Contrairement à ce que l'on pense parfois, le pruneau n'est pas un fruit à part. Il s'agit en fait d'une prune d'ente (le fruit du prunier d'ente, originaire de France) que l'on fait ensuite sécher. Le pruneau est donc un type de prune, et un « cousin » de la mirabelle.
Il peut se consommer de différentes façons : sous forme de prune séchée ou comme ingrédient dans des plats salés ou des desserts.
Comme la prune, le pruneau est comestible pour les chiens : ces derniers peuvent donc en manger sans risquer de s'empoisonner.
Bien que le pruneau soit en fait un type de prune, sa composition nutritionnelle est assez différente du fait qu'il est séché.
Ainsi, 100 grammes de pruneaux contiennent en moyenne :
Ainsi, le pruneau est loin d'être le fruit le plus diététique possible, en raison de sa teneur particulièrement élevée en sucre : c'est beaucoup pour un humain, et ça l'est encore plus pour un chien. De plus, la part de fibres est elle aussi trop élevée pour ce dernier, dont l'appareil digestif est fait avant tout pour digérer la viande et non les végétaux.
Cela étant, le pruneau n'est pas non plus toxique pour lui, et contient également des nutriments intéressants pour sa santé. Par conséquent, il n'est pas forcément nécessaire de l'en priver totalement : il faut simplement éviter de lui en donner trop et/ou trop souvent.
Le pruneau se consomme généralement tel quel, après bien sûr avoir retiré le noyau - ce dernier est en effet trop gros pour être avalé sans risque.
Toutefois, on peut également l'utiliser comme ingrédient dans diverses préparations, que ce soit sucrées (une compote, une tarte, un far breton...) ou même salées (tajine, brochette...). Mieux vaut toutefois privilégier les pruneaux nature : c'est sous cette forme qu'il conserve un maximum de nutriments. Cela étant, ils restent moins intéressants que les prunes pour la santé et pour la ligne.
Comme il possède un fort pouvoir laxatif et contient aussi beaucoup de glucides (autour de 50%), il est susceptible de causer des irritations des muqueuses digestives et de perturber le transit intestinal - en plus de favoriser la prise de poids et le diabète.
Pour ces raisons, si l'on souhaite donner des pruneaux à son chien, mieux vaut limiter fortement les quantités : pas plus d'un ou deux par semaine, voire moins s'il est de petite taille. De cette façon, le risque d'excès de sucre et de fibre reste faible.
Cela étant, si l'animal est déjà en surpoids et/ou diabétique, ou s'il semble avoir du mal à les digérer, mieux vaut ne pas lui en donner du tout, en tout cas sans l'accord exprès d'un vétérinaire. Quitte à lui donner des fruits, il est préférable d'opter pour de la pastèque ou de la papaye, nettement moins sucrées. Toutefois, le meilleur moyen de faire plaisir à un chien sans nuire à sa santé reste les lamelles de viande ou de poisson séché(e), bien plus adaptées à son régime alimentaire.
Bien souvent, les pruneaux sont vendus en magasin déjà dénoyautés. Il arrive toutefois que ce ne soit pas le cas : le cas échéant, il faut faire attention à bien le retirer avant d'en donner à son chien, pour éviter qu'il ne l'avale par inadvertance.
Si on n'y prend pas garde et que le chien avale un noyau de pruneau malgré tout, le plus gros risque est qu'il s'étouffe avec. Cela se produit si le noyau se coince dans ses voies respiratoires et gêne le passage de l'air. Le cas échéant, il faut réagir sans attendre et pratiquer la manoeuvre de Heimlich sur son chien, faute de quoi le décès peut survenir.
Si l'animal ne présente pas de difficultés respiratoires, le pire est alors évité, mais il faut tout de même rester vigilant. En effet, le noyau peut gêner le transit digestif et même provoquer une occlusion intestinale. Par conséquent, il convient de suivre l'état de l'animal de près dans les jours qui suivent : s'il perd l'appétit, semble constipé ou a le ventre gonflé, il faut contacter un vétérinaire en urgence pour régler le problème.
Le mieux reste toutefois de retirer le noyau des pruneaux avant d'en donner à son chien, ou encore mieux, d'en acheter des déjà dénoyautés. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir.