Le prix d'achat d'un Terre-Neuve

Prix d'un Terre-Neuve en France et en Belgique

Le prix d’un chiot Terre-Neuve se situe généralement autour de 1600 à 1900 euros, mais peut dépasser les 2000 euros pour un individu aux qualités physiques exceptionnelles issu de lignées d’exposition.

Prix d'un Terre-Neuve au Canada

Au Canada, il faut débourser en moyenne autour de 1500 dollars canadiens pour adopter un chiot Terre-Neuve.

Conseils pour l'adoption d'un Terre-Neuve

Même s'il est robuste dans l'ensemble, le Terre-Neuve est prédisposé à bon nombre de maladies, et une fraction non négligeable d'entre elles sont héréditaires, ou peuvent faire intervenir un facteur héréditaire. En outre, un individu descendant de parents qui ne sont pas pleinement équilibrés, ou qui lui-même n'a pas bénéficié de conditions idéales lors de ses premières semaines d'existence, pourrait donner pas mal de fil à retordre, voire être difficile à vivre au quotidien.

 

Dans un cas comme dans l'autre, le montant économisé en optant pour un éleveur présentant moins de garanties peut vite être ridicule par rapport aux dépenses de vétérinaire ou de comportementaliste. Autrement dit, comme d'ailleurs pour n'importe quelle race, ce n'est pas forcément un bon calcul que d'opter pour le prix le moins cher au moment de choisir un Terre-Neuve à adopter. Mieux vaut plutôt se focaliser en premier lieu sur le fait de passer par un éleveur sérieux, et donc la probabilité que les chiots qu'il propose soient en bonne santé et le restent, mais aussi soient bien dans leur tête et équilibrés.

 

Par exemple, les tests génétiques et orthopédiques effectués sur les parents - voire sur le petit lui-même - permettent de réduire fortement le risque de transmission d'une tare héréditaire mais ont un coût, qui forcément se retrouve dans le prix demandé. Il en va de même des efforts et des moyens investis par le professionnel pour offrir à ses chiens des conditions de vie optimales, une éducation aux petits oignons et un suivi vétérinaire de qualité. Il ne faut donc pas hésiter à dépenser un peu plus, si cela offre la garantie de passer par un éleveur qui effectue un travail sérieux.

 

Il est d'ailleurs possible par exemple d'en trouver un en se tournant vers le club de race : le fait d'en être membre, voire d'être recommandé par ce dernier, est évidemment un gage de qualité.

 

En tout état de cause, il ne faut pas adopter un chiot sans avoir pu passer du temps avec lui et s'assurer qu'il ne semble pas avoir de problème de santé ou de tempérament. L'idéal est de faire la connaissance de l'animal qu'on envisage d'acquérir à l'occasion d'une visite de l'élevage, car cela permet de voir le cadre dans lequel il est né et a grandi, et de juger si celui-ci semble approprié. Cela conduit aussi généralement à rencontrer ses parents, pour les observer eux aussi et s'assurer qu'ils semblent équilibrés. Si ce n'est pas le cas, le risque existe que le petit présente lui aussi des troubles du comportement à plus ou moins brève échéance : mieux vaut alors passer son chemin.