La popularité du Chesapeake Bay Retriever

Aujourd’hui comme hier, le Chesapeake Bay Retriever est assez populaire dans son pays d’origine, mais peine à trouver sa place en dehors. Déjà limitée, sa diffusion hors des États-Unis connaît même dans l’ensemble un certain recul au cours de la période récente.

Popularité du Chesapeake Bay Retriever dans son pays d'origine

Le Chessie est assez populaire aux États-Unis, et cela ne date pas d’hier : depuis les années 50, il figure systématiquement entre la 40ème et la 55ème place du classement des races par popularité établi par l’American Kennel Club (AKC) sur la base du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme.

 

Sa cote a même légèrement grimpé depuis le début du 21ème siècle, puisqu’il se classe un peu au-delà du 40ème rang (sur un peu moins de 200), alors qu’il émargeait plutôt autour du 50ème au milieu des années 2000. Il est donc actuellement au même niveau qu’entre 1975 et 1990, sa meilleure période jusqu’à présent en termes de popularité.

Popularité du Chesapeake Bay Retriever en France

Le Retriever de la Baie de Chesapeake fit son arrivée en France à la fin des années 40 et fut reconnu par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 1964, mais ne suscita guère d’engouement. Ainsi, de la fin des années 60 à la fin des années 70, pas un seul représentant de la race ne fut inscrit au Livre des Origines Français (LOF). Cela ne s’arrangea pas vraiment par la suite, puisque le nombre d’enregistrements resta extrêmement faible jusqu’au début des années 90 : il se comptait chaque année sur les doigts d’une main, voire était nul.

 

À partir des années 90 et jusqu’au début des années 2000, le nombre d’inscriptions augmenta ponctuellement, tournant autour de la vingtaine certaines années – tout en était parfois nul dès l’année suivante. Les chiffres partirent à nouveau à la baisse au cours des deux décennies qui suivirent, avec une moyenne d’environ 6 enregistrements par an dans les années 2000 et 2010  - et toujours là aussi des variations sensibles d’une année sur l’autre. 

Popularité du Chesapeake Bay Retriever en Belgique

Le Chesapeake Bay Retriever est extrêmement rare en Belgique. Il est d’ailleurs difficile d’y trouver un éleveur de la race, puisque ceux-ci se comptent sur les doigts d’une main.

Popularité du Chesapeake Bay Retriever en Suisse

Le Chesapeake est assez peu représenté en Suisse, puisque la base de données Amicus fait état d’une centaine d’individus à peine dans l’ensemble du pays. Cela le place légèrement au-delà de la 200ème place, sur un total d'environ 400 races.

 

En outre, il perd en popularité, puisque le nombre de spécimens tend à baisser d’année en année.

Popularité du Chesapeake Bay Retriever au Canada

Bien que le Chessie soit présent au Canada, il est très loin d’y être une aussi populaire qu’aux États-Unis : le Club Canin Canadien (CCC) ne recense guère plus qu’une quinzaine d’éleveurs dans l’ensemble du pays.

Popularité du Chesapeake Bay Retriever ailleurs dans le monde

Il n’y a pas qu’en France, en Belgique et en Suisse que le Chesapeake est plutôt rare : c’est globalement le cas dans toute l’Europe, comme l’illustrent par exemple les statistiques des organismes d'Espagne et d'Italie. En effet, tant la Real Sociedad Canina de España (RSCE) que l’Ente Nazionale della Cinofilia Italiana (ENCI) recensent en moyenne moins de 10 inscriptions annuelles dans les années 2010.

 

Le Royaume-Uni fait un peu figure d’exception, puisque les chiffres du Kennel Club (KC) font état de 85 inscriptions annuelles en moyenne au cours des années 2010 - avec des fluctuations importantes d’une année sur l’autre. Ces chiffres sont indéniablement plus importants qu’ailleurs en Europe, mais restent très modestes ; en outre, la tendance est là aussi à la baisse, puisqu’au milieu des années 2000 on comptabilisait environ 150 inscriptions par an.

 

Il existe toutefois des territoires où la popularité du Chesapeake Bay Retriever est orientée à la hausse : c’est le cas par exemple de l’Australie. En effet, l’Australian National Kennel Council (ANKC) recense près de 40 inscriptions par an en moyenne au cours des années 2010, contre environ une quinzaine au cours des deux décennies précédentes.

 

Il est en revanche presque totalement absent de certains autres. Par exemple, en Afrique du Sud, un seul spécimen fut enregistré auprès du Kennel Union of Southern Africa (KUSA) entre 2010 et 2020, et il s’agissait d’un individu importé.