Choisir une race de chien : analyser et comprendre les fiches de races

Choisir une race de chien : analyser et comprendre les fiches de races

Savoir interpreter une fiche de race

SAVOIR LIRE LA FICHE DESCRIPTIVE D'UNE RACE



L’historique, le standard, le caractère et le comportement.

J’ai lu un jour dans le même magazine, un article sur le Saint Bernard et un sur le samoyède. Des éloges sur le premier, en raison de son passé, pour son comportement envers les enfants, rien de spécial sur le second. Pourtant, en quoi le fait de rechercher des personnes en montagne le prédispose plus à ce rôle ? Transporter le fameux tonnelet de rhum est-il plus parlant que servir de nounou aux enfants depuis des millénaires chez un peuple pacifique, et épater les explorateurs en venant se coucher spontanément avec eux le soir ?

Que faut-il donc croire, à part la description physique ?
De nombreux portraits décrivent un chien merveilleux, mais le discours n’est-il pas souvent le même pour plusieurs races ? N’y a-t-il pas de nombreuses injustices faites envers certaines races ?
Comment savoir si ce chien est merveilleux POUR VOUS ?
N’oubliez jamais que toutes les médailles ont deux faces, et qu’il faut voir tous les aspects.
Vous verrez, le plus délicat consiste à se faire une idée juste du caractère, pour savoir s’il vous est vraiment adapté. Une description est une chose, votre attente relationnelle en est une autre, déterminant à quel chien vous pourrez le mieux permettre d’épanouir le caractère décrit.

Le premier conseil est de ne pas vous détourner d’une race qui vous plait sans avoir été fouiller un peu plus loin, à cause de nombreuses idées reçues. N’ignorez pas non plus les détails adoucis, du style « chien dominant » pour dire qui se bat facilement !

· La première chose mentionnée est souvent l’historique
Lisez ce qui vous aidera à comprendre son caractère. S’il est bien rédigé, essayez de saisir ce qui a de l’importance de nos jours, pour un rôle de chien de compagnie. Il est clair par exemple qu’une race de terrier doit avoir un tempérament lui permettant de faire face à un renard dans un terrier. Parmi les chiens de berger, il faut distinguer ceux qui dirigent le troupeau de ceux qui le gardent, leur tempérament ne sera pas le même, et avec des différences entre deux races bergères proches, si vous entrez dans les détails. Le border collie est vif et en alerte, le berger lapon est posé et calme.
Ne tirez pas trop vite de conclusions, car il ne faut pas toujours se fier aux apparences. Par exemple ne croyez pas qu’un chien de traîneau détient la palme sportive, ce serait plutôt certains chiens de chasse, le chien de traîneau étant surtout caractérisé par un souhait de coopération et de vie en groupe, ne serait-ce qu’avec l’homme. Ne croyez pas non plus qu’un chien nordique craigne à ce point la chaleur, puisqu’il est en fait adapté aux écarts de températures, pensez au soleil de minuit de ces pays ! Certains passés peu reluisants d’utilisation agressive n’ont plus de conséquences, comme chez le « chien de taureau », l’adorable bulldog anglais. Par contre certaines sélections laissent des traces dans des races où ont été sélectionnés des sujets qui auraient été éliminés par la meute en raison de leur inadaptation à la vie sociale. Il y a donc des chiens plus bagarreurs que d’autres, et des lignées où les éleveurs doivent mettre une muselière à la mère, ou bien séparer de jeunes chiots afin qu’ils ne se blessent pas, voir qu’ils ne se tuent pas. L’éducation comptera, mais il peut y avoir une orientation d’élevage à rectifier aussi.
La lecture de l’historique doit donc vous permettre de savoir ce qu’il faut observer et sur quel aspect de la race il faut poser des questions, sans toutefois vous décourager dès le premier abord. Le travail d’origine d’un chien induit ses souhaits relationnels avant tout.

· Ensuite une fiche vous parle de standard et de description physique.
Les novices ou ceux qui cherchent un chien de compagnie se baseront surtout sur les photos. Le standard vous décrit néanmoins plus ou moins longuement l’historique et le caractère typiquement recherché. Je dis bien recherché, car cela ne représentera pas la totalité des chiens, et le physique est souvent plus sélectionné que le caractère. Dans le standard, vous trouverez également la taille du chien, et la totalité des couleurs possibles dans la race.
Attachez l’importance que vous souhaitez au standard, tout en étant conscient que, curieusement, certaines races changent alors que leur standard n’a pas changé ! On a parfois l’impression que les éleveurs devraient changer leurs chiens tous les cinq ans pour rester à la mode… C’est dommage, des lignées disparaissent.
Le standard parle aussi des aptitudes au travail d’un chien, ce qui reste indispensable à sélectionner, pour conserver un physique sain et un bon tempérament. Chaque activité induit une relation différente avec l’homme, et c’est ce qui nous permet maintenant de pouvoir choisir un chien de compagnie en fonction de nos attentes relationnelles. Sans cette sélection à chaque génération, nous perdrons ce qui type les races, donc il est indispensable de considérer la partie aptitudes du standard, et non la seule beauté, même pour des chiens de compagnie.

· Le plus recherché par les lecteurs est la description du caractère.
Et là… çà se gâte !

Comme nous l’avons vu, l’intérêt du chien de race est de tenir compte de la relation que nous souhaitons établir avec un chien, et de celle que le chien souhaite établir avec nous. Si vous pensez par exemple au labrador et à ses talents de chien guide, pensez aussi aux mois de dressage intensif que vous ne donnerez pas, et à son plaisir de vivre toujours près de son maître, si ce n’est pas la vie que vous lui offrirez. Oui, il faut distinguer les aptitudes, et les facteurs nécessaires à leur apparition, du portrait de la race lui-même !

Dans un portrait, il est rare que l’on mentionne les défauts d’un chien, parfois volontairement, mais en général parce que le rédacteur fait partie des gens qui ne sont pas dérangés par ceux-ci… Et puis, il n’est pas très facile de parler franchement des défauts d’une race lorsque les autres rédacteurs ne le font pas ! Pourtant, la plupart des défauts décrits pour une race sont loin de lui être spécifiques, et pour d’autres, les connaître sert surtout à les prévenir en sachant comment s’y prendre, pour qu’ils n’apparaissent pas. Enfin, une médaille ayant toujours deux côtés, ils sont souvent le revers d’une qualité. Alors, ne vous affolez pas en passant à la race suivante dès qu’un défaut est mentionné, demandez vous plutôt quels en sont les avantages. Vaut-il mieux lire un portrait sincère, ou bien une bonne pub ?

De plus, comme vous le diront les comportementalistes, il n’existe qu’un seul comportement canin, un chien reste un chien. Mais alors, comment se fait-il qu’il y ait manifestement des différences de caractère d’une race à l’autre ?

Il est clair que le comportement est aussi héréditaire que le physique. Il y a plus de variations possibles dans le physique, mais il y a une certaine palette de comportements aussi. La transmission se fait donc dans chaque famille, les éleveurs le savent bien quand ils différencient leurs lignées. Comme vous trouverez plus vite un ancêtre commun à deux chihuahuas qu’à un chihuahua et à un mâtin de Naples… il est évident que chaque race peut avoir quelques spécificités.

L’intérêt d’un chien de race est de réunir certaines caractéristiques dans un chien particulier.

Vous influencerez le développement de votre chien différemment selon les races, avec un peu plus de poigne ou un peu plus de velours, grâce à la connaissance de ses prédispositions. Restez plus observateur que rigide dans vos croyances dans ce domaine, chaque chien est individuel. Certaines caractéristiques resteront plus difficiles à gommer que d’autres, comme la tolérance vis-à-vis de ses congénères. Ce point est l’un de ceux que vous pouvez trouver dans un portrait.

Que pouvez-vous voir dans un portrait ?

Une description a donc pour but de VOUS permettre de décider si les qualités de la race qui vous plait regroupent un maximum de celles dont vous rêvez, et un minimum des défauts qui rendraient votre vie en commun difficile.

Dans un portrait vous pouvez donc identifier ses qualités et ses défauts, en cherchant la cohérence entre les deux listes. Tant que vous n’avez pas trouvé tous les côtés piles avec leurs côtés faces, cherchez encore.
Ensuite un portrait aide à déterminer avec logique pour qui cette race convient le mieux, et pour qui elle convient mal, à vous de voir. La race qui vous plait doit correspondre à votre mode de vie. Si vous hésitez sur certains détails, cherchez si une race proche, souvent moins connue, parfois avec un physique moins tape à l’œil, n’aurait pas des caractéristiques plus adaptées à vous.
On se demande souvent quel chien on a envie d’avoir, mais rarement quel chien nous choisirait comme maître ! Je ne parle pas de l’amour que vous êtes prêt à porter à votre chien, mais de la vie que vous lui proposerez sans devoir faire des sacrifices importants. D’un coté, nos sommes prêts à assumer le chien qui arrive, comme on accueille l’enfant qui naît. D’un autre côté, reconnaissons aussi que nous nous préoccupons de l’apparence physique, qui joue un rôle plus important qu’on ne veut bien l’avouer. Autant assumer ses goûts et être sincère et réaliste à ce sujet ! De toute façon, il s’avère très souvent que l’attirance physique corresponde à un trait de caractère que l’on devine dans la prestance, le regard, les postures, l’effacement, que sais-je… Dans certains autres cas, les apparences sont trompeuses, par exemple, inutile de consoler les bassets hound, leur peau dégringole plus que leur moral !

Les différents points que vous pouvez chercher dans un portrait seraient le relationnel du chien vis-à-vis de l’homme et de ses congénères, sa capacité à rester seul, s’il aboie beaucoup et dans quels cas, s’il instaure facilement ou pas du tout un rapport de force, s’il cherche une relation physiquement proche ou au contraire indépendante, familier avec tout le monde ou fusionnelle et exclusive, s’il est distant ou pas avec les inconnus, ce qui dépendra beaucoup de sa socialisation et de sa peur, en plus de ses caractéristiques raciales.
Cette liste est en vrac pour vous donner des pistes, car il ne faut pas mettre de gros sabots, il faut absolument nuancer, ou alors il faudrait des pages de développement ! Vous pouvez donc discuter avec des propriétaires de la race qui vous intéresse, ou avec des éleveurs, qui auront les mêmes défauts que les rédacteurs (pas tous) des fiches : peu importe la race, ils sont déjà convaincus voir passionnés, parfois intéressés pour vendre un chiot, mais vous n’avez pas les mêmes attentes qu’eux, ni la même vie. Même si quelqu’un peut vous donnez un avis, il n’a pas non plus à mener d’enquête indiscrète qui le mènerait à vous juger. Vous êtes assez grand pour décider, à condition d’avoir de bons renseignements, et si vous avez assez d’humilité pour accepter d’apprendre, c’est parfait !
Un bon interlocuteur a des connaissances en comportement canin (et non pas en éducation, même s’il peut connaître les deux) et vous donnera les éléments pour faire vous-même un bon choix.


LES PIÈGES DES FICHES DE RACE



Il y a quelques pièges à éviter, tout à fait contournables avec un peu de réflexion.
Ce serait dommage de passer à côté du chien qu’il vous faut à cause de réputations non fondées d’un côté, et de descriptions trop élogieuses de l’autre.

Une fiche de race, si elle est bien écrite et juste, est là pour vous aider à déterminer si ce chien peut être heureux, non seulement dans l’environnement que vous proposez, mais aussi avec vos attentes relationnelles. Un exemple typique est le souhait d’un chien plus ou moins proche ou indépendant.

Le rédacteur ne vous connaît pas, prévoit-il votre situation ? La fiche décrit-elle des caractéristiques génétiquement transmises dans la race, ou un comportement acquis ? Si c’est l’éducation qui compte, peut-on alors passer outre les conseils selon la race ?
Sûrement pas, une description sert à s’adapter, ou à se diriger vers une autre race s’il le faut. Encore faut-il pouvoir prendre une décision sur des critères fondés.

- Premier piège à éviter : Une fiche n’est pas toujours juste, et ne prévoit ni tous les maîtres, ni toutes les relations.
- Deuxième piège : Certaines idées reçues, même sur le physique, peuvent aussi cacher une super race pour vous.
- Troisième piège : Un chien est avant tout un chien, peu importe sa race, son comportement est en partie obtenu par ses acquis.
Et enfin, il ne faut pas oublier que les qualités des chiens (comme des gens) sont souvent issues de leurs défauts et vice versa. Donc c’est comme une pièce, tournez la pour voir l’autre côté, et s’il est vide, c’est que c’est une fausse !

Les descriptions de caractère et comportement peuvent ainsi être à la source même de certains problèmes.
Si la précision et la finesse des portraits progressent par rapport à certains vieux livres, une description juste reste à bien lire : Il ne faut pas prendre pour argent comptant que notre chien sera tel qu’il est décrit sans l’éducation adéquate, et il ne faut pas laisser une situation s’installer en disant que c’est la race qui est comme çà.
Que faut-il donc croire, à part la description physique ? Il y a des caractéristiques presque incontournables pour chaque race, à interpréter dans votre contexte de vie.

· Dans une relation, une moitié vient du chien, l’autre de vous !
De nombreux portraits décrivent un chien merveilleux, parce que celui qui écrit le trouve merveilleux, ou s’est renseigné auprès de ses amateurs, qui font en général partie des gens qui ne sont pas dérangés par les inconvénients de cette race ! Mais un chien qui s’épanoui dans un certain cadre, deviendra infernal, ou résigné, le pauvre, dans d’autres situations…
Il est clair qu’une recherche de chien est aussi une bonne occasion pour mieux se connaître, soi-même, et les membres de la famille. Vous devrez en discuter et aussi identifier les besoins de la race choisie. Plus que des besoins physiques, il s’agit de leurs besoins relationnels. Pas la peine de faire votre recherche avec comme seuls critères le nombre de M² de balcon ou le nombre de Kms parcourus par jour. En effet, un chien stressé par son mode de vie ou non n’aura pas du tout les mêmes besoins. L’exemple typique est le chien de traîneau, qui a plus besoin d’une vie de groupe que d’exercice (certains chiens de chasse en ont plus besoins qu’eux !), en meute ou bien avec vous au bureau (si !). Et comme nous, c’est le stress qui leur donne envie de se défouler.

· Les apparences sont trompeuses.
Le physique parait plus facile à décrire que le caractère. Et pourtant là aussi gare aux apparences ! Le chien nordique à fourrure craint moins le chaud qu’un molosse à poil court, la longueur du nez faisant la différence. Tout est une question de point de vue, un chien ne transpire pas, il tire la langue. Un chien Sibérien ne vient pas d’un pays froid (12 mois d’hiver, vraiment ?) mais d’un pays continental à grandes variations de température, le rendant adapté aux extrêmes. Le chien de Canaan, originaire d’Israël a aussi de la fourrure, d’ailleurs il gèle la nuit dans le désert…
Le problème des portraits, c’est aussi de choisir les plus belles photos, et on ne montre pas un nordique en mue, c’est moins beau ! Pourtant ils ont un poil aéré mais assez gonflant pour faire une bonne isolation.
Question poil, une dame avait choisi un pinscher nain entre autre parce qu’il avait peu de poil, et elle me disait qu’il en mettait de partout, et qu’en plus ils étaient difficiles à retirer des tissus, ce qui est une caractéristique des poils ras. Les fourrures à sous poil font eux des moutons qui partent plus facilement. Les chiens qui ne perdent pas de poil nécessitent par contre un toilettage, personne n’est parfait.
On peut aussi parler des plis de certaines races, et de détails morphologiques ayant une influence sur la santé du chien. Ces excès devront être réfrénés comme l’indique la loi du 8 juillet 2003 (convention européenne de protection des animaux de compagnie). C’est en partie votre choix esthétique dans l’achat de votre chiot qui orientera l’élevage. Pensez à l’envers du décor lors de vos recherches et lectures pour choisir une race.

· Un chien est avant tout un chien.
Le comportement d’un chien imbrique l’inné et l’acquis. Certaines descriptions, données pour une race, correspondent en fait plus à un avis personnel sur une relation établie avec un chien en particulier. Il y a donc aussi des confusions qui sont faites entre ce qui vient du chien et ce qui vient du dressage qu’il peut recevoir.

L’exemple typique est le labrador qui reçoit plusieurs mois de dressage pour devenir chien guide (et il y a un bon pourcentage de réforme). Ensuite, un chien guide… guide, donc il est rarement seul et il est récompensé pour se rendre utile. Il y a de quoi expliquer les dégâts à la maison de labradors détestant la solitude !
Ne prenez donc pas le comportement d’un chien dans certaines circonstances pour une garantie dans tous les cas. Tout le monde n’a pas la même attente relationnelle envers son chien, et les chiens présentent eux aussi des différences de ce côté !
Façonné par son milieu et son éducation, n’oublions pas pour autant l’hérédité d’un chien bien sûr.

On peut aussi créer un comportement en croyant à ce comportement. En fait, la description d’une race indique quels sont les efforts à faire pour minimiser voir effacer cette tendance. Votre choix sera donc issu de votre réflexion sur ce que vous êtes prêts ou non à faire, en fonction de votre caractère et du temps dont vous disposez.
Un exemple typique est le chow-chow, et heureusement çà change. Le cas du chow-chow a ceci de particulier que certains de ses amateurs étaient tellement persuadés et fiers de ses défauts qu’ils en arrivaient à les encourager chez leur chien. Si vous n’êtes pas fier de ses défauts, vous pouvez les minimiser, à condition de le vouloir et de savoir si c’est possible (un chien restera un chien…). Si vous voulez que votre chow-chow n’aime que vous au point de se laisser mourir en votre absence, qu’il régisse la maison et n’en fasse qu’à sa tête, eh bien libre à vous ! Mais c’est ce que vous aurez voulu, ne dites pas que c’est le chow-chow ! Vous avez aussi le choix d’acheter un chow sociable et de faire son éducation avec des conseils adaptés.

N’oubliez jamais, comme vous le diront les comportementalistes, que tous les chiens sont des chiens, et qu’il existe un seul comportement canin. Les chiens ont tous le « défaut » d’être des carnivores et donc des prédateurs, d’avoir un comportement sexuel, d’avoir certains rituels de rencontre et de communication etc...
Il y a bien sûr des différences de caractère d’une race à l’autre, avec une part d’hérédité due à des millénaires de sélection. Il y a certes plus de variations possibles dans le physique, mais il y a aussi une certaine palette de nuances dans les comportements.

· Qualités et défauts sont les revers l’un de l’autre.
Qualités et défauts sont des caractéristiques subjectives et il faudra donc chercher quels sont les points sur lesquels il peut réellement y avoir une différence entre les races. C’est ce que vous devrez chercher dans les fiches de race. Mais ne cherchez pas le chien idéal, ou revoyez votre définition de l’idéal. Si c’est le chien qui vous est adapté, alors cherchez votre idéal, celui dont les défauts ne vous pèseront pas, et dont vous êtes à même de faire briller les qualités. Réfléchissez aussi de savoir pour quel chien vous êtes idéal, pour qu’il puisse se faire à vos inévitables défauts ! Par exemple il vaut mieux réfléchir avant de prendre un molosse à tendance super glue si vous aimez les caractères autonomes comme les chats.

Par contre, ne cherchez pas le chien caméléon qui sera à la fois (et sans dressage !?) votre super gardien mais qui ne mord pas (sauf ceux qui sentent le voleur), qui ne souffre pas de rester tout seul mais qui est toujours à vos basques quand vous êtes là, bref, ne cherchez pas dans un chien tout et son contraire. La plupart des qualités d’un chien sont directement issues de certains de leurs défauts ! Quand les lecteurs sauront apprécier un défaut en sachant estimer ses avantages, alors les rédacteurs oseront se montrer plus directs dans leurs propos, au lieu d’écrire des euphémismes pour être sincères sans être dissuasifs. Voyons plus loin que le bout de nos naseaux, nos amis ne sont-ils pas ceux qui restent même quand ils nous connaissent bien ?

Dernière modification : 01/20/2018.

Commentaires sur cet article

Pour savoir si un chiot est pur race il faut qu'il soit LOF sinon il n'y a aucun autre moyen

   
Par Idao

commant savoire si un chiot est de race ou pas ??

0    0
Par khalil
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Auteur

Éducateur & Dresseur canin

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