Pays d'origine : Allemagne
Groupe : Chien de type Pinscher ou Schnauzer - Molossoïde - Chien de montagne et de bouvier suisse
Très esthétique, l'Hovawart est un chien assez grand au cou droit, fort et relativement long. Son thorax est profond, large et puissant, son dos est droit et son ventre est relevé. Sa tête est forte, avec un front large et bombé et un stop bien marqué. Ses yeux, marron foncé à moyen, sont de forme ovale et ne sont ni saillants ni enfoncés dans les orbites. Ses oreilles sont triangulaires, attachées haut et bien écartées, tombant souplement le long des joues. Enfin, sa queue dépasse la pointe du jarret, sans toutefois atteindre le sol. Selon l'humeur du chien, elle peut pendre ou être portée relevée sur le dos.
Le poil de l'Hovawart est long, épais, serré, légèrement ondulé et bien couché. Il est plus long au niveau du poitrail, du ventre, de la face postérieure des membres antérieurs et des cuisses, ainsi que de la queue. Il est court sur la tête et à la face antérieure des membres. Il y a peu de sous-poil.
Trois couleurs de robe sont possibles : noir marqué feu, noir et blond (fauve clair).
Les différences entre les mâles et les femelles sont très marquées, surtout en ce qui concerne la forme de la tête et la conformation générale, c'est-à-dire leur apparence extérieure. En effet, la femelle est nettement plus petite que le mâle, et sa tête est plus élancée.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Hovawart doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Le Hovawart est une très ancienne race allemande de chiens d'utilité. En allemand du Moyen Âge, son nom veut dire gardien de la ferme. En effet, « Wart » signifie gardien, et « Hova » dérive de « Hof », qui signifie ferme.
Au début du 20ème siècle, des éleveurs décidèrent de recréer un chien cité dans des documents datant de 1473, et nommé Hofwath. En 1922, la race est ainsi sélectionnée sur une nouvelle base, à partir de chiens similaires, notamment le chien de paysan du Harz, en Forêt-Noire, que l'on pouvait encore trouver dans des fermes.
Les éleveurs les plus importants des débuts de la race (Alwin Busch, Bertram Köning et son fils Kurt F. Kôning, J.A. Becker ainsi que Theo Gräb) firent chacun leurs expériences de leur côté et procédèrent à des croisements entre différentes races, comme le Terre Neuve dans sa forme ancienne, plus petite, le Kuvasz, le Léonberg, le Berger Allemand et même une chienne sauvage africaine, peut-être une bâtarde, réquisitionnée dans la France occupée. Grâce à des mesures de sélection très sévères, on finit par retrouver le type originel de la race.
Le capitaine von Stéphaniz, le véritable instigateur et cofondateur du club germanique du Berger Allemand (1899) soutint cette découverte. En effet, dans ses écrits, il désigne le Hovawart comme précurseur et ancêtre déterminant du Berger Allemand.
En 1937, les efforts déployés dans l'élevage du Hovawart atteignirent leur apogée : la race Hovowart fut reconnue par le Kennel Club Allemand lors de « la semaine verte dans le Reich » à Berlin. Malheureusement, tous ces efforts furent presque anéantis durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, de nombreux Hovawarts furent réquisitionnés, mis au travail comme chien de guerre, utilisés pour leur capacité de chien de somme, et périrent. Ainsi, à la fin de la guerre, il ne restait plus que quelques individus.
Durant les 20 premières années de l'élevage du Hovawart (des années 20 jusqu'aux années 40), les choses se firent sans planification, ce qui fut peut-être pour le mieux. Il y avait des éleveurs de Hovawart dans les différentes zones d'occupation, mais ils ne savaient rien les uns des autres. Ces différents groupes d'éleveurs avaient ainsi des Hovawarts aux structures génétiques différentes. En 20 ans, l'élevage du Hovawart atteint environ la 6ème génération, et à cause des bases différentes dans chaque région, les types de chien s'éloignèrent les uns des autres. Il en résulta un grand nombre de types, qui se maintinrent jusqu'à ce que le contact se noue entre les éleveurs dans les années qui suivirent la fin de la guerre.
Grâce au grand intérêt pour la race, et avec l'appui et l'enthousiasme d'Otto Schramm, son président, le RZV (Rassezuchtverein für Hovawart-Hunde) fut fondé à Cobourg en 1947, et obtint en 1964 du Kennel Club Allemand non seulement la reconnaissance du Hovawart comme chien d'utilité, mais même la 7ème place sur la liste des chiens d'utilité.
La race Hovawart fut par ailleurs reconnue à titre définitif par la FCI le 21 novembre 1955.
L'élevage se propagea alors dans les autres pays d'Europe et dans le monde. En 1984, la International Hovawart Federation (IHF) fut fondée et des conventions, ainsi que des règles claires et distinctes, furent éditées quant à l'élevage du Hovawart.
Aujourd'hui, l'IHF représente 15 pays et promeut activement l'élevage du Hovowart, la conservation et l'amélioration de la race.
En Allemagne, l'état de santé du Hovawart est très contrôlé. En particulier, grâce à une stricte sélection de chiens exempts de dysplasie de la hanche, cette tare a été réduite à un très faible pourcentage dans le pays. Le club allemand de la race espère maintenant que ces efforts d'éradication seront imités par les autres clubs de race à travers le monde.
Bien équilibré, énergique, gentil et très intelligent, le Hovawart est un chien d'utilité polyvalent et un excellent chien familial. Très attaché aux membres de sa famille et toujours prêt à jouer avec les enfants, c'est un chien aimable, mais peu démonstratif envers les étrangers.
Sûr de lui, le Hovawart a un caractère bien trempé et un tempérament moyen, même si certaines lignées ont tendance à se montrer un peu craintives.
Excellent gardien, le Hovaward prévient dès qu'un inconnu pénètre sur son territoire, impressionnant souvent les nouveaux venus par sa grosse voix, sans avoir besoin d'être agressif.
Ne supportant ni l'attache ni la vie en chenil, le Hovawart aime au contraire les balades dans la nature, et si sa famille possède un jardin, il en profitera au maximum. En outre, très résistant aux changements de température, supportant même mieux le froid que les grosses chaleurs, il s'adapte parfaitement à la vie à la campagne. Les intempéries ne lui font pas peur, puisqu'il aime la pluie, le vent, et adore être recouvert de neige. Pour autant, dès lors que ses besoins en exercice sont assouvis par plusieurs promenades par jour, le Hovawart peut également vivre en appartement.
Excellent nageur et trotteur infatigable, il est toujours partant pour accompagner son propriétaire dans ses randonnées en montagne ou au bord de la mer.
S'il est généralement cordial et sociable avec ses congénères et les autres animaux domestiques, certains mâles ont toutefois tendance à se montrer dominants avec les autres individus masculins.
Enfin, le Hovawart est un chien qui grandit mentalement très doucement, puisqu'il n'est mâture que vers l'âge de 2 ans. Autrement dit, il garde longtemps sa vitalité et son esprit de jeune chien.
Le Hovawart est un chien intelligent, qui comprend très vite ce qu'on lui demande, mais qui ne supporte pas la monotonie des exercices. Ainsi, des leçons courtes, avec beaucoup de motivations et d'encouragements, ainsi que des variantes d'exercices, sont les clés d'une bonne éducation.
Il doit être éduqué dès le plus jeune âge avec douceur, mais aussi avec fermeté.
Le Hovawart est un chien rustique, qui affronte sans aucun problème les froids les plus vifs. En effet, il craint bien plus la chaleur que la neige.
Il n'y a pas d'affections particulières qui touchent le Hovawart, mais, comme toutes les grandes races de chiens, il peut être sujet à la dysplasie de la hanche. Fort heureusement, le travail de sélection mené par le club de race allemand, suivi par d'autres clubs un peu partout dans le monde, a permis une surveillance particulière au niveau de la dysplasie de la hanche, mais aussi des tares oculaires et de l'hypothyroïdie, des affections héréditaires communes aux grands chiens. Ces efforts expliquent que le Hovawart est au final relativement peu touché par ces affections.
Cependant, il convient tout de même d'être vigilant, car la dysplasie n'est pas qu'héréditaire. Afin de limiter au maximum les risques d'apparition de cette maladie, il est important de s'assurer que les parents sont eux-mêmes indemnes de dysplasie, mais aussi de surveiller la croissance du chiot (il ne doit surtout pas être en surpoids) et de ne pas lui faire faire trop d'efforts au cours de sa première année d'existance (en particulier, éviter les sauts, les cavalcades dans les escaliers, etc).
Enfin, le Hovawart peut également être sujet à la myélopathie dégénérative, une affection héréditaire qui touche la moelle épinière du chien et qui apparaît sur le tard ; elle est en effet souvent le signe de la vieillesse du chien. Présente également chez le Berger Allemand, elle occasionne une paralysie du train arrière, et plus tardivement une tétraplégie.
Le pelage du Hovawart n'exige aucun soin particulier, en dehors d'un coup de brosse une fois par semaine.
Durant ses mues annuelles, au printemps et à l'automne, il faut surtout penser à bien dégager ses oreilles et ses culottes, puisque c'est là que les poils morts peuvent former des noeuds.
Le poil du Hovawart étant autonettoyant, il est conseillé de ne donner un bain au chien qu'une à deux fois par an.
Enfin, comme pour tous les chiens à oreilles tombantes, un nettoyage régulier de ces dernières est indispensable. Ainsi, à périodicité variable selon le mode de vie du Hovawart, le pavillon externe de ses oreilles doit être nettoyé à l'aide d'une lotion auriculaire et d'un coton doux.
Le Hovawart est un chien très gourmand, qui a tendance à avaler trop rapidement ses repas. Ainsi, pour éviter les risques de torsion d'estomac et pour qu'ils soient plus digestes, il est conseillé de lui donner sa ration de croquettes (environ 400 grammes par jour) en deux repas, un le matin et un le soir.
De plus, comme il fait partie du groupe des Molossoïdes, il a une croissance très longue. Il est donc préférable de le nourrir avec des croquettes junior jusqu'à ce qu'il ait atteint sa taille adulte, vers 18 mois.
Le fort caractère du Hovawart, son nez très fin et ses grandes capacités d'apprentissage en font un chien d'utilité polyvalent.
Ainsi, il est excellent en tant que chien de garde, de protection, d'accompagnement, mais aussi comme chien de sauvetage (travail du chien à l'eau...), chien de pistage ou encore chien de recherche utilitaire.
Chien exceptionnellement gentil et attaché, idéal pour la vie de famille. Calme avec les enfants, joueur, très gourmand (surtout jeune), grand besoin d'affection régulière.
On retrouve bien le berger chez lui dans sa façon de surveiller ses maîtres en promenade, et dans sa rusticité. Il a la particularité d'avoir un poil "auto-lavant" - je ne brosse presque jamais ma chienne Hovawart et elle a un superbe pelage, en été comme en hiver, qui ne sent pas mauvais !
Race méconnue que je recommande chaudement, comme vous le dira toute personne en ayant possédé un !
Lize, l'appartement ne me paraît pas être un obstacle majeur si l'espace accessible au chien est important ET que vous êtes disponible pour le défouler en liberté dans des espaces verts au moins 2 à 3h par jour ( il dort bcp le reste du temps ) - D'ailleurs, dans son jeune âge, vivre dans un appartement en ville a l'avantage de vous permettre de l'éduquer beaucoup mieux qu'à la campagne sur plusieurs points sensibles : sociabilité avec les congénères, bruits, foule etc....Si ces conditions ne sont pas cumulativement réunies (soit vous n'êtes pas assez disponible soit l'espace pour le chien est trop restreint) , votre hova sera très malheureux ...et vous aussi ! Ce sont des chiens puissants, avec beaucoup d'énergie à dépenser , au caractère bien trempé donc une vigilance importante de tout instant à accorder obligatoirement pour éviter les accidents ( personnes fragiles, enfants , petits chiens a fortiori en ville où ils sont nombreux etc ) - Personnellement, pour mes courses en ville , j'ai opté pour la muselière pour être plus sereine : bcp trop de gens se laissent attendrir par le look de gros nounours de mon mâle m'attendant sagement devant la boutique d'un commerçant et se précipitent sur lui pour le caresser sans respecter le protocole de présentation alors que ce n'est pas un chien de garde en peluche ! Ne pas perdre de vue aussi que les bagarres avec d'autres mâles existent et requièrent même avec une éducation impeccable , une intervention musclée ! ...les femelles hova sont en général plus douces que les mâles ( mais il en existe aussi qu'il faut gérer avec doigtée ! ) . En 1er chien et si vous n'avez pas la possibilité d'être aidée par un éducateur canin compétent : fortement déconseillé ! Pour les adolescents : à la maison mon hova mâle est adorable avec mon fils ( plus âgé que vos ados et 1m80 ) , jeux complicité et câlins, on peut tout lui faire pas un gramme d'agressivité, mais il ne me viendrait pas une seconde à l'esprit de le laisser seul avec mon fils à l'extérieur - Idem pour la femelle d'un de mes amis, pourtant beaucoup plus petite en taille , celle ci ne sort jamais en promenade seule avec son ado ... Rassurez vous, même si on les compare souvent à des lions pour leur prestance, ce ne sont pas des fauves quand même...juste des hovawarts :-) ....bon choix, et amusez vous bien avec votre futur membre de la famille :-)
Personnellement, je possède un Hovawart mâle âgé de 8 ans et je trouve que cette race est l'une des moins connues, mais une des meilleures! J'ai grandit avec ce chien, enfaite étant petite, on avait déjà pris un Hovawart femelle durant 2 ans mais on a du le rendre à cause que l'on avait plus le temps de s'en occuper.... Mais à mes 4 ans, on a repris un bébé Hovawart mâle (on a même été le chercher jusqu'en Italie) et je peux vous assurer que je n'ai jamais vu d'animal aussi doux avec les enfants, on a pratiquement grandit ensemble, et maintenant qu'il a 8 ans bon... Il devient pas mal têtu mais ça ne nous empêche pas de l'aimer comme un vrai membre de notre famille ^^
Lize, je pense que le hovawart ne vous conviendrait sans doute pas, tout comme le berger blanc Suisse (j'ai vu que vous avez posé la question pour celui-là aussi) si vous n'avez jamais eu de chien, et que vous n'êtes pas trop fixée. J'ai un mâle de chaque race à la maison. Ce sont des chiens adorables, mais l'éducation fait beaucoup, ils sont vraiment très très différents.
Mais, ils ont tous deux besoin de beaucoup d'attention, ce sont des chiens assez exclusifs envers le maitre "élu". Et ils ont besoin d'être bien cadrés, mais avec douceur, c'est toute la difficulté. Pour le hovawart, nous disons souvent "une main de fer, dans un gant de velours", c'est exactement ça.
Pour moi, le hovawart a été une révélation, c'est mon idéal-chien, mais de part son caractère particulier, je comprends qu'il ne convienne pas à tout le monde.
Si vous êtes sportive, que vous aimez les chiens câlins, joueurs et débordant d'énergie, pourquoi pas un labrador ? Ou le golden retriever, très facile à vivre, mais moins débordant d'énergie que le lab.
Je possède un hovawart de bientôt deux ans, toujours aussi doux, fidèle et très obéissant.
Une race que je recommande fortement pour garde et compagnie.
je connais cette race, car la fille de mon emloyeur possède un ,à la robe blonde ; je ne peux dire que du bien ; adorable , intelligent , en somme un amour bien éduqué par sa maîtresse !
Je possède deux hovawarts nés au Canada et issus de lignées françaises et allemandes. Le mâle a 4 ans et la fille. 8 mois. Elle appartient à la seule portée qu'il ait engendré à ce jour.
Mon mâle est enregistré au CKC qui reconnaît la race depuis 2004. J'attends que l'éleveur ait fait enregistré la mère de ma petite femelle pour enregistrer celle-ci à son tour.
Les deux chiens sont enregistrés auprès du Hovawart Club of North America produit de la récente fusion du Hovawart Club of America et et de authentic Hovawart of America.