L'aglaonema et le chien : toxicité, symptômes, comment réagir...

Des aglaonema dans des pots en intérieur

Toxique

 

L'aglaonema est une plante tropicale originaire d'Asie, qui est désormais utilisée comme plante d'intérieur dans bon nombre de pays du monde, en raison de son feuillage très apprécié. Il en existe au total environ 60 espèces différentes, les plus répandues étant notamment Aglaonema commutatum et Aglonema costatum.

 

L'aglaonema peut avoir une apparence assez variée en fonction de l'espèce dont il s'agit, mais la plupart ont de très longues feuilles souvent tachetées, et peuvent atteindre une taille impressionnante. Les espèces les plus connues sont souvent vertes, mais il en existe d'autres, notamment certaines ayant les feuilles rougeâtres voire carrément rouges.

 

Malheureusement, l'aglaonema fait partie de la longue liste des plantes toxiques pour nos compagnons canins : mieux vaut donc éviter d'en avoir chez soi quand on est propriétaire d'un chien - ou au moins la placer hors de portée.

Aglaonema Emerald Beauty
Aglaonema Emerald Beauty
Aglaonema commutatum
Aglaonema commutatum
Des aglaonema à feuilles rouges
Des aglaonema à feuilles rouges

Pourquoi l'aglaonema est-elle toxique pour les chiens ?

Si l'aglaonema est toxique, c'est en raison notamment d'une substance que contiennent ses feuilles : l'oxalate de calcium.

 

Présente sous forme de petits cristaux, cette substance possède la particularité de provoquer d'intenses irritations - voire carrément des brûlures - lorsqu'elle est en contact avec une muqueuse telle que la peau ou l'intérieur de la bouche. Elle peut même entraîner des difficultés respiratoires lorsqu'elle est avalée, car elle entraîne un gonflement de la gorge.

 

En outre, lorsqu'elle est ingérée en grande quantité, elle est susceptible de causer des calculs rénaux, car elle se fixe sur le calcium présent dans le sang avant de s'accumuler dans les reins.

 

Autant dire qu'il est plus sage de le retirer de son appartement, d'autant qu'elle se développe très vite.

Les symptômes d'intoxication à l'aglaonema chez le chien

Lorsqu'un chien mâchouille une feuille ou une tige d'aglaonema, il s'ensuit dans les minutes qui suivent une importante gêne au niveau de la bouche. Celle-ci se traduit le plus souvent par un gonflement des muqueuses, de la douleur et/ou une hypersalivation. Si le gonflement est important, il peut même entraîner des difficultés respiratoires susceptibles d'être mortelles dans les cas graves.

 

En général, l'intoxication s'arrête là, car le chien est fortement gêné par les premiers symptômes et a de fortes chances de recracher ce qu'il avait en bouche. Néanmoins, si jamais il en avale, il peut alors souffrir de symptômes supplémentaires comme de la diarrhée, des vomissements et des douleurs digestives.

 

En cas d'ingestion massive, les reins risquent d'être gravement atteints, et l'animal peut souffrir de convulsions voire tomber dans le coma. Heureusement, il est rare que les choses aillent aussi loin.

Que faire si mon chien a mangé de l'aglaonema ?

Les chances qu'une intoxication à l'aglaonema soit graves sont faibles, car le chien a peu de risques d'en mâchonner beaucoup avant de se rendre compte que cette plante est toxique pour lui. Le plus gros risque à court terme est celui de difficultés respiratoires, qui surviennent si la gorge se met à gonfler notablement.

 

La première chose à faire si l'on suspecte son chien d'avoir mâchouillé voire avalé de l'aglaonema est de rincer abondamment sa gueule avec de l'eau : cela permet d'éliminer les substances toxiques et d'éviter que les symptômes ne s'aggravent. Il faut toutefois bien faire attention à ne pas provoquer de fausse route avec l'eau utilisée pour le rincer, car la situation risquerait alors de devenir très grave.

 

Il faut ensuite rapidement contacter un centre antipoison ou un vétérinaire, puis suivre leurs indications. Si l'intoxication semble grave, il y a des chances qu'il faille hospitaliser l'animal, pour surveiller son état et soulager ses symptômes avec des médicaments. Heureusement, le pronostic est globalement bon si la prise en charge est rapide et adaptée.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : La liste des plantes toxiques
  2. Page 2 : L’acacia
  3. Page 3 : L’aglaonema
  4. Page 4 : L'aloe vera
  5. Page 5 : L’aloès
  6. Page 6 : L’allamanda
  7. Page 7 : L’amaryllis
  8. Page 8 : L’anthurium
  9. Page 9 : L'arum
  10. Page 10 : L’azalée
  11. Page 11 : Le bégonia
  12. Page 12 : Le brunfelsia
  13. Page 13 : Le buis
  14. Page 14 : Le cactus
  15. Page 15 : La clématite
  16. Page 16 : Le colchique
  17. Page 17 : Le coquelicot
  18. Page 18 : Le croton
  19. Page 19 : Le cycas
  20. Page 20 : Le cyclamen
  21. Page 21 : Le dahlia
  22. Page 22 : Le dieffenbachia
  23. Page 23 : La digitale
  24. Page 24 : La dracaena
  25. Page 25 : L'euphorbe
  26. Page 26 : Le ficus
  27. Page 27 : Le fragon
  28. Page 28 : Le géranium
  29. Page 29 : Le gloriosa
  30. Page 30 : La glycine
  31. Page 31 : Le gui
  32. Page 32 : L'herbe à chat (cataire)
  33. Page 33 : L'hortensia
  34. Page 34 : Le houx
  35. Page 35 : L'if
  36. Page 36 : L'iris
  37. Page 37 : Le jasmin étoilé
  38. Page 38 : La jonquille
  39. Page 39 : Le laurier-cerise
  40. Page 40 : Le laurier-rose
  41. Page 41 : Le laurier-sauce
  42. Page 42 : La lavande
  43. Page 43 : Le lierre
  44. Page 44 : Le lilas
  45. Page 45 : Le lupin
  46. Page 46 : Le lys
  47. Page 47 : Le muguet
  48. Page 48 : Le narcisse
  49. Page 49 : L'oiseau de paradis
  50. Page 50 : L'oxalis
  51. Page 51 : Le philodendron
  52. Page 52 : Le poinsettia
  53. Page 53 : La renoncule
  54. Page 54 : Le rhododendron
  55. Page 55 : Le ricin
  56. Page 56 : Le spathiphyllum
  57. Page 57 : Le schefflera
  58. Page 58 : La tulipe
  59. Page 59 : Le yucca
  60. Page 60 : Les autres plantes toxiques