Chien et pruneau : bienfaits, préparation, quantité...

Un bol en céramique contenant des pruneaux

Contrairement à ce que l'on pense parfois, le pruneau n'est pas un fruit à part. Il s'agit en fait d'une prune d'ente (le fruit du prunier d'ente, originaire de France) que l'on fait ensuite sécher. Le pruneau est donc un type de prune, et un « cousin » de la mirabelle.


Il peut se consommer de différentes façons : sous forme de prune séchée ou comme ingrédient dans des plats salés ou des desserts.


Comme la prune, le pruneau est comestible pour les chiens : ces derniers peuvent donc en manger sans risquer de s'empoisonner.

Les bienfaits du pruneau pour les chiens

Des pruneaux dans un sac en osier à côté de prunes entières

Bien que le pruneau soit en fait un type de prune, sa composition nutritionnelle est assez différente du fait qu'il est séché.

 

Ainsi, 100 grammes de pruneaux contiennent en moyenne :

  • environ 35% d'eau ;
  • autour de 50% de glucide, dont la majeure partie de sucre ;
  • entre 5 et 10% de fibres ;
  • environ 2% de protéines ;
  • des vitamines en petite quantité ;
  • des minéraux, notamment du calcium, du potassium, du phosphore...

 

Ainsi, le pruneau est loin d'être le fruit le plus diététique possible, en raison de sa teneur particulièrement élevée en sucre : c'est beaucoup pour un humain, et ça l'est encore plus pour un chien. De plus, la part de fibres est elle aussi trop élevée pour ce dernier, dont l'appareil digestif est fait avant tout pour digérer la viande et non les végétaux.

 

Cela étant, le pruneau n'est pas non plus toxique pour lui, et contient également des nutriments intéressants pour sa santé. Par conséquent, il n'est pas forcément nécessaire de l'en priver totalement : il faut simplement éviter de lui en donner trop et/ou trop souvent.

Sous quelle forme donner des pruneaux à son chien ?

Des pruneaux dans une soucoupe sur une table en bois

Le pruneau se consomme généralement tel quel, après bien sûr avoir retiré le noyau - ce dernier est en effet trop gros pour être avalé sans risque.

 

Toutefois, on peut également l'utiliser comme ingrédient dans diverses préparations, que ce soit sucrées (une compote, une tarte, un far breton...) ou même salées (tajine, brochette...). Mieux vaut toutefois privilégier les pruneaux nature : c'est sous cette forme qu'il conserve un maximum de nutriments. Cela étant, ils restent moins intéressants que les prunes pour la santé et pour la ligne.

Quelle quantité de pruneau donner à un chien ?

Des pruneaux avec une cuillère en bois sur un fond rose

Comme il possède un fort pouvoir laxatif et contient aussi beaucoup de glucides (autour de 50%), il est susceptible de causer des irritations des muqueuses digestives et de perturber le transit intestinal - en plus de favoriser la prise de poids et le diabète.

 

Pour ces raisons, si l'on souhaite donner des pruneaux à son chien, mieux vaut limiter fortement les quantités : pas plus d'un ou deux par semaine, voire moins s'il est de petite taille. De cette façon, le risque d'excès de sucre et de fibre reste faible.

 

Cela étant, si l'animal est déjà en surpoids et/ou diabétique, ou s'il semble avoir du mal à les digérer, mieux vaut ne pas lui en donner du tout, en tout cas sans l'accord exprès d'un vétérinaire. Quitte à lui donner des fruits, il est préférable d'opter pour de la pastèque ou de la papaye, nettement moins sucrées. Toutefois, le meilleur moyen de faire plaisir à un chien sans nuire à sa santé reste les lamelles de viande ou de poisson séché(e), bien plus adaptées à son régime alimentaire.

Que faire si mon chien a avalé un noyau de pruneau ?

Des pruneaux dans un bol sur une table en bois

Bien souvent, les pruneaux sont vendus en magasin déjà dénoyautés. Il arrive toutefois que ce ne soit pas le cas : le cas échéant, il faut faire attention à bien le retirer avant d'en donner à son chien, pour éviter qu'il ne l'avale par inadvertance.

 

Si on n'y prend pas garde et que le chien avale un noyau de pruneau malgré tout, le plus gros risque est qu'il s'étouffe avec. Cela se produit si le noyau se coince dans ses voies respiratoires et gêne le passage de l'air. Le cas échéant, il faut réagir sans attendre et pratiquer la manoeuvre de Heimlich sur son chien, faute de quoi le décès peut survenir.

 

Si l'animal ne présente pas de difficultés respiratoires, le pire est alors évité, mais il faut tout de même rester vigilant. En effet, le noyau peut gêner le transit digestif et même provoquer une occlusion intestinale. Par conséquent, il convient de suivre l'état de l'animal de près dans les jours qui suivent : s'il perd l'appétit, semble constipé ou a le ventre gonflé, il faut contacter un vétérinaire en urgence pour régler le problème.

 

Le mieux reste toutefois de retirer le noyau des pruneaux avant d'en donner à son chien, ou encore mieux, d'en acheter des déjà dénoyautés. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir.

Mise en garde

Les propos et conseils formulés ici ne remplacent pas l'expertise d'un professionnel, d'autant que chaque chien est unique. En cas de besoin ou de doute, il convient donc de se tourner vers un vétérinaire ayant de bonnes connaissances en nutrition canine.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : Liste des fruits
  2. Page 2 : L'abricot
  3. Page 3 : L'amande
  4. Page 4 : L'ananas
  5. Page 5 : La baie de goji
  6. Page 6 : La banane
  7. Page 7 : Le brugnon
  8. Page 8 : La cacahuète
  9. Page 9 : Le cassis
  10. Page 10 : La cerise
  11. Page 11 : La châtaigne
  12. Page 12 : La clémentine
  13. Page 13 : La cranberry
  14. Page 14 : La datte
  15. Page 15 : La figue
  16. Page 16 : La fraise
  17. Page 17 : Le fruit de la passion
  18. Page 18 : La groseille
  19. Page 19 : Le kaki
  20. Page 20 : Le kiwi
  21. Page 21 : Le litchi
  22. Page 22 : La mandarine
  23. Page 23 : La mangue
  24. Page 24 : Le melon
  25. Page 25 : La mirabelle
  26. Page 26 : La mûre
  27. Page 27 : La myrtille
  28. Page 28 : La nectarine
  29. Page 29 : La noisette
  30. Page 30 : La noix
  31. Page 31 : La noix de cajou
  32. Page 32 : La noix de coco
  33. Page 33 : L'olive
  34. Page 34 : L'orange
  35. Page 35 : Le pamplemousse
  36. Page 36 : La papaye
  37. Page 37 : La pastèque
  38. Page 38 : La pêche
  39. Page 39 : La pistache
  40. Page 40 : La poire
  41. Page 41 : La pomme
  42. Page 42 : La prune
  43. Page 43 : Le pruneau
  44. Page 44 : Le jus de fruits
  45. Page 45 : La compote
  46. Page 46 : La confiture