Il est plus facile de prévenir un trouble du comportement, d'abord chez l'éleveur, ensuite chez le maître (responsable à environ 80%), que de le rééduquer…
ARTICLE de Joseph ORTEGA, inventeur de l'école des chiots et de la Méthode Naturelle. Ethologue de terrain (loups sauvages). Formateur pour les comportementalistes, éducateurs, éleveurs, etc.
Tél: 05 65 30 32 88 - Mail: [email protected]
L'individu est la somme de son patrimoine héréditaire et de son éducation, ainsi que les accidents pathologiques (maladies) ou psychologiques qu'il va subir.
Il est plus facile de prévenir un trouble du comportement, d'abord chez l'éleveur, ensuite chez le maître (responsable à environ 80%), que de le rééduquer…
Troubles de l'homéostasie sensorielle (Hypersensibilité-Hyperactivité, syndrome de privation), troubles des conduites sociales (Dyssocialisation primaire, Dépression de Détachement Précoce)... : les chiots à risque sont ceux qui ont été séparés trop précocement de leur mère, vers quatre semaines (au moment du sevrage).
Au contraire, plus son environnement aura été stimulant, plus il sera en confiance plus tard et prêt à s'adapter à diverses situations.
Un chien normal présente un équilibre physiologique et émotionnel, répond à des signaux déclencheurs de comportements innés, il est joueur et explorateur.
Une mauvaise communication avec les humains est anxiogène : l'homme va influer sur les comportements de son chien.
On parlera de trouble du comportement à chaque fois qu'il y a déviance du comportement normal du canidé domestique :
Dans la nature, le chiot doit être détaché des parents pour devenir autonome. Or, les maîtres portent trop d'attention, de caresses, de soins, ils continuent à materner, ce qui peut engendrer un hyper attachement. Lorsque le chiot arrive dans la famille, il va s’attacher à une personne, qui remplace sa propre mère. Si ce lien persiste et si on ne pratique pas le détachement, le chien ne pourra avoir pas un comportement d'adulte. Une séparation de sa « mère de substitution » entraînera de l’anxiété : séparé du maître, il vocalise, urine, détruit.
Par conséquent, le chiot ne doit pas s’attacher à une seule personne. Il faut garder en tête que le chiot voit l’humain comme un congénère : dès lors, le maintenir dans un état infantile en le maternant va créer une pathologie grave. Le maître doit au contraire passer de mère adoptive à chef de meute : un leader en qui en a confiance et non une brute qui écrase. Trop d’amour nuit!
Si, au lieu d'être ferme et d'appliquer des règles et des interdits, on lui accorde des privilèges, il n'y a pas de hiérarchisation, et on aboutit à des problèmes de sociopathie : grognement ou même morsure dans certaines situations, ainsi que des actes bien définis pour gérer les comportements des maîtres (pousser, fixer, chevaucher, aboyer, refuser d'obéir, exiger de sortir ou de manger, refus d'admettre les signaux de dominance, etc).
De même, si on l'empêche d'avoir des contacts, on l'isole dans la maison et on le prend dans les bras dans la rue, on ne fait qu'engendrer de la désocialisation et accroître le risque d'agression à l'extérieur. La sociabilité doit être fixée avant la fin du troisième mois et entretenue : en sortant le chiot, en lui faisant rencontrer des congénères, en fréquentant une vraie école des chiots.
Il faut savoir qu'en élevage, un manque de socialisation à l'espèce peut donner de l'agressivité sur les mâles de la part des femelles en chaleur, empêchant la saillie. Ces chiennes, si elles sont inséminées pour éviter ce problème, peuvent refuser le maternage et l'allaitement de leurs chiots et même aller jusqu'à les tuer…
Cela peut venir de chez l'éleveur, sachant que l'acquisition du seuil de l’homéostasie sensorielle (les stimulations qu'il pourra supporter plus tard) a lieu lors de la période sensible (troisième semaine a douzième semaine ), à condition bien sûr que l'élevage fournisse des stimulations.
Il peut s'agir également d'un chien élevé en confinement (appartement ou chenil), et qui ne peut dès lors s’exprimer physiquement et mentalement. Un chien a besoin de courir, jouer, explorer pour être bien dans sa tête.
L’hypersensibilité se manifeste par une réaction aux stimuli perçus, même ceux présents continuellement dans son environnement, et une incapacité à filtrer les informations. Le chien est toujours sur le « qui-vive », démarrant au quart de tour, axieux dans des situations nouvelles, malpropre, et souffre de troubles du sommeil (moins de 8h par jour). Il a une activité motrice hypertrophiée et non contrôlée, ne tient pas en place, court, saute, tourne en rond, joue sans arrêt, mord au cours des jeux le maître ou l'autre chien, ne s’arrête pas lorsque celui qui est mordu se met à crier, aboie de façon intempestive, détruit, dort peu…
Voici une liste non exhaustive de comportements gênants qui sont autant de troubles qu'un professionnel peut vous aider à expliquer et à résoudre :
Fondateur de l'Ecole du chiot et de la méthode naturelle.
Éthologue de terrain (loups sauvages).
Formateur pour les comportementalistes, éducateurs, éleveurs, etc.
Ma chienne Shih Tzu de 2 ans à eu une première portée de 5 chiots. J’ai des petites questions pour qui me tracasse...
Comportement entre chiensBonjour ma chienne grogne sur un chiot que je viens d'avoir .Elle est âgé de 7 ans .Quand il s'approche pour jouer...
Comportement bichon havanaisBonsoir Notre bichon havanais de 13 mois est en soie un chien adorable ,mais il a des défauts. Il pince les...
Comportement Beagle de 8 ansBonjour, J'ai 62 ans et j'ai topujours éu des chiens dans ma vie depuis ma naissance, Pour commencer , je vais...
Comportement chien maltraitéBonjour Nous avons adopté un border Collie à la spa il a 3 ans et a été retiré d'un élevage pour mauvais...