Comme pour toutes les races et quel que soit le pays, le prix d’un chiot Border Collie dépend de plusieurs critères, dont la renommée de la lignée et de l’élevage dont il est issu, mais aussi ses caractéristiques intrinsèques : son caractère, ses aptitudes (pour les lignées de travail) ou sa conformité au standard (pour les lignées d’exposition ou de compagnie).
C’est pourquoi le prix peut varier fortement d’un individu à l’autre, y compris au sein d’une même portée.
On trouve en France un grand nombre d’éleveurs de Border Collie, si bien qu’il est très facile de trouver un chiot à adopter.
Généralement proposés par des éleveurs canins professionnels, ceux issus d’une lignée d’expositions ou de compétitions de sports canins coûtent en moyenne 1200 euros TTC.
Ceux appartenant à une lignée de travail proviennent souvent d’éleveurs qui possèdent eux-mêmes du bétail ou qui prennent part à des concours sur troupeaux – ou les deux. Le prix se situe généralement entre 850 et 1000 euros TTC. Toutefois, certains vendeurs appliquent un tarif majoré dans le cas où l’adoptant est un particulier. Le coût pour ce dernier est alors d’autant plus supérieur à celui supporté par un exploitant agricole : non seulement il n’a pas un statut de professionnel et donc ne récupère pas la TVA, mais en plus le prix TTC est plus élevé pour lui.
En Belgique, pays qui compte également de nombreux éleveurs, le prix d’un Border Collie se situe autour de 850 euros.
Avec seulement un peu plus d’une dizaine d’éleveurs recensés par le club de race local et par le Club Canin Canadien (CCC), il peut être difficile de trouver un chiot Border Collie au Canada. Néanmoins, le budget à prévoir est plutôt dans la moyenne : il faut généralement compter environ 1000 à 1500 dollars canadiens.
Du fait de l’offre limitée, il peut être judicieux de se tourner vers les États-Unis, où le choix est plus large et la probabilité de se retrouver sur liste d’attente plus faible. Il faut alors s’attendre à devoir débourser autour de 900 dollars américains.
Si on décide effectivement d’acquérir un Border Collie à l’étranger, il convient de s’informer au préalable sur la législation concernant l’importation d’un chien au Canada, et de s’y conformer scrupuleusement afin d’éviter les mauvaises surprises. Il faut également avoir à l’esprit que des frais supplémentaires viennent alors s’ajouter au prix d’achat de l’animal : transport, frais administratifs, taxes éventuelles, inscription au registre national…
Le Royaume-Uni compte un nombre important d’éleveurs de Border Collie. Pour acquérir un chiot, il faut généralement compter entre 500 et 800 livres sterling (soit environ 600 à 1000 euros, ou 850 à 1350 dollars canadiens).
Comme pour tout chien, il est déconseillé de choisir un chiot Border Collie en se basant uniquement sur le prix. En effet, mieux vaut dépenser un peu plus si cela offre la garantie d’avoir affaire à un éleveur sérieux : on augmente ainsi les chances d’obtenir un petit équilibré et en bonne santé, et qui a toutes les chances de le rester.
Un éleveur responsable procède à une sélection rigoureuse de ses reproducteurs, notamment en faisant réaliser sur eux des tests génétiques et des examens radiographiques, afin de réduire au maximum le risque de transmission de tares héréditaires. Ces divers examens ont un coût, qu’il est logique de voir répercutés sur le prix du chiot.
Par ailleurs, il veille à bien s’occuper de ses chiens et à leur offrir un cadre de vie de qualité. Si les parents sont heureux, bien socialisés et éduqués, cela a forcément un impact positif sur le tempérament des petits. En effet, c’est auprès d’eux que ces derniers passent leurs premières semaines de vie, si déterminantes pour la suite. Il veille aussi à les ménager, en évitant en particulier qu’une femelle soit en gestation plusieurs fois dans la même année.
Un éleveur digne de confiance fait également tout son possible pour que les chiots se développent bien, tant sur le plan physique que psychique, en leur offrant notamment un suivi vétérinaire de qualité et en travaillant leur socialisation - quitte à ne pas les céder avant l’âge de 3 mois.
Choisir un professionnel sérieux permet donc d’éviter potentiellement toutes sortes de problèmes et des dépenses importantes de vétérinaire ou de comportementaliste – lesquelles peuvent dépasser largement l’économie réalisée à l’achat.
Le fait qu’un éleveur soit membre du club de race est généralement un gage de qualité et de sérieux. Néanmoins, cela ne saurait dispenser de visiter l’élevage et passer un peu de temps avec le chiot dont on envisage l’adoption - ainsi qu’avec ses parents, si possible. On est ainsi en mesure de voir dans quel cadre évoluent les chiens, s’ils semblent en bonne santé et équilibrés, mais aussi d’échanger avec l’éleveur pour se faire une idée de son professionnalisme et de l’importance qu’il accorde au bien-être et au bon développement de ses animaux.
En cas de doute, mieux vaut se tourner vers un autre élevage : généralement, ce n’est pas le choix qui manque.