Dans la nuit du 1er au 2 mai 2011, un commando de l’unité ST-6 des Navy SEALS, les forces spéciales de la marine de guerre américaine, se faufila dans un bâtiment hautement sécurisé au sein d’un quartier résidentiel d’Abbottabad, au Pakistan. Son objectif ? Mettre hors d’état de nuire un homme qui, selon les services de renseignements US, avait 70 % de chances d’être Oussama Ben Laden, le cerveau des attentats du 11 septembre 2001. L’opération fut un succès.
Aujourd'hui encore, l’identité des membres du commando est classée secret-défense. On sait toutefois que l’un d’eux était un chien, vraisemblablement un Berger Belge Malinois du nom de Cairo. Il était susceptible de remplir plusieurs missions différentes, en fonction des circonstances. Si Ben Laden devait se révéler difficile à trouver, Cairo chercherait d’éventuelles cachettes, faux murs et passages secrets. Dans le cas contraire, il devrait participer à la sécurisation du théâtre des opérations, en éloignant les civils et en attaquant tout éventuel combattant ennemi. C’est finalement le second scénario qui se réalisa, et il accomplit sa mission à merveille, aux côtés de quatre Navy SEALS et d’un traducteur.
On ignore ce qu’il advint par la suite de Cairo, car cette information est également confidentielle. En revanche, il a été révélé que lorsque le président Obama rencontra les membres du commando pour les féliciter de la réussite de l’opération, il insista pour le voir lui aussi.
Hier comme aujourd’hui, le Berger Belge Malinois est une race très prisée par l’armée américaine pour son flair, son intelligence, sa rapidité et la puissance de ses mâchoires, qui lui vaut d’ailleurs parmi les soldats le surnom de « maligator ». Elle est d’ailleurs aussi employée dans ce cadre par plusieurs autres pays.