Chien blessé par un sanglier

21/08/2008

Les sangliers sont de plus en plus nombreux sur les hauteurs de Biot et d'Antibes et même au-delà, Valbonne et Vallauris. D'où l'inquiétude des riverains des parcs naturels de la Valmasque et de Vaugrenier.

Ces derniers déplorent de nombreux dégâts dans leurs propriétés. Un chien a même été blessé.

Ils ont demandé aux chasseurs de leur venir en aide.

Les nemrods de la société de chasse d'Antibes - Biot ont commencé les repérages et les battues.

Pour l'heure, aucun sanglier n'a été abattu.

Mais les opérations vont se multiplier pour essayer d'enrayer ce phénomène.

Quelques trous de plus sur le parcours de golf

Le sanglier laboure tout, surtout lorsque la terre est meuble et humide, à la recherche de vers.

Les plus exposés en cette saison sont les golfs.

Certains ont dépensé des fortunes pour clôturer ces grands espaces verts. D'autres jouent au coup par coup.

C'est le cas du golf de Biot. « Pour l'instant nous n'avons pas été inquiétés, rappelle Gabriel Camerini, l'un des responsables de l'établissement. Mais comme nous sommes bordés de forêts et de propriétés très boisées lorsque les battues commencent, les sangliers viennent se réfugier dans la plaine. Résultat, la nuit, ils labourent les parcours. »

Même constat de cette prolifération à Sophia-Antipolis aux abords de la caserne des pompiers.

« La nuit venue, les sangliers se déplacent en troupeau, explique Bernard Lions, responsable de la caserne. Ils viennent même le long du grillage à la recherche de nourriture.

« Nous intervenons au moins une fois tous les deux mois pour un sanglier blessé ou tué sur la route, shooté par une voiture. »

Un chien blessé

« Nous avons de nombreuses plaintes en mairie de particuliers qui dénoncent le ravage des sangliers dans leurs propriétés, souligne Guy Anastile, qui est aussi adjoint à la sécurité de Biot. La dernière en date, il y a quelques jours, émane de résidants du chemin de la Chèvre d'Or.

« Nous avons été réveillés en pleine nuit par les hurlements de notre chien de huit ans. Il venait d'être attaqué par un sanglier qui a défoncé le grillage de clôture. Notre chien a été sérieusement blessé. »

L'année dernière cinquante-quatre cochons sauvages ont été tués. Il y en a toujours plus.

Du travail sur la planche pour les chasseurs et leurs chiens.

Serge Jausas