Le coquelicot et le chien : toxicité, symptômes, comment réagir...

Un jardin rempli de coquelicots

Toxique

 

Petite fleur bien connue des champs et des jardins, le coquelicot (Papaver rhoeas) n'est plus vraiment à présenter. Il est originaire d'Eurasie, et se rencontre couramment dans un grand nombre de pays de l'hémisphère nord. Il s'agit en fait une espèce de pavot : sa fleur est généralement rouge (éventuellement rose), tandis que celle du pavot peut prendre des couleurs plus variées (jaune, orange...).

 

En dehors de cet aspect, le coquelicot se reconnaît à son odeur caractéristique, ses capsules surmontées d'un chapeau et contenant des dizaines à centaines de graines, et son suc laiteux qui s'écoule de la tige lorsque celle-ci est coupé. C'est cette sève qui est dangereuse pour les animaux, notamment le chien. Elle l'est d'ailleurs aussi pour les humains.

Pourquoi le coquelicot est-il toxique pour les chiens ?

Le coquelicot doit sa toxicité à sa sève. En effet, elle contient de la rhoeadine, un alcaloïde proche de l'opium et qui provoque divers troubles digestifs et/ou neurologiques lorsqu'elle est avalée.

 

Les feuilles et les tiges de coquelicot sont les plus dangereuses : les graines sont a priori sans danger, mais mieux vaut tout de même ne pas laisser son compagnon en avaler, au cas où.

Les symptômes d'intoxication au coquelicot chez le chien

Une intoxication au coquelicot commence généralement par des symptômes tels que de la diarrhée, des vomissements, une colique ou des crampes abdominales.

 

Puis, des problèmes de comportement tels que de l'agitation, une nervosité manifeste ou au contraire une faiblesse généralisée sont possibles. Dans les cas graves, un ralentissement du rythme cardiaque et des difficultés respiratoires sont susceptibles d'apparaître. Un coma et même le décès peuvent survenir.

Que faire si mon chien a mangé du coquelicot ?

Si jamais on surprend son chien en train de manger du coquelicot, ou si on le soupçonne d'en avoir avalé, il faut contacter un vétérinaire en urgence (le sien de préférence, ou à défaut un autre). En général, ce dernier se charge de le faire vomir ou de lui donner du charbon actif : cela réduit la quantité de poison dans le tube digestif et limite la gravité de l'intoxication. Les symptômes sont ensuite traités au fur et à mesure qu'ils apparaissent : par exemple, une mise sous oxygène est préférable en cas de difficultés respiratoires, et des stimulants cardiaques sont utiles si le rythme cardiaque ralentit trop.

 

Le pronostic vital est globalement bon si la prise en charge est rapide et adaptée ; il peut être sombre dans le cas inverse, notamment si la quantité de coquelicot avalée est importante.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : La liste des plantes toxiques
  2. Page 2 : L’acacia
  3. Page 3 : L’aglaonema
  4. Page 4 : L'aloe vera
  5. Page 5 : L’aloès
  6. Page 6 : L’allamanda
  7. Page 7 : L’amaryllis
  8. Page 8 : L’anthurium
  9. Page 9 : L'arum
  10. Page 10 : L’azalée
  11. Page 11 : Le bégonia
  12. Page 12 : Le brunfelsia
  13. Page 13 : Le buis
  14. Page 14 : Le cactus
  15. Page 15 : La clématite
  16. Page 16 : Le colchique
  17. Page 17 : Le coquelicot
  18. Page 18 : Le croton
  19. Page 19 : Le cycas
  20. Page 20 : Le cyclamen
  21. Page 21 : Le dahlia
  22. Page 22 : Le dieffenbachia
  23. Page 23 : La digitale
  24. Page 24 : La dracaena
  25. Page 25 : L'euphorbe
  26. Page 26 : Le ficus
  27. Page 27 : Le fragon
  28. Page 28 : Le géranium
  29. Page 29 : Le gloriosa
  30. Page 30 : La glycine
  31. Page 31 : Le gui
  32. Page 32 : L'herbe à chat (cataire)
  33. Page 33 : L'hortensia
  34. Page 34 : Le houx
  35. Page 35 : L'if
  36. Page 36 : L'iris
  37. Page 37 : Le jasmin étoilé
  38. Page 38 : La jonquille
  39. Page 39 : Le laurier-cerise
  40. Page 40 : Le laurier-rose
  41. Page 41 : Le laurier-sauce
  42. Page 42 : La lavande
  43. Page 43 : Le lierre
  44. Page 44 : Le lilas
  45. Page 45 : Le lupin
  46. Page 46 : Le lys
  47. Page 47 : Le muguet
  48. Page 48 : Le narcisse
  49. Page 49 : L'oiseau de paradis
  50. Page 50 : L'oxalis
  51. Page 51 : Le philodendron
  52. Page 52 : Le poinsettia
  53. Page 53 : La renoncule
  54. Page 54 : Le rhododendron
  55. Page 55 : Le ricin
  56. Page 56 : Le spathiphyllum
  57. Page 57 : Le schefflera
  58. Page 58 : La tulipe
  59. Page 59 : Le yucca
  60. Page 60 : Les autres plantes toxiques