Qualités du Clumber Spaniel

Tempérament du Clumber Spaniel

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Clumber Spaniel

Avec les enfants

Le Clumber Spaniel au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
13 ans
Poids de la femelle
De 29 à 29 kg
Poids du mâle
De 33 à 34 kg
Taille de la femelle
De 46 à 47 cm
Taille du mâle
De 47 à 48 cm

Le Clumber Spaniel : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Clumber Spaniel

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixDivers

Le Clumber Spaniel est un chien de gabarit moyen dont la morphologie n’a pas beaucoup changé depuis son développement au 18ème siècle, et dont apparence générale dégage une grande puissance. Il est plus lourd et plus grand que les autres races d’épagneuls et sa démarche est chaloupée, mais sans jamais être maladroite.

 

Son corps et son cou sont longs et bien musclés. Son dos est droit, ferme et long. Sa poitrine est bien descendue et les côtes bien cintrées. Quant à ses pattes, elles sont droites et musclées, lui conférant la puissance et l’endurance nécessaire pour chasser. 

 

Sa tête est large, avec un front épais. Le crâne est également large et plat, avec un occiput prononcé. Le stop est profond.

 

La truffe est grande et de forme carrée. Elle se décline en différentes nuances allant du brun au beige, en passant par le rose. La mâchoire supérieure chevauche la mâchoire inférieure, ce qui lui donne un aspect carré lorsqu'elle est vue de profil.  Ses babines sont bien développées et son museau large et profond, ce qui lui permet d’attraper n’importe quel objet (à commencer par des proies) avec une grande facilité.

 

Les yeux du Clumber Spaniel sont de couleur ambre foncé et légèrement enfoncés dans les orbites, ce qui lui confère une expression douce et pensive. Les oreilles, quant à elles, sont larges, de forme triangulaire comme une feuille de vigne, avec un bord inférieur arrondi. Elles sont couvertes de poils droits qui ne doivent pas dépasser l'extrémité inférieure du pavillon.

 

De longueur moyenne, la queue doit être attachée bas, bien frangée et portée au niveau du dos. Bien qu’il soit toujours de coutume de la couper dans certains endroits du monde, cette pratique (la caudectomie) est interdite dans de nombreux territoires. C’est le cas notamment en France, en Belgique, en Suisse et au Québec.

 

Le pelage du Clumber est dense, soyeux et droit, ce qui le rend résistant aux intempéries. Son pelage est de longueur moyenne sur une grande partie du corps et forme une frange sur la poitrine, la queue et les membres. Sa robe est blanche et comporte généralement des marques de couleurs marron, jaune ou orange au niveau du museau, des oreilles, près de la base de la queue et au niveau des yeux. Toutefois, les individus présentés en expositions doivent en avoir le moins possible.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est assez prononcé : les mâles sont plus imposants que les femelles, pesant en moyenne 4 kg de plus.

Taille & poids du Clumber Spaniel

Taille du mâle
De 47 à 48 cm
Taille de la femelle
De 46 à 47 cm
Poids du mâle
De 33 à 34 kg
Poids de la femelle
De 29 à 29 kg

Standard du Clumber Spaniel

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Clumber Spaniel doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Clumber Spaniel tient son nom de Clumber Park, résidence du deuxième duc de Newcastle, Henry Pelham-Clinton (1720-1794). Situé dans le Nottinghamshire, à l’est des Midlands (Angleterre), ce domaine fut le lieu où, à la fin du 18ème siècle, William Mansell, le garde-chasse du duc, perfectionna et développa la race. Toutefois, aujourd’hui encore, la manière dont il s’y est pris reste floue. L’hypothèse la plus vraisemblable est toutefois qu’elle résulterait de croisements entre plusieurs races du continent : le Saint-Bernard, le Chien de Saint-Hubert (Bloodhound), et peut-être aussi l’Épagneul des Alpes, race aujourd’hui disparue. Une théorie affirme même qu’il serait originaire à la base du Limousin, en France. En effet, Henry Pelham-Clinton aurait obtenu ses chiens du duc de Noailles, un aristocrate français qui aurait confié l’ensemble de ses chiens à son ami britannique pour les sauver des atrocités de la Révolution française. Un tableau mettant en scène le duc Henry Pelham-Clinton en compagnie de plusieurs Clumber Spaniels lors d’une partie de chasse tend toutefois à invalider ce scénario, dans la mesure où il date de 1788, soit une année avant la Révolution française. À moins bien sûr que le duc de Noailles ait senti le vent tourner et envoyé ses chiens à son ami avant même qu’elle ne débute... Toujours est-il qu’à l’heure actuelle, le Clumber Spaniel est toujours considéré comme une race de chien anglaise.

 

Jusqu’au milieu du 19ème siècle, il était réservé à la noblesse anglaise, qui l’employait pour la chasse au gibier. Parmi les amoureux de la race figurent même, tel le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1819-1861), mari de la reine Victoria, ainsi que leur fils le roi Édouard VII (1841-1910).

 

La popularité du Clumber Spaniel lui permit de faire partie des chiens présentés lors de la première exposition canine de l’ère contemporaine, qui se tint en 1859 à Newcastle (Angleterre). Avec l’arrivé de la Première Guerre mondiale, l’élevage de Clumber Spaniels fut stoppé net, ce qui causa une baisse considérable de leur nombre. Toutefois, dès les années 20, la race retrouva des couleurs, grâce notamment à un soutien de poids : le roi de Grande-Bretagne lui-même, George V (1865-1936). La race fut importée pour la première fois en Amérique du Nord en 1844, lorsque par l’officier britannique Venables, qui était alors stationné à Halifax, en Nouvelle-Écosse (Canada), fut le premier à amener avec lui un Clumber Spaniel sur le continent. Elle se diffusa ensuite aux États-Unis, si bien qu’en 1878 un premier spécimen fut enregistré auprès du National American Kennel Club, ancêtre de l’American Kennel Club (AKC). Le Clumber Spaniel fut d’ailleurs l’une des neuf premières races reconnues par ce dernier lors de sa fondation en 1884. L’autre organisme de référence aux États-Unis, l’United Kennel Club, attendit presque un siècle pour en faire de même, ne la reconnaissant à son tour qu’en 1980. La création d’un club de race fut également très longue à survenir, preuve d’un certain manque d’intérêt dans le pays : elle ne survint qu’en 1972.

 

Quant à la Fédération Cynologique Internationale (FCI), elle le reconnut en 1954.

 

Avec un nombre d’enregistrements annuels auprès de l’organisme fluctuant entre 150 et 250 tout au long de la décennie 2010, le Clumber Spaniel est considéré par le Kennel Club britannique comme une race autochtone vulnérable. Quant à sa diffusion hors de son pays d’origine, elle demeure assez restreinte. En France, le nombre de naissances inscrites au Livre des Origines Français (LOF) est assez variable d’une année sur l’autre, mais ne dépasse quasiment jamais les 30 individus enregistrés par an. Il en allait d’ailleurs déjà de même dans les années 90, si bien que la situation n’a pas vraiment évolué en trois décennies, si ce n’est une très légère hausse constatée depuis le début des années 2000. La situation n’est guère plus brillante aux États-Unis, où la race se situe autour de la 140ème place (sur un peu moins de 200) dans le classement établi par l’AKC en fonction du nombre de naissances enregistrées chaque année auprès de l’organisme.

Le Clumber Spaniel est un compagnon fidèle et affectueux envers sa famille. C’est d’ailleurs une race de chien recommandée avec des enfants, en particulier s’il grandit à leurs côtés : il fait un excellent partenaire de jeu, notamment lorsqu’il s’agit d’aller chercher et rapporter une balle ou tout autre objet. Du fait de son gabarit, mieux vaut toutefois qu’ils aient déjà un certain âge, car il pourrait facilement bousculer involontairement un tout-petit. Quoi qu’il en soit, afin d’éviter tout accident, un chien - quelle que soit sa race - ne doit jamais être laissé seul avec un enfant, c’est-à-dire hors de toute surveillance par un adulte.

 

Son attachement vis-à-vis de sa famille peut toutefois se retourner contre lui lorsqu’il se retrouve seul. En effet, il supporte très mal la solitude et a de grandes chances de développer de l’anxiété de séparation en cas d’absences longues et fréquentes de ses maîtres, avec par exemple à la clef des comportements destructeurs.

 

Une solution pour éviter qu’il ne se mette dans tous ses états lorsqu’il est laissé seul peut consister à lui faire partager son foyer avec un autre animal. En effet, la cohabitation avec des congénères se passe généralement sans aucun problème, et il se montre également sociable avec les représentants d’autres espèces (chats, rongeurs…), surtout s’ils ont grandi ensemble. La seule exception concerne les oiseaux de compagnie, car son instinct de chasseur l’amène à considérer les animaux à plumes comme des proies.

 

Par contre, s’il aime être entouré des personnes et animaux dont il est proche, il est en revanche très distant et impassible vis-à-vis des étrangers, sans pour autant faire preuve d’agressivité.

 

Très actif et joueur durant sa jeunesse, le Clumber Spaniel devient moins énergique avec l’âge. De fait, son besoin d’exercice une fois adulte est assez faible : des promenades et des moments de jeux représentant en cumulé une heure par jour suffisent à combler ses besoins. Il adore nager et jouer dans l’eau même quand elle est froide, se fait un plaisir d’accompagner son maître lors de randonnées de quelques heures, et de façon générale s’adapte facilement aux activités et envies de sa famille, y compris s’il s’agit de simplement passer du temps au calme à la maison. Par contre, bien qu’il soit endurant, il court lentement et est facilement sujet à des maladies articulaires : ce n’est pas un bon compagnon pour un sportif recherchant un partenaire en mesure de l’accompagner lors de ses séances de jogging ou de vélo. Il ne faut néanmoins pas négliger de lui faire faire de l’exercice, tant pour son bien-être psychologique que physique : c’est une race de chien prédisposée à l’obésité.

 

Dès lors que ses besoins sont comblés, le Clumber Spaniel est un chien calme.  Il s’adapte facilement à tous les lieux de vies, capable de vivre aussi bien en ville qu’à la campagne, en appartement que dans une maison. Cela dit, quand bien même il dispose d’un accès permanent à l’extérieur, il n’est pas fait pour y passer le plus clair de son temps, séparé de ses maîtres : il a besoin d’en être entouré et d’interagir avec eux pour être heureux et équilibré.

 

D’ailleurs, il n’y a pas que du fait de son besoin d’attention qu’il n’est pas vraiment le plus discret des compagnons : il ronfle fort et bave abondamment, au point d’ailleurs qu’il n’est pas rare de retrouver de la bave dans des endroits insolites de la maison. Si on ajoute à cela le fait qu’il perd beaucoup de poils et que son pelage a tendance à accumuler de la saleté qu’il répand ensuite un peu partout, on comprend aisément que ce n’est pas un choix adapté pour une personne maniaque de la propreté ou qui souhaite garder un intérieur toujours immaculé.

 

En revanche, il n’est normalement pas du genre à aboyer de manière excessive. Quand il le fait, c’est généralement qu’il y a un danger potentiel qui mérite d’être signalé.

 

Enfin, quand bien même il passe suffisamment de temps avec ses maîtres et a tout le loisir de se dépenser à sa guise, le Clumber a une fâcheuse tendance à chiper tout ce qu’il trouve sur son chemin et à garder longuement des objets dans sa mâchoire puissante, avec bien sûr le risque de les abîmer, voire de les détruire complètement. Il est d’ailleurs bien plus agile qu’il n’y parait et n’a aucun problème à atteindre des objets se trouvant dans des endroits fermés ou surélevés, y compris par exemple les poubelles ou les placards. Et quand il souhaite obtenir quelque chose, il fait souvent preuve d’autant d’intelligence que de détermination, trouvant presque toujours un moyen de parvenir à ses fins – qui n’est toutefois pas forcément du goût de son maître. Ces comportements apparaissent dès son plus jeune âge et se poursuivent à l’âge adulte si rien n’est fait pour les corriger dans le cadre de son éducation.

Comme tout chien, la socialisation du Clumber Spaniel doit être entamée dès son plus jeune âge, car c’est la période durant laquelle il est le plus adaptable. Pour ce faire, il a besoin de rencontrer de nouvelles personnes et d’autres animaux, ainsi que d’être exposé à tous types de situations, le plus tôt et le plus souvent possible.

 

De plus, il a tendance à développer de mauvaises habitudes, comme avoir un comportement destructeur ou encore voler et ingurgiter tout ce qui se trouve sur son passage. C’est tout particulièrement le cas lorsqu’il s’ennuie et/ou cherche un moyen de jouer. Certains individus ont également tendance à aboyer de façon excessive. Étant donné qu’il est très difficile de le défaire de ce genre d’habitudes une fois qu’elles sont bien ancrées, il est essentiel de mettre les points sur les i dès son arrivée dans sa famille et d’être particulièrement vigilant à éviter tout laxisme, au risque de faire face à des problèmes plus importants par la suite. Par exemple, s’il se met à mâcher un objet qui ne doit pas l’être, il faut le lui prendre calmement et de le remplacer par un jouet à mâcher, sans s’énerver. En parallèle, la nourriture et tout objet susceptible d’être volé ne doivent pas être laissés à sa vue, sous peine de les voir disparaître ou de les retrouver détruits.

 

L’apprentissage des techniques de chasse – et notamment du rapport - s’avère généralement facile, tant ces comportements sont ancrés en lui depuis des générations. Apprendre le rappel à son chien est aussi particulièrement important pour éviter qu’il pourchasse sans arrêt les animaux à plume, qu’il considère comme des proies. Tant que cela n’est pas parfaitement assimilé, il est indispensable de le tenir en laisse lors des promenades.

 

Par ailleurs, le Clumber Spaniel est un chien intelligent, qui aime plaire à son maître et ne rechigne pas à la tâche. Cependant, il est assez têtu, si bien qu’il peut s’avérer difficile de le rendre obéissant ; pour y parvenir, son maître doit faire preuve à la fois d’autorité, de patience et de constance tout au long de son éducation. L’idéal est de commencer son dressage dès son arrivée dans la famille et d’opter pour la méthode d’éducation basée sur le renforcement positif, car il n’est pas très réceptif aux réprimandes – agir de manière trop sévère à son égard ne pourrait qu’être contre-productif. Les friandises font généralement leur effet, mais pas forcément qu’en termes d’éducation : pour éviter qu’elles soient cause d’embonpoint, mieux vaut ne pas trop en abuser et/ou déduire leur apport alimentaire de sa ration quotidienne.

 

Enfin, du fait de son gabarit relativement conséquent et de son besoin d’entretien, mieux vaut l’habituer à se laisser manipuler dès son plus jeune âge, afin d’éviter tout problème par la suite.

Le Clumber Spaniel est dans l'ensemble plutôt robuste, mais il est prédisposé à souffrir de plusieurs pathologies plus ou moins graves.

 

Une bonne partie d’entre elles sont des maladies oculaires, telles que :

  • l'entropion et l'ectropion, qui correspondent à un enroulement du bord de la paupière vers l’intérieur ou vers l’extérieur. Ces troubles oculaires provoquent des douleurs, des irritations et des inflammations de la cornée et de la conjonctive due à un frottement répété des cils et/ou des poils sur les parties fragiles de l’œil ;
  • la kératoconjonctivite sèche, une maladie héréditaire due à un déficit de production de larmes. Cela se traduit par une sécheresse oculaire, une inflammation des paupières, des yeux rouges, des clignements de paupières répétés, la présence de croûtes et/ou d’écoulement jaunâtre. Tous ces symptômes causent bien évidemment des douleurs et de l’inconfort à l’animal. Dans les cas graves, des plaies peuvent également apparaître et causer des ulcères susceptibles d’entraîner une perforation oculaire ou une perte de l’œil ;
  • la microphtalmie, une anomalie congénitale caractérisée par une taille anormalement petite du globe oculaire. Une cécité totale ou partielle peut apparaître dès la naissance chez l’animal atteint de cette pathologie ;
  • la cataracte, qui correspond à l'opacification du cristallin et entraîne des troubles de la vision. Elle touche principalement les sujets âgés.

 

Toutefois, les problèmes oculaires ne sont pas les seuls auxquels le Clumber Spaniel est exposé. Parmi les autres problèmes de santé qui affectent particulièrement cette race, on trouve :

  • l’hypothyroïdie, une maladie hormonale à l’origine de symptômes pouvant varier grandement d’un individu à l’autre ;
  • l’occlusion intestinale, qui survient le plus souvent à la suite de l’ingestion d’objets non comestibles et nécessite de l’emmener rapidement chez le vétérinaire. Dans les cas les plus graves, le pronostic vital est engagé ;
  • la colite, inflammation du tube digestif qui entraîne des troubles digestifs. L’animal peut également perdre du poids et se déshydrater ;
  • la dysplasie de la hanche, qui se traduit par des douleurs et des boiteries au niveau des hanches causées par une inflammation des articulations. Elle évolue irrémédiablement vers de l’arthrose ;
  • la dysplasie du coude, qui a des conséquences similaires à celle au niveau du coude, tant à court terme qu’à long terme ;
  • la panostéite, une maladie inflammatoire de l'os qui cause des boiteries et des douleurs ;
  • le déficit en pyruvate déshydrogénase, une maladie neurologique engage le pronostic vital de l’animal atteint. De fait, son espérance de vie se trouve considérablement réduite.

 

Qu’il s’agisse des maladies oculaires ou des autres, certaines de ces affections sont héréditaires - ou susceptibles de l’être - et peuvent être diagnostiquées grâce à un simple test ADN réalisé sur l’animal ou sur ses parents. Un éleveur de Clumber sérieux ne fait pas se reproduire un individu qui est atteint d’une maladie génétique, et est en mesure de présenter les résultats de tests montrant que le chiot cédé et/ou ses parents n’est pas porteur du gène responsable de telle ou telle maladie.

 

Par ailleurs, il est vivement déconseillé de lui faire faire des efforts physiques trop intenses lorsqu’il est encore un chiot. En effet, durant sa croissance, il est très fragile, en particulier aux niveaux de ses os et de ses articulations.

 

Enfin, du fait notamment de son faible niveau d’activité, cette race présente un risque assez élevé d’obésité. Ce n’est pas en soi une maladie, mais peut être à l’origine ou aggraver certaines affections, à commencer par exemple par la dysplasie de la hanche. Il convient donc de surveiller attentivement le poids de son animal, afin de corriger le tir rapidement en cas de problème.

Le pelage du Clumber Spaniel présente un besoin d’entretien non négligeable.

 

En premier lieu, un brossage d’une dizaine de minutes, à l’aide d’une brosse ou d’un gant, est nécessaire deux à trois fois par semaine pour éliminer les poils morts et éviter les nœuds. Durant les mues saisonnières, au printemps et à l’automne, il est même recommandé d’opter pour une fréquence quotidienne, car la perte de poils est alors plus importante.

 

Il est aussi nécessaire de le laver une fois par mois avec un shampoing pour chien, afin de nettoyer son pelage : du fait de la longueur de ses poils, il a tendance à accumuler facilement la saleté, avec à la clef notamment le risque de mauvaises odeurs et/ou d’allergies cutanées. Il faut veiller toutefois à ne pas mouiller l’intérieur de ses oreilles, qui sont particulièrement exposées au risque d’infection.

 

Par ailleurs, les poils entre les coussinets et au niveau des oreilles doivent être coupés une fois par mois pour réduire le risque d’infection causé par d’éventuels petits végétaux ou épillets pouvant rester coincés dans le pelage.

 

Une attention particulière doit aussi être portée à ses oreilles tombantes. En effet, cette particularité morphologique implique un risque accru d’otites, du fait que de l’humidité et des saletés s’y accumulent plus facilement. Elles doivent donc être inspectées et nettoyées une fois par semaine, ainsi qu’à chaque fois qu’il a été au contact de l’eau, y compris par exemple après son bain (l’idéal dans ce dernier cas est toutefois de réussir à éviter de mouiller l’intérieur de ses oreilles).
L’entretien hebdomadaire de ses oreilles est aussi l’occasion de contrôler ses yeux et de les nettoyer si besoin.

 

Ses dents doivent également être examinées et nettoyées au moins une fois par semaine à l’aide d’une brosse à dent classique ou d’un doigtier, pour limiter l’accumulation du tartre et les risques qu’elle implique (à commencer par la mauvaise haleine). L’idéal reste toutefois de le faire plusieurs fois par semaine, voire tous les jours.

 

Quant à ses griffes, même s’il est loin d’être le plus actif des chiens, l’usure naturelle suffit généralement à les tailler. Toutefois, lorsqu’il vieillit et/ou devient moins actif, elles peuvent devenir trop longues. Pour éviter qu’il ne soit gêné voire ne se blesse, il faut alors les couper à l’aide d’un coupe-griffes ou d’une lime spéciale. La première fois, il ne faut pas hésiter à apprendre comment faire auprès du vétérinaire ou d’un toiletteur professionnel.

 

Enfin, les babines pendantes du Clumber Spaniel font qu’il a tendance à baver abondamment, et ce à tout moment – pas forcément seulement pendant ou après les repas. Il n’y a pas grand-chose à faire contre cela, si ce n’est de prendre l’habitude de lui essuyer les babines avec un tissu ou un mouchoir lorsque cela s’avère nécessaire.

L’alimentation du Clumber Spaniel doit se composer principalement de viande, de riz et de légumes donnés sous forme de croquettes industrielles, de pâtées ou de nourriture préparée maison. La quantité à donner pour satisfaire au mieux ses besoins nutritionnels dépend de son âge, de son poids ainsi que de son niveau d’activité physique. Le contraste est d’ailleurs assez grand chez cette race entre le chiot, aussi actif que vorace, et le chien adulte, nettement plus posé et au métabolisme ralenti.

 

En tout état de cause, dans la mesure où il a tendance à l’embonpoint, une certaine rigueur est de mise. Mieux vaut privilégier des produits faibles en calories, et ne pas hésiter à déduire de sa ration quotidienne les éventuelles friandises qui lui sont données (notamment dans le cadre de son éducation). Pour le maintenir en bonne santé, le maître doit aussi prendre l’habitude de peser son chien régulièrement afin de pouvoir rapidement corriger le tir en cas de dérapage, quitte à faire appel à un vétérinaire en cas de doute.

 

Comme le Clumber Spaniel est doté d’un solide appétit, il est conseillé de répartir sa ration en deux repas, dont un dans la matinée. Ce faisant, on réduit sa propension à réclamer de la nourriture le reste de la journée, puisqu’il sait qu’un deuxième repas l’attend le soir. S’il est en surpoids, les portions peuvent même être fractionnées en trois repas, afin de réduire encore la sensation de faim.

 

Enfin, comme pour tout chien, de l’eau fraîche doit être à sa disposition tout au long de la journée. Elle doit être changée plus souvent lorsqu’il est très actif et/ou qu’il fait très chaud.

Le Clumber Spaniel était très prisé aux 18ème et 19ème siècles par l’aristocratie britannique pour le pistage, la chasse et le rapport du gibier. Que ce soit seul ou en meute, il chassait principalement le canard, le faisan, le lapin et la bécasse. Sa robe de couleur blanche est un réel atout : elle permet aux chasseurs de le garder bien en vue lorsqu’il pourchasse une proie et de ne pas le confondre avec cette dernière. En parallèle, bien qu’il n’ait pas un niveau d’énergie très élevé en comparaison d’autres races de chiens de chasse et qu’il ne soit pas particulièrement rapide, il compense ces lacunes par une bonne endurance, un excellent odorat et un long corps qui lui permet de dénicher des animaux cachés dans des lieux difficiles d’accès, comme les fourrés et les marais. 

 

Il apparut également très tôt dans les concours de beauté pour chien, faisant même partie des  races présentées dès la toute première exposition canine, en 1859.

 

Aujourd’hui, il est toujours utilisé principalement comme chien de chasse, mais on le retrouve aussi toujours comme chien d’exposition. Contrairement à ce qu’on constate chez d’autres races, cette activité ne nécessite pas forcément de longues séances de toilettage, car son pelage doit y être le plus naturel possible.

 

Sa gentillesse, sa douceur et son caractère facile à vivre en font aussi un parfait chien de compagnie, capable de s’adapter à de nombreux foyers et lieux de vie, même s’il n’est clairement pas le choix idéal pour un maître cherchant un partenaire pour ses séances de jogging ou de vélo.

 

En revanche, sa souplesse et sa volonté de faire plaisir à son maître en font un bon compétiteur dans les concours d’agility, d’obéissance et de rallye. Les épreuves de pistage sont également toutes trouvées pour solliciter l’odorat de ce chien qui n’a rien perdu de ses talents de chasseur. On le retrouve aussi dans les field trials, des épreuves ayant pour but de mettre en avant les meilleurs chiens de chasse.Son caractère tranquille une fois adulte fait qu’il est aussi parfois utilisé comme chien de thérapie.

En Europe de l’Ouest, le prix d’un chiot Clumber Spaniel se situe entre 800 et 1200 euros.

 

Au Canada, il faut compter entre 800 et 1500 dollars canadiens.

 

Quel que soit l’endroit, les différences de prix d’un individu à l’autre s’expliquent en bonne partie par leur conformité plus ou moins grande au standard de la race, ainsi que le prestige éventuel de l’élevage et/ou la lignée dont ils sont issus.

La première représentation du Clumber Spaniel est un tableau de 1788 du portraitiste et paysagiste anglais Francis Wheatley (1747-1801) intitulé Retour du tournage. Il représente le duc de Newcastle durant une partie de chasse, accompagné de pas moins de quatre Clumber Spaniels.

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Par Gonzalez Bruno
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