La reproduction du Bull Terrier ne pose généralement pas de problème particulier, contrairement à ce que l’on constate chez d’autres races.
Le Bull Terrier atteint sa maturité sexuelle entre 6 et 9 mois, soit bien avant la fin de son développement physique ou mental. Mieux vaut toutefois éviter de tenter une saillie tant que ce dernier n’est pas achevé, ce qui survient vers un an et demi.
En effet, s’il s’agit d’un mâle, il est alors nettement plus fertile qu’avant son premier anniversaire.
Dans le cas d’une femelle, son organisme est alors nettement plus apte à accueillir des petits dans de bonnes conditions : on augmente donc les chances que tout se passe au mieux, tant pour elle que pour sa progéniture. De fait, il est recommandé d’attendre son troisième cycle de chaleurs avant de la faire s’accoupler, ce qui correspond justement au moment où elle a achevé sa croissance.
Elle continue toute sa vie durant d’être en chaleur généralement deux fois par an et pour une durée de 3 à 4 semaines. Cela dit, mieux vaut éviter de faire s’accoupler une femelle Bull Terrier âgée de 6 ans ou plus, car le risque de complications est alors nettement plus élevé.
La durée de gestation d’une femelle Bull Terrier est de l’ordre de 65 jours. Cela se situe légèrement au-dessus de la moyenne de l’espèce, qui est de 63 jours.
Les portées de Bull Terrier peuvent aller de 1 à 15 chiots, mais en comptent le plus souvent entre 4 et 9 - la moyenne se situe à 5. Divers facteurs entrent en jeu, à commencer par l’état de santé ainsi que l’âge des parents.
De fait, des individus en bonne condition physique, suffisamment bien traités et nourris donnent généralement naissance à davantage de petits. Néanmoins, la fertilité est moins bonne chez un mâle très jeune ou âgé, quand bien même il est en bonne santé. Quant à la femelle, si elle tombe enceinte lors de ses premières chaleurs, elle accueillera probablement moins de petits que si on avait attendu qu’elle soit un peu plus mature, étant donné qu’elle n’a alors pas encore achevé sa croissance. Cela dit, la première portée d’une chienne tend de toute façon à être moins prolifique que les suivantes.
À l’instar de l’American Kennel Club (AKC) et du Club Canin Canadien (CCC), certains organismes cynologiques de référence ne reconnaissent pas les Bull Terriers aux yeux de couleur bleue, du fait de la prédisposition prononcée à la surdité que cette particularité anatomique implique. D’autres comme le Kennel Club (KC) britannique et la Fédération Cynologique Internationale (FCI) les reconnaissent, mais considèrent qu’il s’agit d’un défaut – et donc qu’il faut s’abstenir de les faire se reproduire.
En outre, les spécimens arborant une robe de couleur bleue ou foie sont considérés par le Kennel Club comme hautement indésirables – la FCI les rejette même complètement. Pour le coup, la justification semble essentiellement cosmétique, mais les conséquences sont les mêmes : les individus en question doivent être écartés de la reproduction, pour éviter de donner naissance à des petits héritant cette couleur de pelage.
