Chien Finnois de Laponie

Chien Finnois de Laponie

Autres noms : Finsk Lapphund ou Lapphound
Noms d'origine : Suomenlapinkoira ou Lapinkoira
Pays d'origine : Finlande
Groupe : Chien de type Spitz et de type primitif

Qualités de cette race

Tempérament du Chien Finnois de Laponie

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Chien Finnois de Laponie

Avec les enfants

Le Chien Finnois de Laponie au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
12 ans
Poids de la femelle
De 25 à 27 kg
Poids du mâle
De 25 à 27 kg
Taille de la femelle
De 45 à 55 cm
Taille du mâle
De 45 à 55 cm

Foyer idéal pour ce chien

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Chien Finnois de Laponie

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixDivers

Le Chien Finnois de Laponie est de taille moyenne et de constitution robuste. Avec sa tête rappelant celle du loup et sa queue qui s’enroule sur le dos, il a l’allure des chiens nordiques.

 

Son corps est musclé et large, avec un dos bien droit et un poitrail bien descendu. La queue, de longueur modérée, est attachée haut. Lorsqu’il est en action, elle est portée recourbée sur le dos ou sur un côté. Au repos, elle peut être pendante, mais doit conserver une forme de J. Ses pattes à l’ossature solide sont puissantes et de longueur moyenne.

 

Son crâne est large, avec un stop bien marqué et un museau fort qui s’amenuise subtilement pour se terminer par une truffe noire ou marron. Les yeux sont ovales, de couleur marron foncé, et expriment douceur et affection. Les oreilles, triangulaires et relativement courtes, sont portées dressées ou semi-dressées sur le haut du crâne. Un même chien peut avoir à la fois une oreille dressée et l’autre semi-dressée. Dans tous les cas, leur intérieur est couvert de poils.

 

Le pelage du Chien Finnois de Laponie est long et dense sur tout le corps, hormis sur la tête et l’avant des pattes, où il est plus court. Le poil de couverture est long et assez dur, tandis que le sous-poil est très doux et épais.

 

Toutes les couleurs de robe sont admises (noir, brun, gris, fauve, blanc, crème…), et le pelage peut être soit uni, soit comporter des marques d’une autre couleur sur le visage, la poitrine, le ventre, les pattes ou la queue. Les marques sur le visage en forme de lunettes sont particulièrement recherchées par les amateurs, mais pas spécialement valorisées par les standards et en expositions.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est bien marqué chez le Suomen Lapinkoïra, puisque les mâles mesurent en moyenne 5 cm de plus que les femelles, et sont sensiblement plus lourds. Ils arborent généralement un poil plus abondant et une crinière plus ou moins opulente.

Taille & poids du Chien Finnois de Laponie

Taille du mâle
De 45 à 55 cm
Taille de la femelle
De 45 à 55 cm
Poids du mâle
De 25 à 27 kg
Poids de la femelle
De 25 à 27 kg

Standard du Chien Finnois de Laponie

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Chien Finnois de Laponie doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Lapphund Finlandais, ou Chien Finnois de Laponie comme il est couramment appelé dans les pays francophones, trouve ses origines en Europe, au-delà du cercle arctique. Cette région qui couvre le nord de la Norvège, de la Suède, de la Finlande et une fraction du nord-ouest de la Russie est habitée depuis plus de 3000 ans par le peuple sami. Certains pétroglyphes découverts en Laponie auraient même plus de 10000 ans.

 

Pour survivre dans cet environnement difficile, les Samis croisèrent il y a déjà plusieurs milliers d’années des chiens domestiques avec des loups sauvages, donnant naissance à une lignée qui est à l’origine de toutes les races de chien nordiques originaires de Scandinavie.

 

Les Samis étaient des chasseurs de rennes, et les ancêtres des chiens actuels les aidaient à attraper ces animaux rapides et puissants. Puis leur mode de vie changea et ils se mirent à élever ces rennes, adoptant une vie nomade pour suivre la migration de leur troupeau.

 

C’est à cette époque que leurs compagnons devinrent des chiens de berger plutôt que des chiens de chasse, et que les ancêtres du Chien Finlandais de Laponie apparurent. Il n’existe pas de date connue pour cette transition, qui se serait passée dans une période couvrant plus de 2000 ans, entre 500 avant J.-C. et le 16ème siècle.

 

Il fallut toutefois attendre la fin de la Seconde Guerre Mondiale – et plus précisément l’année 1945 - pour qu’un premier standard de la race soit rédigé et qu’il soit reconnu par le Suomen Kennelliitto, l’organisme canin de référence en Finlande. Dix ans plus tard, en 1955, la race fut reconnue par la Fédération Cynologique Internationale (FCI).

 

Toutefois, jusqu’en 1967, il existait en fait plusieurs types de chiens de berger samis reconnus ainsi sous un seul et même standard. Malgré des différences évidentes, aucune distinction n’était faite entre ces chiens. C’est cette année-là que des changements importants furent introduits dans le standard afin de différencier le Suomenlapinkoira, ou Chien Finnois de Laponie, du Lapinporokoira, ou Berger Finnois de Laponie, qui eut alors droit à son propre standard. Trois ans plus tard, en 1970, sa reconnaissance par la FCI consacra le fait qu’il convenait désormais de considérer ces chiens comme deux races distinctes.

 

C’est également autour de cette époque que le mode de vie des Samis commença à changer sensiblement, avec notamment une plus grande sédentarisation et surtout la généralisation de l’utilisation des motoneiges. Le Lapphund Finlandais devint de moins en moins utile, et sa population commença à décliner. Néanmoins, ce chien n’avait pas dit son dernier mot : il parvint à se faire une place auprès des familles en tant que chien de compagnie, un rôle qu’il assume encore aujourd’hui avec succès.

 

Dans les années 80, il se développa même à l’international. En particulier, des premiers spécimens furent importés aux États-Unis en 1987, et permirent d’y entamer un programme d’élevage. La race fut d’ailleurs reconnue par l’United Kennel Club (UKC) américain en 1995, mais il fallut attendre 2011 pour que l’American Kennel Club (AKC) en fasse de même.

 

Aujourd’hui, le Lapphund Finlandais est reconnu par la majorité des principales associations canines internationales, y compris notamment le prestigieux Kennel Club (KC) britannique ou le Canadian Kennel Club (CKC).

 

Répandu en Finlande, où, avec autour de 1200 naissances par an enregistrées au Suomen Kennelliitto, il fait partie des 5 races les plus populaires, il se développe fortement dans les autres pays scandinaves depuis le tournant des années 2000. En Suède, les enregistrements annuels au Svenska Kennelklubben ont triplé en 15 ans, passant de moins de 200 à la fin des années 90 à environ 600 dans les années 2010. En Norvège, la progression fut encore plus spectaculaire : avec autour de 25 naissances annuelles, il était encore confidentiel dans les toutes premières années du 21ème siècle, mais ce nombre a été plus que multiplié par 10 entretemps. Au Danemark aussi, il gagne du terrain, mais de façon plus modeste : le nombre d’enregistrements annuels auprès du est passé de moins d’une cinquantaine dans les années 90 et au tournant des années 2000 à environ une centaine de nos jours.
En dehors de la Scandinavie, il est encore nettement moins courant de le croiser. Ainsi, aux États-Unis, il se situe autour de la 160ème à 170ème place (sur près de 200) du classement des races établi par l’AKC en fonction du nombre d’enregistrements annuels. En Grande-Bretagne, les enregistrements auprès du KC sont en hausse, puisqu’ils ont quasiment doublé au cours de la deuxième décennie du 21ème siècle, mais leur nombre reste modeste, puisqu’il est de l’ordre de la centaine.

 

La France fait partie des pays où la croissance de sa popularité est la plus marquée. Alors que jusqu’en 2009 le Livre des Origines Français (LOF) comptabilisait environ une cinquantaine de naissances par an, ces chiffres ont bondi lors de la décennie suivante. Les inscriptions annuelles ont en effet été multipliées par plus de 10 au cours de la deuxième décennie du siècle, pour arriver à 600 enregistrements par an.

Le Chien Finnois de Laponie est affectueux, sociable et dévoué à sa famille. S’il a tendance à se méfier des étrangers, il les accepte sans difficulté une fois qu’ils lui ont été présentés. Il en va de même avec ses congénères : il adore leur présence, mais les présentations doivent se faire au rythme requis pour éviter que les esprits ne s’échauffent.

 

C'est aussi une race de chien idéale pour un enfant : il fait un excellent compagnon de jeu pour les plus jeunes, en particulier s’ils ont appris à se comporter en présence d’un animal et le respectent. Cela ne doit toutefois pas faire oublier que les interactions entre un chien et un tout-petit doivent toujours se faire sous la supervision d’un adulte.

 

Le Chien Finlandais de Laponie s’entend généralement bien avec les chats, surtout s’il les connaît voire a toujours vécu avec eux. En revanche, il a tendance à courir après les petits animaux. Même s’il n’a pas forcément l’intention de les tuer, cela est évidemment très anxiogène pour ces derniers. Une cohabitation avec des rongeurs, reptiles ou oiseaux est donc à éviter. Pour la même raison, mieux vaut le tenir en laisse lors des promenades, afin d’éviter qu’il ne parte pas à la poursuite d’un pigeon ou d’un écureuil.

 

Le revers de la médaille de sa proximité avec sa famille, ses congénères et les chats est qu’il n’aime pas la solitude. Une personne qui s’absenter de longues heures chaque jour pour aller travailler devrait soit considérer l’adoption d’une autre race, soit envisager l’adoption d’un second animal (de préférence un autre chien) pour lui tenir compagnie.

 

Le Suomen Lapinkoïra a de l’énergie à revendre et doit pouvoir faire au moins une heure d’exercice tous les jours, au risque de développer des comportements destructeurs. De fait, il est difficile de fatiguer un Lapphund Finlandais, lui qui est habitué depuis des siècles à arpenter de grands espaces pendant des heures et fait preuve d’une endurance remarquable. C’est d’ailleurs un chien idéal pour un maître sportif, qu’il se fait un plaisir d’accompagner pour des joggings, des balades en vélo ou encore de longues randonnées de quelques heures ou plusieurs jours.

 

Il n’est d’ailleurs pas vraiment adapté à la vie en appartement. En effet, même s’il est sorti souvent, il a de grandes chances de ne pas se sentir à l’aise dans un espace clos et trop chaud à son goût. Un jardin clôturé dans lequel il peut courir et jouer à sa guise est quasiment indispensable à son bien-être. Pas question pour autant de l’y laisser passer le plus clair de son temps isolé de sa famille : pour être équilibré, il a besoin d’interagir avec elle, de sentir qu’il en est un membre à part entière. À défaut, il a toutes les chances là aussi de présenter des troubles du comportement.

 

Par ailleurs, habitué depuis des siècles à guider des rennes dans la toundra scandinave, le Suomen Lapinkoïra a développé grâce à cette tâche une agilité et des réflexes au-dessus de la moyenne. En effet, loin de l’image docile et amicale de ceux qui tirent le traîneau du père Noël, le renne est un animal têtu, coriace, et aux coups de sabot potentiellement dangereux.
Couplées à une grande intelligence et une admirable volonté de faire plaisir à son maître, ces facultés font que le Lapphund Finlandais est souvent aux premières places dans de nombreux sports canins, tels l’obéissance ou l’agilité.

 

Pour guider les troupeaux, ce chien a aussi appris à aboyer. Il éloignait ainsi les prédateurs et se signalait comme ami auprès des rennes qu’il gardait. Il affiche encore aujourd’hui cette propension à se faire entendre, aboyant pour informer les siens de tout ce qui lui semble digne d’être signalé, qu’il s’agisse de l’approche d’un inconnu ou du fait que le barbecue du voisin a une odeur particulièrement alléchante.

Comme tous les chiens, le Chien Finnois de Laponie doit bénéficier d’un travail de socialisation dès son plus jeune âge. Faire la connaissance de nombreuses personnes (amis, voisins, vétérinaire…), s’habituer aux autres animaux (chiens, chats…) et vivre différentes situations (trajet en voiture, promenade dans des lieux animés…) lui permet de devenir un adulte calme et équilibré.

 

Par ailleurs, bien qu’il n’ait pas d’instinct de chasse à proprement parler, il aime courir après les petits animaux. La laisse s’impose donc lors des promenades, et il est donc nécessaire de ne pas attendre pour apprendre à son chien à marcher en laisse, au même titre d’ailleurs que pour lui inculquer les commandes de rappel.

 

Sa propension à aboyer est un autre aspect qui mérite d’être abordé dès son plus jeune âge, afin d’essayer de lui faire comprendre les situations dans lesquelles cela n’est pas nécessaire. C’est difficile, mais pas impossible : avec de la détermination et de la patience, il est possible de réussir à lui faire diminuer la fréquence de ses aboiements.

 

De façon générale, le Suomen Lapinkoïra est intelligent et cherche à faire plaisir à son maître : il est donc relativement aisé de lui inculquer les commandes de bases. Au-delà, même un maître peu expérimenté peut réussir à lui enseigner quelques tours, dès lors qu’il fait montre de persévérance. Les longues séances d’éducation ont néanmoins tôt fait de l’ennuyer : mieux vaut privilégier des sessions plus courtes et plus fréquentes.

 

Par contre, il ne faut pas laisser au hasard le choix des moyens pour parvenir à ses fins : les méthodes de dressage traditionnelles ne fonctionnent pas bien avec ce chien très affectif, et elles risquent de le déstabiliser en lui apprenant à se méfier de son maître. En revanche, le renforcement positif donne de très bons résultats : les caresses, encouragements et friandises sont pour lui d’excellentes sources de motivation.

Le Chien Finnois de Laponie est une race robuste, qui ne présente que peu de problèmes de santé.


Les principaux risques auquel il est exposé sont :

  • l’atrophie progressive de la rétine, une dégénérescence des tissus de l’œil qui mène à la perte de la vue. Une étude réalisée en 2001 en Finlande établit que 2,5 % des représentants de la race dans le pays était atteints de cette maladie ;
  • la cataracte, dans laquelle un film opaque se forme sur l’œil, qui entraîne des problèmes de vue. L’étude de 2001 constata que 3,4 % des individus étaient atteints. Cette maladie semble toutefois absente des lignées présentes dans d’autres pays, comme les États-Unis et la Grande-Bretagne ;
  • la dysplasie de la hanche, un problème au niveau de l’articulation qui rend les déplacements difficiles  ;
  • la glycogénose de type IIIa, ou maladie de Cori, qui provoque une accumulation anormale de glycogène dans le foie et peut s’avérer fatale. Elle est toutefois extrêmement rare.

 

Adopter auprès d’un éleveur de Chien Finnois de Laponie professionnel et sérieux offre les meilleures garanties en termes de santé. Il doit être en mesure de fournir notamment une attestation de bonne santé établie par un vétérinaire, les certificats de vaccination ainsi que les éventuels tests génétiques du chiot et/ou de ses parents.

 

Par ailleurs, le Lapphund Finlandais fait partie des races de chien les plus résistantes au froid. C’est d’ailleurs l’une de deux seules races, avec le Berger Finnois de Laponie, dont l’élevage en extérieur est autorisé en Finlande. En revanche, son poil dense et long devient problématique lorsque la température augmente, et il souffre en cas de chaleur élevée. En de telles circonstances, il doit pouvoir s’installer à tout moment dans un endroit ombragé, voire climatisé, pour éviter notamment tout risque de coup de chaleur. En tout état de cause, il n’est clairement pas recommandé pour un foyer installé dans une région au climat méditerranéen.

 

Enfin, bien que son niveau d’activité fait qu’il n’y est pas particulièrement exposé, l’obésité est un risque pour tous les chiens. Seul son maître peut l’en protéger, en lui fournissant une nourriture et un niveau d’activité adaptés, ainsi qu’en surveillant son poids de manière régulière et corrigeant le tir au moindre dérapage.

L’entretien du Chien Finnois de Laponie est plus aisé que ne pourrait le laisser croire son poil long et dense.

 

Il suffit en effet de le brosser une fois par semaine pour éviter les nœuds, en s’assurant de bien passer le peigne au niveau du cou et du ventre, là où les enchevêtrements sont les plus fréquents. Le brossage doit toutefois devenir quotidien lors de ses deux périodes de mue annuelles, au printemps et à l’automne, pour faire face à la chute de poils.

 

En outre le fait de le brosser régulièrement permet aussi d’éviter l’accumulation de saletés dans son pelage, qui pourraient finir par être malodorantes. Dès lors, comme il n’a pas d’odeur spécifique, donner un bain à son chien n’est nécessaire que lorsqu’il est particulièrement sale. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose, car son pelage a alors besoin de plusieurs heures - voire plusieurs jours - pour sécher complètement.

 

Les séances de toilettage hebdomadaires sont aussi l’occasion de lui nettoyer les yeux et les oreilles à l’aide d’un chiffon humide propre. On s’assure ainsi que la saleté et la poussière ne s’accumulent pas, afin de minimiser les risques d’infection.

 

Il faut en profiter également pour brosser les dents de son chien, afin d’éviter la formation de tartre et toutes les conséquences fâcheuses qu’elle peut avoir. Cela dit, une fréquence accrue est encore plus adaptée, l’idéal étant même de le faire chaque jour.

 

Enfin, malgré son important niveau d’activité, les griffes extrêmement dures du Lapphund Finlandais ne s’usent pas très vite. De ce fait, il est généralement nécessaire de les tailler environ une fois par mois.

Le Chien Finnois de Laponie n’est pas difficile en ce qui concerne son alimentation, et s’accommode parfaitement de la nourriture industrielle pour chien du commerce. Celle-ci doit cependant être de qualité suffisante pour apporter tous les nutriments dont ce chien énergique a besoin pour être en bonne santé. Le choix des produits et la détermination de sa ration quotidienne doivent être faits en fonction de sa taille, son âge et son niveau d’activité.

 

Même s’il n’a aucune prédisposition naturelle à l’obésité, le Lapphund Finlandais peut comme toutes les autres races prendre du poids s’il mange trop et ne se dépense pas assez. Un maître responsable doit s’assurer que son chien n’a pas tendance à l’embonpoint, et le cas échéant agir dès les premiers signes. Le plus souvent, diminuer les rations et augmenter les activités s’avère suffisant. Si ce n’est pas le cas, il est recommandé de consulter un vétérinaire pour écarter la piste d’une éventuelle maladie et mettre en place un programme alimentaire mieux adapté.

 

Enfin, comme tout chien, le Suomen Lapinkoïra doit avoir en permanence de l’eau fraîche à disposition. C’est tout particulièrement crucial en cas de températures élevées.

Utilisé pendant des siècles pour garder les troupeaux de rennes en Laponie, Le Lapphund Finlandais continue encore aujourd’hui à accomplir cette mission auprès des peuplades samies qui ont conservé leur mode de vie ancestral.

 

Toutefois, son intelligence et ses qualités athlétiques sont aujourd’hui bien plus souvent utilisées lors des concours de sport canins, et il brille souvent dans les épreuves d’obéissance, de frisbee (disc dog) ou d’agility, ayant d’ailleurs remporté de nombreux titres nationaux en Finlande.

 

Ce sont ces qualités qui font qu’on le retrouve parfois comme chien de recherche mais aussi comme chien de chasse au gibier à plumes, bien que ce ne soit pas ses usages les plus répandus, et qu’il ne soit pas particulièrement réputé pour son odorat.

 

De fait, le rôle qu’il occupe le plus souvent de nos jours est celui d’excellent chien de compagnie pour des familles actives vivant dans des régions plutôt froides. Ce grand sportif est un compagnon idéal pour un maître qui souhaite emmener son chien en randonnée, le faire courir à ses côtés pendant ses balades en vélo ou encore faire de la course à pied avec son chien. Une fois de retour au bercail, il est même fort probable que son fidèle compagnon ait encore de l’énergie à revendre pour jouer dans le jardin avec les enfants ! De fait, il aime participer à toutes les activités des siens, surtout si elles sont en extérieur.

 

Étant du genre à passer pas mal de temps dans le jardin, il fait un excellent chien d’alerte, ne manquant jamais d’aboyer à l’approche d’un étranger ou lorsqu’il entend un bruit inconnu. Par contre, il n’est pas vraiment renommé pour son courage ou son instinct protecteur, préférant le plus souvent fuir en cas de danger : autant dire que ce n’est pas vraiment un bon chien de garde.

 

En revanche, son tempérament sociable et sa proximité avec les humains en fait un excellent chien de thérapie, qui apporte chaleur, présence et réconfort partout où il intervient.

Le prix d’un chiot Chien Finnois de Laponie est d’environ 1400 euros, sans différence notable entre les mâles et les femelles. La fourchette de prix est relativement restreinte, allant de 1100 euros pour les spécimens aux caractéristiques les plus éloignées du standard à 1700 euros pour les descendants de lignées prestigieuses.

 

Au Canada, les prix pour un chiot Suomen Lapinkoïra sont assez similaires à ceux pratiqués en Europe, puisqu’ils vont de 1800 à 2500 dollars canadiens.

Le Chien Finnois de Laponie ne doit pas être confondu avec le Berger Finnois de Laponie, qui est une race distincte, ni avec le Chien Suédois de Laponie, une autre race reconnue par la FCI et en cours d’acceptation par l’AKC. Ces trois chiens ont certes des origines communes dans le Grand Nord scandinave, mais il s’agit bien de races différentes. D’ailleurs, l’usage qui en était fait par le peuple sami n’était pas le même.

Élevages

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Avis & conseils

Je suis l'heureux possesseur d'un chien finnois de Laponie venant de l'élevage A.... Il est sublime, magnifique, intelligent, beau avec un coeur d'or ! Il fait le bonheur de ma famille. Je remercie Viviane P... l'éleveuse pour son remarquable élevage ou les chiens sont élevés en famille, dans la maison et cela se voit sur la sociabilisation du chiot que nous avons. Merci.

   
Par Mattesco Bruno

J'élève cette magnifique race nordique. Ce sont des chiens admirables, très affectueux, vif, très malin. Très attaché à leur maitre.Ils sont sportif, mais apprécie aussi le canapé !

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Par 11842

Je possède un magnique mâle, multi-champion. Il s'agit d'Arnold d'Arvéla Suomen, champion de Belgique, du Luxembourg et international de beauté. Il fait le bonheur de toute notre famille.

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Par Michelle

J'ai une petite lapinkoira couleur crème achetée au domaine d'a....., j'ai rarement vu un chiot si intelligent et à l'écoute. Et je précise qu'elle n'aboie même pas ( malgré leur réputation ). Elle est géniale, je recommande à tous cette race

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Par Stephanie

nous avons un finnois de 2 ans, nous sommes tres heureux, il est tres attachant, tres équilibré, et joueur, nous l'avons eu au royaumes du grand nord, élevage tres sérieux ou les chiens sont rois

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Par maillard cathe
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Discussions

Lapinkoïra une fois ! Lapinkoïra deux fois ??? Présentation

Bonjour, Voilà je me présente je suis Monkeysmile heureuse maîtresse d'un "magnifique" Lapinkoïra de 4 ans et... Lire la suite

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