Lorsque l’on souhaite adopter un chien, en particulier un chien de race, se pose la question du tarif. Plusieurs critères impactent le prix de vente d’un chien, et la fourchette est très large, allant de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d'euros pour les races les plus chères.
Alors, quel est, en moyenne, le prix d’un chien ? Est-ce que ce montant est justifié, et si oui, de quoi dépend-il ? Comment faire pour obtenir un chien de race à un prix plus abordable ?
Les tarifs pour un chien sont libres, et chaque éleveur professionnel ou particulier fixe donc le prix de ses chiens comme il le souhaite. Les montants sont ainsi très variables : ils vont globalement de 150 euros pour les moins chers, à près de 10.000 euros pour les plus onéreux.
Cela étant, ces prix extrêmes ne concernent en fait que peu de races : dans la réalité, la plupart des races de chiens coûtent globalement entre 700 et 2000 euros, lorsqu'ils sont vendus très jeunes et par des éleveurs.
Un chien de race est donc loin d'être donné. Le prix peut même rebuter, d'autant qu'on sait que le prix d'un chien croisé dépasse rarement quelques centaines d'euros. La question est de savoir comment de tels montants s'expliquent, et de quels facteurs ils dépendent.
Il est difficile d'établir le prix d'achat précis d'un chien de race, car celui-ci varie grandement en fonction de plusieurs critères.
Les principaux facteurs influant sur le prix d'un chien sont les suivants :
Deux chiens de race peuvent donc avoir des prix très différents, selon leurs caractéristiques propres.
Le prix d'un chien peut varier fortement, notamment en fonction des races. Pour s'y retrouver, voici deux tableaux récapitulatifs d'une idée du prix qu'il faut s'attendre à payer pour les races les plus populaires, en Europe (notamment en France, Belgique et Suisse) et au Canada.
Ces chiffres correspondent au prix d'achat d'un chiot auprès d'un éleveur professionnel : bien entendu, si l'on adopte un chien adulte ou si l'on se tourne vers un particulier ou un refuge, le montant à débourser est généralement bien plus faible. Il faut aussi savoir que les prix n'étant pas encadrés par quelque loi que ce soit, chaque éleveur est libre de choisir le montant qu'il souhaite : il peut donc y avoir de petites différences d'un élevage à l'autre.
Si la race recherchée n'est pas indiquée dans les tableaux ci-dessous, une option est de se rendre sur la page de la liste complète des races, ou de contacter directement des éleveurs.
Voici quelques exemples de prix moyens en euros, de chiots de race achetés auprès d'éleveurs professionnels en Europe, notamment en France, Belgique et Suisse.
Il s'agit bien évidemment de valeurs moyennes : tous les éleveurs de tous les pays ne proposent pas exactement les mêmes prix. Cela dépend notamment de la popularité de la race en question, et du nombre d'élevages présents dans le territoire en question.
Pour avoir une idée du juste prix d’un chien, l'idéal est de s’adresser au club de la race concernée.
Voici ci-dessous un tableau récapitulatif des prix qu'il faut s'attendre à payer en dollars canadiens (CAD) pour quelques races de chiens assez répandues au Canada.
Comme pour l'Europe, ces montants correspondent à des chiots de race que l'on adopte auprès d'éleveurs professionnels. Il s'agit de valeurs moyennes, puisque même au sein d'une race, il existe souvent des différences notables d'un individu à l'autre.
Race | Prix d'achat au Canada |
---|---|
Berger Allemand | 1000-1500 CAD |
Berger Australien | 1500-2000 CAD |
Bichon Havanais | 1500 CAD |
Boxer | 2000-2500 CAD |
Bullmastiff | 2000 CAD |
Caniche | 2000-3000 CAD |
Fox-Terrier | 1400 CAD |
Golden Retriever | 1800-3000 CAD |
Labrador | 800-1200 CAD |
Mastiff | 2000 CAD |
Mâtin de Naples | 3500-4000 CAD |
Saint-Bernard | 2000 CAD |
Shetland | 1000-3000 CAD |
Shiba Inu | 1000-2500 CAD |
Spitz Japonais | 3000 CAD |
Teckel | 1200-1800 CAD |
Westie | 1500-2500 CAD |
Vizsla | 1500 CAD |
Yorkshire | 2000-3000 CAD |
Contrairement à ce que l'on observe chez les chats, il n'est pas si rare que le prix d'un chien de race au Canada soit différent de celui en Europe. Tout dépend en fait de la popularité de la race en question (qui n'est pas forcément la même des deux côtés de l'Atlantique) et du nombre d'élevages dans le territoire.
Dans l'ensemble, les chiens de race sont vendus assez chers : leur prix dépasse facilement le millier d'euros, voire davantage pour les races rares et/ou recherchées. Cela peut donc rebuter nombre d'adoptants, réticents à mettre autant d'argent dans l'adoption d'un animal.
Pourtant, que les chiens reproducteurs et les futurs chiots aient un pedigree ou non, les élever revient très vite cher. Il faut en effet les nourrir, les soigner, les vacciner, les vermifuger, les traiter contre les parasites... Tout ceci a un coût important : d'ailleurs, nombre d'éleveurs font ce travail avant tout par passion, et non dans l'espoir de gagner beaucoup d'argent.
Bien sûr, cela ne signifie pas qu'il n'y a jamais d'abus : certains profitent de la popularité de certaines races pour vendre leurs chiots excessivement chers, en sachant que de toute façon ils trouveront preneurs. Il ne s'agit toutefois pas de la norme : une grande partie des éleveurs cherchent avant tout à proposer à l'adoption des chiots heureux et en bonne santé, ce qui implique un certain nombre de dépenses indispensables.
Tout élevage d'une race de chiens commence par l'acquisition de chiens reproducteurs. Ces derniers doivent correspondre parfaitement au standard de la race en question, et leur santé et leur comportement doivent être excellents pour donner des petits sains et équilibrés.
Deux options s'offrent alors à l'éleveur :
Encore plus que pour les mâles, il est essentiel de veiller à la santé physique et mentale des femelles. En effet, ce sont elles qui portent les petits puis qui prennent soin d'eux jusqu'à leur sevrage : si elles ne sont pas heureuses ni en pleine forme, il y a des chances qu'il en aille de même pour leur progéniture.
De plus, une attention particulière est nécessaire pour :
Après la mise bas, la chienne peut avoir besoin d'aide pour nourrir ses petits si elle est épuisée, s'il y a trop de chiots, si elle manque de lait ou souffre d'un problème de santé (césarienne, mammite...). Le cas échéant, cela demande beaucoup de temps, d'implication et potentiellement d'argent.
Il n'y a pas que les femelles dont il faut prendre grand soin : les mâles aussi, si l'éleveur en possède. En particulier, leur santé physique doit être irréprochable, pour ne pas risquer qu'ils transmettent des maladies à leur progéniture : il faut prévoir les dépenses vétérinaires correspondantes, qui sont loin d'être négligeables - même si elles restent moins élevées que les frais à prévoir pour les femelles.
Si l'éleveur fait le choix de ne pas posséder de mâle dans son élevage, il ne faut pas croire qu'il s'en tire à bon compte pour autant. En effet, faire saillir ses femelles par des mâles appartenant à d'autres personnes a un coût, qui dépend notamment de la race en question mais se situe le plus souvent entre 500 et 1000 euros par saillie.
Le fait de faire saillir une chienne par un chien d'un autre élevage peut d'ailleurs être utile même si l'éleveur possède lui-même des mâles : cela permet d'apporter un peu de sang neuf de temps en temps, et d'éviter une trop forte consanguinité chez ses chiots.
L'alimentation des chiens est un des postes les plus importants pour un éleveur - a fortiori dans le cas d'une race de grande taille et/ou très sportive, car elle mange alors beaucoup. En effet, il faut prévoir une nourriture de qualité et adaptée à leurs besoins, pour maximiser les chances qu'ils soient en bonne santé.
Dans l'ensemble, les mâles ont tendance à manger un peu plus que les femelles, puisqu'ils sont naturellement plus corpulents. En revanche, pendant la gestation puis l'allaitement, c'est le contraire : les chiennes mangent beaucoup plus que leurs compères.
Pour ce qui est des chiots, ils se nourrissent de lait maternel jusqu'à l'âge d'environ deux mois, et n'ont donc normalement pas besoin qu'on leur donne à manger avant cet âge. Cela peut toutefois se produire si leur mère ne peut pas allaiter toute la portée (voire ne peut pas allaiter du tout) : il faut alors acheter du lait maternisé et les nourrir soi-même, ce qui a forcément un coût.
Enfin, après le sevrage des chiots, il faut leur fournir une alimentation solide de qualité, jusqu'à ce qu'ils soient adoptés et quittent l'élevage (vers 3 mois en général). Sachant qu'une portée peut être constituée de plus de 10 petits, le coût à prévoir peut être élevé.
Un des postes de dépense les plus importants pour un éleveur (ou même un maître, quel qu'il soit) est celui des frais vétérinaires. Entre les dépenses préventives telles que les vaccins ou les antiparasitaires, et les dépenses curatives en cas de maladies ou d'accidents, le budget à prévoir peut vite être élevé.
Les chiens reproducteurs doivent être en bonne santé, pour donner naissance à des petits qui le sont également.
Cela implique notamment de :
Ces différents éléments sont onéreux : il faut compter en moyenne 200 à 300 euros par an et par chien pour les vaccins, antiparasitaires et bilans de santé, auxquels s'ajoutent ensuite 50 à 70 euros par test génétique (sachant que le nombre de tests à réaliser dépend des races).
La santé des chiens reproducteurs est importante, mais celle des chiots l'est encore plus.
Ces derniers doivent notamment être primo-vaccinés dès l'âge de 2 mois, et être traités contre les vers et les parasites externes dès qu'ils ont 15 jours : cela représente un coût de 50 à 100 euros par chiot.
Il faut ensuite ajouter l'identification, étape obligatoire dans la majorité des pays. Le prix à prévoir pour cela dépend des territoires et des vétérinaires, mais est généralement compris entre 50 et 70 euros par chiot - montant auquel s'ajoute une quinzaine d'euros pour l'achat du passeport européen, le cas échéant.
Enfin, il faut les emmener chez un vétérinaire pour faire réaliser un certificat de bonne santé avant de les vendre. Il faut prévoir pour cela entre 30 et 50 euros par chiot.
Au total, il faut donc compter entre 150 et 250 euros par chiot en moyenne, pour les dépenses de santé.
Le meilleur moyen pour l'éleveur de limiter les dépenses de santé est de consacrer du temps, de l'argent et des moyens à l'hygiène et l'entretien des chiens de son élevage.
Cela comprend entre autres :
De fait, les chiens demandent plus de soins que les chats, car ils ne font qu'une toilette extrêmement rudimentaire et se salissent plus facilement. Les soins à apporter dépendent ensuite de chacun, notamment de leur niveau d'activité et le type de pelage.
Pour prouver que les chiots qu'il vend sont de pure race, un éleveur doit pouvoir fournir leur pedigree, c qui implique de les inscrire dans un livre des origines. Il s'agit d'un registre tenu par un organisme canin de référence dans un territoire.
Les organismes canins de référence sont :
Le prix à payer pour obtenir un pedigree n'est pas forcément le même selon l'organisme. Par exemple, avec la SCC, il faut payer 27 euros pour déclarer la naissance d'un chiot, puis 27 euros pour obtenir son pedigree.
À toutes les dépenses précédentes, s'ajoutent divers frais tels que :
Au final, lorsqu'on fait l'addition de l'ensemble de ces dépenses, il n'est pas si surprenant que le prix d'achat d'un chiot de race soit aussi élevé.
Lorsqu'on souhaite adopter un chien mais que l'on n'a ni les moyens, ni l'envie de mettre une forte somme d'argent dans cet achat, il existe quelques astuces permettant d'obtenir un compagnon canin moins cher :
Si l'on opte pour l'un de ces cas de figure, il est généralement possible de payer moins cher à l'achat, et donc de trouver un compagnon sans se ruiner pour cela.
Cela ne signifie pas pour autant qu'il faut baisser sa garde et chercher à adopter le chien le moins cher possible, car certaines annonces alléchantes cachent en fait des arnaques bien rodées. L'objectif des escrocs qui publient ce genre d'annonces est d'amener les acheteurs à payer une forte somme en échange d'un chien qui en réalité soit n'existe pas, soit ne correspond pas du tout à la description qui en avait été faite (par exemple il n'est pas de race alors qu'il est censé l'être).
Par conséquent, pourquoi pas acheter un chien peu cher, à condition toutefois de rester vigilant pour ne pas tomber dans un piège ou une arnaque.
Le prix d’un chiot de race atteint souvent des sommes très importantes, au point d'être parfois rebutant pour de futurs adoptants. S'il peut paraître exagéré - notamment comparé au prix d'un chien croisé -, il se justifie en réalité par un certain nombre de dépenses incompressibles pour un éleveur veillant à la bonne santé de ses petits protégés.
Il est vrai toutefois qu'il existe aussi des abus, en particulier pour des races très populaires et demandées. Cela pousse certains adoptants à se tourner vers des offres plus alléchantes, quitte à se laisser piéger par des arnaques... Une certaine vigilance s'impose donc, pour éviter les pièges.
Enfin, il faut garder en tête que le coût d’achat, même s'il peut être élevé, n'est bien souvent qu'une goutte d'eau par rapport à l'ensemble des dépenses nécessaires sur l'ensemble de la cohabitation - d'où l'intérêt de se poser les bonnes questions avant d'adopter un chien et ne pas adopter sur un coup de tête.
Bonjour,
Je suis désireuse d'acheter un chiot boxer lof ou non lof, blanc, fauve ou bringé, je ne sais pas encore. Avant toute transaction, je souhaite connaître les prix officiels de vente ou à ne pas dépasser de ces catégories car je constate sur internet qu'il y a des prix à mon avis exorbitants. J'ai eu huit boxers lof et non lof et je suis surprise des tarifs pratiqués. N'y aurait-il pas de l'exagération ?
Avec mes remerciements,
Très cordialement.
Diana KERBOAS
Bonjour tout le monde, J’aimerais adopter un chien, j’en ai toujours rêvé, je vis dans un appartement assez...
Quel tarif rémunérer le gardiennage de chien ?Bonjour tout le monde! J'ai une maison que je partage avec mes six chiens. Ils ont un grand parc clôturé. J'ai...