne sont pas admis dans les trains circulant entre Londres et l’Europe continentale, en raison des différences réglementaires sur l’importation d’animaux domestiques, ainsi que pour des raisons de sécurité.

 

En effet, ces trains passent dans le tunnel sous la Manche, une infrastructure soumise à des règles très strictes en la matière. La présence d’animaux à bord pourrait rendre la situation trop complexe à gérer en cas d’incident, tant pour le personnel de bord que pour les secouristes.

En Europe continentale

Un train Eurostar qui circule dans une zone rurale française

Les chiens ne sont pas admis dans les trains Eurostar reliant le Royaume-Uni et l’Europe continentale, mais le sont en revanche dans ceux qui circulent seulement au sein de cette dernière. Il existe toutefois trois exceptions : ils ne sont pas admis non plus sur les lignes Sun (qui relie les Pays-Bas et la Belgique au sud de la France), Snow (qui relie les Pays-Bas et la Belgique aux Alpes françaises) et Lille-Bruxelles.

 

Sur les lignes où les représentants de la gent canine sont les bienvenus, un chien qui pèse moins de 6 kg voyage gratuitement dès lors qu’il est placé dans un contenant (une caisse, une cage, un panier ou un sac) dont les dimensions ne dépassent pas 45 cm de longueur, 30 cm de hauteur et 25 cm de profondeur. 

 

Pour un chien qui dépasse cette limite de poids, il est nécessaire d’acheter un billet spécifique vendu au tarif fixe de 30 euros par animal, quel que soit le trajet. Celui-ci s’acquiert dans la gare de départ, directement avant d’embarquer, auprès du chef de bord. L’intéressé doit être tenu en laisse, muselé et installé aux pieds de son propriétaire.

 

Toutefois, quel que soit le gabarit du chien, sa présence est conditionnée à l’accord implicite des passagers situés à proximité. La compagnie prévoit que si l’un d’entre eux s’y oppose, le maître et son chien se voient attribuer un autre siège.

 

Elle stipule aussi par ailleurs que les « chiens dangereux » ne sont pas admis dans ses trains, sans pourtant fournir les critères permettant de qualifier un chien comme tel, ou même une liste des races concernées. En tout état de cause, les lois sur le sujet divergent d’un endroit à l’autre parmi les différentes destinations couvertes par l’entreprise. Si l’on possède un chien susceptible d’être concerné, il est donc fortement conseillé de contacter directement la compagnie avant d’envisager de le prendre avec soi.

Les chiens d’assistance dans les trains Eurostar

Un chien d'assistance couché à côté de son maître en fauteuil roulant

Les chiens d’assistance sont admis gratuitement à bord des trains Eurostar. 

 

Pour un voyage en Europe continentale, aucun document n’a besoin d’être fourni ni avant ni pendant le trajet. En cas de contrôle, il suffit d’indiquer verbalement qu’on voyage avec un chien d’assistance.

 

Dans le cas d’un trajet au départ ou à destination de Londres, la compagnie demande à être contactée au moins 24 heures avant le départ afin de réserver gratuitement un billet pour l’animal. Il faut en outre être en mesure de présenter : 

  • une preuve d’identification par puce électronique (ou par tatouage, si l’identification date d’avant le 3 juillet 2011) ;
  • une preuve de vaccination contre la rage ;
  • la preuve qu’un traitement contre l'échinococcose a été administré 1 à 5 jours avant le voyage.

Il faut également présenter soit un passeport européen pour animaux de compagnie en cours de validité, soit un certificat sanitaire vétérinaire (ou un Pet Health Certificate pour un départ depuis l’Angleterre).

Voyager en train avec son chien au Canada

Via Rail Canada est la principale société de transport ferroviaire de passagers au Canada.

 

Elle assure notamment un service sur le Corridor Québec-Windsor, qui relie les principales villes du Québec et de l’Ontario - notamment Québec, Montréal, Ottawa, Kingston, Toronto, London et Windsor.

 

Elle opère également une liaison entre Toronto et Vancouver avec le Canadien, l’un des trains touristiques les plus populaires et les plus célèbres au monde.

 

Enfin, elle propose aussi entre autres des trains entre Montréal au Québec et Halifax en Nouvelle-Écosse.

 

On peut emmener son chien à bord d’un train circulant à l’intérieur des frontières du pays, mais pas forcément en cabine avec soi. En effet, selon la ligne empruntée, il peut être contraint d’effectuer le voyage dans le wagon réservé aux bagages.

Voyager avec son chien en wagon passager

Un train Via Rail Canada qui traverse une forêt

La ligne Corridor est la seule ligne opérée par Via Rail Canada dans laquelle un chien peut voyager aux côtés de son maître : chaque train comporte un wagon où cette possibilité est offerte.

 

Il faut alors s’acquitter d’un supplément de 50 dollars canadiens par voyage : c’est un montant non négligeable, et clairement supérieur aux tarifs pratiqués en général par les compagnies ferroviaires européennes. 

 

En outre, cela suppose de le prendre dans une caisse, une cage, un panier ou un sac de transport qui doit être placé sous le siège que l’on occupe et dont les dimensions n’excèdent pas 27 cm de longueur, 40 cm de hauteur et 55 cm de profondeur.

 

Par ailleurs, une réservation doit être effectuée au plus tard 48 heures à l'avance.

 

Les conditions ne s’arrêtent pas là. En effet, un chien ne peut pas voyager avec :

  • un mineur non accompagné ;
  • une personne voyageant avec un enfant de moins de 2 ans ;
  • un passager devant utiliser un dispositif médical (par exemple une bouteille d’oxygène) ;
  • un passager muni d’un billet intermodal (c’est-à-dire un billet où une partie du trajet s’effectue par un autre moyen de transport).

 

En outre, l’animal lui-même doit :

  • être âgé de plus de 12 semaines ;
  • être à jour de tous ses vaccins ;
  • avoir effectué une visite médicale au cours de l’année précédant le voyage.

 

Par ailleurs, lorsqu’on se déplace avec lui dans la gare et qu’il n’est pas dans son panier, sa caisse ou son sac, il doit toujours être tenu en laisse et porter une muselière.

 

Enfin, étant donné que certaines provinces et municipalités interdisent les Pitbulls, Via Rail Canada fait le choix de ne pas les accepter à bord de ses trains – qu’ils soient ou non de pure race.  

Faire voyager son chien dans le fourgon à bagages

Un Bouledogue Français dans une cage de transport

Sur les lignes Via Rail Canada autres que le Corridor Québec-Windsor, la seule option pour emmener son chien avec soi est de le faire voyager dans le fourgon à bagages

 

C’est également la solution vers laquelle il faut se rabattre dans un train du Corridor, dès lors qu’il est trop grand pour voyager dans une cage ou une caisse de transport ne dépassant pas 27 cm de longueur, 40 cm de hauteur et 55 cm de largeur.

 

Dans un cas comme dans l’autre, le prix s'élève à 50 dollars canadiens, quel que soit le trajet effectué.

 

Toutefois, le fourgon à bagages est chauffé l’hiver, mais il ne dispose pas de l’air conditionné. Pour cette raison, les chiens n’y sont pas admis entre le 1er mai et le 30 septembre. Ces dates sont toutefois susceptibles d’être ajustées en fonction des températures observées. 

 

Par ailleurs, seules les caisses et les cages en métal ou en plastique dur y sont acceptées. Si le poids cumulé de l’accessoire et de l’animal excède 32 kg, ce dernier est bien accepté à bord du train, mais on doit soi-même l’emmener dans le fourgon à bagages au moment d’embarquer (puis l’en faire sortir au moment de débarquer) pendant qu’un membre du personnel se charge de transporter la cage ou la caisse à vide.

 

Tout au long du trajet, la cage ou la caisse est placée dans le wagon réservé au transport de bagages, qui se trouve sous la surveillance du personnel de bord. Il est toutefois possible de solliciter ce dernier afin de rendre visite à son chien. C’est d’ailleurs indispensable dans le cas d’un voyage un tant soit peu long, étant donné qu’on doit soi-même le nourrir, lui donner de l’eau et le faire sortir de sa cage ou de sa caisse pour lui faire faire un peu d’exercice.

 

Dans le cas d’un voyage avec un chien à bord du Canadien (le train faisant la liaison entre Toronto et Vancouver), un bon sens de l’organisation est nécessaire puisqu’il passe alors la totalité du voyage dans ce fourgon – sachant que le trajet entre les deux villes dure au total 97 heures. Toutefois, les arrêts sont fréquents et parfois longs : on peut profiter de ces pauses pour aller le promener et lui faire faire ses besoins.

Voyager avec un chien d’assistance ou de soutien émotionnel

Un chien d'assistance dans un train avec son maître

Si l’on voyage avec un chien d’assistance ou de soutien émotionnel, Via Rail Canada inclut gratuitement un deuxième siège dans la réservation (mais l’animal doit en réalité voyager au sol). Il faut néanmoins réserver au moins 48 heures à l’avance

 

La compagnie et son personnel se réservent également le droit de demander à voir le certificat ou l’accréditation de l’animal en question. 

 

Dans le cas d’un chien de soutien émotionnel, il est également nécessaire de remplir un formulaire disponible sur le site officiel de Via Rail Canada et de le faire signer par son médecin traitant, son psychiatre ou son psychologue. On doit ensuite l’envoyer par e-mail à [email protected], par fax au 506-859-3943 ou par courrier à VIA Rail Customer Center, 77 Canada Street, Moncton, NB E1C 0V3.

Voyager en train entre le Canada et les États-Unis avec un chien

Un train Amtrak en train de rouler sur une voie entourée par des arbres

Ce n’est pas Via Rail Canada qui assure la liaison ferroviaire transfrontalière entre le Canada et les États-Unis, mais la compagnie américaine Amtrak.

 

Toutefois, Amtrak n’accepte pas les chiens à bord de ses trains assurant le transport de passagers entre les deux pays

 

Une exception est toutefois prévue pour les chiens d’assistance. Ceux-ci sont donc autorisés à traverser la frontière en train avec leur maître, mais les règles habituelles en matière d’importation d’animaux trouvent alors à s’appliquer. Il faut ainsi présenter notamment une preuve de vaccination contre la rage, que l’on voyage du Canada vers les États-Unis ou l'inverse.

N’importe quel chien peut-il prendre le train ?

Un Carlin dans les bras de sa propriétaire assise dans un train

Le train est un moyen de transport très pratique pour couvrir rapidement de longues distances, mais il demeure un environnement éprouvant pour un chien et n’est pas vraiment adapté dans certains cas.

 

Ainsi, pour un animal qui n’aime pas les espaces exigus, qui est facilement stressé lorsqu’il est en présence d’un grand nombre de personnes ou encore qui est sensible au bruit mais ne tolère pas le port de protections auditives, l’expérience risque de s’avérer particulièrement stressante - voire traumatisante.

 

Quant à un chien âgé ou affaibli, il risque de souffrir fortement de l’inconfort du trajet. En effet, s’il est de petite taille, il doit rester pendant plusieurs heures dans un sac, un panier, une cage ou une caisse de transport qui ne lui permet guère de se mouvoir et s’étirer confortablement. S’il est trop grand pour être installé dans un tel accessoire, ce n’est pas beaucoup mieux : il doit rester en laisse aux pieds de son maître sans faire de bruit et quasiment sans bouger.

 

Il est également déconseillé d’envisager un trajet en train avec un chien éprouvant des difficultés à marcher et franchir des obstacles si on ne peut pas le porter dans ses bras, car les marches permettant d'accéder à bord sont parfois très hautes.

 

Enfin, lorsque les températures sont élevées, il n’est pas conseillé de prendre un train non climatisé avec un chien très sensible à la chaleur (ce qui est le cas en particulier des races brachycéphales), à cause du risque de coup de chaleur.

Préparer un trajet en train avec un chien

Un trajet en train avec un chien ne s’improvise pas : quelques préparatifs s’imposent, qui dépendent beaucoup de la durée du trajet et des conditions de voyage. 

L’habituer au train

Un Jack Russell qui attend sur le quai d'une gare, avec un train en arrière-plan

Avant toute chose, si le chien ne connaît pas encore l’univers ferroviaire, mieux vaut tâcher de l’y familiariser graduellement, par exemple en passant par une gare au cours des promenades. L’idéal est même qu’en amont de son tout premier trajet il ait l’occasion de monter et descendre d’un train à l’arrêt, afin de se familiariser avec cet environnement. 

 

Par ailleurs, mieux vaut d’abord lui faire prendre ce moyen de transport à l’occasion de trajets courts. C’est seulement une fois qu’on s’est assuré que tout semble bien se passer qu’on peut sereinement envisager une aventure ferroviaire s’étalant sur de nombreuses heures : vouloir commencer d’emblée avec un long trajet ne serait pas une bonne idée.

L’habituer au sac, au panier, à la caisse ou à la cage de transport

Un petit chien dont la tête dépasse d'un sac de transport

S’il est prévu que le chien voyage dans un sac, un panier, une cage ou une caisse de transport, et s’il n’est pas encore habitué à cet accessoire, mieux vaut lui donner l’occasion et le temps de s’y familiariser au domicile dans les jours qui précèdent – d’autant que ce n’est pas forcément naturel pour lui de rester calme plusieurs heures à l’intérieur d’un espace aussi exigu.

 

On peut simplement le disposer par exemple dans le salon en prenant soin de l’ouvrir, et laisser l’intéressé le découvrir – voire s’y installer – à sa guise.

Emporter une muselière

Un chien noir qui porte une muselière

Les règles varient d’une compagnie à l’autre concernant l’embarquement d’un chien ne pouvant tenir dans un sac, un panier, une cage ou une caisse de transport respectant les dimensions maximales fournies par l’entreprise. Il est normalement obligatoire de le tenir alors en laisse, mais certaines imposent également de lui faire porter une muselière. 

 

Dans tous les cas, même lorsqu’elle n’est pas obligatoire, mieux vaut en apporter une, car se retrouver dans un environnement inconnu et stressant peut l'amener à se comporter de manière potentiellement dangereuse, quand bien même en temps normal il n’est nullement agressif. C’est d’autant plus vrai qu’il ne s’agit pas d’un accessoire que peut généralement fournir le personnel du train. 

 

En tout cas, si effectivement le port d’une muselière est exigé alors que le chien n’y est pas encore familiarisé, il est fortement recommandé de l’habituer en amont à en porter une, plutôt que de la lui imposer subitement le jour J : cela ne ferait que rendre l’expérience plus stressante pour lui.

Article détaillé : La muselière pour chien

Éviter de le nourrir avant de partir

Un chiot qui mange des croquettes

Mieux vaut éviter de nourrir son chien juste avant de prendre le train avec lui, surtout si le trajet est long.

 

D’une part, s’il est sensible au mal des transports, cela ferait qu’augmenter le risque de régurgitation. D’autre part, il risque d’avoir envie de faire ses besoins, or les arrêts sont généralement trop courts pour le lui permettre.   

 

Pour cette même raison, il est également conseillé d’éviter de lui faire boire trop d’eau avant l’embarquement et de lui donner plutôt des petites quantités tout au long du voyage. 

Emporter des objets qu’il connaît

Un chiot allongé dans son panier et en train de mordiller un jouet

Le train étant un environnement exigu, bruyant et rempli de personnes que le chien ne connaît pas, l’expérience peut s’avérer particulièrement stressante pour lui, surtout s’il doit effectuer le trajet dans un sac, un panier, une caisse ou une cage de transport.

 

Pour le rassurer, on peut emporter un ou des jouets ou autres objets (par exemple une couverture) qu’il connaît et apprécie. Cela peut aussi aider à rendre l’expérience moins monotone pour lui.

Lui faire faire de l’exercice

Un Golden Retriver en train de marcher dans l'herbe en étant tenu en laisse par sa maîtresse

À moins qu’il ne s’agisse d’un chien d’assistance, un chien n’est généralement pas autorisé à se déplacer avec son propriétaire dans les wagons pendant le trajet. Il risque donc non seulement de s’ennuyer et de souffrir d’inconfort, mais même de finir par s’agiter après un certain temps sans avoir pu se dépenser. Cela risquerait d’être pénible à la fois pour son maître et pour les passagers situés à proximité.

 

Avant de prendre le train, il est donc essentiel de lui faire faire un peu d’exercice (par exemple en le promenant), surtout s’il est particulièrement actif. Plus il est fatigué, plus il aura tendance à dormir pendant le trajet – ce qui est idéal pour tout le monde.

 

Bien sûr, si un des arrêts dure suffisamment longtemps pour pouvoir le faire marcher à l'extérieur quelques minutes - voire même lui permettre de faire ses besoins -, il ne faut pas hésiter à en profiter.

L’emmener chez le vétérinaire si besoin

Un chien assis sur la table d'examen d'un vétérinaire et maintenu par ce dernier

Si le trajet en train conduit à franchir une frontière, une visite chez le vétérinaire peut s’imposer afin d’administrer au chien les éventuels vaccins et traitements exigés par les autorités du pays où l’on se rend.

 

En outre, le vétérinaire est la personne la mieux qualifiée pour fournir des conseils, voire des traitements (par exemple des calmants) contre le mal des transports et le stress, si ce sont des problèmes susceptibles de l’affecter durant le trajet. 

Prévenir le stress

Un Husky portant autour du cou un casque anti-bruit rouge

Entre le bruit et les vibrations, le nombre parfois important de personnes à bord et le simple fait que cet endroit ne lui est pas familier, un train a tôt fait d’être un environnement stressant pour un chien, en particulier s’il est de nature craintive ou s’il est mal socialisé. 

 

S’il est particulièrement sensible au bruit, on peut envisager d’investir dans un des dispositifs de protection auditive pour chiens qui existent sur le marché – par exemple des bouchons d’oreille ou un casque antibruit. Quelle que soit la forme exacte qu’ils prennent, ils ont depuis longtemps prouvé leur efficacité, au point d’ailleurs que différentes armées et forces spéciales (notamment celles de la France) équipent leurs chiens de tels dispositifs lorsqu’ils sont déployés sur le terrain. Toutefois, à l’instar de ce qu’on constate avec les vêtements destinés à la gent canine, le port d’un tel accessoire nécessite un temps d’adaptation, et tous les chiens ne tolèrent pas ces protections.

 

En tout état de cause, le plus simple pour réduire l’anxiété d’un chien lors d’une situation stressante pour lui est de focaliser son attention sur autre chose. Par conséquent, il est utile d’emporter des jouets pour l’occuper, a fortiori si le trajet est long.

Prévenir le mal des transports

Un maître qui s'apprête à donner un médicament à son Teckel

Comme un humain, un chien est susceptible de souffrir du mal des transports – notamment dans un train. Celui-ci se manifeste généralement par de l’agitation, une salivation excessive, des vomissements... 

 

Le mal des transports est principalement causé par un déséquilibre sensoriel entre ce que perçoivent les yeux et ce que perçoit l’oreille interne. Cette dernière étant encore immature chez les jeunes chiens, ils sont davantage susceptibles de souffrir de ce problème. 

 

En tout cas, quel que soit l’âge de l’individu, ce phénomène peut être causé ou aggravé par le stress et l’anxiété. Par conséquent, un chien qui a déjà vécu une expérience négative au cours d’un trajet en train risque davantage de souffrir du mal des transports, du fait qu’il est alors davantage stressé à cause de ce souvenir négatif. Le cas échéant, il risque de conserver également un mauvais souvenir de cette nouvelle expérience et d’associer l’idée du train avec un sentiment de mal-être. Autrement dit, il existe un risque réel de cercle vicieux.

 

Par ailleurs, il est conseillé de ne pas donner un repas trop copieux à un chien susceptible de souffrir du mal des transports. En effet, ce dernier est d’autant plus susceptible d’entraîner des vomissements si l’estomac est plein.

 

Enfin, il est possible de se tourner vers un vétérinaire afin que celui-ci conseille un médicament ou un remède naturel contre ce problème, s’il le juge nécessaire.

Emporter de l’eau

Un petit chien installé sur les genoux de son maître et en train de boire de l'eau dans une gourde

Il ne faut pas oublier d’emporter une gourde et une gamelle d’eau pour que le chien puisse boire à sa soif pendant le trajet.

 

Cela vaut même pour une durée relativement courte, d’autant qu’il peut arriver que celle-ci soit au final sensiblement plus longue que prévu à cause par exemple d’un dysfonctionnement quelconque...

Anticiper d’éventuels problèmes liés à la chaleur

Un chien installé dans une cage de transport et en train d'haleter

La chaleur peut représenter un réel risque d’inconfort pour un chien lors d’un trajet en train, voire carrément un risque pour sa santé. On peut toutefois agir en amont afin de réduire les chances que ce soit le cas.

 

En premier lieu, lors du choix d’un sac, d’un panier ou d’une caisse de transport, il faut s’assurer de choisir un modèle permettant une bonne circulation de l’air : cela sera particulièrement bénéfique pour l’intéressé quand il fait chaud.

 

On peut aussi prévoir d’installer son compagnon sur un tapis rafraîchissant pour chien, ou encore de l’équiper d’un gilet rafraîchissant – si tant est qu’il accepte de porter un tel accessoire. L’un comme l’autre permettent de dissiper un peu la chaleur corporelle. Une option plus basique mais néanmoins efficace est d’emporter une serviette que pendant le trajet on place sur ou en-dessous de lui, après l’avoir humidifiée.

 

En tout état de cause, si on sait que le train qu’on emprunte n’est pas climatisé alors que les températures sont élevées, mieux vaut éviter de choisir un trajet aux heures les plus chaudes de la journée, et privilégier par exemple un départ aux premières heures du matin ou en fin d’après-midi.

 

D’ailleurs, certaines compagnies ferroviaires se réservent le droit de refuser l’accès à bord à un chien en cas de fortes chaleurs, si le wagon n’est pas climatisé.

Quelques conseils pour un voyage en train avec un chien

Un voyage en train peut être une expérience nouvelle et stimulante pour un chien, mais cela peut aussi être une source d’inconfort voire de stress pour lui - notamment s’il souffre du mal des transports, de la chaleur, du manque d’exercice...

 

Voici quelques conseils pour gérer au mieux les principaux problèmes susceptibles de survenir au cours du trajet.

L’aider s’il souffre du mal des transports

Un chien apparemment malade allongé dans une cage de transport

Un être humain peut atténuer voire faire disparaître son mal des transports en regardant par la fenêtre, afin de réaligner les informations perçues par l’œil avec celles de l’oreille interne. Un chien étant plus petit, cette solution n’est pas toujours envisageable dans son cas, surtout lorsqu’il est obligé de voyager aux pieds de son maître.

 

En revanche, le mal des transports étant exacerbé par le stress et l’anxiété, on peut lutter contre en créant un environnant rassurant et familier pour lui. Un bon moyen de le faire est de mettre à sa disposition pendant le trajet une couverture, des jouets ou d’autres objets qu’il connaît bien.

Le rassurer s’il est stressé ou apeuré

Un chien stressé dans une cage avec un de ses jouets

Si le chien est stressé ou apeuré au cours du voyage, on peut tenter de le rassurer en focalisant son attention sur quelque chose qu’il aime - par exemple un de ses jouets ou un de ses doudous. Si peut le mastiquer, c’est encore mieux, car cette action a sur lui un effet apaisant. 

 

Par ailleurs, un représentant de la gent canine est particulièrement sensible aux émotions de son maître. Par conséquent, il faut veiller à rester soi-même calme quoi qu’il arrive, afin qu’il soit davantage enclin à se dire qu’il n’a aucune raison d’être inquiet et donc devienne plus apaisé.

 

On peut aussi envisager de lui offrir une friandise pour tenter de faire en sorte qu’il associe le train à quelque chose de positif.

Faire attention à la chaleur

Un chien assis sur un siège dans un train, et en train d'haleter

Tous les trains ne sont pas climatisés, si bien qu’il peut y faire très chaud en été. Or, certaines races sont particulièrement sensibles aux coups de chaleur – c’est le cas en particulier de celles qui sont brachycéphales, c’est-à-dire possèdent un visage écrasé et un nez court.

 

Veiller à ce qu’il s’hydrate bien est la première chose à faire pour éviter à un chien d’avoir chaud et réduire le risque de coup de chaleur 

 

Mieux vaut en outre le placer à l’ombre, si tant est que cela soit possible.

 

Il est utile par ailleurs de savoir reconnaître qu’un chien a chaud et d’être capable d’identifier les symptômes d’un coup de chaleur : un halètement excessif ou trop rapide, une salivation anormalement conséquente, un aspect léthargique, des gencives pâles ou rouges, des vomissements, une diarrhée… Si l’on constate ces symptômes, il faut agir rapidement pour refroidir son animal (quitte à descendre du train à la station suivante) et consulter un vétérinaire dès que possible.

Prévenir les accidents et les blessures

Un chien qui se fait panser sa patte avec un bandage

Avec notamment ses marches parfois très hautes ainsi que ses jonctions étroites et peu pratiques entre les wagons, un train n’est pas un environnement pensé pour accueillir les animaux. Ainsi, un chien qui marche aux côtés de son maître (plutôt que d’être dans un sac, un panier, une caisse ou une cage de transport) risque de se blesser au moment d’y monter ou d’en descendre – sans parler du danger que représente l’éventuel espace entre le train et le bord du quai. 

 

Par ailleurs, même une fois à bord, il existe différents risques – d’autant que les espaces sont exigus. 

 

Ainsi, les secousses peuvent occasionner la chute de bagages et autres objets susceptibles non seulement d’apeurer l’animal, mais aussi de le blesser.

 

En fonction de l’endroit où il est installé, il peut arriver également qu’un passager installé à côté ou en train de circuler dans le wagon (en particulier lorsque le train s’arrête en gare et que différentes personnes en descendent et y montent) le heurte, écrase sa queue ou même lui marche dessus. Cela peut d’ailleurs aussi se produire lorsqu’on se déplace avec lui à l’intérieur du train.

 

Ces raisons font que si on voyage avec un chien petit ou fragile, mieux vaut éviter de le sortir de son sac, de son panier, de sa cage ou de sa caisse de transport au cours du voyage (ce qui de toute façon est généralement interdit). Si on le tient en laisse, il faut veiller à ce qu’il n’obstrue pas les allées et attendre que les autres voyageurs soient montés ou descendus du train avant de le faire à son tour.

Éviter les conflits avec les autres passagers

Une femme qui se mouche dans un train

Tout le monde n’est pas à l’aise avec les chiens, même de petite taille – sans parler du cas des personnes susceptibles de souffrir d’une réaction allergique au contact d’un représentant de la gent canine.

 

Par conséquent, la cohabitation avec les autres passagers peut parfois être marquée par des tensions. Il peut même arriver que l’un d’entre eux exprime une franche agressivité envers le chien : cela a toutes les chances de causer du stress à ce dernier, voire pourrait finir par entraîner un incident - notamment une morsure.

 

En tout état de cause, il ne faut pas oublier que les compagnies stipulent généralement que la présence d’un chien dans un wagon est soumise à l’acceptation tacite des autres occupants de ce dernier.

 

Si un voyageur a peur des chiens ou y est allergique, il est parfaitement dans son droit en exigeant que le propriétaire et son animal changent de place. Au besoin, il ne faut pas hésiter à solliciter le personnel de bord afin de trouver une solution de repli évitant d’importuner qui que ce soit.

Conclusion

En matière de transports, les chiens sont comme les êtres humains : ils ont leurs préférences. Ainsi, tandis que certains adorent le train, d’autres le détestent. Il faut dire que les règles parfois très strictes des compagnies ferroviaires ne sont pas propices à une expérience agréable pour eux.

 

Voyager en voiture avec son chien reste assurément l’option la plus pratique, ne serait-ce parce qu’on peut alors à tout moment effectuer une pause pour lui permettre de se dégourdir les pattes et de faire ses besoins. 

 

Néanmoins, tout le monde ne peut pas ou ne souhaite pas se déplacer ainsi – en particulier dans le cas d’un long trajet. Or, l’avion n’est pas toujours une option, et quand il l’est le supplément à payer pour prendre son chien avec soi est généralement assez onéreux. Quant aux cars, les animaux y sont généralement interdits à bord. Par conséquent, malgré ses contraintes et ses inconvénients, le train reste une option intéressante pour quiconque souhaite voyager avec son animal.

Par Nicolas C. - Dernière modification : 02/11/2025.

Commentaires sur cet article

c'est debil moi j'ai un jack russel de deux mois, je vais maintenant le porter comme un bebe contre moi et franchement c'est idiot parce que si on l'a dans les bras ramasser une amande c'est debil puis franchement bientot on va devoir fair des carte tcl pour les animaux aussi t'en qu'on y est..

   
Par stephy

Complétement d'accord avec courteaux. C'est absurde de faire payer les petits chiens contenus dans une caisse ou sur nos genoux. C'est comme si on avait un bagage en plus. Personne ne paye quand il a 2 grosses valises qui prennent beaucoup de place. De plus les enfants de moins de 4 ans (qui pourtant prennent une place assise) ne payent pas. Je trouve ça complétement contradictoire. Je trouve également absurde de debvoir demander l'avis des passagers pour pouvoir emmener son chien dans un wagon, non mais on va où ? Est-ce que les parents d'un enfant en bas âge qui hurle nous demande si il n'incommode pas les autres voyageurs. Personnellement mes chiens sont très sages en train, il n'aboient pas et ne bougent presque pas, je ne leur mets pas et ne leur mettrai jamais de muselière (ce sont des chihuahuas, faut pas pousser non plus. Je fais toujours en sorte qu'ils n'aient pas de contact avec les autres voyageurs car les gens ont le droit de ne pas aimer les chiens.

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Par Nyny

bonjour, complètement absurde...les petits chiens de moins de 6 kgs paient leur place à la sncf et non à la ratp.....je ne vois pas pourquoi ces petits chiens paient leur place à la sncf, alors que nos petits animaux ne prennent pas de place et voyagent souvent sur nos genoux....encore une question d'argent, mais pas de civisme........dommage........

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Par courteaux
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