Le chien du président Biden contre sa gestion de la crise afghane

Le chien de Joe Biden, Major, en train de courir

En politique, tous les coups sont permis. Un nouvel exemple en est donné dans la mise en cause de la gestion de la crise afghane de l’été 2021 par Joe Biden, président des États-Unis entré en fonction au début de cette même année.

 

Quelques mois plus tôt, Major, le chien présidentiel, se rend coupable à plusieurs reprises de morsures perforantes sur les agents des services secrets qui entourent le chef d’État, déchirant également leurs costumes.

 

A la fin mars, la Maison-Blanche évoque uniquement deux « incidents de morsure ». Selon l’explication officielle, le Berger Allemand de trois ans éprouve des difficultés à s’adapter à sa nouvelle vie à la Maison-Blanche. Il est donc suivi par un éducateur professionnel puis est mis au vert dans le Delaware, dans un environnement qui lui est plus familier.

 

Or, l’organisation conservatrice Judicial Watch révèle publiquement des e-mails internes des services secrets prouvant que les faits se sont produits non pas deux fois, mais chaque jour du 1er au 8 mars 2021. Cette organisation s’est fait connaître notamment dans l’affaire des courriels d’Hillary Clinton, qui fut Secrétaire d’Etat de 2009 à 2013, et à qui il est reproché de ne pas avoir utilisé la messagerie sécurisée de l’administration pour échanger des informations confidentielles, qui ont fuité entre autres jusqu’au site Wikileaks.

 

Opposée à l’administration démocrate de Joe Biden, Judicial Watch a accès à ces informations dans le cadre d’une action en justice plus large, lancée en début d’année 2021 contre le ministère de la Sécurité Intérieure en vertu de la loi sur la liberté d’information.

 

Pour avoir minimisé les morsures de Major, Jen Psaki, la responsable du service presse de la présidence, essuie de vives critiques relayées notamment par le journal conservateur New York Post : « Si nous ne pouvons pas obtenir d’information fiable pour des faits mineurs, comment pouvons-nous faire confiance aux comptes rendus de l’Administration Biden dans le traitement du problème de l’Afghanistan ? »