Quel que soit le pays et comme pour n’importe quelle race, le prix d’un chiot Cane Corso dépend de plusieurs facteurs : la lignée et l’élevage dont il est issu, ses caractéristiques intrinsèques tant en termes de caractère que d’apparence (plus ou moins grande conformité au standard), etc.
Tout cela explique que le prix peut varier sensiblement d’un individu à l’autre, y compris au sein d’une même portée.
En France, où il est très facile de trouver un élevage de Cane Corso, il faut compter en moyenne autour de 1100 euros pour adopter un sujet destiné à la compagnie, et environ 1300 euros pour un chiot dont les qualités le prédestinent aux expositions canines.
En Belgique, le montant à débourser est assez comparable, puisqu’il faut prévoir aux alentours de 1200 euros. Y acquérir un représentant de cette race est toutefois plus difficile qu’en France, car les éleveurs sont moins nombreux : d’ailleurs, on n’en compte guère plus d’une dizaine qui sont membres du club de race local, le Belgian Cane Corso Club. Il peut donc être pertinent de se tourner vers les professionnels français et/ou italiens si l’on souhaite avoir plus de choix ou éviter un éventuel délai d’attente.
Le Club Canin Canadien (CCC) recense une quinzaine d’éleveurs de Cane Corso, et ces derniers proposent leurs petits à un prix situé en moyenne autour de 1600 dollars canadiens.
Le Cane Corso est très populaire en Italie, si bien que les éleveurs y sont très nombreux en Italie. Pour acquérir un chiot auprès de l’un d’eux, il faut prévoir de débourser environ 1500 euros (autour de 2000 dollars canadiens).
Si on envisage d’adopter un Cane Corso à l’étranger, il est nécessaire de se renseigner soigneusement au préalable sur la législation concernant l’importation d’un chien dans le pays où on habite et de s’y conformer, afin d’éviter toute mauvaise surprise.
Il faut également être conscient que cette démarche implique des coûts supplémentaires qui viennent s’ajouter au prix d’achat du chiot : transport, frais relatifs à l’importation, inscription éventuelle au registre national…
La première chose à faire si on envisage d’adopter un Cane Corso est de s’informer sur la législation le concernant. En effet, cette race fait l’objet de restrictions – voire d’une interdiction – dans certains territoires : il convient donc d’être au fait de la réglementation en vigueur là où l’on vit, mais aussi dans les endroits où l’on se rend régulièrement, voire où l’on pourrait être amené à déménager.
En tout cas, comme pour n’importe quelle race, il est déconseillé de se baser uniquement sur le critère du prix au moment de choisir un chiot Cane Corso à adopter. Mieux vaut en effet payer un peu plus si cela offre la garantie de s’adresser à un éleveur sérieux, car on augmente ainsi les chances d’adopter un animal en parfaite santé (physique et mentale) et qui a tout lieu de le rester. Acquérir un chien à la santé fragile et/ou souffrant de troubles psychiques entraînerait non seulement un grand désarroi et toutes sortes de soucis, mais impliquerait aussi probablement des dépenses nettement plus conséquentes que l’économie réalisée à l’achat.
Un éleveur digne de confiance sélectionne soigneusement ses reproducteurs, notamment à travers des tests génétiques et des examens radiographiques permettant d’écarter les individus qui présentent un risque de transmission d’une tare héréditaire.
En outre, il ménage ses femelles en évitant qu’elles aient plus d’une portée par an.
Plus largement, il est soucieux du bien-être de ses chiens et veille à leur offrir un cadre de vie, une éducation et des soins de qualité. Il a à cœur que les parents soient heureux et équilibrés, car il sait que cela a une influence forcément positive sur le développement physique et mental des chiots. En effet, c’est auprès d’eux que ces derniers passent les premières semaines de leur vie, si déterminantes pour l’avenir.
En plus de fournir aux petits des soins assidus ainsi qu’un suivi vétérinaire régulier, il veille également à commencer à les socialiser afin qu’ils deviennent des adultes équilibrés, quitte d’ailleurs à ne pas les proposer à l’adoption avant l’âge de 3 mois. C’est d’autant plus important dans le cas du Cane Corso qu’il s’agit d’un chien très puissant et très protecteur : une socialisation aux petits oignons est indispensable pour éviter qu’il ne soit potentiellement dangereux.
Faire du travail de qualité représente pour un éleveur un investissement personnel et financier conséquent. Ce dernier justifie pleinement que le prix soit plus élevé que celui demandé par un éleveur moins scrupuleux ; du reste, l’enjeu le vaut largement.
Un bon moyen de trouver un professionnel consciencieux est de se tourner vers ceux qui sont membres du club de race, car c’est normalement un gage de sérieux.
Pour autant, cela ne saurait dispenser de visiter l’élevage ainsi que de passer un peu de temps auprès de l’animal qu’on envisage d’adopter – ainsi que de ses parents, dans la mesure du possible. Cela permet non seulement de vérifier que les chiens évoluent dans un cadre de vie favorable à leur bon développement, mais également qu’ils paraissent en bonne santé et équilibrés. Ce dernier point est d’autant plus crucial que le Cane Corso est à la fois imposant, têtu et volontiers dominant : un individu instable peut non seulement donner du fil à retordre, mais aussi s’avérer dangereux tant pour les siens que pour les tiers.
Il est recommandé de profiter aussi de la visite de l’élevage pour échanger avec le professionnel, afin de s’assurer qu’il est fiable et attentif au bien-être de ses pensionnaires. À l’inverse, un éleveur sérieux se préoccupe de savoir à qui il confie ses protégés : il s’assure que les adoptants potentiels sont bien informés sur les caractéristiques de cette race et sont capables d’éduquer correctement un tel chien, qui n’est vraiment pas à mettre entre toutes les mains. S’il ne le fait pas, il est préférable de ne pas donner suite et de se tourner vers une personne plus sérieuse.
Posséder un Cane Corso implique des dépenses variées notamment pour son alimentation, son entretien (shampooing, brosse, dentifrice, lotions…) et sa santé : traitements antiparasitaires, visites de routine chez le vétérinaire, rappels de vaccins, détartrages éventuels à cause de son prognathisme…
Globalement, le budget minimum à prévoir pour subvenir aux besoins d’un tel chien et le maintenir en bonne santé est d’environ 1400 euros par an. C’est moins que la moyenne des races de ce gabarit, qui tourne plutôt autour de 1800 euros par an.
Il faut toutefois être conscient qu’il s’agit là d’un minimum, et que le montant cumulé peut rapidement devenir nettement plus important notamment si on opte pour des produits coûteux (par exemple des accessoires haut de gamme) ou si on partage des activités avec son compagnon : l’emmener en voyage, le faire concourir dans des expositions canines, etc.
Il faut également savoir qu’il est plus élevé la première année, du fait de la primo-vaccination ainsi que de l’achat de toutes sortes d’accessoires : panier, gamelles, laisse, collier, harnais, brosse, jouets…
Par ailleurs, il convient de souligner que les dépenses de santé sont imprévisibles et peuvent rapidement atteindre des milliers d’euros en cas de blessure, d’accident ou de maladie. Il peut donc être pertinent de souscrire une assurance santé pour son compagnon, afin de pouvoir faire face dans les meilleures conditions en cas de problème.