Le concept de races de chiens a été créé par l'Homme afin d'obtenir des compagnons spécialisés dans l'accomplissement de certaines tâches précises : chasse, garde des propriétés, travail sur troupeau, guerre, etc. Il en existe aujourd'hui plusieurs centaines officiellement reconnues, chacune ayant ses spécificités.
Ces races ont ensuite été réparties en différents groupes, en fonction essentiellement de leur usage. Les chiens d'un même groupe ont donc généralement quelques traits de caractère en commun.
Choisir une race de chiens adaptée n'est pas une mince affaire, tant il existe de races et de situations personnelles différentes. Chacune possède ses spécificités (notamment en termes de besoin d'exercice, de proximité avec les humains, etc.), ses avantages, mais aussi ses points faibles : la clé d'une cohabitation réussie, c'est de faire coïncider tout cela avec ses propres attentes et contraintes, et donc avec les conditions d'existence qu'on est en mesure d'offrir à son compagnon.
Ainsi, les principaux critères pour choisir une race de chiens sont :
Comme l'être humain et la plupart des animaux, le chien a des besoins essentiels qu'il faut satisfaire, car c'est principalement d'eux dont découlent son bonheur et son bien-être au quotidien.
Ces besoins sont notamment :
Ces besoins essentiels ne sont pas identiques pour tous les chiens : ils dépendent en bonne partie de la race dont il s'agit. Par exemple, certaines réclament beaucoup d'attention tandis que d'autres sont plus indépendantes. Il est donc impératif de se renseigner au préalable sur les besoins essentiels de chaque race envisagée pour l'adoption, afin de s'assurer qu'il sera possible d'y subvenir par la suite.
Tous les toutous n'ont pas les mêmes besoins en termes d'activités. À l'instar des races de chiens de chasse ou de ceux habitués depuis des siècles à la vie au grand air aux côtés de leur troupeau, certains doivent pouvoir se dépenser plus d'une heure chaque jour pour être bien dans leurs pattes et dans leur tête ; cela en fait d'ailleurs des partenaires idéaux pour un maître actif voire sportif.
À l'inverse, certaines races de chiens plutôt paresseuses se contentent très bien de séances de tranquillité au domicile : si elles doivent malgré tout elles aussi faire un minimum d'exercice chaque jour pour rester en forme, ce ne sont pas les plus adaptées pour qui souhaite faire du sport avec son chien (footing, vtt, randonnée...).
Quelques exemples de races :
Bien plus que d'activités ou d'exercice, certaines races ont besoin de compagnie et d'attention de la part de leur maître et plus généralement leur famille. Peu leur importe d'avoir un grand jardin ou un espace bien à eux, si elles y restent seules le plus clair de leur temps... Ce qui leur faut, c'est se sentir comme étant des membres à part entière de la famille.
À l'inverse, certaines races de chiens très indépendantes n'ont aucun problème à rester seules pendant de longues périodes et supportent bien la solitude. Mais elles peuvent par conséquent se montrer un peu moins sociables et affectueuses que la moyenne.
Quelques exemples de races :
Cela peut paraître évident, mais tous les chiens ne s'habituent pas vivre en ville, et encore moins en appartement.
Certaines races ont en effet besoin de grands espaces, et ce n'est pas uniquement vrai pour les plus grands. Par exemple, même si on le croise souvent en ville, le Westie est nettement plus heureux à la campagne. À l'inverse, grand chien ne signifie pas nécessairement grand jardin : même l'immense Dogue Allemand se satisfait très bien d'une vie en appartement, pour peu que ce dernier soit suffisamment vaste.
Quelques exemples de races :
Même si le caractère d'un chien dépend grandement de son vécu (en particulier l'éducation qu'il reçoit) et de son environnement, la race a également une influence. En effet, puisque les sélections des éleveurs se sont pendant longtemps concentrées principalement sur l'harmonisation des aptitudes au travail au sein de chaque race, certains traits de caractère se retrouvent désormais plus fréquemment chez les unes que chez les autres.
Il existe des races de chiens très affectueuses, qui sont réputées pour aimer la compagnie, voire se montrer un peu pot de colle.
C'est le cas en particulier de celles appartenant au groupe des chiens de compagnie et d'agrément, qui ont globalement été mises au point justement dans cette optique. Habituées à vivre au coeur des foyers, elles conviennent parfaitement à un maître disponible et en recherche de compagnie, mais seraient très malheureuses si elles devaient rester souvent seules.
Un maître régulièrement absent (a fortiori si c'est pour de longues durées) doit donc plutôt s'orienter vers un compagnon indépendant et supportant bien la solitude, comme c'est le cas par exemple d'un certain nombre de races de chiens de berger.
Quelques exemples de races :
Toutes les races n'ont pas non plus les mêmes capacités à cohabiter facilement avec des enfants ou d'autres animaux. Par exemple, certaines supportent mal la compagnie de congénères de même sexe.
D'autres comme le Basenji possèdent un très fort instinct de prédation et sont donc souvent tentées de courir après les petits animaux tels que les chats, les lapins, les rongeurs ou les oiseaux.
Le choix de la race peut donc dépendre de la composition de la famille, actuelle ou à venir.
Quelques exemples de races qui cohabitent facilement :
La docilité d'un chien et sa propension à être éduqué facilement dépendent fortement de sa race, et doivent entrer en ligne de compte.
En particulier, certaines races de chiens dominantes comme le Dogo Canario sont connues pour n'en faire qu'à leur tête et exploiter la moindre faille. Elles ne peuvent être mises qu'entre les mains d'un maître expérimenté et en mesure de leur prodiguer une éducation mêlant fermeté et constance, car elles auraient tôt fait de prendre le dessus sur un primo-adoptant et de lui imposer leur volonté.
À l'inverse, certaines races comme le Braque Italien sont de bonnes pâtes et se plient de bonne grâce aux ordres de leurs humains, obsédées qu'elles sont par l'idée de les satisfaire.
Il s'agit là de deux types de caractères opposés, qui ne s'adressent pas du tout aux mêmes personnes : là encore, s'informer est déterminant pour éviter des mauvais choix et des situations potentiellement très négatives.
Quelques exemples de races :
Qu'il s'agisse par exemple de l'assister pour la chasse, l'accompagner faire du jogging ou encore monter la garde devant la maison, tout adoptant qui destine son animal à un usage particulier a évidemment intérêt à opter pour une race ayant des prédispositions en la matière.
Par exemple, les qualités d'un bon chien de garde sont d'être suffisamment imposant pour dissuader les intrus, suffisamment intelligent pour différencier les personnes malintentionnées des simples passants, et suffisamment protecteur pour intervenir en cas de problème. Dans ces conditions, on comprend aisément que le choix a plus de chances de se porter sur un Dobermann que sur un Shih Tzu.
Dans le cas de la chasse, il est même nécessaire d'opérer une distinction en fonction de la discipline pratiquée. En effet, ce ne sont par exemple pas les mêmes aptitudes qui sont nécessaires pour un chien de chasse à courre et pour un chien de chasse au déterrage : de ce fait, les races à privilégier diffèrent également.
Bien évidemment, la race influe grandement sur le budget à prévoir non seulement lors de l'achat, mais aussi et surtout au quotidien. Ce critère est donc également susceptible d'entrer en ligne de compte au moment de choisir quelle race de chien adopter.
Le prix d'achat d'un chien diffère fortement d'une race à l'autre.
En effet, là où les croisés et ceux dont les parents ne sont pas confirmés sont généralement vendus à bas prix (souvent moins d'une centaine d'euros), un chiot ou un jeune adulte de pure race représente une dépense nettement plus importante : plusieurs centaines d'euros pour une race relativement commune, et plus de 1000 voire 2000 euros pour les races de chiens les plus chères.
Une manière judicieuse de réduire la facture tout en effectuant une bonne action consiste à adopter dans un refuge, car le coût de l'adoption est alors généralement nettement plus faible. Toutefois, le choix est également plus réduit, notamment en termes de races. Par exemple, une personne cherchant une race rare n'a souvent d'autre choix que de se tourner vers un éleveur et de payer le prix fort.
Dans certains cas, il peut même falloir se tourner vers l'étranger, faute d'éleveurs de cette race dans le pays. Des frais administratifs et de transport viennent alors s'ajouter au prix d'achat. Le surcoût qu'ils représentent peut être conséquent, au point parfois de constituer un obstacle à la concrétisation du projet et de conduire l'adoptant à se rabattre sur une autre race.
Quelques exemples de races de chiens :
Le choix de la race de chien n'influe pas que sur le prix d'achat : il joue aussi sur les dépenses au quotidien.
En effet, tout au long des années que le maître partage avec son compagnon, il doit le nourrir, l'entretenir, le soigner, mettre à sa disposition tous types de jouets et d'accessoires, le transporter avec lui ou le faire garder en cas d'absence... Or, le montant que représentent certains de ces postes de dépenses peut varier grandement d'une race à l'autre.
Par exemple, alors qu'un Yorkshire Terrier mange environ 60 grammes de croquettes par jour, ses acolytes de grande taille peuvent nécessiter plus de 500 grammes : le budget alimentation du chien est donc nettement plus élevé. De la même façon, alors qu'un Chihuahua a toutes les chances d'être en bonne santé tout au long de son existence, un Boxer est nettement plus susceptible de souffrir de diverses maladies : le budget santé à prévoir n'est alors évidemment pas le même.
De fait, il est important de voir au-delà du seul prix d'achat : sur l'ensemble de la durée de vie de l'animal, ce sont de loin les dépenses du quotidien qui représentent la charge la plus importante. Il est donc essentiel de se renseigner sur le sujet au moment de choisir quelle race de chien adopter, car il serait très préjudiciable que des contraintes budgétaires empêchent d'offrir à son compagnon tout ce dont il a besoin pour vivre en bonne santé. En cas de doute, mieux vaut se rabattre sur une race moins coûteuse.
Quelques exemples de races :
S'il y a un aspect qui influence grandement l'adoptant cherchant quelle race choisir, c'est bien la morphologie du chien.
En effet, il est normal de souhaiter un compagnon qu'on prend plaisir à regarder, que ce soit parce qu'il fait partie des plus belles races de chiens, a un look original ou possède un détail qui ne laisse pas indifférent (par exemple des yeux bleus ou vairons).
Même si tous les maîtres ne font pas nécessairement passer ce critère en premier, l'apparence joue indéniablement un grand rôle au moment du choix.
Il faut savoir d'ailleurs qu'à l'origine, avant la domestication du chien par l'Homme, il n'y avait pas autant de différences morphologiques au sein de l'espèce canine. Toutefois, au fil des siècles et des sélections, celle-ci finit par être grandement façonnée par les humains, avec à la clef une diversité d'apparences assez unique dans le règle animal.
La seconde moitié du 19ème siècle fut marquée par la création de multiples clubs de race et organismes cynologiques officiels, qui établirent des standards de race servant de base de travail pour les éleveurs. Ces documents de référence sont plus ou moins souvent mis à jour, et expliquent pourquoi les représentants d'une même race constituent le plus souvent une population fortement homogène tant en termes de tempérament que d'apparence (pelage, gabarit, queue, forme des oreilles...).
Ainsi, l'espèce canine est caractérisée par à la fois une grande diversité d'une race à l'autre, et une grande homogénéité au sein de chaque race. Chaque adoptant est donc à peu près certain de trouver un animal correspondant à ses critères de beauté.
Il faut toutefois rester prudent, car choisir son futur compagnon d'abord et avant tout en fonction de son apparence expose aux pires déconvenues.
En effet, un chien peut par exemple être très beau, mais avoir un caractère très difficile à gérer - ce qui est particulièrement problématique si le maître est inexpérimenté. Il peut aussi avoir un pelage magnifique, mais qui demande beaucoup trop d'entretien par rapport à ce que son propriétaire est capable de lui consacrer au quotidien.
Cela ne signifie pas qu'il faille systématiquement refuser de céder à un coup de coeur, mais la raison doit aussi avoir voix au chapitre. Il faut donc s'imposer un temps de réflexion au moment de choisir une race de chiens, car c'est le meilleur moyen d'éviter les achats impulsifs : ces derniers sont trop souvent sources de déceptions en tout genre.
C'est bien connu : tous les chiots sont mignons ! Ils ont les yeux bleus, une petite bouille adorable, un pelage fin et peuvent facilement être pris dans les bras. Autrement dit, ils ont tout pour faire craquer les enfants et les adoptants de tous âges.
Il faut toutefois garder à l'esprit qu'ils vont beaucoup changer pendant leur croissance : ils grandiront fortement, leur pelage s'épaissira et parfois changera de couleur, leurs yeux s'assombriront et deviendront généralement marron, leur museau s'allongera, etc. De fait, un chien adulte peut avoir une apparence très éloignée de celle qui était la sienne lors des premiers mois. Attention donc aux déceptions quand l'animal grandit !
Pour éviter les mauvaises surprises, le mieux à faire avant de choisir un chiot est de se renseigner sur la morphologie définitive de la race en question. Il est également judicieux de demander à voir ses géniteurs : même si les enfants ne sont jamais l'exacte réplique de leurs parents, cela donne une idée de ce à quoi il ressemblera. En effet, les chiens ne font pas des chats, comme le dit le célèbre proverbe sur les chiens.
La main de l'Homme a, au fil des siècles, permis une diversité incroyable en termes de morphologie au sein de l'espèce canine : certaines races sont 20 à 30 fois plus lourdes que d'autres !
La taille est donc un des aspects à prendre en compte dans le choix de son futur compagnon. Certains adoptants préfèrent celles de petite taille, d'autres ont un faible pour les gabarits moyens, et d'autres encore rêvent de partager leur vie avec un chien géant.
Quoi qu'il en soit, ces choix ne sont pas sans conséquence pour chacun des protagonistes, car chaque option a évidemment des avantages et des inconvénients qui lui sont propres. Une décision mal éclairée peut avoir des conséquences fâcheuses.
Par conséquent, il faut avoir conscience que les plus grands chiens :
À l'inverse, les plus petits chiens :
Que ce soit en termes de couleur de robe, de longueur, de type de poils..., le pelage d'un chien varie grandement d'une race à l'autre. Il y en a pour tous les goûts, et c'est pour certains adoptants un critère essentiel.
Comme pour le gabarit, chaque type de pelage a ses propres inconvénients en termes d'entretien et de toilettage. Par exemple :
Ces quelques exemples n'ont rien d'exhaustif : en fonction de son pelage et même de sa couleur, chaque race peut nécessiter des soins particuliers. Par exemple, les chiens blancs sont davantage sensibles au soleil, alors que les noirs craignent la chaleur. Pour éviter toute mauvaise surprise, il faut donc là aussi prendre le temps de se renseigner en amont pour savoir à quoi s'attendre précisément, notamment en termes de besoin d'entretien.
Les races de chiens brachycéphales (c'est-à-dire au visage écrasé) ont été créées spécifiquement pour avoir cette apparence, et ce n'est pas pour rien : leur tête toute ronde, leurs yeux exorbités et leur museau plat leur donnent un visage expressif et des traits juvéniles, même à l'âge adulte. Cela ne laisse pas indifférents certains adoptants potentiels;
Il faut néanmoins avoir conscience que ces particularités morphologiques sont loin d'être une bénédiction pour elles. En effet, elles les prédisposent à toutes sortes de problèmes de santé : des difficultés respiratoires, une moindre résistance à l'effort et à la chaleur, certaines maladies oculaires comme le glaucome, etc. Le handicap peut être si important qu'une opération chirurgicale est parfois nécessaire pour modifier la forme de leur visage et améliorer leur état de santé.
Adopter un chien de ce type implique donc d'être conscient des risques auxquels on risque d'être confronté tôt ou tard. En tout état de cause, toute personne cherchant un animal avec qui effectuer diverses activités sportives ou vivant dans un environnement très chaud ferait mieux de passer son chemin et d'opter pour une autre race : les efforts importants et l'expositions à la chaleur sont à proscrire pour un chien brachycéphale.
Comme le pelage et le gabarit, la forme des oreilles des chiens a été modifiée par la main de l'Homme au fil des siècles et des sélections, avec là aussi pour conséquence une très grande diversité. Il en existe ainsi des triangulaires, des rondes, des pendantes, des pliées...
Même si tout adoptant n'y pense pas forcément au moment d'adopter, la forme des oreilles peut avoir une influence sur la santé de l'animal et sur son besoin d'entretien. En particulier, même si les chiens aux oreilles tombantes entendent manifestement aussi bien que leurs congénères, ils sont davantage sujets aux otites et aux infections que les autres, notamment parce que cette particularité morphologique facilite l'accumulation de saletés et d'humidité. Elle les rend aussi plus facilement victimes des épillets. Pour toutes ces raisons, ces chiens nécessitent une attention et un entretien renforcés.
Dès lors que l'adoptant est au clair sur ce qu'il est en mesure d'offrir à son animal et à l'inverse sur les caractéristiques qu'il recherche chez son futur compagnon (en termes d'apparence, de tempérament, d'aptitudes...), il lui est possible de chercher quelles races correspondent. Consulter méticuleusement les fiches de présentation des races de chiens est un très bon moyen d'effectuer une première sélection de celles qui répondent au cahier des charges.
Les clubs de races, les éleveurs et même certains éducateurs sont eux aussi susceptibles d'apporter une aide précieuse. En effet, ils peuvent renseigner et guider les futurs propriétaires dans leurs choix, leur dire théoriquement en toute impartialité si la race envisagée correspond bien à leur mode de vie, ou au contraire les orienter vers une autre qui soit plus compatible si la première ne convient pas.
La consultation minutieuse des fiches de race, des standards définis par les organismes canins et les conseils glanés de-ci de-là ne doivent pas faire oublier une donnée essentielle : même au sein d'une race donnée, une grande diversité peut être au rendez-vous. Même si un propos est vrai pour 80 ou 90% des représentants d'une race, rien ne dit que l'animal dont on envisage l'adoption ne fait pas partie des 10 ou 20% restants.
Ceci est vrai notamment pour la santé, mais aussi et surtout pour le tempérament, notamment parce qu'il dépend de nombreux autres facteurs. Par exemple, s'il est communément admis que le Chihuahua est généralement sociable, il n'est pas impossible de tomber sur un individu moins amical que les autres, par exemple à cause du vécu qui a été le sien pendant ses premières semaines de vie. De la même façon, même un individu appartenant à une race de chiens très robuste n'est pas à l'abri d'enchaîner les coups du sort et les soucis de santé.
Par ailleurs, tout adoptant potentiel doit accepter l'idée que le chien idéal, c'est-à-dire qui répond à l'ensemble de ses critères, n'existe peut-être pas. Par exemple, il est difficile qu'un chien soit un bon gardien (donc plutôt imposant) tout en étant mignon, facile à emmener en voyage et peu coûteux au quotidien. Il faut donc être prêt à faire des compromis.