Fruit de l'abricotier, un petit arbre endémique du pourtour méditerranéen, l'abricot est facilement reconnaissable à sa belle couleur orangée, sa chair ferme et sucrée et son parfum fruité. Il se consomme le plus souvent frais, sec ou sous forme de confiture, mais on en trouve aussi en compote, en nectar, comme ingrédient dans les gâteaux...
L'abricot est apprécié des humains du fait notamment de ses nombreux bienfaits pour la santé, mais les chiens peuvent eux aussi en profiter.
Bien qu'il soit sucré, l'abricot a tout de même une saveur un peu acide - notamment lorsqu'il n'est pas encore tout à fait mûr.
Or, dans l'ensemble, les chiens apprécient assez peu le goût acide, souvent associé à des aliments impropres à la consommation. C'est d'ailleurs ce qui explique qu'ils n'aiment pas du tout les agrumes.
Pour autant, il serait faux de dire qu'ils refusent forcément de manger de l'abricot si on leur en propose. En effet, l'acidité de ce fruit reste finalement assez légère : même si ce n'est sans doute pas celui qu'ils préfèrent, ils se laissent généralement tenter à l'occasion.
On trouve dans l'abricot un certain nombre de nutriments intéressants pour la santé des chiens - comme d'ailleurs pour celle des humains.
En effet, un abricot frais contient :
Ces nutriments ne sont toutefois pas aussi bien assimilés par nos compagnons que par nous-mêmes, car leur tube digestif est celui d'un carnivore. Sauf cas particulier, il ne faut donc pas compter sur une petite quantité d'abricots (ni de fruits en général) pour équilibrer un régime ou combler les carences d'un chien.
L'abricot est consommé par l'être humain sous différentes formes : frais, sec, jus, compote, confiture, au sirop...
Pour le chien, il est préférable de n'utiliser que des abricots frais. En effet, les autres formes contiennent dans l'ensemble beaucoup de sucre (c'est tout particulièrement le cas des confitures) et ne sont donc pas adaptées à ses besoins nutritionnels.
En revanche, l'abricot frais lui contient beaucoup d'eau ainsi que des fibres, et finalement un taux de sucre assez faible (de l'ordre de 10%). Il déséquilibre donc moins son régime alimentaire, même si cela ne dispense pas de limiter les quantités qui en sont données.
Compte tenu de la teneur de ce fruit en fibres et en sucres, il est préférable de ne pas donner de grandes quantités d'abricot à un chien, au risque d'entraîner des problèmes digestifs voire du surpoids. D'ailleurs, s'il est déjà un peu trop gros ou s'il souffre de diabète, mieux vaut ne pas lui en donner du tout.
Pour s'assurer qu'il digère bien les abricots, l'idéal est de lui donner une toute petite quantité au départ et s'assurer qu'il ne souffre pas de troubles digestifs (flatulences, selles molles...) dans les jours suivants.
Si effectivement il semble bien les tolérer, il est possible de lui en donner un peu plus souvent, mais mieux vaut ne pas dépasser un ou deux abricots par jour (voire un demi pour les plus petits individus).
La chair de l'abricot est tout à fait comestible pour le chien et contient des nutriments et vitamines utiles pour lui, mais ce n'est pas le cas du noyau, de la tige et des feuilles.
En effet, ces derniers renferment du thiocyanate, une substance qui se transforme en cyanure lors de la digestion et peut provoquer un grave empoisonnement - voire un décès. La probabilité que cela se produise est toutefois faible, car pour atteindre la dose toxique il faudrait que l'animal en mange de grandes quantités en peu de temps. Néanmoins, elle n'est pas nulle pour autant, en particulier si d'autres sources de cyanure sont présentes dans l'alimentation de l'animal.
Les noyaux d'abricot présentent un deuxième risque : ils peuvent rester bloqués et provoquer une occlusion intestinale, voire pire encore un étouffement s'ils entravent les voies respiratoires. Les petits chiens sont les plus exposés, car leur tube digestif et leur trachée sont plus étroits. Toutefois, aucun représentant de la gent canine n'est à l'abri.
Pour éviter tout souci, mieux vaut donc prendre l'habitude de ne donner que la chair de l'abricot à son chien, c'est-à-dire retirer préalablement le noyau.