Les promenades dans la nature, les rencontres avec des congénères ou d'autres animaux, les périodes de vacances au cours desquelles l'attention peut se relâcher... sont autant d'occasions pour le chien d'être infesté par des puces, ces insectes parasites particulièrement redoutables malgré leur petite taille. De fait, la quasi-totalité des chiens sont victimes d'une infestation de puces au moins une fois dans leur vie. Pire : une bonne partie d'entre eux sont même infestés en permanence.
Comment savoir si son chien a des puces, et quel traitement anti-parasitaire utiliser le cas échéant ? Comment minimiser le risque que cela se (re)produise ?
Les puces, également appelées siphonaptères (anciennement aphaniptères), constituent un ordre d'insectes parasites caractérisés notamment par leur appareil buccal particulier qui leur permet de piquer la peau de leur hôte et de se nourrir de son sang. Il existe environ 2500 espèces de puces recensées aujourd'hui dans le monde.
En Europe et au Canada, l'espèce de puce responsable de la très large majorité des infestations est Ctenocephalides felis. Cette dernière est plus communément appelée puce du chat, car c'est sur des chats qu'elle a tout d'abord été trouvée. En réalité, elle peut se nourrir sur un grand nombre d'animaux différents : le chien, le lapin, l'Homme, les rongeurs, certains oiseaux...
Il existe également une « puce du chien » appelée Ctenocephalides canis, que l'on retrouve essentiellement sur les canidés mais qui peut également contaminer d'autres espèces, notamment les humains.
Comme beaucoup de parasites, les puces posent des problèmes de santé pour leurs hôtes, car elles sont susceptibles de causer et/ou de transmettre des maladies par le biais de leurs piqûres. C'est pourquoi il est important de savoir comment les reconnaître et s'en protéger.
Une fois adulte, la puce est un insecte brun, aptère (c'est-à-dire sans ailes), hématophage (se nourrissant de sang), qui mesure généralement moins de 5 millimètres de longueur - même s'il en existe des bien plus grandes.
Elle possède une forme aplatie et allongée, ce qui lui permet de se faufiler facilement dans le pelage des mammifères et sur la peau des oiseaux. Sa tête se termine par un appareil buccal de type piqueur, qui permet de percer la peau et d'atteindre les vaisseaux sanguins.
Ses membres postérieurs très développés lui permettent de faire des bonds impressionnants. La puce détient en effet le record du saut le plus impressionnant par rapport à sa taille : elle peut faire des bonds de 150 fois sa propre longueur. Cela lui permet d'atteindre rapidement un hôte, et d'échapper plus aisément à une capture.
Comme pour tous les insectes, le cycle biologique de la puce passe par plusieurs stades de développement : oeuf, larve, nymphe et adulte. Ce cycle dure quelques semaines à quelques mois, sa durée variant en fonction des conditions environnementales : température, humidité, présence d'hôtes...
La puce femelle adulte pond des oeufs en continu : elle en produit en moyenne autour de 20 par jour, ce chiffre pouvant monter jusqu'à 50 chez certaines espèces et dans certaines conditions. La prolifération est donc extrêmement rapide, chaque femelle pouvant donner naissance à des centaines voire milliers d'oeufs.
La ponte n'a pas forcément lieu directement sur l'hôte. Même lorsque c'est le cas, la forme des oeufs et le fait qu'ils ne soient pas « collants » font qu'ils ont tendance à tomber au sol plutôt qu'à rester sur la peau.
Chaque œuf éclot en moyenne au bout d'une semaine. Toutefois, si les conditions environnementales sont très favorables (température élevée, air plutôt humide...), l'éclosion peut même avoir lieu en seulement un jour ou deux.
Une fois l'oeuf éclos, une larve de puce en sort. Elle a une forme de petit ver de couleur blanchâtre et mesure environ 1,5 mm de longueur.
La larve de puce fuit alors la lumière et la sécheresse en s'enfonçant dans le sol (terre, moquette...) ou en se cachant dans des interstices (fentes de parquet...).
Elle s'y nourrit essentiellement de déchets organiques, de dépouilles d'autres larves, de sang séché et d'excréments de puces adultes. À ce stade, son régime est donc détritivore : elle se nourrit essentiellement de détritus, et n'est pas encore un parasite.
Au bout de quelques semaines et après plusieurs mues, la larve de puce se transforme en nymphe, qui correspond au dernier stade avant la forme adulte.
Pour ce faire, elle se crée un abri à partir de poussières et de toutes sortes de débris à sa portée, puis s'y dissimule pour se protéger des agressions extérieures. Une fois en sécurité, elle fabrique de la soie et l'utilise pour se tisser un cocon, dans lequel elle s'enferme pour poursuivre sa métamorphose. La nymphe reste immobile dans son cocon pendant une dizaine de jours, durée nécessaire à sa transformation en puce adulte.
Une fois qu'elle est prête à sortir, elle se place dans une sorte d'attente et guette le passage d'un hôte à proximité, pour pouvoir lui bondir dessus et commencer immédiatement à se nourrir de son sang. Elle possède en effet des capteurs capables de détecter la présence proche d'un animal. Elle peut rester ainsi des semaines voire des mois à attendre, guettant le moment propice pour sortir de son cocon.
Au stade adulte, la puce ne se nourrit que de sang : c'est à ce moment-là qu'elle entame sa vie de parasite. Elle utilise ses pièces buccales très développées pour percer la peau de son hôte et aspirer du sang.
Comme les tiques, la plupart des espèces de puces sont capables de se nourrir sur un grand nombre d'animaux différents : chien, chat, humain, rongeurs... Celles que l'on rencontre le plus souvent chez le chien passent l'essentiel de leur vie d'adulte sur leur hôte, ne quittant ce dernier que pour passer sur un autre animal. Elles ne se nourrissent toutefois pas en continu : chaque repas dure moins de 5 minutes, et elles en font plusieurs par jour.
En théorie, une puce adulte peut vivre de longs mois, sachant cela dit qu'un mâle a une espérance de vie inférieure à une femelle. Dans la pratique, elle peut rapidement mourir de faim si son hôte parvient à l'éjecter de son pelage - par exemple en se grattant - et qu'elle ne parvient pas à en trouver un autre dans les jours qui suivent.
Si un nombre aussi important de chiens attrapent des puces, c'est tout simplement parce que ces dernières sont présentes partout dans notre environnement et qu'il est difficile d'y échapper, même en étant vigilant.
La plupart du temps, l'infestation se fait par contact plus ou moins prolongé avec un congénère porteur de puces : ainsi, les fourrières, les chenils et les pensions canines sont quelques exemples de lieux dans lesquels les chiens vivent en grande promiscuité et sont couramment infestés de puces. Les animaux sauvages sont aussi des vecteurs potentiels : par exemple, les hérissons sont très souvent porteurs de puces, et on s'en rend d'autant moins compte qu'ils n'ont pas la possibilité physique de se gratter...
Néanmoins, même sans contact avec un animal infesté, une simple sortie dans le jardin ou une promenade en extérieur peut suffire pour en attraper. En effet, malgré leur courte vie, les puces se multiplient très vite : il suffit que le chien passe à un endroit où des oeufs ont été pondus quelques semaines plus tôt pour se retrouver soudainement infesté.
Un individu vivant en appartement et sortant très peu - voire pas du tout, comme dans le cas d'un très jeune chiot ou au contraire d'un sujet très âgé et peu mobile - n'est pas à l'abri pour autant. En effet, une puce peut être ramenée involontairement au domicile par son propriétaire (par exemple sur son pantalon ou sous la semelle de ses chaussures) et être à l'origine d'une infestation.
Il faut aussi avoir conscience qu'un chien est susceptible d'attraper des puces en toute saison, et cela implique donc de rester vigilant toute l'année. Néanmoins, le risque de contamination est moins élevé en hiver, car les températures plus basses font que ces parasites sont moins actifs que le reste de l'année.
Comme beaucoup d'autres parasites, la puce est susceptible de provoquer des désagréments pour l'animal qui lui sert d'hôte, mais aussi pour son entourage.
La première chose qui vient à l'esprit lorsqu'on pense aux puces, ce sont les démangeaisons. En effet, qui n'a jamais vu un chien qui se gratte et se secoue dans tous les sens après avoir été infesté ?
Contrairement à ce que l'on croit parfois, les démangeaisons ne sont pas provoquées directement par les piqûres (contrairement à ce qui se produit par exemple avec les moustiques ou les araignées), mais par une réaction allergique à la salive que la puce injecte dans la peau lorsqu'elle se nourrit. Cette allergie bénigne appelée pulicose est très fréquente au sein de la gent canine, et une seule puce suffit pour la causer. Elle n'est toutefois pas systématique : ainsi, certains individus sont infestés sans jamais se gratter.
Dans certains cas, le chien peut développer une allergie aux puces (DAPP) : il s'agit d'une réaction allergique beaucoup plus sévère que la pulicose, que l'on observe chez les individus hypersensibles. Les démangeaisons sont alors intenses, et les grattages incessants engendrent des dépilations locales, des croûtes et des lésions susceptibles de s'infecter. Une telle réaction allergique peut aussi rendre l'animal particulièrement nerveux et irritable, au point de l'empêcher d'avoir une vie normale.
Comme la plupart des parasites pouvant passer d'un hôte à l'autre, une puce est susceptible de transmettre des maladies parfois graves. Il suffit pour cela qu'elle ingère le sang d'un animal malade, puis qu'elle passe sur un hôte sain et le pique à son tour. L'exemple le plus célèbre est celui de la peste, une maladie bactérienne très violente que les puces transmettent des rongeurs aux humains.
Toutes les espèces de puces ne sont toutefois pas en mesure de transmettre toutes les pathologies à tous les hôtes. Dans le cas du chien, le plus grand risque est celui de la transmission du ténia (ver solitaire). Il s'agit d'un ver parasite qui se fixe dans l'appareil digestif d'un hôte, où il se nourrit de ses nutriments. En plus d'occasionner des carences et un amaigrissement notable, il entraîne souvent des troubles digestifs (diarrhées, vomissements...), en particulier pendant sa phase de croissance. Une fois adulte, il peut atteindre un mètre de long.
Pour qu'une puce transmette le ténia, il faut tout d'abord qu'elle avale des oeufs en se nourrissant sur un animal infecté (un chien, un chat...), puis qu'elle pique un animal sain. La contamination peut aussi se faire si l'animal avale malencontreusement des puces porteuses de vers, par exemple en se léchant lors de sa toilette.
Si l'on met de côté le risque d'allergie et de maladies, une puce seule n'est pas très dangereuse. En revanche, une infestation massive occasionne un risque non négligeable d'affaiblissement du chien, car chacune prélève un peu de son sang à intervalle régulier.
Le risque que cela se produise est assez faible chez un animal adulte, quand bien même celui- ci est fragile - par exemple du fait d'une maladie. Effet, sa volémie (c'est-à-dire la quantité de sang circulant dans son organisme) est telle que les prélèvements occasionnés par les puces restent négligeables, même si ces dernières sont nombreuses. En revanche, une infestation massive peut affaiblir considérablement un chiot très jeune, voire provoquer une anémie hémolytique potentiellement mortelle. Ce n'est donc pas un risque à prendre à la légère.
Ce serait une grave erreur de croire qu'une infestation de puces ne concerne que le chien qui en est atteint. En réalité, si rien n'est fait rapidement, chaque humain et animal du foyer risque d'en faire les frais.
En effet, la puce est à l'instar de la tique un parasite dont la spécificité d'hôte est faible : cela signifie qu'elle peut sans problème se nourrir sur un grand nombre d'espèces différentes si besoin. Ainsi, les puces qui colonisent la gent canine sont aussi capables d'infester entre autres les humains, les chats et les rongeurs.
La contamination d'un chien infesté à un humain ou un autre animal peut se faire de deux façons différentes :
Le second cas est le plus fréquent.
Quoi qu'il en soit, les symptômes chez l'être humain sont très similaires à ceux du chien : on constate des petits boutons rougeâtres souvent accompagnés de démangeaisons désagréables. Les piqûres ont généralement lieu au niveau des chevilles et de la ceinture, mais peuvent se produire n'importe où.
Contrairement à une idée reçue, il n'est pas forcément si simple de repérer une infestation du chien par des puces.
En effet, il ne suffit pas de regarder s'il se gratte souvent, car tous ne sont pas pris de démangeaisons lorsqu'ils sont infestés : ce n'est donc pas parce qu'il ne se gratte pas qu'il n'a pas de puce. À l'inverse, un grand nombre de maladies de peau sont susceptibles d'entraîner des démangeaisons (notamment la plupart des maladies parasitaires externes) : s'il se gratte, on ne peut pas pour autant en conclure qu'il est infesté par des puces.
De plus, ces dernières ne sont pas faciles à observer dans le pelage : en plus d'être minuscules, elles se déplacent très vite et se cachent dès qu'on écarte les poils pour observer la peau. Il est effectivement possible d'en apercevoir une de temps en temps de cette façon, mais ne pas en voir ne signifie pas qu'il n'y en a pas.
Le moyen le plus simple pour savoir si un chien a des puces est en fait de rechercher les déjections qu'elles laissent derrière elles après leurs repas. Ces dernières sont des petits amas de sang séché : elles ressemblent à de minuscules grains noirs en forme de virgule qui s'effritent sous les doigts, et sont disséminées sur la peau, notamment à la base de la queue ou sur le ventre de l'animal. L'observation de ces grains noirs est caractéristique de la présence de puces.
Ainsi, pour savoir facilement si un chien a des puces, il suffit de le brosser à rebrousse-poils au-dessus d'un tissu blanc. Si des grains noirs tombent de son pelage, nul doute possible : il est infesté.
Si l'on se rend compte que son chien a des puces, il est essentiel de réagir immédiatement et de prendre des mesures drastiques pour arrêter le fléau. En effet, chaque puce femelle est capable de pondre des dizaines d'oeufs chaque jour, et de contaminer le foyer en très peu de temps. Il n'y a donc pas une minute à perdre.
La lutte contre les puces passe par deux phases :
En plus de cela, il ne faut pas oublier de vermifuger son chien, car les puces peuvent transmettre des vers digestifs tels que le ténia. La vermifugation permet alors de tuer les vers qu'il aurait éventuellement contractés avant qu'ils ne causent des dégâts importants dans l'organisme.
La chose la plus importante à faire pour arrêter l'infestation consiste à traiter son chien contre les puces : cela permet de tuer celles qui sont cachées dans son pelage.
Il existe différents types de produits antiparasitaires pour chien qui sont efficaces pour éliminer les puces :
Les produits les plus recommandés en cas d'infestation sont les colliers et les pipettes, car ce sont à la fois les plus efficaces dans la durée et les plus pratiques à utiliser. Les comprimés insecticides peuvent toutefois être préférables si le foyer comporte de jeunes enfants, afin d'éviter que ces derniers ne s'empoisonnent en faisant des câlins à leur compagnon.
Quel que soit le produit choisi, il faut renouveler son application jusqu'à l'élimination totale des puces sur l'animal et dans la maison. Selon l'ampleur de l'infestation, cela peut prendre des semaines voire des mois.
Choisir un produit anti-puces pour son chien nécessite une certaine vigilance. En effet, il s'agit de substances insecticides puissantes, qui sont susceptibles de causer une intoxication si elles sont trop fortement dosées et/ou mal employées.
Les sujets les plus à risques sont :
Il est donc essentiel de bien lire les précautions d'usage inscrites sur les produits que l'on souhaite acheter, et de solliciter l'expertise d'un vétérinaire au moindre doute. Selon les cas, il peut être préférable de se tourner vers des alternatives compatibles avec ces animaux plus sensibles ; il existe par exemple des méthodes naturelles pour débarrasser son chien des puces.
En règle générale, il n'est pas spécialement nécessaire de se rendre chez un vétérinaire en cas d'infestation d'un chien par des puces. En effet, les produits antiparasitaires sont en vente libre et ne sont pas très compliqués à utiliser.
Il est toutefois utile de demander conseil à un professionnel de santé si on ne sait pas quel produit choisir, ainsi que dans certains cas précis :
Plus largement, en cas de doutes ou de questions, il ne faut pas hésiter à solliciter un vétérinaire pour obtenir des conseils.
Traiter son chien contre les puces n'est pas suffisant pour arrêter l'infestation, car leurs oeufs et leurs larves se cachent partout dans le foyer : dans la moquette, les tapis, la niche, les lames de parquet, etc. Il faut donc effectuer un nettoyage drastique du domicile pour éviter que leur prolifération ne reprenne dès que le traitement est interrompu.
Le mieux à faire est de commencer par passer l'aspirateur tous les jours dans toute la maison. Pour avoir la certitude d'éliminer définitivement les puces qui auraient été aspirées, il est conseillé de placer des granulés insecticides (ou même directement un collier anti-puces, si on ne possède rien d'autre) dans le sac de l'appareil.
La deuxième étape consiste à laver l'ensemble des tissus (draps, coussins, literie...) à 60°, et désinfecter tous les objets et accessoires que l'animal utilise régulièrement : sa litière s'il en a une, son panier, les coussins, les canapés... Là encore, en parallèle des produits habituels du commerce, il existe des solutions naturelles pour tuer les puces et détruire leurs oeufs. Toutefois, si l'infestation est massive et/ou si le foyer est très grand, il peut être judicieux d'utiliser aussi des produits fumigènes - ils sont disponibles en pharmacie ou chez un vétérinaire.
Dans le cas où le chien infesté de puces n'est pas le seul animal de la maison, mieux vaut prendre quelques précautions pour éviter que les autres occupants du foyer (qu'il s'agisse de congénères ou de représentants d'autres espèces : chats, rongeurs, oiseaux...) ne se fassent eux aussi contaminer - s'il n'est pas déjà trop tard.
Il est donc préférable d'isoler celui qui a des puces jusqu'à ce qu'il reçoive un traitement antiparasitaire et que ce dernier fasse effet - ce qui peut prendre quelques heures à quelques jours. Dans le doute, il est même généralement conseillé de traiter tous les animaux du foyer : en effet, ils peuvent eux aussi être déjà infestés, ou le devenir très prochainement si des oeufs et/ou larves se cachent au domicile.
Il faut également éviter de laisser les autres animaux utiliser les accessoires (jouets, panier, gamelles...) du chien contaminé, tant que ceux-ci n'ont pas été lavés à l'eau chaude et/ou désinfectés.
Enfin, tant que le chien présente un risque de transmission, il est bon d'éviter les contacts avec d'autres chiens ou animaux - même extérieurs au foyer -, afin ne pas prendre le risque de les contaminer à leur tour. Mieux vaut donc attendre quelques heures à quelques jours, que les traitements antiparasitaires aient commencé à produire leurs effets et que le nombre de puces ait diminué, pour le laisser jouer avec d'autres animaux.
Les puces se multipliant très vite et les antiparasitaires pouvant être assez lourds pour le chien, miser sur la prévention est fortement recommandé - d'autant que ce sont des parasites que l'on rencontre partout. Mieux vaut en effet prendre les devants et prendre certaines habitudes réduisant les risques qu'il soit infesté, plutôt qu'attendre de se retrouver avec un foyer qui l'est totalement avant de réagir.
Il existe globalement trois méthodes complémentaires de prévention contre les puces :
Les produits anti-puces préventifs sont des insecticides puissants qui éliminent ces parasites avant qu'ils ne deviennent trop nombreux et ne causent une véritable infestation. Ce sont globalement les mêmes que ceux utilisés en cas de contamination. La différence est qu'ils sont alors utilisés en continu, afin d'assurer une protection efficace toute l'année.
Il existe donc des types de produits préventifs assez variés, mais les plus couramment utilisés sont les colliers et les pipettes. Les premiers ont une efficacité d'environ 6 mois, tandis que les seconds sont à renouveler tous les 1 à 2 mois. L'avantage est que ces deux produits fonctionnent généralement aussi contre les tiques, et parfois également contre les moustiques.
Les colliers anti-puces pour chien coûtent en moyenne entre 20 et 30 euros pièce. Comme il faut les changer tous les 6 mois environ, on aboutit globalement à un budget annuel d'une cinquantaine d'euros. Quant aux pipettes anti-puces, elles coûtent autour de 10 euros chacune, ce qui implique un coût à l'année situé entre 60 et 120 euros.
Pour ceux qui préfèrent éviter d'utiliser des insecticides, il existe désormais des produits répulsifs contre les puces : ils ne les tuent pas mais les dissuadent d'approcher, voire les font fuir. Ils sont généralement moins efficaces que les anti-puces pour empêcher les infestations, mais peuvent suffire dans un environnement où ces parasites sont peu présents.
Parmi les répulsifs disponibles sur le marché, on trouve notamment des boîtiers à ultrasons. Ces appareils sont petits, légers, fonctionnent sur piles, et son adaptés à tous les chiens.
Ils émettent des sons de fréquences très aiguës qui font fuir les puces et les tiques, mais que ni les humains, ni les animaux de compagnie ne peuvent entendre.
Dans la mesure où ils ont une portée limitée de seulement quelques mètres, un seul boîtier ne suffit pas pour protéger l'ensemble du foyer. Il faut donc soit l'attacher au collier du chien, soit le placer près de l'endroit où il dort, soit en acheter plusieurs et les poster à divers endroits stratégiques du domicile.
Le prix d'un boîtier répulsif anti-puces est de l'ordre de 20 à 30 euros pièce, et il faut prévoir par la suite de renouveler les piles tous les 10 mois environ. L'appareil en lui-même peut durer sans problème plusieurs années.
En parallèle des boîtiers à ultrasons, il existe également des répulsifs naturels contre les puces, qui ont fait leurs preuves.
Par exemple, la levure de bière, le citron et l'eau vinaigrée sont indéniablement efficaces contre les parasites. Toutefois, tous ne sont pas forcément utilisables dans la pratique. En particulier, les agrumes et le vinaigre font partie des odeurs que le chien déteste : il risque donc d'être fortement gêné si des liquides qui en contiennent sont vaporisés sur son pelage ou son panier. Mieux vaut choisir des répulsifs ne perturbant pas son odorat, d'autant que celui-ci est beaucoup plus sensible que celui d'un humain.
Dans un autre registre, certaines plantes comme la lavande, la menthe ou le romarin ont tendance à faire fuir les puces. Il peut donc être judicieux d'en planter dans son jardin si on en possède un, et de disposer de petits bouquets de feuilles et/ou de fleurs séchées un peu partout dans la maison.
La prévention contre les puces passe également par des mesures d'hygiène basiques, visant à éliminer les oeufs et les larves qui pourraient être disséminés dans la demeure sans même qu'on en ait conscience.
La première d'entre elles est de passer régulièrement l'aspirateur dans toutes les pièces, en insistant bien entendu sur les endroits où le chien passe beaucoup de temps. Là encore, placer un produit anti-puces dans le sac de l'appareil permet de tuer les parasites qui auraient éventuellement été aspirés.
En parallèle, il faut s'assurer de laver régulièrement à l'eau chaude ses différents accessoires, en particulier son panier, sa niche, ses jouets, l'ensemble des couvertures sur lesquelles il dort, le matériel utilisé pour effectuer son toilettage (brosse, peigne, tondeuse...) ainsi que les éventuels vêtements et chaussures qu'il porte.
Les puces constituent un vrai fléau, tant elles sont difficiles à éradiquer une fois le foyer infesté. Si on ajoute à cela les maladies qu'elles peuvent transmettre et les démangeaisons qu'elles sont susceptibles de causer, on perçoit vite l'intérêt de privilégier la prévention contre ce parasite infernal. Les méthodes préventives sont variées : à chacun de choisir celles qui conviennent le plus à soi-même et à son compagnon.
j'ai acheter un shoimpooing (repul'7 chien) tres efficaces car plus aucne puces. toutes morte flauter dans l'eau au rinçasse. je les acheter a G... pour 12 euro tres bien je le conseil et coter 3 pipette a 10 euro que je lui met tout les 12 jours
quelle désolance ! tous les produits anti-puce ne fonctionnent pas...
alors j'ai essayé le schampooing anti-poux et ça marche !... toutes les puces sont parties.
Sylvie, on n'offre pas un chien à des gosses !!! ça n'est pas un jouet ! Que faire ? lire l'article, ça serait un bon début, non ?
Je me souviens d'une infestation où elles m'avaient piquée au bas des jambes, je ne pouvais marcher sans m'arrêter pour me gratter tous les 10 mètres !
Il est urgent d'intervenir à la moindre puce ou suspicion en allant demander conseil au pharmacien. Et faire un grand ménage complet avec produits associés (les plus naturels possibles)
mon petit chiot n'a pas de puces mais le chat de ma cousine l'a transmis et hop il gratte tous le temps
ma chienn a attrappe des puces par negligences je ne m en suis pas rendu compte tout de suite elle a perdue beaucoup de poils sur tout le corps est ce les puces ?je lui ai fait un traitement au front line j espere que ses poils vont repousser
pour vour débarasser de ces bestioles metter du frongtline sur le cou de votre animal et desinfecter votre appartement avec une bombe anti puces .
je viens d'avoir un chiot berger allemand, il a 6 semaine mais je n'avais jamais vu autant de puces de ma vie, j'en ai tué au moins 200 la première nuit, aujourdh'ui malgré le fait qu,on me demande de ne pas le laver tout de suite, je lui ai fait un champoing mais ces saloperies ne meurt pas je les vois sur le sol, j'ai des triplets de 5 ans bientôt et c'était leur cadeau d'anniversaire, j'ai peur qu'il arrive que chose au chiot! que faire?
mon chien a des puces qui me pique aussi, dans la famille on est 4 et il y a que moi qui se fait piquer, pourquoi et y a til des risque pour ma santé ? car quand je me fait piquer ce n'est pas qu'une seule fois , j'ai des dizaines de boutons ensuites et ça démange, surtout la nuit.
si ma cousine a un chien avec des puce ,si je col son chien et que je revien chez moi est ce quer mon chien en auras???quel horreur ses petit monstre!!!
imidaclopride: poison qui a tué ma Princesse en 36 heures seulement
faire attention
ma chienne est infestée de puces et aucun moyens de les enlever que faire ? les puces de maintenant résistent a toutes sortes de traitements. quelle horreur!
c'est vraiment de la saloperie ces bestioles :/
quand mon chien en chope elle se régale aussi en venant me piquer sur les pieds et les mollets, alors quand on dit que ça vient pas sur les hommes... :(
Bonjour à tous, Je m'appelle Jacques, j'ai 56 ans, et je me tourne vers vous pour un conseil concernant le chien...
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