Sorti sur Amiga en 1993 puis sur MS-DOS un an plus tard, Sleepwalker est l’un des titres les moins connus du catalogue de Ocean’s Software, studio britannique à qui l’on doit notamment les adaptations vidéoludiques de Batman et Jurassic Park, ainsi que des titres originaux devenus cultes comme Mr. Nutz.
Sleepwalker reprend à son compte l’esthétique des cartoons des années 90 pour offrir une expérience aussi loufoque qu’intelligente. Au beau milieu de la nuit, un somnambule s’éveille et passe par la fenêtre. Dans la peau de Ralph, son fidèle compagnon, le joueur doit donc l’aider à traverser de vastes niveaux semés d’embûches en veillant à ce qu’il ne se réveille pas. Il sait en effet qu’il ne faut pas réveiller un somnambule !
Sleepwalker n’est pas sans rappeler un certain Lemmings, sorti deux ans plus tôt et dans lequel il faut construire des chemins de fortune pour empêcher un groupe de lemmings de mourir bêtement. À la différence de Lemmings, le joueur est directement présent dans Sleepwalker sous les traits de Ralph, ce chien jaune plein de ressources qui peut courir sur ses pattes arrière, sauter et même botter le train de son maître pour lui faire passer des obstacles.
À n’en pas douter, Sleepwalker est un des jeux de plate-forme les plus originaux de son époque. Il fait des émules dès l’année suivante, puisque l’adaptation du célèbre dessin animé Eek le chat sorti sur Super Nintendo en 1994 n’est en fait qu’un remake déguisé de Sleepwalker, dans lequel Ralph cède sa place à Eek.