Le Pointer Anglais est un chien facile d’entretien, et cela vaut notamment pour son pelage. Un brossage une fois par semaine avec un gant spécial ou une brosse en caoutchouc est suffisant pour éliminer les poils morts et répartir sur l’ensemble de sa fourrure le sébum, cette substance produite par sa peau et permettant de la protéger. Le frotter délicatement avec une peau de chamois ou un chiffon doux permet ensuite de le faire briller.
Durant ses mues saisonnières, au printemps et à l’automne, la perte de poils reste modérée, mais la fréquence de brossage doit toutefois être accrue. L’idéal est alors de le faire deux ou trois fois par semaine.
Quelle que soit la période de l'année, il est conseillé de profiter des séances d'entretien de son pelage pour vérifier l'absence de problèmes cutanés, car ces derniers sont fréquents chez lui.
Dès lors qu’il est correctement entretenu, le pelage du Pointer Anglais est peu salissant et dégage rarement de mauvaises odeurs. Par conséquent, il n’a pas besoin d’être lavé fréquemment : une ou deux fois dans l’année suffit, à moins bien sûr qu’il ne soit sale ou sente mauvais.
Dans tous les cas, il convient d’utiliser systématiquement un shampoing doux spécifiquement conçu pour la gent canine, afin d’éviter d’abîmer sa peau avec un produit non adapté. En effet, le pH de la peau des chiens diffère de celui de la peau des humains.
Une attention particulière doit être accordée aux oreilles tombantes du Pointer Anglais, car cette particularité morphologique implique que de l'humidité et des saletés ont tôt fait de s'y accumuler. Cela augmente le risque d’infections à ce niveau - à commencer par des otites.
Il faut donc à la fois :
Chaque semaine, la séance d'entretien du Pointer Anglais doit être aussi l’occasion de contrôler ses yeux, afin là aussi d’éviter le risque d’infections. Le nettoyage ne doit pas être systématique : il s'impose seulement dès lors qu'on constate la présence de saletés, croûtes ou sécrétions quelconques.
En tout cas, une certaine vigilance est d'autant plus utile concernant ses yeux qu'il est prédisposé à diverses maladies à ce niveau.
Les dents du Pointer Anglais doivent être nettoyées au moins une fois par semaine à l’aide d’un dentifrice conçu pour la gent canine (un produit destiné aux humains pourrait causer une intoxication) et d’une brosse à dents ou d’un doigtier. Cela permet de limiter la formation et l’accumulation de tartre, qui favorise l’apparition d'une mauvaise haleine, mais aussi de diverses maladies bucco-dentaires.
L’idéal est même d’opter pour un brossage plusieurs fois par semaine, voire tous les jours.
Le niveau d’activité du Pointer Anglais fait que l’usure naturelle suffit généralement à limer ses griffes. Toutefois, lorsqu’il vieillit ou qu’il n’est plus aussi actif qu’auparavant, celles-ci peuvent devenir trop longues et finir par se casser et le blesser, ou même tout simplement le gêner (avec alors un risque de perturber durablement sa démarche, ce qui peut entraîner des problèmes articulaires).
Il faut donc prendre l'habitude de les examiner environ une fois par mois et de les tailler avec un coupe-griffes si elles deviennent trop longues. On peut notamment constater que c'est le cas si on entend une sorte de cliquetis lorsqu’il marche sur un sol dur.
Comme pour n'importe quelle race, il est fortement recommandé de prendre un peu de temps pour examiner rapidement l'ensemble du corps du Pointer Anglais à chaque retour d’un long moment passé en extérieur, par exemple dans le cadre d’une partie de chasse. Ceci permet de s’assurer qu’il n’est pas blessé ou qu’il n’y a pas de parasites ou épillets restés coincés dans son pelage. C'est aussi l'occasion de sécher ses oreilles s'il a évolué dans un environnement humide.
Qu’il s’agisse du pelage, des oreilles, des yeux, des dents ou encore des griffes, il ne faut pas hésiter à demander l’aide d’un professionnel (vétérinaire ou toiletteur) pour apprendre à maîtriser les bons gestes d’entretien du Pointer Anglais. Cela permet d'agir de manière à la fois efficace et sécurisée.
Il convient par ailleurs de l’habituer à se laisser manipuler dès son plus jeune âge : cela facilitera les choses pour les séances de toilettage, mais aussi à chaque fois qu'il sera nécessaire de l’examiner (par exemple en rentrant à la maison après une longue sortie).