Poppy, l’épagneul qui a sauvé un enfant diabétique

Le chien Poppy allongé par terre à côté de son jeune maître diabétique

Née en 2020, Poppy est une épagneul femelle qui appartient à une certaine Jennifer Whiberley, qui vit à Sout Ockendon dans le comté anglais d’Essex, et est depuis 20215 la mère d’un garçon nommé Thomas. Ce dernier souffre d’un diabète de type 1, une maladie qui oblige ses parents à surveiller attentivement sa glycémie - notamment à l’aide d’un lecteur spécialisé.


Ils disposent aussi pour les aider de l’aide de Poppy. En effet, ayant été formée par la fondation britannique Hypo Hounds, spécialisée dans le dressage de chiens d’alerte médicale, Poppy sait détecter rapidement les baisses plus ou moins importantes de glycémie et adapter son comportement à la gravité du problème. En cas d’hypoglycémie légère, elle se contente de petits bonds pour alerter les parents de son jeune maître ; mais lorsque celle-ci est sévère, elle exprime de façon pressante l’urgence de la situation.


C’est ce qui se passe un beau jour d’octobre 2022 : alors que Jennifer Whiberley, son compagnon Jon et leur fils alors âgé de 7 ans, terminent leur dîner, Poppy adopte un comportement inhabituel, bondissant sur ses maîtres comme pour attirer leur attention et signaler qu’un problème grave se profile.


Comprenant parfaitement le message, ceux-ci contrôlent immédiatement le taux de sucre dans le sang de Thomas. Celui-ci est normal, mais ils décident de rester vigilants et de continuer à le contrôler régulièrement. Deux heures plus tard, la glycémie du petit garçon chute subitement de moitié, malgré un apport important en sucre.


Jennifer appelle sans tarder une ambulance et Thomas est transporté en urgence à l’hôpital, alors que son taux de glycémie atteint désormais un niveau critique. Grâce à l’intervention rapide de ses parents, mais aussi à la vigilance de Poppy, il échappe à une situation qui aurait pu être fatale. Une dizaine de jours plus tard, alors que Thomas est sorti de l’hôpital, Jennifer affirme au journal The Independent que, sans leur chien, son fils n’aurait sans doute pas survécu. L’odorat exceptionnel du jeune épagneul a en effet permis de détecter les signes avant-coureurs de la crise.