Il est très difficile de diagnostiquer une gestation avant trois semaines. Quelques changements peuvent mettre la puce à l'oreille : une augmentation de l'appétit, une diminution de son activité physique... Mais même ces signes-là ne suffisent pas pour en être certain.
Comment savoir si sa chienne attend des petits ? Combien de temps dure une gestation ? Comment prendre soin de sa chienne pendant cette période ? Quelles sont les complications possibles ?
La gestation de la chienne dure en temps normal entre 62 et 64 jours, très rarement plus. Cela correspond donc à deux mois complets, soit globalement autant que la durée de gestation de la chatte. En revanche, c'est nettement moins que la femme, chez qui la grossesse dure en moyenne 9 mois.
À titre d'information, par rapport au jour de saillie, cela correspond plutôt à une durée de 54 à 72 jours, car les chaleurs de la chienne s'étendent sur plusieurs semaines.
Contrairement à ce que l'on observe chez nous, il est assez rare que la gestation d'une chienne dure plus longtemps que prévu : l'écart entre la date de mise bas prévue et la date réelle dépasse rarement quelques jours. Cela signifie qu'il faut se préparer dès la fin du 2ème mois à la venue au monde des futurs chiots.
Les signes cliniques de gestation canine apparaissent relativement tard, aux alentours du 40ème jour. Après la saillie de la chienne, il faut donc patienter encore plusieurs semaines avant de savoir si elle est pleine ou non.
Un vétérinaire peut généralement diagnostiquer une grossesse dès la troisième ou la quatrième semaine chez une chienne mince et détendue, en lui palpant l'abdomen à la recherche de renflements de la taille d'une balle de golf. Une échographie peut aussi révéler la grossesse dès le 25ème jour de gestation. Enfin, faire faire une prise de sang au chien à partir du 21ème jour permet de noter la présence dans son sang d'une hormone caractéristique des chiennes pleines, à savoir la relaxine.
La grossesse commence à se voir physiquement à partir du 40ème jour : le ventre est nettement plus gros et les mamelles sont roses et saillantes. Elles se chargent de lait environ une semaine avant la mise bas, parfois un peu plus tard pour une première portée. Toutefois, les douleurs et les grossesses nerveuses chez la chienne sont parfois très trompeuses, au point que même les éleveurs expérimentés peuvent être induits en erreur.
À partir de 45 jours, période à partir de laquelle la croissance des foetus s'accélère, une radiographie peut être faite pour obtenir une estimation du nombre de chiots dans la portée et vérifier que leur taille est compatible avec le bassin de la mère. La taille des chiots pose cependant rarement des problèmes de passage, sauf chez certaines races. Il faut également garder à l'esprit que rien n'est encore sûr à ce moment-là et que la chienne peut donner naissance au final à plus de petits que ce que l'on peut voir.
La gestation de la chienne dure entre 62 et 64 jours à partir de la fécondation, soit environ deux mois. À titre d'information, par rapport au jour de saillie, cela correspond plutôt à une durée de 54 à 72 jours, car les chaleurs de la chienne s'étendent sur plusieurs semaines. Si au bout de 63 jours de gestation, le travail n'a pas commencé, il faut s'assurer auprès de son vétérinaire qu'il n'y a pas de complication, car contrairement à ce qui se passe chez la femme, il est très rare pour un chien de mettre bas après le terme prévu.
Si l'on ne souhaite pas avoir la portée, il est possible de demander à son vétérinaire de faire avorter la chienne. L'avortement est effectué chirurgicalement ou par injection médicamenteuse, en fonction notamment du stade de la grossesse. Dans le premier cas, la chienne est stérilisée en même temps, c'est-à-dire qu'elle ne pourra ensuite plus avoir de petits. Il s'agit donc d'une opération lourde, qui a toutefois des effets bénéfiques sur la santé de l'animal, puisqu'elle réduit considérablement le risques de développer certaines maladies utérines.
Durant la grossesse de la chienne, aucun complément nutritionnel n'est nécessaire, sauf si le vétérinaire juge qu'il y a des complications au niveau de sa santé. La nourriture doit cependant être de bonne qualité et riche en énergie et sels minéraux, notamment en calcium, utiles aussi bien à la mère pour la montée du lait, qu'aux futurs chiots.
La dépense énergétique de l'animal étant plus élevée, il convient tout de même d'augmenter légèrement la ration d'alimentation. Néanmoins, les chiennes présentant déjà un excès de poids avant la grossesse peuvent vraisemblablement se passer de tout supplément, hormis les compléments en vitamines et minéraux.
Pendant les trois dernières semaines, l'appétit de la chienne augmente, car c'est une période de développement accru des foetus. C'est donc à partir de ce moment-là qu'il faut nourrir plus la future mère, en augmentant la ration progressivement, jusqu'à lui donner environ 50% de nourriture en plus par rapport à ce qu'elle mangeait avant la saillie. La femelle préfère en général prendre sa nourriture en plusieurs fois plutôt qu'au cours d'un seul repas, car sa capacité stomacale est réduite. Par contre, elle refusera toute nourriture juste avant la mise bas.
Des croquettes adaptées aux chiennes gestantes, et contenant donc tout ce qui est nécessaire, sont proposées par les grandes marques. Il est également possible de lui donner des croquettes pour chiots. Pour plus de conseils, le mieux est de se rapprocher de son vétérinaire. Dans tous les cas, ce changement d'alimentation doit se faire par étapes, en respectant une transition alimentaire de quelques jours durant lesquels on incorpore progressivement le nouvel aliment.
Enfin, il est à noter que, si certaines femelles voient leur appétit décuplé au cours de leur grossesse, d'autres deviennent au contraire difficiles. Il arrive également que certaines chiennes aient des envies particulières vis-à-vis d'un aliment, comme chez les humains. C'est pourquoi il est difficile de fixer des règles strictes quant à l'alimentation de la chienne gestante.
Il faut surveiller régulièrement le comportement de la chienne et son appétit au cours de la grossesse. Tout écoulement vaginal suspect doit nécessiter une consultation chez le vétérinaire.
Surveiller la santé de sa chienne au cours de sa gestation est important, car des microbes ou un état de santé déficient peuvent provoquer une fausse couche. En outre, la montée du lait peut provoquer des hypocalcémies, c'est-à-dire des déficits en calcium. Par ailleurs, l'état de santé de la mère influe grandement sur le développement des chiots avant la naissance.
D'autre part, la vermifugation une semaine avant et après la mise bas peut s'avérer excellent, car les chiots pourront en bénéficier si elle transmet des ascaris (vers parasites) via son utérus ou son lait. De même pour les rappels de vaccins : par le biais du colostrum (le premier lait), elle donnera à ses chiots des anticorps afin de lutter contre les maladies. La chienne doit également être traitée contre les puces 7 jours avant la naissance.
Par ailleurs, les huit premières semaines de grossesse, il est indispensable que la chienne continue de se dépenser et de se maintenir en forme par le biais d'exercices physiques, comme par exemple la marche en laisse. Il faut tout de même veiller à ce qu'elle ne fatigue pas trop et qu'elle ne fasse pas de trop gros efforts, en particulier en fin de gestation, période durant laquelle elle aura du mal à se déplacer.
Pour l'ensemble des traitements à appliquer à la chienne durant sa gestation, il est recommandé de demander l'avis du vétérinaire. Cela permet d'éviter tout produit qui pourrait se montrer incompatible avec une grossesse canine.
On parle très souvent des aspects physiologiques, de l'hygiène et de la prévention des maladies, mais moins de la préparation psychologique sans dommage pour la chienne.
Préparer la chienne psychologiquement passe obligatoirement par se préparer soi-même. Il ne s'agit pas de s'affoler au dernier moment parce que sa chienne est anxieuse, qu'elle cherche un endroit pour mettre bas ou encore parce qu'elle refuse le lieu où l'on souhaite qu'elle ait ses chiots. Cela ne ferait qu'accroître l'anxiété de l'animal.
Si elle vit dans la maison, il est possible de choisir un lieu précis ou la chienne pourra mettre bas. Il faudra alors l'habituer progressivement à s'y reposer, y dormir et s'y alimenter. Cet endroit, s'il est nouveau pour elle ou si elle n'y est pas habituée, doit être un symbole de bien-être, et un lieu où elle n'a trouvé que des sources de satisfaction (jeu, repos, etc.). Il peut également être associé à une récompense suivant une action.
Tout changement brutal et significatif de l'humain peut engendrer divers troubles chez la chienne, que ce soit de la peur ou du stress. L'interprétation de nos comportements par la chienne peut être spectaculaire, c'est pourquoi une grande prudence et maîtrise sont exigées.
Trop d'attention, de précautions, de caresses d'une douceur qui pourraient sembler adapter à l'état de grossesse de la chienne, ou un changement des habitudes (moins de sorties, de voyages en voitures, de jeux, d'entraînement au club canin...) déclenchent dans beaucoup de cas des inquiétudes chez la chienne, voire des troubles comportementaux qui seront ensuite associés et liés à la mise bas puis aux chiots.
Le simple fait de rassurer la chienne en permanence, en particulier lorsque les premiers signes de la mise bas s'annoncent, maximise et multiplie dans beaucoup de cas l'anxiété de la chienne, voire une peur de l’événement qui approche.
Il n'est bien sûr pas question pour autant d'être indifférent à ce qui lui arrive, et des précautions doivent évidemment être prises, notamment pour ce qui a trait à des activités violentes qui pourraient avoir des répercussions sur l'état physiologique de la chienne et des fœtus. Mais il faut utiliser pour cela les moyens de communication que la chienne connaît et expérimente dans sa vie quotidienne : comportements, attitudes, intonations de voix...
Il faut ainsi se demander à quel moment et comment on a l'habitude de rassurer sa chienne. Quels sont les attitudes, les réflexes, les regards, les gestes et les intonations de voix que la chienne a associé à des événements ou des situations risqués ?
On pourrait donner un bon nombre d'exemples dans lesquels le fait de rassurer sa chienne reste lié à un problème que rencontre l'animal, même si, dans de nombreux cas, c'est très loin d'être la solution idéale. Bien souvent, en adoptant ces attitudes face à un événement qui se présente et en évitant le problème à chaque fois qu'il survient, le maître laisse la chienne dans le doute, avec une notion de danger.
Des attitudes normales, des intonations de voix claires, des félicitations telles que l'on peut avoir lorsque la chienne ramène la balle, revient très vite au rappel ou exécute quelque chose qui fait plaisir, des caresses normales et non de compassion (que le chien interprète différemment, ne connaissant pas ce sentiment très humain), sont plus propices à un bon équilibre et surtout à une dédramatisation de la situation que des lamentations rassurantes et néfastes. Cela vaut également pour la mise bas de la chienne : compatir, c'est contribuer à la douleur, et faire de cet événement un moment encore plus stressant et douloureux.
Rassurer la chienne est important, mais il faut le faire positivement, en se rappelant que l'on s'adresse à un animal et non à un humain, et que les émotions et sentiments que l'on éprouve ne font pas tous partie du répertoire du canidé. Résultat, le chien, lorsqu'il ne comprend pas un comportement, va tenter de l'interpréter à sa façon et, dans bien des cas, à l'inverse ce que l'on souhaitait faire passer. Il faut donc laisser de côté tous les comportements, gestes, regards et intonations de compassion et d'apaisement que l'on peut avoir dans une situation difficile ou douloureuse entre humains.
Il est cependant indispensable d'être présent auprès de la chienne dans ces moments là, car le simple fait d'être à ses côtés est un signe de sécurité pour elle. Avoir des comportements, gestes, regards et intonations de voix sûrs couplés au fait d'être conscient de participer à un événement heureux avec sa chienne, sans en faire trop, est idéal. Tout l'art consiste à faire penser et croire à la chienne que ce qui lui arrive est normal et donc banal. En voyant que la situation ne déclenche aucune des attitudes de stress qu'elle connaît bien dans d'autres circonstances, elle en déduira, par l'analyse constante que fait le chien de nos émotions, qu'il n'y a pas lieu de se stresser d'avantage. Et c'est à ce moment là qu'elle sera rassurée.
En fait c'est pareil pour les humains : la grossesse n'est pas une maladie ! Il faut donc être présent et attentionné, tout en étant joyeux.
J'étais absente lorsque la chienne de ma mère a accouché. On m'a raconté, elle était présente, attentive et certainement très encourageante (j'ai une maman très rassurante et positive).
Il est évident que c'est un peu de l'équilibrisme psychologique : encourager tout en n'inquiétant pas.
Ma chienne n'ayant jamais fait de bébés, je ne sais pas comment j'aurais réagis, mais lorsqu'elle a été très malade j'étais à ses cotés, tout en évitant au maximum de lui montrer mon inquiétude car cela n'aide personne (humains non plus).
On peut s'aider en se disant qu'il s'agit d'un heureux événement.
Excellent !!! ma chienne attend présentement des bébés, d'ici une semaine elle devrait accoucher. Je suis très heureuse de savoir quelle attitude adopter pour réellement la rassurer et non pas la stressé d'avantage. Cet article est très enrichissant et instructif !!!!
Bien vu,je viens de réaliser que je suis complètement dans le faux, mes tendresses envers ma chienne plus nombreuses qu'à l'habitude se faisaient certes avec bon fond de ma part, je pensais que je pouvais minimiser la mise bas et ainsi la rassurée mais en fait je pense que c'est peut etre moi que j'essayais de rassurer. mais les chiens sont tellement proches de nous autre que parfois on peut se laisser croire qu'ils ont les memes réactions que nous. Merci pour cet article. Cordialement.
Merci pour cet article, sur lequel je suis tombée en faisant une recherche sur la mise bas de la chienne (celle de ma chihuahua étant prévu dans les prochains jours), et qui inventorie exactement les erreurs que j'aurai commises, et qui me rappelle les différences entre l'esprit canin et celui des humains... Diablesse vous dit aussi merci ! Cordialement.
ma chienne coker de 1 an refuse de manger comme d'habitude
voila j'ai ete au veterinaire et ma chienne de 1ans es bien enceinte de 4semaine. je suis curieuse de savoir comment vont etre les chiot (mere un berger de tervuren croiser avec un yorshire pere un pekinois)
Ma chienne Husky de douze ans a été "saillie" une seule fois, est il possible qu'elle soit "enceinte"?
ma chienne berger a etait prise j'ai tel a un veto pour lui demander comment se passe un avortement et combien cela allait me couter il n'a pas voulu me renseigner j'aimerais que quelqu un qui a eu recours a ce proceder me donne des informations .merci
j'ai du laisser ma chienne chez ma cousine qui possede un chien pendant 1 semaine alors que ses chaleur avait commencé 2 jours plus tot. y a-t-il des risques que ma chienne soit pleinre?
Bonjour, je crois que ma chienne Labrador c'est fait prendre, or elle a 10 ans, je veut faire stopper cette éventuelle grossesse, que dois-je faire ?, hier soir j'ai téléphoné à un véto qui me dit qu'il faut faire une injection dans 15 jours, mais j'aimerai connaître le produit pour pouvoir faire des recherche sur internet. En vous remerciant. @ bientôt. Julie
Bonjour, ma chienne es a 63 jours de gestation aujourd'hui et il n'y a pas de signe de mise bas, elle es toujours...