Curly-Coated Retriever

Curly-Coated Retriever

Autres noms : Retriever à Poil Bouclé
Pays d'origine : Royaume-Uni
Groupe : Chien rapporteur de gibier - Chien leveur de gibier - Chien d’eau

Qualités du Curly-Coated Retriever

Tempérament du Curly-Coated Retriever

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Curly-Coated Retriever

Avec les enfants

Le Curly-Coated Retriever au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
13 ans
Poids de la femelle
De 31 à 36 kg
Poids du mâle
De 31 à 36 kg
Taille de la femelle
De 62 à 64 cm
Taille du mâle
De 67 à 70 cm

Foyer idéal pour ce chien

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Curly-Coated Retriever

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrix

Parfois confondu avec le Labradoodle (Labrador croisé Caniche), le Curly-Coated Retriever se démarque avant tout par sa fourrure ornée de nombreuses petites boucles. C’est un chien solide, toujours bien d’aplomb et pourvu d’un corps légèrement plus long que haut. Sa poitrine est profonde, bien descendue et atteint les coudes. Sa ligne du dessus est bien horizontale, son rein est court mais fort. Son cou est de longueur moyenne et débouche sur des épaules musclées et obliques.

 

Quant à sa queue, elle prolonge de manière harmonieuse sa ligne du dessus et atteint le niveau des jarrets. De manière générale, elle est portée droite et horizontale.

 

Les pattes avant sont bien droites, bien placées sous le corps, et les pattes arrière sont musclées. Les pieds sont arrondis et présentent des orteils palmés, ce qui contribue à faire de lui un excellent nageur.

 

La tête est assez anguleuse et présente un crâne de la même longueur que le museau. La truffe est de la même couleur que la robe, c’est-à-dire noire ou foie. Les yeux sont grands et de forme ovale. Ils sont de couleur marron foncé chez les sujets arborant une robe noire et de n’importe quelle nuance de marron chez les sujets foie. Les oreilles sont tombantes et assez petites : elles arrivent un peu au-dessus des yeux. La mâchoire est puissante et en forme de ciseaux, mais n’en reste pas moins délicate : cela lui permet de rapporter ses proies au chasseur sans abîmer leur peau.

 

Le pelage du Retriever à Poil Bouclé est sa marque de fabrique. Il est doté en effet d’une fourrure noire ou foie, faite de petites boucles restant proches de la peau, qui recouvrent son corps de la tête à la queue, même si elles sont parfois légèrement plus lâches au niveau des oreilles. Ses poils ont une texture assez douce mais sont très résistants, et le protègent à merveille contre l’eau, les intempéries et la végétation. Ils sont souvent un peu plus longs au niveau des oreilles, du ventre, des cuisses, des pieds ainsi que des pattes. Lors des expositions, les poils de la queue sont souvent coupés pour des raisons purement esthétiques. Enfin, il n’a pas de sous-poils. Par contre, son pelage est en général quelque peu huileux, ce qui fait qu’il est davantage susceptible de provoquer des réactions chez les personnes souffrant d’allergie aux chiens.

 

Enfin, la race se caractérise par un dimorphisme sexuel assez marqué : non content d’être plus grand que la femelle, le mâle est aussi sensiblement plus massif, avec une musculature nettement plus développée.

Taille & poids du Curly-Coated Retriever

Taille du mâle
De 67 à 70 cm
Taille de la femelle
De 62 à 64 cm
Poids du mâle
De 31 à 36 kg
Poids de la femelle
De 31 à 36 kg

Standard du Curly-Coated Retriever

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Curly-Coated Retriever doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Il existe depuis le 19ème siècle en Australie et en Nouvelle-Zélande une version plus petite du Curly-Coated Retriever nommée Murray River Curly-Coated Retriever, qui n’est toutefois pas reconnue par les organismes canins – y compris d’ailleurs par l’Australien National Kennel Council (ANKC) de son Australie natale.

 

Les éleveurs de Curly-Coated Retriever n’ont pas tous la même vision à son sujet : certains estiment qu’il s’agit d’une race distincte, là où d’autres le considèrent simplement comme une variété du Curly-Coated Retriever. Cependant, des tests ADN effectués au cours des années 2010 ont prouvé que le Murray River Curly-Coated Retriever est en réalité plus proche des épagneuls que des retrievers. De fait, il découle de croisements entre ces deux types de chiens : l’Épagneul d'Eau Américain (American Water Spaniel), l’Épagneul d'Eau Irlandais (Irish Water Spaniel), le Springer Anglais (English Springer Spaniel), le Chesapeake Bay Retriever et le Curly-Coated Retriever.  

Le Curly-Coated Retriever (ou Retriever à Poil Bouclé) existe depuis la fin du 18ème siècle et est originaire du Royaume-Uni. Il s’agit de la race de type retriever la plus ancienne, et on estime même qu’il fut le tout premier chien utilisé comme rapporteur de gibier.

 

Ses origines exactes ne sont pas claires, mais il compterait de nombreux ancêtres, comme le Wetterhoun (Chien d’Eau Frison), l’Épagneul d’Eau Irlandais, le Terre Neuve, le Barbet et des races à ce jour éteintes, comme le Saint John’s Newfoundland, le Old English Water Spaniel, le Large Rough Water Dog, le Tweed Water Spaniel, le 16th Century English Water Spaniel, le Retriever Setter ou encore le Lesser Newfoundland. Les poils bouclés qu’il arbore font l’objet d’un débat entre les spécialistes : certains affirment qu’ils sont dus à des croisements avec des Caniches effectués au cours du 19ème siècle, tandis que d’autres avancent qu’il les doit à l’Épagneul d’Eau Irlandais ou au Wetterhound, et que le Caniche ne fit qu’améliorer les boucles.

 

Élevé dans le but de chasser les oiseaux, et notamment le faisan, la caille ou encore le tétra, le Curly-Coated pouvait aller récupérer ses proies dans l’eau ou les herbes hautes avec une grande facilité. Il était très prisé par les garde-chasses, qui voyaient en lui un compagnon parfait, ainsi que par les nomades Roms, qu’il assistait pour traquer le gibier. Son grand courage et son sens de la persévérance étaient très appréciés et utiles lors des parties de chasse.

 

Sa première apparition officielle au cours d’une exposition canine date de 1860 et eut lieu à Birmingham, au Royaume-Uni. À l’origine, le Curly-Coated et le Wavy-Coated Retriever (ancêtre du Flat-Coated Retriever ou Retriever à Poil Plat) étaient montré ensemble, étant vus comme un seul et même chien. Toutefois, il fut rapidement de plus en plus courant de les présenter séparément, c’est-à-dire de les considérer comme des races distinctes.

 

Le Retriever à Poil Bouclé connut son apogée au milieu du 19ème siècle. Il était alors extrêmement prisé par les chasseurs, et fut même envoyé en grand nombre vers la Nouvelle-Zélande (en 1889) et l’Australie – en particulier dans les régions proches de la rivière Murray, pour remplir les mêmes missions qui lui étaient confiées au Royaume-Uni, mais également parfois pour chasser le kangourou. Là aussi, il ne manqua pas de faire la preuve de son grand courage et de ses formidables capacités de chasseur. Les Curlies présents sur ces territoires furent toutefois élevés de façon légèrement différente à ce qui se fit en Europe, puisque les éleveurs cherchèrent à obtenir un chien à la morphologie plus fine. Entre les années 50 et 60, les éleveurs australiens firent importer Darelyn Aristocrat, Sarona Simon, Banworth Simon, Banwort Athene et Pegasus, des chiens qui eurent une grande importance dans l’évolution de la race, puisqu'on les retrouve encore aujourd’hui dans l’arbre généalogique d’une majorité de ses représentants locaux.

 

En Europe, la race fit partie des premières reconnues par le Kennel Club (KC), qui reste aujourd’hui encore l’organisme canin de référence au Royaume-Uni, suite à sa création en 1873. Cependant, au tout début du 20ème siècle, sa popularité décrut assez rapidement en bonne partie du fait de l’arrivée du Labrador Retriever, que nombre de chasseurs se mirent à lui préférer. Les conflits de la première moitié du 20ème siècle n’arrangèrent pas les choses. Après la Première Guerre Mondiale, on ne comptait plus qu’une poignée d’individus enregistrés. Un travail fut alors fourni pour faire remonter les effectifs, mais la Seconde Guerre Mondiale ne tarda pas à ruiner ces efforts.

 

Le Curly-Coated Retriever arriva aux États-Unis en 1907 depuis le Royaume-Uni et la race fut reconnue par l’American Kennel Club (AKC) en 1924. Il demeura toutefois assez rare sur le territoire, du moins jusqu’à la fin des années 60 : c’est à cette époque que de nombreux spécimens furent importés d’Australie, d’Angleterre et de Nouvelle-Zélande, où son élevage était plus développé. La race fut d’ailleurs acceptée en 1960 par le United Kennel Club (UKC), l’autre organisme canin de référence du pays. Il fallut toutefois attendre 1979 pour qu’un club de race, le Curly-Coated Club of America, soit créé, ce qui souligne le relatif manque d’intérêt qu’elle suscita. Mais la race demeura rare sur ce territoire, et c’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui. Il en va de même pour le Canada, où il fut introduit peu de temps après.

 

Elle fut également acceptée par la Fédération Cynologique Internationale (FCI) en 1954.

 

Le Curly-Coated est aujourd’hui la race de retriever la moins représentée au niveau mondial. Sa population totale est estimée à environ 5000 individus, dont environ 2000 se trouvent aux États-Unis. Il s’y situe autour de la 160ème place (sur un peu moins de 200) dans le classement des races établi par l’AKC en fonction du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme.

 

Au Royaume-Uni, le KC enregistre autour de 70 naissances par an. Le chiffre exact varie parfois sensiblement d’une année sur l’autre, mais la tendance est restée stable tout au long des années 2010.

 

C’est moins qu’en Australie, qui fait partie des pays ayant le plus gros contingent de représentants de la race, car il continue d’y être particulièrement apprécié pour ses talents de chasseur. Depuis le milieu de la première décennie du 21ème siècle, autour d’une centaine de chiens sont enregistrés chaque année auprès de l’Australian National Kennel Council (ANKC), l’organisme de référence du pays. Cela marque toutefois un recul par rapport aux chiffres observés du milieu des années 80 à l’aube du nouveau millénaire années et au début des années 90 : on comptait alors plutôt autour de 150 naissances annuelles, et même plus de 200 certaines années.

 

En France, le Retriever à Poil Bouclé demeure très rare : depuis les années 90, on ne compte à une poignée d’exceptions près guère plus de 10 enregistrements par an au Livre des Origines Français (LOF).

Le Curly-Coated Retriever est extrêmement attachant et s’attache lui-même beaucoup à sa famille, dont il est très proche : il veut la suivre littéralement partout du matin au soir, n’appréciant rien de plus que de partager ses différentes activités.

 

Très joueur quel que soit son âge, il s’entend particulièrement bien avec les enfants, qui font pour lui d’excellents partenaires de jeux, et inversement : ils peuvent passer des heures à se divertir ensemble dans la joie et la bonne humeur. Il aime tout particulièrement aller chercher et rapporter des objets comme une balle, souvent pour le plus grand bonheur des plus jeunes. C’est donc clairement un chien recommandé pour des enfants, mais il faut toutefois garder en tête qu’un chien ne doit jamais être laissé avec un tout-petit sans la supervision d’un adulte. Cela vaut pour toutes les races, mais c’est encore plus vrai avec un animal d’un tel gabarit, car il a tôt fait de le bousculer voire renverser par inadvertance.

 

Même s’il est moins exigeant en la matière que le Labrador Retriever ou le Flat-Coated Retriever, le Retriever à Poil Bouclé a besoin d’une bonne dose d’activité physique quotidienne. Ses maîtres doivent être en mesure de lui permettre de se dépenser au moins une heure tous les jours.

 

Ce peut être le cas bien sûr avec des promenades et des séances de jeux avec les enfants, mais aussi par exemple en lui faisant pratiquer différents sports auxquels il se prête particulièrement, comme par exemple l’agility, le flyball ou le discdog. L’obé-rythmée permet quant à elle de montrer la qualité de son éducation, et de la renforcer par la même occasion.

 

Par ailleurs, si un lac se trouve sur le chemin au cours d’une promenade, il ne faut pas hésiter à le laisser y piquer une tête : le Curly-Coated prend comme tous les retrievers un plaisir non dissimulé à évoluer dans l’eau, et c’est un excellent chien nageur.

 

Au final, le besoin d’exercice du Retriever à Poil Bouclé est réel, mais il n’est pas excessif, ce qui le rend tout à fait compatible par exemple avec des personnes retraitées actives, qui aiment se promener et trouvent des moyens de lui permettre de se défouler suffisamment chaque jour si les seules promenades ne suffisent pas.

 

C’est tout particulièrement vrai s’ils disposent par exemple d’un grand jardin dans lequel il peut courir à sa guise. Une maison avec un jardin est d’ailleurs le meilleur environnement que peut avoir un Curly-Coated, car il aime bouger au grand air. C’est d’ailleurs ce qui explique qu’il n’est pas vraiment fait pour la vie en appartement.

 

Pour autant, sa place n’est pas dans une niche au fond d’un jardin ou dans un parc : son attachement à sa famille fait qu’il supporterait mal d’en être ainsi éloigné. Il doit évoluer à ses côtés, dans la maison.

 

D’ailleurs, le Retriever à Poil Bouclé n’aime pas rester seul. Même s’il apprécie les puzzles pour chien, qui permettent de l’occuper un moment et de le stimuler intellectuellement, il s’ennuie rapidement en l’absence de ses maîtres, et peut devenir bruyant ou développer des comportements destructeurs. Il n’est donc pas recommandé pour un propriétaire qui serait absent tous les jours le plus clair de la journée (par exemple du fait de son travail), et donc pas vraiment à même de passer beaucoup de temps avec son animal.

 

Une solution pour lui éviter la solitude est de lui faire partager son quotidien avec un autre chien. Tout à fait amical sociable avec ses congénères, il s’épanouit pleinement quand il est à leur contact ; il représente donc un choix idéal pour un foyer comptant déjà un ou plusieurs chien(s).

 

S’il le connaît depuis tout petit, il peut également très bien cohabiter avec un rongeur, un oiseau ou un chat. Il existe toutefois souvent une différence entre ceux qu’il ne connaît pas et ceux avec qui il vit. Il est en effet enclin à prendre les premiers pour des proies, alors qu’il n’y a normalement aucune chance que cela se produise avec les seconds. Ainsi, malgré sa nature sociable envers les autres humains, il convient de prendre des précautions lors de la première rencontre entre un Curly et un chat, rongeur ou oiseau qui lui est inconnu.

 

Si le Retriever à Poil Bouclé est capable de faire le bonheur de sa famille et de s’y intégrer à merveille, il ne faut toutefois pas se laisser induire en erreur : sa prise en main n’a rien d’un long fleuve tranquille. En effet, bien qu’il paraisse très facile à vivre au premier abord et qu’il s’agit d’un proche cousin du Golden Retriever et du Labrador Retriever, connus pour être des races « faciles », il n’est pas aussi évident qu’eux à gérer.

 

En effet, il peut parfois se montrer quelque peu distant et indifférent aux ordres. Étant doué d’une grande intelligence, il aime juger ce qui est bon pour lui ou non, et se montre plus indépendant que son cousin le Labrador. Il est donc parfois difficile de capter son attention lorsqu’il a décrété qu’un exercice ne lui plaît pas, par exemple.

 

C’est aussi un chien qui mûrit lentement, et il faut donc se montrer patient au début. D’ailleurs, s’il est employé pour la chasse, il est assez vain d’espérer le faire travailler avant ses 2 ou 3 ans, car il n’est pas d’une grande efficacité pendant la longue crise d’adolescence du chien. Il sait néanmoins compenser par la suite, faisant montre de ses grandes qualités de chien de travail : armé d’une très forte détermination, il ne démord pas jusqu’à ce que sa tâche soit terminée.

 

En attendant le seuil à partir duquel il a - enfin - atteint l’âge adulte, qui se situe autour de ses 3 ans, une formation soutenue est nécessaire pour le faire devenir obéissant, et essayer aussi de le rendre moins destructeur. En effet, pendant tout ce temps, il est loin d’être des plus sages, ayant tendance à renverser et surtout à mordiller tout ce qui se trouve sur son chemin. De fait, tout objet fragile ou de valeur doit être rangé hors de sa portée. Il ne faut pas s’étonner non plus de le voir balader les pantoufles ou les coussins : étant destiné depuis des siècles au rapport, prendre des objets dans sa bouche et les déplacer (en les dégradant potentiellement au passage) est littéralement sans ses gènes. Dans un premier temps, il peut d’ailleurs être judicieux de ne lui donner accès qu’à peu de salles dans la maison, ce qui permet de limiter la casse. Il faut aussi lui offrir des jouets qu’il peut sans problème abîmer, de façon à tâcher d’orienter son attention sur des objets qui ne craignent rien. Il peut également lui arriver de mordiller les mains des personnes autour de lui.

 

Méfiant envers les inconnus, il se montre timide dans un premier temps vis-à-vis des invités, quand bien même il constate que son maître les accueille très positivement. En revanche, dès lors qu’il est face à un humain qui n’est manifestement pas le bienvenu, il se montre plutôt protecteur voire impressionnant, ne manquant pas notamment d’aboyer vertement pour dissuader l’intrus. Il fait donc un excellent chien de garde.

 

En revanche, s’il est équilibré et suffisamment en mesure de se dépenser, il n’est pas particulièrement bruyant, n’utilisant sa voie que pour prévenir de l’arrivée d’un inconnu.

Le Curly-Coated Retriever aime fondamentalement apprendre ; dès lors qu’il est motivé, les séances d’entrainement sont un pur plaisir, et il progresse de manière exponentielle.

 

Cette motivation ne coule toutefois pas de source, tant il a une propension à juger par lui-même l’intérêt de chacun des exercices qui lui sont proposés. S’il n’est pas convaincu par l’activité du jour, il ne manque pas de le faire savoir, notamment en se montrant ostensiblement distant ; il est donc parfois difficile de capter son attention. Il a aussi besoin de variété, et il faut donc être capable d’introduire régulièrement de la nouveauté pour le garder réceptif : si ce sont toujours les mêmes exercices qui lui sont proposés, il en arrive vite à s’ennuyer et à reporter son attention sur autre chose. L’humeur du maître a aussi une influence sur la motivation de son chien : une attitude souriante et enjouée lui donne nettement plus envie d’être à l’écoute et de travailler. Il est également très réceptif aux méthodes de renforcement positif, qui reposent sur l’usage de récompenses en tout genre (louanges, friandises, caresses) pour l’encourager à donner le meilleur de lui-même.

 

Il lui faut un maître non seulement malin et enthousiaste, mais aussi ayant une certaine confiance en lui-même, capable de lui inculquer de bonnes bases de travail et les limites qu’il ne doit pas franchir. Si ce n’est pas le cas, sa grande intelligence peut le conduire à prendre le dessus.

 

Une des principales tendances qu’il doit tâcher de canaliser est la propension de son chiot à adopter un comportement destructeur, et en particulier à mordiller et mâcher tout ce qui lui passe sous la gueule. En principe, cela disparait à l’âge adulte, mais il peut être judicieux de réprimer ce type d’attitude lorsqu’on le prend sur le fait, pour essayer de limiter le phénomène. C’est tout particulièrement vrai lorsqu’il s’en prend aux mains des membres de sa famille, qu’il s’agisse des adultes ou des plus jeunes : cela passe peut-être pour mignon et inoffensif lorsqu’il est encore tout petit, mais peut s’avérer nettement plus dangereux une fois qu’il est devenu adulte. 

 

C’est d’autant plus utile que le Retriever à Poil Bouclé met un certain temps à devenir adulte, et peut se montrer immature jusqu’à un âge assez avancé. Par exemple, certains chiens utilisés pour la chasse ne sont pas vraiment en mesure de partir sur le terrain et y être réellement efficaces avant l’âge de 3 ans. Une certaine dose de patience et de compréhension est donc nécessaire dans ses toutes premières années...

 

Quoi qu’il en soit, les individus destinés au rapport dans l’eau doivent être habitués au plus tôt à entrer et évoluer dans celle-ci. Cela ne pose généralement pas de problème, tant les représentants de cette race sont naturellement attirés par les points d’eau, mais ils se déplacent avec d’autant plus d’aisance qu’ils y nagent depuis qu’ils sont tout petits. Il faut aussi leur enseigner leur futur rôle de chasseur et de rapporteur. Dans la mesure où ils ont ça dans leurs gènes, cela ne revêt pas de difficulté majeure, mais il convient de leur apprendre à le faire sous les ordres de leur propriétaire, à ne pas abîmer les proies en les attrapant.

 

Enfin, comme tout chien, le Retriever à Poil Bouclé doit bénéficier d’un gros travail de socialisation entamé dès son plus jeune âge. C’est d’autant plus nécessaire qu’il a souvent tendance à se montrer méfiant face aux personnes inconnues. Il faut donc lui faire rencontrer tous types d’humains et d’autres animaux (aussi bien des congénères que des représentants d’autres espèces), mais aussi l’exposer à tous types de stimuli (bruits, odeurs…) et d’environnements. Cela l’aide à être à l’aise en toute circonstance, et évite des réactions négatives comme du stress, de la peur ou de la méfiance envers ce qui lui est inconnu. Un chiot bien socialisé vit bien mieux aux côtés des humains.

De manière générale, le Curly-Coated Retriever présente une bonne santé.

 

En outre, en plus d’avoir une apparence originale, son poil s’avère très imperméable et le protège des intempéries et des températures particulièrement basses.

 

Il est toutefois davantage exposé à certains problèmes potentiels :

  • la dysplasie de la hanche, qui atteint la plupart des grands chiens et a souvent une origine héréditaire. Le fémur ne s’insère pas parfaitement dans la cavité pelvienne de l’articulation de la hanche ; certains individus ne manifestent aucun symptôme, mais d’autres souffrent de douleurs et de boiteries. De l’arthrose peut également se mettre à apparaître avec le temps, lorsque l’animal vieillit ;
  • la dysplasie du coude, elle aussi héréditaire et commune chez les chiens de grande taille, en particulier les retrievers. Cette anomalie du développement du coude touche une patte avant ou les deux et provoque des boiteries, souvent avant même les un an du chiot. Elle nécessite généralement un acte chirurgical ;
  • la dilatation-torsion de l’estomac, un syndrome grave qui affecte les chiens de grande taille dotés d’une poitrine profonde comme le Curly-Coated. L’animal décède rapidement si un vétérinaire n’est pas en mesure d’intervenir rapidement ;
  • la glycogénose de type III, qui consiste en une accumulation excessive de glycogène dans le foie et les muscles. Elle entraîne notamment des faiblesses, des raideurs, une intolérance à l’exercice, un besoin de sommeil accru et des difficultés à avaler. Elle est incurable, et conduit au décès du chien autour de l’âge de 2 ans ;
  • l’épilepsie, qui résulte d’une activité électrique excessive dans le cerveau et donne lieu à de courtes crises convulsives plus ou moins régulières. Avec un bon suivi vétérinaire et le recours à des médicaments adaptés, elle n’empêche normalement pas l’animal de mener une vie normale ;
  • l’alopécie, c’est-à-dire la perte progressive des poils sur diverses parties du corps, selon différents schémas possibles. Ne pas laisser son chien passer trop de temps couché sur des surfaces dures et rugueuses comme le béton permet de limiter le problème.

 

Comme tous les chiens de type retriever, le Curly présente en outre un risque accru de développer des tumeurs et autres cancers. C’est d’ailleurs la première cause de mortalité chez cette race, bien avant la vieillesse, selon une étude menée conjointement en 2004 par le Kennel Club britannique et la British Small Animal Veterinary Association. Plus précisément, les formes de cancer les plus couramment observées chez cette race sont :

  • le lymphosarcome, un des cancers les plus courants toutes races confondues. Il peut se manifester sur diverses parties du corps, comme la rate, le tractus gastro-intestinal, les ganglions lymphatiques, le foie ou encore la moelle osseuse. Le traitement se fait par chimiothérapie, parfois en complément d’une intervention chirurgicale. Les taux de rémission sont assez bons ;
  • l’adénocarcinome, qui correspond au développement de cellules malignes le plus souvent issues de l’utérus, des glandes mammaires et des intestins. La plupart du temps, ces cellules se propagent au niveau des poumons ou encore de l’anus. On a généralement recours à la chirurgie pour traiter cette maladie ;
  • le fibrosarcome, une tumeur pouvant toucher n’importe quelle partie du corps, y compris les os. La chirurgie est incontournable, et il est parfois nécessaire de recourir à une chimiothérapie, une immunothérapie ou une radiothérapie. Le pronostic de récupération est très variable en fonction des cas ;
  • les tumeurs des mastocytes, les tumeurs cutanées des plus couramment observées chez le chien. Elles se forment le plus souvent sur les pattes, autour de l’anus ou au niveau du poitrail, mais peuvent également surgir vers la tête ou sur le cou. Le traitement varie en fonction des cas, mais implique bien souvent une chirurgie et une chimiothérapie ;
  • le mélanome est un cancer touchant les cellules qui produisent les pigments de la peau, appelés mélanocytes. Si on le trouve majoritairement dans la peau, il peut aussi se développer dans les gencives, et son traitement peut alors nécessiter une amputation d’une partie de la mâchoire. Il se traite généralement par chirurgie doublée d’une chimiothérapie ;
  • l’hémangiosarcome, une forme de cancer malin qui se retrouve dans la muqueuse des vaisseaux sanguins et dans la rate. Il peut être traité par chirurgie et chimiothérapie, mais l’animal touché a peu de chances de s’en sortir ;
  • l’ostéosarcome, un cancer osseux qui provoque dans un premier temps des boiteries. Il débouche en général sur l’amputation de la patte touchée et une lourde chimiothérapie. Il est très rare de pouvoir survive à cette maladie, car le problème est souvent diagnostiqué trop tard. Une fois qu’il est identifié, un individu touché peut tout de même réussir à vivre entre 9 mois et 2 ans de plus que s’il n’avait pas été pris en charge.

 

Enfin, la race est également particulièrement sujette aux problèmes oculaires, parmi lesquels :

  • l’entropion, qui correspond à un défaut enroulement de la paupière vers l’intérieur, à l’origine d’une irritation du globe oculaire. Les deux yeux peuvent être affectés, ou bien un seul ; dans les deux cas, un acte chirurgical permet d’y remédier ;
  • l’ectropion, un défaut d’enroulement de la paupière inférieure. Cette dernière ne joue alors pas son rôle de protection de l’œil, ce qui expose davantage ce dernier à des irritations ou des conjonctivites. La chirurgie est utilisée pour soigner les cas les plus graves ;
  • la distichiasis, une anomalie de l’implantation des cils sur les paupières qui peut provoquer  des irritations de l’œil, voire le développement d’ulcères de la cornée ;
  • la membrane pupillaire persistante, lorsque la membrane pupillaire du chien reste en place, alors qu’elle est normalement supposée disparaître au cours de ses 6 premiers mois. La vision du chien n’est en général que très peu altérée ;
  • la cataracte, qui peut affecter un seul œil ou les deux, et entraîne une opacité partielle ou totale de ces derniers. Dans un premier temps, elle n’altère que très peu la vision du chien, mais elle finit par provoquer une cécité totale lorsqu’elle atteint un stade plus avancé. Une intervention chirurgicale permet d’y remédier ;
  • l’atrophie rétinienne progressive, une famille de maladies oculaires incurables provoquant la détérioration progressive de la rétine. Les individus touchés présentent au départ des difficultés à voir de nuit, mais au fur et à mesure que l’affection progresse, le chien finit par devenir totalement aveugle ;
  • la dysplasie rétinienne, une malformation de la rétine qui peut provoquer, dans les cas les plus graves, un décollement de cette dernière, et donc la cécité du chien.

 

Par ailleurs, les individus utilisés pour la chasse – et plus largement tous ceux qui passent beaucoup de temps en extérieur - sont davantage exposés au risque de blessures, mais également de parasites et d’épillets, que ceux qui sont uniquement destinés à tenir compagnie.

 

Enfin, le Retriever à Poil Bouclé possède une prédisposition importante à prendre du poids. Une certaine vigilance est donc de rigueur en la matière, étant donné que l’obésité peut, comme chez l’Homme, causer ou aggraver nombre de problèmes de santé.

 

Au vu du grand nombre de maladies héréditaires auxquelles la race est exposée, se tourner vers un éleveur de Curly Coated Retriever sérieux est primordial pour maximiser ses chances d’adopter un animal en bonne santé et exempt de telles tares. En plus des résultats des tests génétiques effectués sur les parents et/ou sur le petit, le professionnel doit être en mesure de remettre un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire ainsi que le détail des vaccins administrés, consignés dans le carnet de santé ou de vaccination du chien.

 

Par la suite, comme pour toute race, le meilleur moyen de le garder en bonne santé est d’investir sur la prévention. Il est tout particulièrement indispensable de le faire examiner au moins une fois par an par un vétérinaire : en plus de s’assurer qu’il est à jour de ses vaccins cela peut permettre de déceler rapidement un éventuel problème et d’y remédier avant qu’il ne prenne des proportions trop graves.

Contrairement à ce qu’on l’on pourrait croire à première vue, l’entretien du pelage du Curly-Coated Retriever n’est pas particulièrement compliqué. Un brossage hebdomadaire suffit, mais il faut porter attention particulière aux poils de ses pattes, de sa queue et à ceux situés derrière les oreilles, car ils sont particulièrement touffus et forment facilement des nœuds. De manière générale, il ne perd que peu de poils, sauf en période de mue, au printemps et en automne : il est alors nécessaire d’accroître la fréquence de brossage, pour éviter d’en retrouver de trop grandes quantités partout dans la maison.

 

Ces périodes sont aussi de bonnes occasions de donner un bain à son chien, en prenant soin à chaque fois d’utiliser un shampoing spécialement conçu pour la gent canine. De manière générale, le faire deux par an est tout à fait suffisant, même s’il ne faut bien sûr pas hésiter à le laver également lorsqu’il s’est particulièrement sali. Dans tous les cas, il est inutile de le sécher après le bain, car ses poils sèchent très rapidement. En outre, ses boucles risqueraient d’être totalement dénaturées.

 

Sachant que le risque de maladies oculaires est assez prononcé chez le Curly-Coated Retriever, ses yeux doivent faire l’objet d’un entretien minutieux et régulier. Il faut les vérifier et les nettoyer avec de l’eau claire au moins une fois par semaine.

 

Ses oreilles ne sont pas en reste, car leur forme tombante implique qu’il est davantage sujet à développer des infections à ce niveau (otites, etc.). Elles doivent donc elles aussi être entretenues rigoureusement chaque semaine, de façon à enlever les saletés présentes et l’humidité éventuellement accumulée. C’est d’ailleurs pour éviter cette dernière qu’il est recommandé de les sécher systématiquement à chaque fois qu’il sort de l’eau.

 

Sa séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion de brosser ses dents à l’aide d’un dentifrice destiné à la gent féline. Cela aide à éviter au maximum la formation de plaques de tartre et les problèmes de santé qu’elles peuvent entraîner. L’idéal est d’ailleurs de le faire encore plus souvent qu’une fois par semaine, voire même quotidiennement.

 

Ses griffes nécessitent nettement moins d’attention, en particulier chez les sujets qui passent beaucoup de temps en extérieur. En effet, l’usure naturelle suffit alors généralement pour les limer. Il convient toutefois de rester attentif et de vérifier de temps à autres qu’elles n’ont pas besoin d’une coupe manuelle. C’est le cas dès lors qu’elles touchent le sol, c’est-à-dire qu’on les entend claquer sur les surfaces dures ; à défaut, elles pourraient non seulement le gêner, mais aussi se casser, avec le risque de le blesser.

 

Les soins à prodiguer régulièrement au pelage, aux yeux, aux oreilles, aux dents et aux griffes doivent être effectués avec douceur, rigueur et précision. La première fois, il ne faut pas hésiter à demander à un vétérinaire ou un toiletteur de montrer comment faire, afin d’apprendre les bons gestes. Par ailleurs, y habituer son chien dès son plus jeune âge permet qu’il considère ces manipulations comme normales, et que ces moments se passent dans le calme et la bonne humeur.

 

Par ailleurs, il est utile de prendre un petit moment pour examiner son chien lorsqu’il revient de la chasse ou d’un long moment à l’extérieur (tout particulièrement dans un endroit avec beaucoup de végétation, comme une forêt). En effet, en plus d’une éventuelle blessure, cela peut permettre de déceler des épillets, des tiques ou autres parasites qui se seraient accrochés sur lui. En effet, ils sont susceptibles d’entraîner à plus ou moins brève échéance des problèmes parfois graves, voire fatals.

Le Curly-Coated Retriever n’est pas difficile à nourrir et se contente très bien d’aliments industriels de qualité, qui doivent être adaptés à son âge, sa taille et son niveau d’activité. Il en va bien sûr de même pour la quantité quotidienne qui lui en est donnée.

 

Quelle que soit cette dernière, il est important de la répartir en au moins deux repas (dans l’idéal un le matin et un le soir), de façon à limiter au maximum le risques de dilatation-torsion de l’estomac auquel cette race est particulièrement exposée. Dans l’heure qui précède et celle qui suit, toute activité physique soutenue est à proscrire, et ils doivent en outre être pris dans le calme.

 

Les besoins nutritionnels du chien sont bien sûr plus élevés durant certaines périodes dès lors qu’il est destiné à la chasse. Il convient donc d’ajuster les rations pendant la saison de la chasse afin de lui procurer un apport énergétique accru, mais de bien rien revenir au niveau normal une fois cette dernière achevée, au risque qu’il développe de l’embonpoint.

 

C’est d’autant plus vrai que le Retriever à Poil Bouclé est une race de chien prédisposée à l’obésité – a fortiori les individus qui ont été stérilisés. Il incombe donc de bien calculer et réfléchir aux quantités de nourriture distribuées, qui doivent être en adéquation avec son activité physique. En outre, il ne faut pas oublier l’apport calorique conséquent que les friandises peuvent représenter, et en tenir compte dans le calcul de sa ration quotidienne.

 

En parallèle, il convient de prendre l’habitude de peser son compagnon au moins deux fois par mois, afin de surveiller l’évolution de sa courbe de poids. Dans le cas d’un dérapage qui se confirme voire s’aggrave sur plusieurs mesures d’affilée, un rendez-vous chez le vétérinaire s’impose pour déterminer l’origine du problème (alimentation non adaptée, problème de santé…) et savoir comment y remédier.

 

Enfin, comme tout chien, le Retriever à Poil Bouclé doit avoir à disposition une gamelle d’eau fraîche et propre tout au long de la journée.

Le Curly-Coated Retriever fut initialement créé et développé comme chien de chasse, et tout particulièrement de rapport des proies – en particulier les oiseaux – depuis des zones difficiles d’accès telles que les points d’eau et les hautes herbes.
Il continue aujourd’hui de remplir ce rôle, et c’est même son usage principal dans certains pays, à l’instar par exemple de la Nouvelle-Zélande.

 

Mais c’est surtout comme compagnon de famille qu’on le retrouve le plus souvent, lui qui s’entend toujours très bien avec les enfants et adore suivre ses maîtres partout. Il faut toutefois que ces derniers soient en mesure de satisfaire son besoin d’exercice non négligeable – qui en fait un excellent choix pour des personnes sportives. 

 

Très sportif lui-même et désireux d’apprendre, il peut s’illustrer dans de nombreuses disciplines de sport canin, à commencer par l’agility, le flyball, le discdog, l’obé-rythmée ou encore l’obéissance.

 

Sa méfiance envers les inconnus, sa propension à aboyer bruyamment ainsi que son gabarit lui permettent également d’être un chien de garde efficace.

Le Curly-Coated Retriever est le retriever le plus difficile à trouver.

 

En Europe de l’Ouest, c’est même une race de chien très rare, à l’exception de son pays d’origine. On ne compte qu’une poignée d’élevages en dehors de ce dernier, et les prix se situent généralement entre 900 et 1200 euros. Toutefois, il faut parfois s’attendre à rester longuement sur liste d’attente…

 

Une solution peut consister à se tourner vers le Royaume-Uni pour adopter un chiot Retriever à Poil Bouclé, car le choix est nettement plus large. Il faut alors compter normalement entre 600 et 800 livres sterlings (soit entre 700 et 900 euros), montant auquel viennent s’ajouter le coût des formalités et du transport. Par ailleurs, dans un tel cas de figure, il convient bien sûr de s’informer sur la réglementation concernant l’import d’un chien depuis l’étranger, et de la respecter.

 

Au Canada, il existe quelques élevages au Canada, et il est tout à fait possible de trouver son bonheur à des prix allant de 800 à 1000 dollars canadiens.

 

Quel que soit le pays, le prix dépend comme pour tout chien de la renommée de l’élevage, du prestige de la lignée dont il est issu et bien sûr de ses caractéristiques intrinsèques, notamment physiques.

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