Modérément toxique
Le terme « dracaena » désigne les plantes appartenant au genre Dracaena, qui compte à ce jour une quarantaine d'espèces, dont la quasi-totalité est originaire d'Afrique tropicale. Ces plantes doivent leur nom à leur résine couleur rouge - « dracaena » signifiant en effet « dragon femelle » en grec. On les appelle dracénas dans le langage courant.
L'une des plus connues est le dragonnier de Madagascar, considérée pendant longtemps comme une espèce à part entière (Dracaena marginata) avant d'être finalement requalifiée comme une simple variété de Dracaena reflexa. Mais beaucoup d'autres ont elles aussi des chances de se retrouver dans les maisons, comme Dracaena fragrans ou Dracaena sanderiana (aussi connue sous le nom de « bambou porte-bonheur »).
Quelle que soit l'espèce, la dracéna est toxique pour les chiens.
Certaines espèces de dracénas sont des plantes toxiques pour les chiens, en raison de la saponine qu'elles contiennent - notamment dans leurs feuilles. Il s'agit d'une substance conférant un goût amer et ayant divers effets délétères sur la santé. En particulier, elle attaque les cellules du sang et les cellules des muqueuses digestives.
Toutes les espèces ne sont pas aussi dangereuses les unes que les autres. Parmi les plus problématiques, on peut citer notamment le dragonnier de Madagascar ou Dracaena fragrans.
Si un chien mange du dracaena, il commence généralement à souffrir de symptômes dans les heures qui suivent.
Les symptômes les plus courants sont essentiellement d'ordre digestif, avec en particulier une perte d'appétit, une diarrhée, une hypersalivation et des vomissements parfois sanguinolents. S'ils se prolongent dans le temps, une fatigue importante et/ou une apathie sont également possibles.
Si jamais on surprend un chien en train de manger du dracéna, ou si on le soupçonne d'en avoir avalé, mieux vaut contacter un vétérinaire sans attendre - le sien dans l'idéal. Si aucun vétérinaire n'est disponible, il est possible à défaut de contacter un centre antipoison pour animaux. Dans un cas comme dans l'autre, cela permet d'obtenir des conseils sur la meilleure façon de réagir pour réduire l'ampleur de l'intoxication : faire vomir l'animal, lui donner du charbon actif...
Puis, en fonction des cas, il peut être nécessaire de se rendre chez un vétérinaire afin de surveiller l'état du chat et/ou de soulager ses symptômes. Par exemple, si les vomissements ne cessent pas d'eux-mêmes, il est possible de donner au chat un anti-vomitif pour le soulager.