L’appareil locomoteur du chien est impliqué dans sa motricité, c'est-à-dire l'ensemble des mouvements et sa capacité à se déplacer, mais aussi dans le maintien de sa posture.
Cette mécanique complexe fait intervenir le squelette osseux, la musculature et les tendons, les articulations et le système nerveux du chien.
La structure de l’appareil locomoteur est globalement la même dans toutes les espèces, même si la biomécanique du chien est adaptée à la particularité de la quadrupédie :
Quand on est confronté à une maladie affectant cet appareil locomoteur, un premier distinguo doit s’opérer entre :
La croissance du chiot est une phase sensible du développement des os. Une large part des maladies du système locomoteur trouvent leur origine dans cette période clef, et plus précisément dans un trouble dudit développement.
Les problèmes affectant l'appareil locomoteur du chien sont nombreux, et la plupart des maladies le concernant ont pour premiers symptômes une boiterie ou une démarche instable. En effet, la perte de mobilité caractérise une bonne partie des maladies de l’appareil locomoteur. La douleur quant à elle est plus ou moins manifeste, et révélée par certaines manipulations. La posture au repos peut également être modifiée. Enfin, des déformations sont parfois apparentes.
Malheureusement, les signes fonctionnels apportent peu d’indications sur l’origine exacte de l’atteinte locomotrice. Ainsi, déterminer l'origine orthopédique, neurologique ou musculaire des symptômes observés est la première des difficultés.
Pour répondre à la question de la localisation et de la cause de la maladie, le vétérinaire se livre donc à un examen clinique général, puis à un examen orthopédique et à un examen neurologique.
Il doit alors repérer le membre atteint et la structure concernée. En effet, le site lésionnel doit être déterminé le plus précisément possible afin de réaliser les examens complémentaires pertinents. Par exemple, une radiographie réalisée sans ces examens préalables ne donnera aucune information si elle n’est pas centrée sur l’élément suspect.
Les examens complémentaires sont nombreux. Ils seront choisis en fonction de la localisation probable de la maladie et de l’hypothèse diagnostique principale :
Quel que soit le traitement mis en place pour faire face à la maladie, il s'accompagne généralement d'un traitement de la douleur et de l'inflammation, qui s'avère souvent incontournable.