Le Bull Terrier dans l'histoire, l'art et la culture

Bulls Terriers célèbres de l'Histoire

Le général Patton avec son chien Bull Terrier blanc nommé Willie
  • Bien qu’il n’ait pas participé directement aux efforts de la Seconde Guerre mondiale, le Bull Terrier Willie (1943-1955) est célèbre pour avoir été le fidèle compagnon du général américain George S. Patton (1885-1945). Ce dernier l’emmenait partout avec lui, jusqu’à sa mort accidentelle en Allemagne quelques mois après la fin des hostilités.

    Cela valut à Willie de recevoir une médaille d’identification militaire pendant le conflit et d’être représenté en statue aux côtés de son maître dans le mémorial américain érigé en Californie à la mémoire de ce dernier.

  • Willie ne fut pas le seul Bull Terrier célèbre pendant la Seconde Guerre mondiale. En effet, des soldats écossais envoyés en Malaisie et appartenant au deuxième bataillon des Gordon Highlanders prirent pour mascotte une femelle Bull Terrier errante trouvée sur place. Baptisée Peggy, elle se tint fidèlement à leurs côtés quand en 1942 ils affrontèrent les forces armées japonaises au cours de la bataille de Singapour. Lorsque l’armée britannique se rendit, Peggy devint elle aussi une prisonnière de guerre.

    C’est dans ce contexte sombre qu’elle s’illustra : aidant les captifs à garder le moral et à se nourrir, elle joua un rôle important dans l’histoire du régiment. Cela explique qu’il fut décidé de lui décerner les mêmes médailles militaires qu’aux soldats qu’elle accompagna loyalement. Le Gordon Highlanders Museum, qui se situe à Aberdeen et célèbre l’histoire de ce régiment, lui accorda également un titre honorifique en 2020, bien après sa mort en 1947.

Le Bull Terrier dans la littérature

Photo en noir et blanc du Bull Terrier Bullseye du livre « Oliver Twist »

Compte tenu de la grande popularité du Bull Terrier dans son Angleterre natale dès le 19ème siècle, il n’est pas surprenant qu’il soit déjà présent dans la littérature britannique de l’époque :

  • Charles Dickens (1812-1870) lui fait une place dans son célèbre roman Oliver Twist, paru en 1838. En effet, Bill Sikes, qui devient rapidement l’ennemi du jeune orphelin anglais, possède un chien : ce dernier se nomme Bullseye, et est un Bull Terrier ;

  • l’écrivaine anglaise George Eliot, de son vrai nom Mary Ann Evans (1819-1880), met en scène un représentant de la race dans un roman intitulé The Mill on the Floss et paru en 1860. Nommé Mumps, il suit partout son maître Bob Jakin, un personnage important de l’histoire.

 

On retrouve également le Bull Terrier dans des écrits plus récents :

 

  • L’incroyable voyage, publié en 1961 par l’autrice écossaise Sheila Burnford (1918-1984), invite à suivre les aventures d’un chat et de deux chiens. L’un des deux se nomme Bodger, et il s’agit d’un Bull Terrier qui fait montre d’une loyauté légendaire ;

  • l’auteur américain Chris Van Allsburg (né en 1949) met en scène un Bull Terrier nommé Fritz dans chacun de ses livres – dont le fameux Jumanji, écrit en 1981. Fritz a un pelage blanc et un visage tacheté de noir ;

  • Grimmy, un Bull Terrier au pelage jaune qui enchaîne les mauvais coups, est le héros de Mother Goose & Grimm (Grimmy en français). Ce comic strip humoristique dessiné par l’auteur américain Mike Peters (né en 1943) parut pour la première fois dans les journaux en 1984, et est aujourd’hui publié dans plus de 800 revues à travers le monde ;

  • écrit en 1988 par la romancière britannique Gillian Rubinstein, alias Lian Hearn (née en 1942), Answers to Brut raconte l’histoire d’un Bull Terrier nommé Brut et dont la disparition pousse son maître Caspian à affronter toutes sortes d’aventures et de dangers dans sa quête pour le retrouver, accompagné de son ami Kel.

Le Bull Terrier dans la peinture

Un tableau de 1812 du peintre Benjamin Marshall représentant un Bull Terrier nommé Dustman

L’apparence atypique du Bull Terrier a suscité – et continue de susciter - l’intérêt de nombreux peintres. Parmi ceux originaires de son Angleterre natale, on peut notamment citer :

  • Benjamin Marshall, un peintre qui a représenté Dustman, un Bull Terrier utilisé pour le combat, dans un tableau éponyme réalisé en 1812 pour The Sporting Magazine ;

  • Andy Shaw, à l’origine de l’œuvre de style contemporain nommée Francis Bacon The Bull Terrier Dog ;

  • David Knapton, qui aime représenter des Bull Terriers de manière un peu décalée ;

  • James Bartholomew, dont le tableau Bull Terrier 1 fait ressortir la douceur et l’affectuosité de cette race ;

  • Robert J. May, un artiste qui a peint un Bull Terrier au visage taché de fauve, mettant l’accent sur la forme unique de la tête de ce chien ;

  • Tina Lewis, une artiste anglaise qui fait bien ressortir les traits atypiques de la race dans un portrait sur fond vert d’un de ses représentants (dépourvu de titre) ;

  • Will Bullas, un artiste anglais qui a peint China dog..., peinture qui met en exergue le visage tout en longueur et la douceur de la race.


Le Bull Terrier ayant rapidement conquis les États-Unis, il a également été représenté par de nombreux artistes américains contemporains. C’est le cas entre autres de :

  • Barbara Keith, qui a peint plusieurs spécimens de couleurs différentes dans son œuvre Bull Terrier with Ghost Image – une manière en quelque sorte de souligner la diversité de la race ;

  • David Rogers, un peintre ayant représenté le visage d’un représentant de la race dans un tableau intitulé simplement Bull Terrier ;

  • Dottie Dracos, dont les portraits de Bull Terriers de profil soulignent bien l’apparence unique de la race ;

  • Lee Ann Shepard, auteur d’une représentation d’un individu assoupi intitulée simplement Bull Terrier, et qui fait ressortir la tendresse de ce chien ;

  • Lyn Cook, qui a peint Stretch - Bull Terrier – une œuvre qui se distingue par des tonalités aussi douces que le caractère de son sujet ;

  • Michael Tompsett, auteur de Bull Terrier at Sunset - un tableau qui comme son nom le laisse présager montre un Bull Terrier illuminé par la lumière d'un coucher de soleil ;

  • Sharon Cummings, dont l’œuvre Bull Terrier Art - Party Animal est tout autant colorée que le caractère de ce chien.

 

Bien sûr, il n’y a pas que des Britanniques et des Américains qui se sont intéressés au Bull Terrier : il a aussi suscité l’intérêt d’artistes d’autres pays. Parmi eux figurent notamment :

  • Béquie (de son vrai nom Marianne Martinez), une artiste d’origine espagnole mais vivant en France qui a représenté le célèbre Bull Terrier Willie (le chien du général américain George S. Patton) dans un tableau nommé Le Bull Terrier et Georgia Patton ;

  • Jindra Noewi, un peintre originaire de la République Tchèque qui se plait à représenter de manière atypique des Bull Terriers dans nombre de ses œuvres, ce qui met bien en valeur le côté loufoque de ce chien. Une des plus remarquables est Elly Mae, If Pigs Could Fly ;

  • Kos Cos, un artiste originaire du Sri Lanka qui a peint de manière graphique un Bull Terrier dans une œuvre intitulée Where Is My Noah? Painting ;

  • Olga Gál, un artiste bulgare ayant représenté des Bull Terriers dans plusieurs œuvres abstraites comme Hairline 5 ou Nighttime walk Painting ;

  • Pablo Romero, un artiste espagnol qui a su mettre en valeur dans Bull Terrier in watercolor aussi bien le profil que le caractère vibrant du Bull Terrier ;

  • Patrick Delaunay, un artiste français qui a peint le Bull Terrier dans différents tableaux : Boule de neige, A machine for loving, Game, etc. Chacun souligne une facette intéressante de la race : sa robe immaculée, son affectuosité, sa propension à jouer… ;

  • Svetlana Novikova, peintre d’origine russe dont plusieurs œuvres illustrent à merveille le côté jovial du Bull Terrier. C’est le cas par exemple de celle intitulée Funny Bull Terrier dog portrait ;

  • Zaira Dzhaubaeva, également d’origine russe et auteur de White Bull Terrier and Butterfly, une peinture à travers laquelle on perçoit l’âme d’enfant du Bull Terrier.

Le Bull Terrier à l'écran

Le chien Wildfire dans le film « It’s a Dog’s Life »

Si le Bull Terrier est aujourd’hui si connu du grand public, c’est en grande partie du fait de ses nombreuses apparitions à l’écran – qui elles-mêmes s’expliquent en grande partie par son allure atypique.


Au cinéma, il a notamment figuré dans :

  • It’s a Dog’s Life (Herman Hoffman, 1955), dont l’histoire est narrée par un Bull Terrier nommé Wildfire. Celui-ci retrace son parcours, qui l’a fait passer d’une vie de chien errant à celle d’un spécimen d’exposition très réputé ;

  • The Incredible Journey, film de Fletcher Markle sorti en 1963 et basé sur le livre du même nom, écrit par Sheila Burnford (1918-1984) et sorti deux ans plus tôt. On y suit Bodger (un Bull Terrier âgé et sage), Luath (un jeune Labrador) et Tao (un chat Siamois) dans leur quête pour retrouver leur foyer. Duwayne Dunham s’inspira de cette histoire pour sortir un nouveau film en 1993 sous le nom de Homeward Bound : The Incredible Journey (L’incroyable Voyage). La principale différence avec le premier opus est que tous les animaux y communiquent entre eux par télépathie ;

  • Oliver!, film musical réalisé par Carol Reed, sorti en 1968 et dans lequel on découvre l’histoire de l’orphelin londonien Oliver Twist. Son principal ennemi, Bill Sikes, possède un Bull Terrier dénommé Bullseye ;

  • Patton (Franklin J. Schaffner, 1970), film de guerre américain qui retrace la vie du général du même nom. On y retrouve évidemment le Bull Terrier que possédait ce dernier, le célèbre Willie ;

  • World Safari, un documentaire d’Alby Mangels découpé en trois films sortis respectivement en 1977, 1984 et 1988. On y suit les péripéties autour du globe de cet aventurier australien accompagné d’un Bull Terrier nommé Sam ;

  • Frankenweenie, qui sortit d’abord comme court-métrage en 1984 avant d’être adapté en film en 2012 par Tim Burton. Il s’agit de l’histoire de Victor Frankenstein, qui, face à la mort de son Bull Terrier Sparky, trouve une manière de le ramener à la vie ;

  • Baxter, un film français de Jérôme Boivin sorti en 1989 et qui a pour personnage principal un Bull Terrier du même nom. Ce dernier décide qu’il a besoin d’un nouveau maître et concocte un plan malicieux pour parvenir à ses fins ;

  • Toy Story, un film d’animation signé John Lasseter et sorti en 1995, dont l’histoire tourne autour de la vie d’un groupe de jouets d’un enfant nommé Andy. Son voisin (Sid Phillips) possède un Bull Terrier dénommé Scud, qui l’aide à torturer les jouets qui tombent dans son jardin – notamment Woody et Buzz l’Éclair, les jouets préférés d’Andy ;

  • Bulletproof (James Clayton, 1996), dans lequel on aperçoit un Bull Terrier aux côtés de l’acteur américain Adam Sandler. Ce dernier joue le rôle d’un criminel de bas étage forcé de travailler avec un policier infiltré ;

  • Babe, le cochon dans la ville, film de George Miller sorti en 1998 et qui suit les aventures d’un cochon nommé Babe. Au cours de l’une d’entre elles, il est pourchassé dans la ville par un Bull Terrier ;

  • Space Buddies, un film d’animation réalisé par Robert Vince et sorti en 2009. Il s’agit du troisième opus d’une franchise nommée Air Buddies, dans laquelle on suit les exploits d’un groupe de chiens. Dans cet épisode, ils sont accompagnés de Spudnick, un Bull Terrier opiniâtre et courageux ;

 

On retrouve également le Bull Terrier sur le petit écran, notamment dans :

  • Baa Baa Black Sheep (Les Têtes Brulées, en français), une série américaine réalisée par Stephen J. Cannell et qui fut diffusée de 1976 à 1978. Elle raconte les aventures de Major Gregory « Pappy » Boyington et de son escadron de chasse. L’homme possède une femelle Bull Terrier blanche nommée Meatball (« Barbaque » dans la version française), qui office de mascotte pour les troupes ;

  • Oliver Twist, mini-série réalisée par Coky Giedroyc et qui correspond à l’adaptation du roman du même nom écrit par Charles Dickens (1812-1870). Elle fut diffusée en 2007 au Royaume-Uni, et en 2014 en France. On y découvre les histoires du célèbre orphelin Oliver Twist, qui a pour principal adversaire le vicieux voyou Bill Sikes (interprété ici par l’acteur britannique Tom Hardy). Ce dernier possède un Bull Terrier nommé Bullseye.

 

Enfin, le Bull Terrier a également servi de mascotte dans des campagnes publicitaires pour différentes marques. On peut citer en particulier :

  • la bière américaine Budweiser, qui en 1987 utilisa Spuds MacKenzie, un personnage fictif incarné par un Bull Terrier, pour promouvoir la bière Bud Light. Il fut tellement apprécié qu’il contribua à faire augmenter les ventes de 20% entre 1987 et 1988, et devint la mascotte de la marque ;

  • l’entreprise américaine de grande distribution Target, dont la mascotte officielle est un Bull Terrier nommé Bullseye. Depuis 1999, ce dernier a été incarné successivement par plusieurs individus qui portent le logo de la marque autour de l’œil gauche (avec un maquillage rouge non toxique). Il est devenu si populaire qu’il vole en première classe, a rencontré diverses célébrités, et a même une statue de cire à son effigie dans le musée de Madame Tussauds à New York.

Bulls Terriers de célébrités

Serge Gainsbourg tenant dans ses bras sa chienne Bull Terrier Nana

Dès son apparition au 19ème siècle, le Bull Terrier a su s’attirer les grâces de personnes célèbres. On peut citer notamment :

  • le célèbre écrivain écossais Walter Scott (1771-1832), qui possédait un Bull Terrier nommé Camp, dont il affirma qu’il était le chien le plus intelligent qu’il ait jamais eu – selon les dires du naturaliste Thomas Brown (1785-1862) dans Biographical sketches and authentic anecdotes of dogs (1829) ;

  • le 28ème président américain Woodrow Wilson (1856-1924), dont le compagnon nommé Bruce partagea la fin de son deuxième mandat à la Maison-Blanche ;

  • le 26ème président américain Theodore Roosevelt (1858-1919), dont le Bull Terrier Pete est réputé avoir été son chien préféré, bien qu’il ait semé la zizanie dans la Maison-Blanche.

 

Tout au long du siècle suivant, et même au 21ème siècle, le Bull Terrier a également gagné le cœur de nombre de célébrités - à commencer par des acteurs du monde de la musique, du cinéma et de la télévision. C’est le cas de :

 

  • l’actrice mexicaine Dolores del Rio (1904-1983), qui posséda plusieurs représentants de la race ;

  • l'écrivain et humoriste britannique Sir Terence Mervyn Rattigan (1911-1977) ;

  • Serge Gainsbourg (1928-1991), auteur-compositeur-interprète et cinéaste français qui partagea une tendre complicité avec sa chienne Nana, offerte par sa compagne Jane Birkin (1946-2023), elle-même actrice et chanteuse anglaise naturalisée française ;

  • Donald Cherry (né en 1934), un Canadien qui fut successivement joueur professionnel, entraîneur et commentateur de hockey sur glace. Il nomma tous ses Bull Terriers Blue ;

  • Rick Springfield (né en 1949), un auteur-compositeur-interprète et acteur australien naturalisé américain qui choisit son compagnon Ronnie pour illustrer la couverture de deux de ses albums (Working Class Dog et Success Hasn’t Spoiled Me Yet) ;

  • la princesse Anne (née en 1950), membre de la famille royale britannique, dont les chiens Dottie et Florence furent impliqués dans des incidents qui valurent à leur maîtresse une condamnation en justice ;

  • Florent Pagny (né en 1961), chanteur français dont le chien Ganja débordait d’affection pour lui et son fils ;

  • Kirk Hammett (né en 1962), guitariste américain du groupe de métal Metallica, qui fut l’heureux propriétaire de deux représentants de la race nommés Darla et Hoku ;

  • Marc Jacobs (né en 1963), créateur de mode américain qui est allé jusqu’à dédier un ouvrage à son compagnon Neville. Paru en 2017 et écrit par Nicholas Newbold (né en 1981), celui-ci s’intitule Neville Jacobs. I’m Marc’s Dog et raconte la vie trépidante de ce chien privilégié, devenu une star des réseaux sociaux ;

  • John Bishop (né en 1966), acteur, humoriste, présentateur et ancien footballeur britannique dont le chien Bilko vécut jusqu’à l’âge de 15 ans ;

  • Noémie Lenoir (née en 1980), mannequin et actrice française ayant adopté un Bull Terrier nommé Oxmo ;

  • Lily Allen (née en 1985), une chanteuse anglaise qui eut la surprise de voir sa chienne Maggie May enlevée - avant qu’elle ne la lui soit rendue, pour son plus grand bonheur ;

  • Adil Omar (né en 1991), rappeur, producteur de disques, chanteur et auteur-compositeur pakistanais qui a nommé son Bull Terrier Diablo.

 

D’autres Bull Terriers se trouvent – ou trouvaient – également auprès d’autres musiciens ou acteurs tels qu’Eric Clapton (né en 1945), Liam Gallagher (né en 1972), Tom Hardy (né en 1977), Taylor Swift (née en 1989)…

Bulls Terriers qui sont des célébrités

Le chien Bull terrier d'exposition Rufus

Plusieurs Bull Terriers ont acquis une certaine notoriété pour des actes de bravoure. C’est le cas notamment de :

 

  • Peggy, qui en 1929 sauva un garçon anglais de la noyade. En effet, il n’hésita à nager jusqu’à lui pour le ramener en sécurité sur la berge ;

  • Dexter, qui, un beau jour de 2016 en Afrique du Sud, mit sa vie en danger pour sauver sa maîtresse, Tracey Jacobs, d’une attaque de cobra. Il attrapa le serpent par le cou et le jeta en dehors du garage où elle et lui se trouvaient. Il assura ainsi la sécurité de son propriétaire, mais fut victime d’une morsure dont il parvint à guérir.

 

Pour autant, ce ne sont pas les seuls à être devenus célèbres. En effet, d’autres représentants de la race se sont également fait remarquer d’autres manières. C’est le cas de :

 

  • Patsy Ann (1929-1942), une femelle qui était sourde mais capable néanmoins de repérer et signaler les bateaux qui arrivaient au quai de Juneau, une petite ville d’Alaska. Après avoir « accueilli » ainsi les arrivants pendant quelque temps, elle fut surnommée en 1934 l’hôtesse du quai. Elle marqua tellement les locaux et les touristes qu’une statue de bronze y fut érigée à sa mémoire en 1992 ;

  • Rufus, de son vrai nom Rocky Top's Sundance Kid (2000-2012), connu pour être le Bull Terrier ayant remporté le plus de titres en exposition canine. Il fut notamment en 2006 le premier spécimen coloré à être déclaré « Best in Show » lors du prestigieux Westminster Kennel Club Dog Show, qui se tient chaque année à New York (États-Unis). Il s’était d’ailleurs déjà distingué l’année précédente en remportant des victoires toutes races confondues au National Dog Show ainsi qu’au Morris & Essex Kennel Club. Une fois retraité des expositions, il servit comme chien de thérapie, visitant des écoles et centres de retraite, puis finit par mourir de vieillesse.