Compte tenu de sa petite taille et du fait qu’il dépense une bonne partie de son énergie à jouer (ce qui peut se faire en intérieur), le Yorkshire Terrier est parfaitement apte à vivre en appartement, sous réserve toutefois de le promener 30 à 45 minutes par jour.
Il faut toutefois avoir conscience que sa tendance à aboyer peut être source de tensions avec le voisinage immédiat, même si elle peut être atténuée en lui apprenant très tôt à cesser dès qu’on le lui demande.
Le Yorkshire Terrier a besoin de la présence et de l’attention de ses humains pour être heureux. Par conséquent, on ne saurait le faire vivre dehors, à l’écart de ces derniers – quand bien même il y serait en compagnie d’un congénère. Au demeurant, comme il est sensible au froid, il aurait toutes les chances de souffrir de problèmes de santé.
En revanche, il apprécie d’avoir accès à un jardin pour y jouer et renifler toutes sortes d’odeurs. Il faut toutefois savoir qu’il aime généralement creuser : si on tient à avoir un jardin impeccable, on a donc tout intérêt à délimiter d’emblée une zone où il peut s’en donner à cœur joie et lui apprendre qu’il n’a pas le droit de le faire ailleurs. Cela dit, creuser est aussi pour lui une façon de passer le temps et de lutter contre l’ennui : veiller à le tenir suffisamment occupé (par exemple en jouant avec lui) permet donc de limiter le risque de dégâts au niveau de la pelouse ou des plates-bandes.
Par ailleurs, il est préférable que le jardin soit bien clos, afin d’éviter toute fugue. En effet, même si le Yorkshire Terrier n’est généralement pas un fugueur invétéré, tant sa curiosité que son instinct de chasse et son sens du territoire peuvent le pousser un jour à prendre le large pour suivre une odeur ou chercher à intimider un intrus potentiel.
Enfin, comme sa barbe et sa moustache ont tendance à retenir l’eau ainsi que des débris de nourriture, il peut être judicieux d’installer ses gamelles dans le jardin afin de protéger l’intérieur. Mieux vaut toutefois éviter de le faire quand les températures sont particulièrement élevées ou au contraire particulièrement basses.
Aussi attendrissant soit-il, le Yorkshire Terrier ne doit pas être sous-estimé : du fait de son caractère têtu, il a tôt fait de donner du fil à retordre à un maître ne sachant pas fixer des limites et les faire respecter.
Néanmoins, dès lors qu’on se montre suffisamment cohérent, constant et patient, ce petit chien très aimant n’est pas vraiment difficile à éduquer. En particulier, son envie de plaire le rend très sensible aux récompenses (friandises, caresses, compliments…) : recourir à ces dernières s’avère donc très efficace pour tirer le meilleur de lui et obtenir un compagnon agréable à vivre, même si des piqûres de rappel sont nécessaires de temps en temps tout au long de sa vie.
Par ailleurs, malgré une certaine prédisposition aux bronchites (dont il est facile de le protéger en lui mettant un manteau pour chien quand il fait froid et en le séchant bien quand il est mouillé), il jouit globalement d’une santé robuste.
Quant à son entretien, il s’avère certes assez chronophage (une à deux heures par semaine) mais n’a rien de complexe, d’autant qu’on peut se simplifier grandement la tâche en l’emmenant régulièrement chez un toiletteur professionnel afin de raccourcir ses poils.
Enfin, même si ses relations avec ses congénères ou les chats adultes ne sont pas toujours chaleureuses d’emblée, les choses finissent généralement par s’arrondir avec le temps. Par conséquent, il n’est pas vraiment difficile à gérer à ce niveau.
Quand on met tout cela dans la balance, il en ressort que le Yorkshire Terrier peut convenir à un primo-adoptant, sous réserve que celui-ci ait pris la peine de bien s’informer au préalable sur la race et sache se montrer cohérent, constant et patient - non seulement pendant la phase d’éducation, mais aussi tout au long de la vie de son compagnon.
En tout cas, que l’on soit novice ou expérimenté, il ne faut pas hésiter en cas de difficulté à se faire aider par un éducateur canin professionnel.
Le Yorkshire Terrier est généralement robuste et n’a donc normalement pas besoin de voir souvent un vétérinaire – a fortiori si on veille à bien le protéger du froid, auquel il est assez sensible.
Quant à son éducation, elle demande certes de la patience, mais elle n’est pas pour autant particulièrement ardue ni chronophage.
Par ailleurs, il dépense normalement beaucoup d’énergie en jouant : dès lors, 30 à 45 minutes de promenade quotidienne lui suffisent pour être bien dans ses pattes et dans sa tête.
En revanche, le temps nécessaire à son entretien se situe lui au-dessus de la moyenne. Même si faire raccourcir son pelage tous les 3-4 mois par un toiletteur professionnel est utile pour se simplifier la tâche, il faut être en mesure de consacrer chaque semaine une à deux heures au brossage de son poil, au nettoyage de ses oreilles et de ses dents, et s’occuper aussi régulièrement de couper les poils situés autour de l’anus pour éviter des salissures qui pourraient à terme l’obstruer.
Par ailleurs, même si le Yorkshire Terrier est moins enclin que d’autres races à souffrir d’anxiété de séparation, il a besoin de beaucoup d’affection pour être épanoui. Cela implique qu’il ne doit pas être laissé seul longtemps et/ou souvent, même si la présence d’un autre animal dans le foyer peut rendre les absences de ses maîtres plus supportables.
Au global, le Yorkshire Terrier n’est pas le chien le plus exigeant tant en termes de soins que d’attention, mais il nécessite quand même d’être assez disponible.
Bien qu’il soit dynamique, le Yorkshire Terrier n’a qu’un besoin d’exercice modéré : 30 à 45 minutes de promenade et quelques séances de jeu actif par jour suffisent à le garder en forme.
En tout état de cause, son gabarit représente une limite évidente : avec ses petites pattes, il ne saurait suivre bien longtemps un maître sportif lors de ses séances de jogging et autres balades à vélo. En effet, il est capable de courir seulement sur de courtes distances.
Il est donc loin d’être le choix idéal pour une personne sportive cherchant un compagnon susceptible de l’accompagner dans des activités particulièrement intenses.
Néanmoins, il peut partager toutes sortes d’autres moments avec les siens, et se montre d’ailleurs ravi de le faire. Par exemple, il est capable de les accompagner pour une longue promenade ou une randonnée, dès lors que cela se fait à un rythme tranquille. C’est également un bon candidat pour divers sports canins tels que l’agility, le rallye, etc.
Le Yorkshire Terrier jouit normalement d’une bonne santé, a fortiori pour peu qu’on veille à le protéger du froid et à l’essuyer soigneusement quand il est mouillé. Pour autant, s’en occuper correctement au quotidien demande une certaine énergie.
En particulier, même si on choisit de faire couper ses poils tous les 3-4 mois par un toiletteur professionnel, il faut consacrer une à deux heures par semaine à son entretien : brossage de son pelage, coupe des poils autour de l’anus avant qu’ils n’aient trop poussé (ce qui nécessite des gestes précis et sûrs), etc. En outre, il peut être judicieux de systématiquement essuyer ses moustaches et sa barbe après qu’il a bu et mangé, car elles ont tendance à retenir l’eau ainsi que des débris de nourriture.
Par ailleurs, bien que son gabarit soit modeste et qu’il se contente de 30 à 45 minutes de promenade quotidienne, le Yorkshire Terrier est très actif et joueur, même une fois adulte. Il faut donc être en mesure de partager avec lui plusieurs séances de jeu assez toniques par jour : tirer sur un jouet en corde tandis qu’il en fait de même de son côté, lui envoyer une balle qu’il court chercher inlassablement…
En outre, les promenades ne sont pas forcément de tout repos, du fait qu’il a tendance à se croire beaucoup plus fort qu’il ne l’est et n’hésite pas à entrer en conflit avec un congénère - surtout dans le cas d’un individu dominant.
Par ailleurs, si le Yorkshire Terrier est indéniablement très affectueux, il est aussi très têtu. Son éducation peut donc s’avérer un peu éprouvante, du fait qu’elle demande cohérence, constance et patience, ainsi qu’une certaine fermeté. Il faut aussi avoir conscience que des rappels à l’ordre sont nécessaires de temps à autre toute sa vie durant.
Tout cela fait que ce chien n’est sans doute pas le meilleur choix pour les personnes âgées, même si dans les faits il fait partie de ceux que ces dernières plébiscitent le plus. Il existe plusieurs autres petites races tout aussi affectueuses, mais plus calmes et mieux adaptées : le Bouledogue Anglais, le Carlin, le Cavalier King Charles, le Shih Tzu...
En revanche, il convient parfaitement à des jeunes retraités actifs, ayant suffisamment de temps et d’énergie pour l’éduquer correctement, partager diverses activités avec lui et gérer convenablement son entretien.
Du fait qu’il perd très peu de poils et de squames, le Yorkshire Terrier est considéré comme une race de chien hypoallergénique – et donc recommandé pour les personnes souffrant d’allergie à la gent canine.
Cependant, il faut savoir que les allergènes en cause ne viennent pas que des poils, mais aussi par exemple de la salive et de l’urine. Certes, contrairement à certains de ses semblables, ce chien ne bave pas, et cela implique qu’à ce niveau-là également il répand moins d’allergènes. Néanmoins, aucun chien n’est vraiment totalement hypoallergénique – et donc le risque d’une réaction allergique n’est jamais nul.
Si on est concerné, il est donc fortement conseillé d’effectuer un essai en conditions réelles, c’est-à-dire de passer quelques heures auprès de l’animal qu’on envisage d’adopter afin de voir si quelque chose se passe. Cela dit, si cette expérience n’est pas concluante, cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut renoncer à l’idée d’adopter un Yorkshire Terrier : quelle que soit la race, tous les individus n’émettent pas la même quantité d’allergènes, donc le résultat pourrait s’avérer tout à fait différent avec un autre spécimen.
Néanmoins, ce test permet de limiter le risque d’une mauvaise surprise mais ne le fait pas disparaître, car une allergie peut mettre beaucoup de temps à se déclarer.
Le gabarit plus que modeste du Yorkshire Terrier implique que le montant à dépenser pour l’alimenter est très raisonnable. En effet, bien qu’il ait besoin d’une nourriture de très bonne qualité (plus chère que les produits standard), ses rations quotidiennes restent limitées : l’impact financier l’est donc lui aussi.
Sa petite taille fait aussi que ses traitements antiparasitaires reviennent moins cher que pour la plupart de ses congénères, dans la mesure où leur coût dépend du poids de l’animal.
Par ailleurs, même s’il est judicieux de l’emmener régulièrement chez un toiletteur professionnel afin de faire couper son pelage pour faciliter son entretien au quotidien, cela ne représente pas un budget très important – d’autant qu’il suffit alors de le faire 3 ou 4 fois dans l’année.
Enfin, le Yorkshire Terrier jouit globalement d’une bonne santé et n’a donc normalement pas besoin de se rendre fréquemment chez le vétérinaire – a fortiori si on prend soin de bien le sécher quand il est mouillé et de l’équiper d’un manteau pour chien quand il fait très froid, étant donné sa vulnérabilité à ce niveau. Son budget santé est donc normalement modeste lui aussi.
Le Yorkshire Terrier est donc tout à fait économique au quotidien, et convient parfaitement aux personnes ayant un budget limité. Le prix d’achat élevé d’un chiot peut toutefois être un obstacle, mais il est facilement contournable par exemple en adoptant un sujet déjà adulte et/ou en se tournant vers un refuge plutôt que vers un éleveur professionnel.
Il convient toutefois de souligner que les dépenses de santé restent un aléa majeur : aucun chien n’est à l’abri de subir un accident ou de contracter une grave maladie, avec à la clef des frais importants. Un bon moyen d’éviter de se trouver potentiellement un jour dans une situation financière compliquée est de souscrire une assurance santé pour son compagnon, afin qu’en cas de problème tout ou partie des dépenses soient prises en charge.
