L'azalée et le chien : toxicité, symptômes, comment réagir...

Un azalée tout en fleurs

Toxique

 

Avec ses belles fleurs roses, l'azalée est un incontournable des parcs, des jardins et même des appartements. Il s'agit en fait d'un rhododendron possédant soit des feuilles caduques (c'est-à-dire qui tombent à l'approche de l'hiver), soit des feuilles et des fleurs de petite taille. Le mot « azalée » n'a de fait aucune valeur botanique : il désigne des espèces de rhododendrons appréciées pour leur valeur horticole. Il existe plus de 1000 espèces de rhododendrons, dont plusieurs centaines qui sont généralement appelées azalées dans le langage courant.

 

Cette plante arbustive donne de très belles fleurs au printemps : c'est ce qui lui vaut d'être autant appréciée pour constituer par exemple des haies ou des massifs. Malheureusement, comme les autres rhododendrons, elle renferme différentes substances toxiques pour le chien.

Pourquoi l'azalée est-il toxique pour les chiens ?

Si l'azalée est toxique pour les animaux de compagnie, c'est en raison de nombreuses substances qu'elle contient. La plus problématique d'entre elles est l’andromédotoxine, qui a une action sur l'organisme proche de celle du curare : elle entraîne des symptômes musculaires, neurologiques et cardiaques pouvant être graves.

 

L'azalée contient d'autres substances toxiques, parmi lesquelles l’éricoline, l’arbutine, le grayanotoxine et l'oxalate de calcium. Leur action est moins nocive que celle de l'andromédotoxine, mais n'en demeure pas moins problématique. Par exemple, l'oxalate de calcium entraîne une violente irritation lorsqu'il entre en contact avec une muqueuse (notamment les muqueuses de l'intérieur de la bouche ou de l'appareil digestif).

 

Toutes les parties de l'azalée contiennent ces substances et sont donc dangereuses. La dose toxique n'est pas connue avec précision, mais quelques feuilles peuvent suffire pour intoxiquer un petit chien.

Les symptômes d'intoxication à l'azalée chez le chien

En cas d'intoxication par de l'azalée, l'animal développe des symptômes plus ou moins impressionnants en fonction de la quantité ingérée. On peut citer notamment :

  • les troubles digestifs habituels (diarrhée, vomissements, forte salivation...) ;
  • les troubles neurologiques ;
  • les troubles cardiaques (ralentissement du rythme cardiaque...) ;
  • les troubles respiratoires (pneumonie...) ;
  • les troubles généraux (fièvre, faiblesse générale...).

 

Les décès ne sont malheureusement pas rares, en particulier en cas de prise en charge tardive.

Que faire si mon chien a mangé de l'azalée ?

La seule chose à faire si on voit son chien en train de manger de l'azalée ou si on le soupçonne d'en avoir avalé - même si ce ne sont que quelques feuilles - est de contacter aussitôt un vétérinaire, ou à défaut un centre antipoison pour animaux. Ceux-ci se chargent d'indiquer les premiers gestes à effectuer : ils peuvent par exemple conseiller de faire vomir l'animal si l'ingestion est récente (moins de quelques heures) ou de lui donner du charbon actif dans le cas contraire.

 

Dans un deuxième temps, il est vivement recommandé d'emmener son chien dans une clinique vétérinaire sans attendre, car certains symptômes peuvent être graves. Le vétérinaire se charge de mettre l'animal sous surveillance (notamment une surveillance du rythme cardiaque), et peut soulager les symptômes présents avec divers traitements. En particulier, il peut administrer des antivomitifs si les vomissements ne cessent pas d'eux-mêmes, ou des anticonvulsifs si des convulsions apparaissent. En cas de difficultés respiratoires, une mise sous oxygène est conseillée.

Sommaire de l'article

  1. Page 1 : La liste des plantes toxiques
  2. Page 2 : L’acacia
  3. Page 3 : L’aglaonema
  4. Page 4 : L'aloe vera
  5. Page 5 : L’aloès
  6. Page 6 : L’allamanda
  7. Page 7 : L’amaryllis
  8. Page 8 : L’anthurium
  9. Page 9 : L'arum
  10. Page 10 : L’azalée
  11. Page 11 : Le bégonia
  12. Page 12 : Le brunfelsia
  13. Page 13 : Le buis
  14. Page 14 : Le cactus
  15. Page 15 : La clématite
  16. Page 16 : Le colchique
  17. Page 17 : Le coquelicot
  18. Page 18 : Le croton
  19. Page 19 : Le cycas
  20. Page 20 : Le cyclamen
  21. Page 21 : Le dahlia
  22. Page 22 : Le dieffenbachia
  23. Page 23 : La digitale
  24. Page 24 : La dracaena
  25. Page 25 : L'euphorbe
  26. Page 26 : Le ficus
  27. Page 27 : Le fragon
  28. Page 28 : Le géranium
  29. Page 29 : Le gloriosa
  30. Page 30 : La glycine
  31. Page 31 : Le gui
  32. Page 32 : L'herbe à chat (cataire)
  33. Page 33 : L'hortensia
  34. Page 34 : Le houx
  35. Page 35 : L'if
  36. Page 36 : L'iris
  37. Page 37 : Le jasmin étoilé
  38. Page 38 : La jonquille
  39. Page 39 : Le laurier-cerise
  40. Page 40 : Le laurier-rose
  41. Page 41 : Le laurier-sauce
  42. Page 42 : La lavande
  43. Page 43 : Le lierre
  44. Page 44 : Le lilas
  45. Page 45 : Le lupin
  46. Page 46 : Le lys
  47. Page 47 : Le muguet
  48. Page 48 : Le narcisse
  49. Page 49 : L'oiseau de paradis
  50. Page 50 : L'oxalis
  51. Page 51 : Le philodendron
  52. Page 52 : Le poinsettia
  53. Page 53 : La renoncule
  54. Page 54 : Le rhododendron
  55. Page 55 : Le ricin
  56. Page 56 : Le spathiphyllum
  57. Page 57 : Le schefflera
  58. Page 58 : La tulipe
  59. Page 59 : Le yucca
  60. Page 60 : Les autres plantes toxiques