Autres noms : Afghan Hound, Lévrier de Balkh ou Lévrier de Kaboul
Noms d'origine : Tazi, Sag-e Tazi ou Tazi Spay
Pays d'origine : Afghanistan
Groupe : Lévrier
Le Lévrier Afghan est un chien de grande taille souvent présenté comme ayant une apparence exotique et sophistiquée. Cette impression vient de son long pelage, qui est d’ailleurs épais et soyeux. Ses longs poils lui servent d’isolation contre le froid et le protègent des intempéries : c’est notamment ainsi qu’il a pu survivre aux conditions climatiques difficiles des montagnes afghanes. La robe présente généralement des tons de crème, bleu, beige, noir, blanc ou argenté, ou une combinaison de couleurs comme le bringé et le domino.
Il a de petits yeux noirs en forme d’amande, avec un regard que certains qualifient de mélancolique. Ses yeux sont situés plutôt vers l’arrière du crâne, ce qui lui confère un champ visuel plus large que la plupart des autres chiens : 270 degrés au lieu de 240.
Sa tête est étroite et allongée, et se termine par un long museau noir. Les oreilles sont recouvertes par de longs poils très fins et sont repliées sur elles-mêmes. La tête repose sur un long cou, ce qui contribue aussi à lui donner une apparence très distinguée.
Très musclé et ayant peu de graisses corporelles, le Lévrier Afghan est un chien très mince et élancé, avec des hanches prédominantes. Son dos est légèrement arqué et se termine par une longue queue courbée. Comme tous les lévriers, sa taille est fine et haute, ce qui lui donne une allure svelte. De fait, son corps le prédispose à être un coureur rapide, capable de poursuivre des proies à vive allure, même sur de longues distances.
Enfin, le dimorphisme sexuel est assez prononcé chez cette race, la femelle étant sensiblement moins grande et moins lourde que le mâle.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Lévrier Afghan doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Comme son nom l’indique, le Lévrier Afghan est originaire d’Afghanistan, où il est connu sous le nom de Tazi. Il est un descendant direct d’un chien identifié comme l’ancêtre de tous les lévriers et originaire de la péninsule du Sinaï. L’ancienneté de cette race est d’ailleurs confirmée par des dessins de lévriers retrouvés sur des papyrus qui proviennent de l’ancienne Égypte (3200-1100 avant J.-C.), ainsi que des gravures datant de plus de 4000 ans retrouvées dans des grottes de cette région. Ces preuves montrent au passage que les Lévriers sont une des plus anciennes familles de chiens.
Par contre, les détails décrivant comment cet ancêtre commun a donné naissance aux différentes races de lévriers qu'on trouve à l'heure actuelle, ou même comment et quand il a voyagé d’une région à l’autre, demeurent inconnus. L’hypothèse la plus probable, étayée notamment par des dessins retrouvés dans des caves des montagnes afghanes, est qu’il soit venu en Afghanistan en 330 avant J.-C. avec l’armée d’Alexandre le Grand, lors des nombreuses guerres qui l’opposèrent aux Perses.
Bien que le Lévrier Afghan soit très ancien, les analyses génétiques prouvent qu’il est d’une grande pureté, au point qu’il est pratiquement impossible de déterminer si d’autres races ont pu, à une époque, contribuer à son développement. Elles confirment aussi qu’il est apparu il y a plusieurs milliers d’années. En ce sens, le Lévrier Afghan est un proche cousin du Lévrier Persan (ou Saluki), qui lui aussi possède une génétique pure et dont l’apparence est similaire. Bien qu’il n’y ait pas de consensus sur cette hypothèse, il se pourrait même que ce dernier soit en fait l’ancêtre du Lévrier Afghan. Quoi qu’il en soit, leurs origines sont plus floues que celles des autres lévriers, dont les analyses génétiques permettent de déterminer la généalogie.
Les premières évocations de la race à l’époque moderne remontent à des dessins réalisés par le soldat anglais Thomas Duer Broughton lors d’un séjour en Inde en 1809. Il fallut toutefois attendre 1925 pour qu’une description détaillée soit rédigée pour la première fois, grâce à un autre officier anglais en poste à Kaboul. Ce dernier possédait semble-t-il un chenil à Ghazni, à 150 km au sud de la capitale, et expédiait des Lévriers Afghans vers son pays d'origine, notant les détails de chaque chien. C’est d’ailleurs ainsi que la race bénéficia d’un regain d’intérêt en Angleterre, après y avoir presque disparu durant la Première Guerre Mondiale.
En effet, le Lévrier Afghan était apparu en Angleterre bien avant le début du 20ème siècle, au point d’ailleurs d’être reconnu dès 1885 par The Kennel Club, l’organisme canin de référence dans le pays. Souvent décrit comme ayant une apparence distinguée, il fut longtemps associé à un certain statut social, et ce tout particulièrement au sein de la société britannique du tout début du 20ème siècle - époque où il servait également de fidèle compagnon à de nombreux soldats. La Première Guerre Mondiale provoqua une forte diminution des ressources disponibles, si bien que certaines familles se virent dans l’obligation de se séparer de leurs animaux de compagnie, n’étant plus capable d’en prendre soin et de les nourrir. Cela entraîna la quasi-disparition du Lévrier Afghan dans le pays. C’est donc grâce à des importations d’autres pays, notamment d’Afghanistan et d’Inde, que le Lévrier Afghan parvint à retrouver une place de choix dans les foyers britanniques au terme du conflit.
La race fit son arrivée aux États-Unis en 1926 et fut reconnue dès cette année-là par l’American Kennel Club (AKC). Un club de race, l’Afghan Hound Club of America, fut créé en 1940, et le United Kennel Club (UKC) la reconnut à son tour en 1948.
Il obtint une nouvelle consécration en 1961, avec la reconnaissance par la Fédération Cynologique Internationale (FCI).
Vers la fin des années 70, il devint extrêmement populaire aux États-Unis grâce à… une poupée. C’est en effet à cette époque que la célèbre Barbie commença à se faire un chemin dans des millions de foyers américains, moins de 20 ans après sa création en 1959. Or, Barbie possédait à l’époque un chien de compagnie, qui n’était autre qu’un Lévrier Afghan. La race devint alors très prisée comme chien de famille. Et au même titre que Barbie remporta rapidement un grand succès dans de nombreux autres pays, il en alla de même pour le Lévrier Afghan.
Pour autant, son usage ne se limitait pas à celui de compagnon de Barbie et chien de famille. En effet, dès la fin des années 70, il commença à se démarquer dans les épreuves de chasse au leurre olfactif. Puis, dans les années 80, c’est dans les compétitions de ring qu’il s’illustra tout particulièrement. En dépit de son fort caractère, il est également capable de faire des merveilles dans les concours d’obéissance.
Quant à son succès en tant qu’animal de compagnie, il s’avéra finalement relativement éphémère. En effet, dès la fin des années 80, que ce soit États-Unis, en Grande-Bretagne ou ailleurs dans le monde, il perdit en popularité au profit d’autres races aux poils plus courts et/ou nécessitant moins d’entretien.
Ainsi, il figure aujourd’hui autour de la 100ème place dans le classement des races de chien aux États-Unis établi par l’AKC sur la base du nombre de naissances annuelles. La France offre un autre bon exemple saisissant de cette désaffection pour le Lévrier Afghan : alors que près de 2000 naissances étaient enregistrées chaque année au Livre des Origines Français (LOF) au début des années 80, leur nombre n’était plus que d’environ 700 à la fin de la décennie, et est même désormais inférieur à la centaine. On constate d’ailleurs une même désaffection en Grande-Bretagne, où le nombre d’inscriptions annuelles auprès de The Kennel Club est du même ordre de grandeur.
Principalement développé comme chien de chasse au léopard, le Lévrier Afghan est indépendant et capable de poursuivre des proies sans avoir besoin de recevoir des consignes. Son intelligence et sa confiance lui permettent d’anticiper les réactions de ces dernières et de prendre des décisions par lui-même.
Cela implique qu’il tend à agir librement et faire les choses à sa manière lorsqu’il décide que c’est nécessaire, plutôt que de suivre à la lettre des consignes formulées par son maître. Autant dire que son éducation peut vite donner du fil à retordre, et que c’est une race de chien nécessitant un maître déjà expérimenté.
Cela dit, en dépit d’une certaine indépendance, il est très dévoué envers ce dernier et se montre généralement affectueux envers sa famille. Elle doit toutefois accepter le fait que cette affection n’est pas disponible sur demande, mais lorsqu’il décide que c’est le bon moment. Autrement dit, il faut savoir accepter son indépendance et ne pas s’attendre à des démonstrations d’affection constantes de sa part. Il n’est d’ailleurs pas recommandé pour des familles avec de jeunes enfants : sans pour autant être agressif envers eux, il a tendance à refuser leur contact dès lors qu’ils sont trop insistants.
En dehors de son cercle familial, sa sociabilité est limitée. Ainsi, il a souvent tendance à se montrer distant - voire hautain - avec toute personne qu'il considère comme étrangère à son foyer. Il peut même parfois faire montre d’une telle attitude avec son maître, surtout s’il se sent dérangé.
Son caractère un peu difficile et le fait qu’il ne montre pas forcément son affection tendent à faire oublier qu’il est tout de même un compagnon fidèle. Il peut d’ailleurs avoir de la difficulté à s’adapter à un nouveau foyer.
Au demeurant, il sait parfois se montrer très tendre et amusant, appréciant même de devenir le centre d’attention. Certains propriétaires rapportent aussi qu’il aime voler des objets et les cacher. Il semble même prendre un malin plaisir à faire ce manège juste sous le nez de son propriétaire. Autrement dit, même quand il s’amuse, il montre son degré de confiance et de maîtrise de lui-même.
Très robuste, le Lévrier Afghan a besoin de beaucoup d'exercice physique. Il peut néanmoins s’adapter à la vie en appartement, dès lors que son maître lui procure un minimum de deux heures d’activité physique journalière pour lui permettre de dépenser son énergie. Son passé de chasseur fait qu’il apprécie tout particulièrement de courir sur de longues distances : c’est une de ses activités favorites, et la marche n’est pas suffisante. Ainsi, il a besoin de courir plusieurs fois par semaine - voire tous les jours - et fait un très bon compagnon pour une personne souhaitant faire du jogging avec son chien. Il peut se contenter de courir dans un enclos sécurisé les jours où son maître n’est pas disponible pour une longue escapade, dès lors qu’il bénéficie quand même au moins d’activités complémentaires (marche rapide, sortie au parc...) lui permettant de dépenser son énergie débordante.
S’il vit dans une maison et a accès à un jardin, ce dernier doit être clôturé de manière très rigoureuse, car son instinct de chasseur est particulièrement prononcé. A défaut, il ne manquera pas de prendre le large s’il voit passer une proie potentielle, afin de partir à sa poursuite. Ce n’est d’ailleurs pas une barrière électrique sans fil qui pourrait l’arrêter, l’inconfort ressenti ne faisant pas le poids face à ses velléités de poursuite.
Il en va évidemment de même en promenade, et c’est pourquoi il vaut mieux toujours le tenir en laisse, au risque de le voir disparaître subitement dès qu’il identifie une proie potentielle. Si le maître souhaite dans certaines zones peu dangereuses laisser à son compagnon la possibilité d’évoluer sans laisse, il a à tout le moins intérêt à l’équiper d’un collier GPS connecté pour chien, afin d’être en mesure de le retrouver au besoin.
Enfin, ses instincts de chasseur font qu’une cohabitation avec d’autres petits animaux domestiques n’est pas recommandée. Il peut parfois tolérer un chat s’il a été habitué très jeune à sa présence, mais dans l’ensemble, il n’est pas des plus sociables envers les autres animaux. C’est un peu moins compliqué avec d’autres chiens, mais encore une fois, mieux vaut qu’il commence à les côtoyer le plus tôt possible.
Bien qu’extrêmement loyal, le Lévrier Afghan est très têtu et tend à n’en faire qu’à sa tête. Si on ajoute à ça le fait qu’il a tendance à être dominant, on comprend à quel point il a besoin d’un propriétaire expérimenté capable de montrer à son chien qui est le maître et s’imposer en douceur, mais s’imposer. Pour y parvenir, il est recommandé d’utiliser des techniques d’éducation basées sur le renforcement positif.
Quoi qu’il en soit, son éducation demande une bonne dose de patience, car il est très indépendant. S’il décide qu’il n’est pas intéressé, il est nécessaire d’user d’imagination pour capter son attention et susciter son intérêt, ou remettre la session d’entraînement à plus tard. En effet, s’il se sent dérangé alors qu’il estime avoir mieux à faire, brusqué et/ou forcé à faire quelque chose dont il n’a pas envie, il devient très têtu et refuse toute consigne. Par ailleurs, afin d’éviter toute lassitude et donc du désintérêt de sa part, mieux vaut opter pour des séances variées plutôt que de longues répétitions d’un même exercice.
Éduquer un Lévrier Afghan demande donc de savoir s’adapter à son état d’esprit du moment, et varier les exercices pour diversifier les sessions et conserver son attention. C’est d’autant plus vrai que, contrairement à d’autres races, il ne cherche pas a priori à plaire à son maître.
Des cours collectifs dans une école des chiots (une fois ses premières vaccinations effectuées) sont une option intéressante pour réussir son éducation. Cela peut en effet permettre d’enseigner à son chiot les premiers ordres (comme s’asseoir sur commande ou rapporter des objets) dans un milieu plus encadré. En outre, elles représentent une opportunité intéressante de socialisation.
Cette dernière est en effet un aspect important de l’éducation d’un chiot Lévrier Afghan. Comme il n’est pas très porté sur les humains qui ne font pas partie de son cercle familial, il est important de l’exposer dès son plus jeune âge à diverses personnes et toutes sortes de situations (sorties en public, rencontre avec les voisins, accueil d’invités à la maison, etc.) afin qu’il ne devienne pas trop réservé. En effet, sa timidité et sa méfiance naturelle envers les étrangers tendent à prendre rapidement le dessus.
Par ailleurs, comme son besoin d’entretien est assez conséquent mais qu’il peut considérer les interactions de la part des humains comme un dérangement, il est essentiel de lui apprendre dès son plus jeune âge à se laisser manipuler sans broncher.
Bien qu’ayant généralement une bonne santé, le Lévrier Afghan est particulièrement enclin à certaines maladies :
Par ailleurs, comme la plupart des chiens aux oreilles pendantes, il présente un risque accru d’infection des oreilles et nécessite donc une vigilance particulière à ce niveau.
En outre, il est davantage exposé que les autres races au risque de blocages urinaires. Des médicaments peuvent être utilisés pour traiter ce problème, mais une opération chirurgicale s’impose s’ils échouent à produire leurs effets. Dans tous les cas, un changement d’alimentation est ensuite souvent nécessaire pour réduire le risque de formation de nouveaux cristaux.
L'obésité n'est pas un problème auquel il est prédisposé. Néanmoins, tout chien mal nourri et/ou qui ne fait pas assez d'exercice risque de souffrir d'embonpoint, avec potentiellement à la clef un risque accru de développer certaines maladies. Son maître doit donc se donner la peine de peser régulièrement son compagnon, afin de s'assurer que tout est en ordre à ce niveau et de réagir si ce n'est pas le cas - généralement, lui faire faire davantage d'exercice et être plus rigoureux quant à sa ration quotidienne suffit.
Une autre bonne habitude indispensable est d'emmener son chien chez le vétérinaire au moins une fois par an pour un bilan de santé complet. Cela permet à la fois de détecter précocement un éventuel problème, mais également de s'assurer que tout est en ordre concernant les vaccins du chien et leurs rappels.
En raison de son long manteau, le toilettage est une dimension essentielle de l’entretien d’un Lévrier Afghan. Pour éviter les enchevêtrements, il convient de brosser son chien avec une étrille en caoutchouc idéalement tous les jours. Cela permet à la fois de conserver la texture soyeuse de son pelage, tout en enlevant les poils morts. Comme pour tout chien à poil long, il ne faut pas négliger le temps consacré à cette tâche, car c’est une condition importante pour le garder en bonne santé.
En plus de cela, il est nécessaire de temps à autres d’emmener son chien chez le toiletteur pour garder sa robe bien taillée et de belle apparence en toute occasion. En effet, l’entretien de son épais pelage est plus complexe que de nombreuses autres races, et il est préférable d’en confier la coupe à un professionnel. L’idéal est d’y aller tous les 2 à 3 mois.
Par contre, le Lévrier Afghan n’a besoin d’être baigné qu’une ou deux fois par an, à moins qu’il se soit souillé. En effet, un brossage régulier suffit normalement à enlever les débris qui pourraient se loger dans son pelage.
Ses oreilles en revanche nécessitent nettement plus d’attention. En effet, les poils longs autour de ces dernières et le fait qu’elles soient repliées sur elles-mêmes impliquent des risques accrus à ce niveau. Afin d’éviter tout problème d’irritation ou d’infection, il est important de les inspecter selon un rythme hebdomadaire et de les maintenir propres.
Cette séance hebdomadaire est également l’occasion de nettoyer les yeux et de brosser les dents de son chien, afin de maintenir une bonne hygiène buccale et limiter la formation de tartre, qui peut avoir des conséquences fâcheuses.
Plus largement, comme pour tous les chiens, un examen hebdomadaire est essentiel pour s’assurer qu’il est en bonne santé et détecter rapidement d’éventuels problèmes, qu’il s’agisse par exemple de rougeurs de la peau, d’infection des yeux ou encore de blessure aux coussinets.
Enfin, les griffes de cet animal très actif s’usent normalement suffisamment de manière naturelle, si bien qu’il n’est pas nécessaire de les couper manuellement. Il convient toutefois de vérifier à intervalle régulier que c’est effectivement le cas, et de faire le nécessaire au besoin.
Comme pour tout chien, l'alimentation du Lévrier Afghan doit être adaptée à son âge, son mode de vie et son niveau d'activité. Il n'est pas particulièrement difficile en la matière, si bien que la nourriture pour chien industrielle lui convient parfaitement. Il convient toutefois d'opter pour des produits de qualité, afin que ses besoins nutritionnels soient pleinement satisfaits.
C'est d'autant plus vrai s'il est très actif, par exemple s'il est utilisé pour la chasse : son régime alimentaire doit alors être revu et correspondre à l'alimentation conseillée pour un chien de chasse pendant toute la saison. Ensuite, une fois que son niveau d'activité revient à la normale, il faut évidemment reprendre le régime habituel.
Sachant qu’il est particulièrement enclin aux blocages urinaires, l’idéal est d'opter pour des produits pauvre en minéraux. Au demeurant, si le problème vient à se poser, il y a de grandes chances que le vétérinaire recommande un changement d’alimentation au profit d’une nourriture plus pauvre en minéraux, afin de réduire le risque de nouveaux blocages.
Par ailleurs, comme tout chien, il doit avoir en permanence de l'eau fraîche à sa disposition.
Au fil des siècles, le Lévrier Afghan a développé une longue fourrure soyeuse et épaisse lui permettant de résister aux températures extrêmes des régions montagneuses où il était employé comme chien de chasse.
Sa résistance au froid n’est pas le seul atout qui en faisait – et en fait toujours – un chasseur redoutable : il peut compter également sur sa vision. En effet, tout comme le Whippet, le Lévrier Anglais, le Barzoï et le Saluki, il possède un champ visuel de 270 degrés, soit 30 de plus que les autres races de chiens (et 70 de plus qu’un être humain). Cela lui permet de repérer des proies dans un plus grand angle tout en restant immobile, de manière à passer plus facilement inaperçu.
Une fois qu’il se met à pourchasser sa proie, le Lévrier Afghan lui laisse peu de chances d’en réchapper. En effet, sa rapidité est légendaire : il peut atteindre une vitesse de pointe de 64 km/h, soit pas loin du record de vitesse jamais établi par un cheval de course (69,2 km/h). Il ne peut maintenir une telle allure que sur de courtes distances, mais n’en est pas moins très endurant, puisqu’il peut continuer à la poursuivre sur des centaines de kilomètres.
Dans son Afghanistan natal, il était principalement utilisé pour chasser de larges proies, tant dans les régions désertiques que dans les montagnes. Il était apprécié pour sa capacité à parcourir de longues distances, sa rapidité et son courage. En effet, une de ses tâches était de retenir des proies dangereuses, comme le léopard, jusqu’à ce que les cavaliers arrivent. Ce type de chasse, dans lequel le chien prend le devant sur les chasseurs, requiert de sa part une grande indépendance et une capacité à réagir à différentes situations avec peu de consignes. Ce sont d’ailleurs des qualités qu’il possède encore aujourd'hui.
Toutefois, cet usage comme chien de chasse a disparu de nos jours. On le retrouve le plus souvent comme chien de compagnie, même si ses effectifs ont quoi qu’il soit considérablement diminué par rapport à il y a quelques décennies.
Il s’illustre également dans les compétitions de ring, et en dépit de son fort caractère, il est même reconnu pour performer dans les compétitions d’obéissance.
En revanche, bien qu’il soit un coureur extrêmement rapide, les courses de Lévriers Afghans n’ont jamais été aussi populaires que celles mettant en scène son cousin le Lévrier Anglais. Il existe bien des mentions de telles courses au 19ème siècle en Inde et en Afghanistan, mais les écrits ne permettent pas d’établir quelle était alors la popularité de ce sport. Depuis le milieu des années 80, certains éleveurs essaient de les populariser, principalement en Angleterre et aux États-Unis, mais ce n’est pas rien de dire qu’ils font face à des vents contraires. En effet, les critiques sur le traitement des chiens de course se font de plus en plus vives, grâce notamment au travail de sensibilisation de différentes associations de défense des animaux, si bien que les courses de chiens perdent peu à peu en popularité depuis les années 90.
Le prix d’un chiot Lévrier Afghan se situe entre 1200 et 1400 euros, sans qu’on constate d’importante différence de prix entre les mâles et les femelles.
De fait, les écarts de prix d'un individu à l'autre s'expliquent davantage par les caractéristiques intrinsèques du chiot (et en particulier sa plus ou moins grande conformité au standard de la race), le prestige éventuel de sa lignée et la réputation de l'élevage dont il est issu.
bonjour il est dangereux de presenter l'afghan comme un toutou adorable comme on l'a fait a l'achat du notre!grand chasseurs a vue on ne peut les lâcher en milieu rurale ; ils prennent en chasse et font des hecatombes dans les troupeaux !ces chiens sont feroces t finissent mal avec des maîtres qui l'ignorent!seule solution : les cynodromes....
J'ai eu 4 chiens de races différentes, dont un lévrier afghan durant 16 ans. C'est un chien très spécial car discret, très réservé et pudique,non tyranique. Il aime l'affection, la douceur et le calme. C'est un gentleman. Chasseur de nature il a l'intelligence d'un guerrier et non d'un serviteur, ce qui doit expliquer son classement de dernier des derniers en "QI". En effet c'est un rebelle, il n'obéit à rien, il agit uniquement par affection pour son maître tout en étant très sociable. Spontanément il protègera les enfants, les malades, etc.. C'est un compagnon qui vous respectera si vous le respectez, ne cherchez pas à en faire un chien de cirque. Il n'est absolument pas jaloux (des enfants par exemple). Fugueur il vous plantera là pour aller rechercher une belle amie ou pour explorer les environs, ce qui vous causera quelques inquiètudes, à vous de le protéger des prédateurs humains (ne jamais le perdre de vue, ce qui sera dur car il court vite!). Un chien à laisser libre, tout en le protégeant car sa beauté et sa grâce agacent les malfaisants. De plus très intelligent, s'il n'est pas content vous le saurez vite.
Réponse pour finuit,
J'ai moi même un Lévrier Afghan, ma mère en a 3, j'ai éduqué une portée dont les 3 gros. Il suffit uniquement de passer énormément de temps avec eux, créer des complicité, leur donner bcp d'amour et installer une confiance réciproque, bien les observer et comprendre qu'il leur faut un retour pour les motiver. En premier temps avec des friandises puis une fois le mot ajouté a leur vocabulaire les récompenser tjrs tjrs avec "c'est tres bien", aux friandises, aux calins. Ils sont tres tres intelligents, comprennent tout et vite, ce sont des amoureux tjrs a la recherche de nouvelles découvertes. Chez nous ce sont nos amours, le miens personnellement est on ne peut plus adorable, un caractère a faire tomber, physiquement magnifique et d'une douceur tant physique qu’extérieur. Ils me fascinent et je suis chaque jours plus amoureuse de mon ours.
Pour pseudo,
cela vient de son éducation, de caractère très têtu c'est vrai il suffit de leur consacrer énormément de temps et de créer des bases solides, ils sont largement assez intelligents pour trouver des alternatives, je prends pour exemple votre point négatif, le miens arrache des bottes d'herbes, attrape un bâton, un os, un jouet ou une peluche pour mordre dedans mais en aucun cas il ne mordra dans un bras une main etc que ce soit pour les adultes comme pour les enfants, ils font très attentions et surtout savent faire très attention, ils gèrent la force qu'ils mettent dans leurs mouvements, dans la pression de la mâchoire etc.. Autrement, je n'ai aucun point négatif a apporter a la race, têtu n’étant pas un point négatif mais plutôt un beau trait de caractère. :)
J'aime cette race car elle est belle et douce
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