Le poulet fait partie des viandes les plus consommées à l’échelle de la planète. En effet, les volailles en général et les poules en particulier sont globalement plus faciles à élever et moins gourmandes en eau et en nourriture que le reste du bétail. Par ailleurs, la viande de poulet est intéressante sur le plan nutritionnel, notamment parce qu’elle est moins grasse que le porc ou le bœuf.
Il n’y a toutefois pas que les humains qui peuvent en manger : les chiens aussi. D’ailleurs, un certain nombre d’aliments industriels pour chien en contiennent. Néanmoins, si l'on décide de donner soi-même du poulet à son compagnon, certaines choses méritent d'être sues...
Dans la nature, les chiens sont avant tout des carnivores : ils consomment certes des fruits et légumes en petites quantités, mais c’est dans la viande et les os qu’ils trouvent l’essentiel des nutriments dont ils ont besoin pour être en bonne santé.
Il n’est donc pas surprenant qu’ils aiment beaucoup le poulet – même si en général, ils ont tendance à préférer les viandes rouges telles que le bœuf. D’ailleurs, les élevages de volailles sont souvent pris pour cibles par des canidés sauvages : les renards bien sûr, mais aussi les loups, les chacals, les coyotes...
Toutefois, contrairement aux chats, les représentants de la gent canine ne sont pas toujours très regardants sur la nourriture, et ont souvent tendance à manger des aliments qui ne sont pas bons pour leur santé. De fait, ce n’est pas parce qu'un chien aime effectivement manger du poulet que c'est forcément une bonne idée de lui en donner. Alors, qu’en est-il exactement ?
Le poulet est très intéressant sur le plan nutritionnel, que ce soit pour un humain ou pour un chien. En effet, 100 grammes de blanc de poulet contiennent en moyenne :
Naturellement, il s’agit là d’ordres de grandeur : les exactes dépendent d’un certain nombre de facteurs, notamment le morceau dont il s’agit ainsi que la façon dont l’animal a été élevé et nourri.
Quoi qu’il en soit, les principaux avantages du poulet sont ses protéines très digestes ainsi que sa faible teneur en matières grasses. C’est d’ailleurs ce qui fait de lui (et des volailles en général) un très bon choix pour un chien qui a des problèmes de digestion, les lipides étant souvent peu digestes.
En revanche, il contient peu de fer, comme d’ailleurs les autres viandes blanches. Ce n'est donc pas forcément le meilleur choix pour un chien qui a de l'anémie : mieux vaut privilégier les viandes rouges pour lui, dans la mesure du possible.
Contrairement au bœuf par exemple, le poulet fait partie des viandes qu’il est vivement déconseillé de manger crues. Cela vaut pour un humain, mais aussi pour un chien.
En effet, les volailles sont très souvent contaminées par des bactéries dangereuses pour la santé, comme les salmonelles : manger leur viande telle quelle implique un risque réel d'être contaminé et de tomber gravement malade.
Il est vrai que les représentants de la gent canine sont moins sensibles à ce type de contamination que les humains, car leur système digestif plus court est moins favorable à la prolifération de bactéries nocives. Malgré tout, mieux vaut ne pas prendre de risque et ne jamais donner de poulet cru à son chien.
Pour autant, ce n'est pas non plus la peine de paniquer s'il parvient à en chiper un morceau lorsqu'on a le dos tourné, par exemple alors qu'on est en train de cuisiner : il convient simplement de surveiller son état pendant les jours qui suivent, et de consulter un vétérinaire s'il présente des signes de maladie.
La peau du poulet est parfaitement comestible, aussi bien pour un humain que pour un chien. Il est donc techniquement possible d'en donner à son animal, et il y a même de grandes chances qu'il apprécie - voire qu'il la réclame. Il peut donc être tenant de prendre l'habitude de la lui offrir, tant pour lui faire plaisir que pour éviter le gaspillage si on ne la consomme pas soi-même.
Toutefois, la peau du poulet est particulièrement grasse – bien plus que la chair elle-même, qui contient très peu de lipides. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle est souvent délaissée par les humains. Pour autant, ce n’est pas une raison pour la bannir : en donner à son animal de temps en temps n’est pas problématique pour sa santé, tant que par ailleurs le reste de son alimentation est bien équilibrée.
Ainsi, on peut donner de la peau de poulet à son chien une fois toutes les quelques semaines, mais mieux vaut éviter de le faire davantage. Par ailleurs, il convient de déduire de sa ration quotidienne les apports correspondants, afin d'éviter tout apport excessif en calories.
Cela ne vaut toutefois que s'il n'est pas en surpoids. Dans le cas contraire, mieux vaut totalement s'abstenir, sauf accord préalable d’un vétérinaire.
Au demeurant, les risques liés à la viande crue valent aussi pour la peau : il faut donc bien la cuire avant de la donner à manger à son animal.
Dans la nature, les os font partie du régime alimentaire des chiens. Il s’agit même d’un aliment essentiel, car ils leur apportent toutes sortes de minéraux qui ne sont pas présents en quantité suffisante dans la viande : du calcium, du phosphore... Il peut donc être tentant de donner des os de poulet à son compagnon, voire de le laisser se régaler avec la carcasse quand on cuisine un poulet entier.
En réalité, il ne faut jamais donner à un chien d’os de poulet, ni même d’une autre volaille. En effet, ceux-ci sont bien trop pointus et friables, a fortiori s’ils sont cuits : ils risquent donc de causer des blessures dans la bouche ou dans le tube digestif. Par ailleurs, leur petite taille implique qu’ils peuvent facilement être gobés et potentiellement rester alors coincés dans la trachée : le cas échéant, le risque d’un étouffement est réel, et celui-ci est suceptible de s'avérer fatal.
Si l’on souhaite donner des os à son chien, il convient de se tourner plutôt vers de gros os crus de bœuf, de bison ou d’agneau : ils sont nettement moins dangereux que ceux de volaille.
Comme le poulet contient beaucoup de protéines de qualité et très peu de matières grasses, il est tout à fait possible d'en donner à son chien - voire d'en faire un des principaux ingrédients de sa gamelle si où on le nourrit avec du fait maison. Cela étant, comme avec n’importe quel autre aliment, limiter les quantités est indispensable pour ne pas déséquilibrer son régime.
Pour une ration maison, il est généralement recommandé de donner entre 40 et 50 grammes de poulet cuit par kilo de masse corporelle. Cela signifie qu’un chien qui pèse 10 kg peut recevoir 400 à 500 grammes de poulet par jour. Le reste de sa gamelle doit être constitué d’ingrédients lui apportant les nutriments qu’il ne trouve pas - ou pas suffisamment - dans la viande : du riz (ou d'autres féculents) pour les glucides, une huile animale ou végétale pour les acides gras essentiels, quelques légumes pour les fibres, etc.
S’il s’agit de lui en donner un petit morceau pour lui faire plaisir, on peut prévoir par exemple 10 à 20 grammes de poulet cuit par jour. Il convient toutefois de déduire les apports caloriques correspondants de sa ration quotidienne, afin d'éviter tout surpoids.
Le poulet est une viande intéressante pour un chien sur le plan nutritionnel, en raison de sa teneur élevée en protéines très digestes et de sa faible teneur en matières grasses. Il convient toutefois de bien le cuire avant de le servir, car donné cru il risquerait de causer une intoxication alimentaire. On peut aussi offrir à son compagnon de la peau de poulet, mais seulement une fois de temps en temps et à condition qu’il ne soit pas en surpoids. En revanche, les os sont dans tous les cas à bannir, car trop dangereux.
Le poulet est néanmoins loin d'être la seule viande possible : le porc, le bœuf, l’agneau, la dinde... sont eux aussi intéressants nutritionnellement parlant. Donner du poisson à son chien (par exemple du saumon, du thon, de la sardine...) est également une solution parfaitement valable. De fait, les options ne manquent pas pour lui apporter les protéines animales - ainsi que les autres nutriments - dont il a besoin pour être en bonne santé.
Bonjour tout le monde, Lors de la promenade, mon chien, un border collie de 3 ans a trouvé un os qui me semblait...