Berger Finnois de Laponie

Berger Finnois de Laponie

Autres noms : Finsk Valhund
Nom d'origine : Lapinporokoira
Pays d'origine : Finlande
Groupe : Chien de type Spitz et de type primitif

Qualités de cette race

Tempérament du Berger Finnois de Laponie

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Berger Finnois de Laponie

Avec les enfants

Le Berger Finnois de Laponie au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
12 ans
Poids de la femelle
De 18 à 20 kg
Poids du mâle
De 19 à 21 kg
Taille de la femelle
De 41 à 47 cm
Taille du mâle
De 46 à 52 cm

Foyer idéal pour ce chien

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Berger Finnois de Laponie

ApparenceHistoireCaractèreÉducationSantéEntretien
AlimentationUsagesPrixPopularité

Le Berger Finnois de Laponie est un chien de type spitz de taille moyenne. Il arbore une musculature vigoureuse et une ossature forte, tout en ayant une allure svelte. Cette dernière est due notamment à son poitrail plutôt étroit et à son long dos, qui lui donne une silhouette allongée : la longueur de son corps est environ 10 % supérieure à sa hauteur. En cela, il se distingue des autres spitz nordiques, qui ont une allure plus carrée. Par ailleurs, le garrot est sorti.

 

La queue est de longueur moyenne, touffue et attachée bas sur la croupe. Elle est pendante au repos, mais souple et recourbée lorsqu’il est en mouvement, sans pour autant remonter plus haut que la ligne du dos. Là aussi, il se différencie grandement des autres spitz nordiques, qui la portent généralement constamment recourbée sur le dos.

 

La tête est allongée et pointue. Son sommet est légèrement convexe, et le museau est un peu plus court que le crâne. Les yeux sont plutôt écartés, de forme ovale et généralement de couleur brune ou noisette. Les oreilles sont également écartées, dressées, de longueur moyenne et plutôt larges à leur base.

 

Le pelage du Lapinporokoira se compose d’un sous-poil fin et serré ainsi que d’un poil de couverture droit et lisse de longueur moyenne. Ce dernier est toutefois plus long au niveau du cou, du poitrail et de l’arrière des cuisses. L’ensemble lui assure une bonne résistance au froid.

 

Sa robe est le plus souvent noire, avec parfois des teintes de brun et de gris foncé. De nombreux spécimens arborent en outre des marques blanches ou claires au cou, au poitrail et aux pattes.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est bien prononcé chez cette race : les mâles sont sensiblement plus grands et plus lourds que les femelles.

Taille & poids du Berger Finnois de Laponie

Taille du mâle
De 46 à 52 cm
Taille de la femelle
De 41 à 47 cm
Poids du mâle
De 19 à 21 kg
Poids de la femelle
De 18 à 20 kg

Standard du Berger Finnois de Laponie

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Berger Finnois de Laponie doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

L’origine du Berger Finnois de Laponie, ou Lapinporokoira en finnois, n’est pas clairement établie. On considère toutefois que cette race de chiens nordiques descend de races primitives qui peuplaient le nord de la Scandinavie depuis la Préhistoire.

 

Les premiers habitants de la Laponie, des chasseurs et des pêcheurs, étaient déjà accompagnés de chiens : des fossiles de squelettes canins datant de 7000 avant J.-C. ont d’ailleurs été retrouvés dans la région. Pendant des siècles, les ancêtres du Lapinporokoira, du Chien Finnois de Laponie et d’autres races comme le Lapphund Suédois furent utilisés par le peuple sami pour garder les troupeaux de rennes. Les témoignages écrits les plus anciens remontent au 16ème siècle, mais il y a fort à parier que cette pratique soit nettement plus ancienne. Quoi qu’il en soit, leur apparence n’était alors pas uniforme, car la sélection des individus se faisait sur la base de leurs aptitudes au travail plutôt que sur leurs caractéristiques physiques.

 

En 1892 eut lieu la première exposition canine de l’histoire de la Finlande, et des chiens lapons y furent présentés.

 

Plusieurs tentatives de mettre sur pied des programmes d’élevages dignes de ce nom – et donc d’harmoniser la population de la race - survinrent à la fin des années 30, mais elles s’avérèrent toutes infructueuses.

 

Si la première définition d’une race de chien de Laponie date de 1945, le Lapinporokoira, affectueusement surnommé Poro par les amateurs de la race, n’était à l’époque pas distingué de son proche cousin le Chien Finnois de Laponie. Ils étaient considérés comme une race unique, le Suomenlapinkoira (« Suomen » signifie « Finlande » en finnois).

 

Ces chiens vivaient alors une période troublée. En effet, la guerre de Laponie, qui opposa la Finlande et l’Allemagne de 1944 à 1945 dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale, causa la disparition d’une grande partie des individus. Les Allemands contraints de quitter la Finlande à la fin des hostilités employèrent la tactique de la terre brûlée, incendiant sur leur passage une grande partie de la Laponie. Comme si cela ne suffisait pas, une épidémie de maladie de Carré terrassa une bonne partie des chiens de la région qui avaient survécu au conflit.

 

Plusieurs organismes s’efforcèrent de faire revivre le Suomenlapinkoira à la fin des années 50, en croisant les sujets ayant survécu à la guerre avec des individus d’autres races. Toutefois, leurs efforts n’étaient pas harmonisés : cette absence de concertation fit que les nouvelles lignées de chiens commencèrent à afficher des différences notables les unes par rapport aux autres.

 

Suite à la fusion du Finska Kennelklubben dans le Suomen Kennelliitto (SK) en 1962, il ne resta plus qu’une seule institution canine de référence dans le pays. Ses responsables se mirent alors à observer de façon systématique les variations entre les individus, en vue de les classer dans différentes catégories.

 

En 1966, ils finirent par faire la distinction entre deux races distinctes, avec d’un côté le Berger Finnois de Laponie (Lapinporokoira) et de l’autre le Chien Finnois de Laponie (Lapinkoira), qui avaient donc dès lors chacune son propre standard. Les différences concernent principalement la longueur des poils, la taille et la longueur du corps, ainsi que l’allure privilégiée : le Lapinporokoira est un trotteur, tandis que le Lapinkoira est un galopeur.

 

Par ailleurs, alors que l’utilisation de motoneiges s’était dans un premier temps substituée à celle de chiens de berger pour l’élevage de rennes, les éleveurs finirent par allier les deux. En effet, bien que les motoneiges soient rapides et facilitent leurs déplacements, ils se rendirent compte qu’elles ne pouvaient pas tout à fait remplacer les chiens de berger, dont l’aboiement est d’une grande efficacité pour rassembler les troupeaux. Cette prise de conscience permit un nouvel essor de l’utilisation du Berger Finnois de Laponie pour l’élevage de rennes, et fit s’éloigner la perspective d’une disparition de la race.

 

En 1970, elle fut reconnue à titre définitif par la Fédération Cynologique Internationale (FCI).

 

Elle mit beaucoup plus de temps à se faire une place en Amérique du Nord. En effet, il fallut attendre l’année 2006 pour qu’elle soit reconnue par le United Kennel Club (UKC). L’autre organisme de référence du pays, l’American Kennel Club (AKC), l’a pour sa part admise en 2017 au Foundation Stock Service, étape préalable avant une reconnaissance pleine et entière dans un futur plus ou moins proche. En revanche, rien de tel n’a eu lieu pour l’instant du côté du Club Canin Canadien (CCC).

 

Plus largement, beaucoup de chemin reste à parcourir au Lapinporokoira pour être reconnu partout dans le monde. C’est même le cas en Europe : par exemple, le prestigieux et influent Kennel Club britannique n’a pas encore franchi le pas.

Le Berger Finnois de Laponie est un chien social et affectueux envers ses proches. Il apprécie notamment la présence des enfants, se montrant particulièrement calme en leur compagnie. Il peut donc être un excellent compagnon de jeu pour eux, mais mieux vaut qu’ils aient déjà un certain âge, afin de savoir maîtriser leurs mouvements et faire preuve de délicatesse. En effet, il n’aime pas être rudoyé.

 

Proche de sa famille, il se montre en revanche réservé en présence d’inconnus, au moins dans un premier temps – c’est tout particulièrement vrai pour les femelles. Il lui faut un certain délai pour s’habituer aux nouveaux venus et leur réserver un bon accueil, et il est important au début de ne pas le forcer à interagir avec eux. Cette réserve à l’égard des individus qu’il ne connaît pas et sa propension à aboyer vivement à leur approche en fait d’ailleurs un bon chien de garde, même s’il n’est pas d’un naturel agressif.

 

De même, s’il cohabite plutôt bien avec les autres animaux, il s’agit d’une race de chien au tempérament dominant envers ses congénères ; il s’entend donc mieux avec des individus plus soumis. Malgré tout, s’il est correctement sociabilisé durant sa jeunesse, il doit être capable de s’adapter à son environnement et à son entourage.

 

Actif et plein d’énergie, le Lapinporokoira doit bénéficier pour être équilibré d’au moins 30 minutes d’exercice intense par jour (course, jeux…), mais une heure est préférable. En tout cas, il ne saurait se contenter de simples promenades à pied, qui ne lui permettraient pas de se dépenser suffisamment. Elles n’en restent pas moins nécessaires, étant donné qu’il les considère comme autant d’opportunités d’approfondir sa relation avec son maître. Limiter leur nombre ou les sous-traiter à quelqu’un d’autre serait donc dommageable pour cette dernière.   

 

Son rôle historique de conducteur de troupeaux de rennes explique que son intelligence soit assez développée, et il aime particulièrement les jeux et autres activités qui la sollicitent. Lui faire pratiquer des sports canins est donc un excellent moyen de le stimuler à la fois physiquement et intellectuellement. Il excelle notamment dans les compétitions d’agility, de flyball, de rally-obéissance, de dock jumping, mais aussi bien sûr de conduite de troupeau. En tout état de cause, son passé au service des bergers lapons implique qu’il aime être actif et avoir une tâche à effectuer. Il en fait aussi une race de chien qui aboie beaucoup, que ce soit lorsqu’un inconnu pointe le bout de son nez, lorsqu’il travaille ou encore simplement lorsqu’il s’ennuie.

 

S’il n’est pas en mesure de se dépenser suffisamment, il a de grandes chances de développer divers troubles de comportements, comme par exemple aboyer à tue-tête et/ou faire des dégâts dans la maison pour tuer l’ennui.  Au contraire, s’il se dépense suffisamment, il a toutes les chances d’être calme et docile au quotidien, aussi placide dans le foyer qu’il n’est énergique à l’extérieur.

 

Ce calme dont fait preuve le Berger Finnois de Laponie peut le faire passer pour détaché, voire froid. Pourtant, c’est tout sauf le cas : il est en réalité très attaché à son maître et très loyal, lui obéissant volontiers dès lors que celui-ci fait preuve à la fois d’autorité et de respect à son égard. Cette proximité implique d’ailleurs que ce dernier doit éviter de ritualiser et donner une trop grande importance à ses départs et retours à la maison, au risque que son compagnon vive mal le fait d’être laissé seul.

 

Cet attachement à ses humains fait aussi qu’il serait inapproprié de laisser le Lapinporokoira passer le plus clair de son temps seul dans le jardin, à l’écart des siens : il a besoin de contacts réguliers avec eux pour être équilibré. Cela dit, il ne saurait à l’inverse être question de le faire vivre en appartement.

Grâce à sa grande intelligence et sa proximité avec son maître, le Berger Finnois de Laponie est relativement facile à éduquer, et apprend facilement les ordres de base ainsi que les règles de vie de la famille. Ces dernières sont d’autant plus facilement assimilées qu’elles sont claires, constantes dans le temps (il ne serait pas approprié de permettre un jour ce qui était interdit la veille) et appliquées uniformément par l’ensemble des membres du foyer.

 

Il faut veiller toutefois à utiliser des méthodes adéquates : même s’il est plutôt patient de manière générale, il n’apprécie guère d’être rudoyé. Chercher à l’éduquer par la contrainte voire par la force risquerait fort de ne pas donner de résultats convaincants, voire de s’avérer carrément contre-productif. Mieux vaut donc opter pour une éducation basée sur le renforcement positif, c’est-à-dire le fait de valoriser et encourager les bons comportements tout en ignorant les mauvais.

 

Une des aspects importants à aborder dans le cadre de son éducation est sa propension à aboyer à tout-va. L’idéal est de réussir à lui faire comprendre les situations dans lesquelles il n’est pas nécessaire de le faire. En tout cas, il faut au moins parvenir à ce qu’il cesse sur commande, dès que son maître le lui en fait la demande.

 

Par ailleurs, en dépit de ce que son air distant pourrait parfois laisser croire, il a tendance à être très attaché à ses maîtres. Par conséquent, il est important d’établir des limites claires et de lui apprendre dès son plus jeune âge à rester et s’occuper seul, pour éviter tout problème d’anxiété de séparation lors des absences de ces derniers.

 

Comme pour toute race, il est également nécessaire de le sociabiliser dès ses premiers mois en lui faisait rencontrer d’autres chiens et représentants de diverses espèces, pour qu’il soit en mesure de fréquenter paisiblement tous types d’animaux à l’âge adulte. Cela peut aussi permettre de réfréner sa propension à vouloir dominer ses congénères. Bien évidemment, il faut également lui faire rencontrer tous types d’humains et de situations, l’emmener dans un maximum d’endroits et le confronter à un grand nombre de stimuli (bruits, odeurs…) pour progressivement tempérer ses tendances craintives et l’aider à rester serein en toutes circonstances.

Le Berger Finnois de Laponie est une race de chien robuste qui jouit d’une excellente santé. Celle-ci est sans doute dû au fait que malgré l’intervention de la main de l’Homme au cours du 20ème siècle, son patrimoine génétique est resté très proche de celui des chiens primitifs.

 

En outre, son poil dense le rend particulièrement résistant au froid.

 

Malgré sa bonne santé générale, il est toutefois prédisposé comme tout chien à certaines affections. Les problèmes les plus fréquents rencontrés par le Lapinporokoira sont :

  • la dysplasie de la hanche, un problème articulaire dont l’apparition peut être favorisée par une prédisposition héréditaire. Elle entraîne des difficultés motrices plus ou moins importantes, puis de l’arthrose lorsque le chien vieillit ;
  • la dilatation-torsion de l’estomac, qui résulte d’une accumulation de gaz et de liquides dans l’estomac et d’un pivotement de ce dernier. Elle est mortelle si elle n’est pas traitée très rapidement ;
  • la maladie de Willebrand, une affection héréditaire qui entraîne une coagulation insuffisante. Elle est à l’origine de saignements abondants (notamment en cas de blessure), voire d’hémorragies internes qui peuvent éventuellement être fatales ;
  • les infections des oreilles (otites, etc.) ;
  • les allergies de la peau.

 

Tout éleveur de Berger Finnois de Laponie fiable, en plus d’offrir une bonne socialisation à ses chiots dès leurs premières semaines, doit sélectionner avec soin ses reproducteurs, pour éviter toute transmission de maladie héréditaire et proposer des petits qui sont en bonne santé et ont de grandes chances de le rester tout au long de leur vie. S’il refuse de communiquer les résultats des tests génétiques effectués sur l’individu dont l’adoption est envisagée ou sur ses parents ou n’en a tout simplement pas fait faire, mieux vaut faire preuve de la plus grande méfiance. Par ailleurs, il doit être en mesure de fournir un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, ainsi que les détails des vaccins reçus par l’animal, consignés dans son carnet de santé ou de vaccination.

 

Une fois que le petit a rejoint son nouveau foyer, il revient à son maître de bien garder en tête qu’il demeure particulièrement fragile (en particulier ses os et ses articulations) tant qu’il n’a pas atteint son âge adulte. La durée et l’intensité de ses activités quotidiennes ne doit augmenter que très progressivement : le solliciter trop longtemps ou trop fortement aurait de grandes chances d’entraîner des blessures voire des malformations, et donc potentiellement des séquelles à vie.

 

Enfin, comme tout chien, un passage chez le vétérinaire au moins une fois par an s’impose pour effectuer un bilan de santé complet. Cela peut permettre de détecter au plus tôt une éventuelle anomalie, et ce rendez-vous offre aussi l’occasion de faire effectuer les rappels de vaccins du chien par la même occasion. En parallèle, il revient au maître de renouveler tout au long de l’année les traitements antiparasitaires de son compagnon chaque fois que nécessaire, afin que celui-ci ne cesse jamais d’être protégé.

De manière générale, le Berger Finnois de Laponie ne demande pas beaucoup d’entretien.

 

Cela vaut notamment pour son pelage, qui n’est pas du genre à faire des noeuds : en temps normal, un brossage hebdomadaire suffit à retirer les poils morts.

 

Toutefois, du fait de son sous-poil très dense, d’importantes chutes de poils surviennent durant ses périodes de mue annuelles, au printemps et en automne. Un brossage quotidien est alors nécessaire pour retirer les poils morts et permettre à de nouveaux de pousser à la place des anciens. Lui donner un bain peut également faciliter le processus.

 

En dehors de ces périodes, le baigner une fois tous les deux mois est normalement suffisant. Néanmoins, il ne faut bien sûr pas hésiter à le faire plus souvent, par exemple s’il s'est roulé dans quelque chose de particulièrement sale ou malodorant. Dans tous les cas, il est indispensable d’utiliser systématiquement un shampooing spécifiquement conçu pour les chiens, car le pH de leur peau est différent de celle des humains.

 

La séance d’entretien hebdomadaire de son pelage doit aussi permettre d’examiner et nettoyer ses oreilles, afin de prévenir le développement d’infections (otites, etc.).

 

Elle offre aussi l’occasion d’inspecter ses yeux. Si des saletés s’y sont installées, un petit nettoyage à l’aide d’un tissu humide s’impose, là aussi pour éviter tout risque d’infection.

 

Par ailleurs, pour limiter la formation de la plaque dentaire et éviter tous les problèmes que celle-ci peut causer (mauvaise haleine, maladies…), un brossage des dents s’impose au moins une fois par semaine. L’idéal est même de le faire encore plus souvent, voire chaque jour. Dans tous les cas, il faut employer à chaque fois un dentifrice spécialement destiné aux chiens.

 

Chez certaines races au niveau d’activité élevé, l’usure naturelle suffit à limer généralement les griffes, si bien qu’il n’est normalement pas nécessaire de les couper manuellement. Le Berger Finnois de Laponie fait plutôt exception : il est généralement nécessaire de le faire environ une fois par mois, voire plus souvent pour les individus moins actifs du fait par exemple de l’âge ou d’une maladie. En plus de vérifier régulièrement ce qu’il en est, il peut être utile de tendre l’oreille : dès lors qu’on les entend frotter sur le sol lorsqu’il évolue sur des surfaces dures, c’est qu’elles sont devenues trop longues. Si on ne prend pas la peine de les tailler, elles risquent de finir par le gêner, voire se casser et le blesser.

 

La taille de ses ongles est d’ailleurs aussi l’occasion de couper les poils qui se situent entre ses coussinets, pour éviter que de la saleté ou des débris ne viennent s’y loger.

 

Qu’il s’agisse de l’entretien des yeux, des oreilles, des dents ou encore des griffes de son chien, il peut être judicieux de demander la première fois à un vétérinaire ou un toiletteur comment effectuer les gestes nécessaires, afin d’être sûr de bien savoir s’y prendre. Mieux vaut par ailleurs l’y habituer dès son plus jeune âge, afin d’éviter tout problème par la suite.

 

Enfin, compte tenu de son niveau d’activité, ce chien est susceptible de passer de longues heures en extérieur. Une inspection systématique est recommandée lors du retour à la maison, afin de repérer au plus vite d’éventuels parasites, blessures ou épillets.

Comme tout chien, le Berger Finnois de Laponie gagne à être nourri avec des aliments de qualité, aptes à satisfaire ses besoins nutritionnels. Tant les produits choisis que la quantité qui en est donnée doivent être adaptés à son âge, sa taille et surtout son niveau d’activité – qui est normalement élevé.

 

Par ailleurs, pour réduire le risque de dilatation-torsion de l’estomac, il est recommandé de fragmenter sa ration quotidienne en deux ou trois repas. Ces derniers doivent être pris dans le calme, et il convient d’éviter toute activité physique intense dans l’heure qui précède et surtout dans celle qui suit.

 

L’idéal est en outre de les donner à heure fixe, car cela aide à obtenir et garder la confiance de son chien : il voit en effet que son maître est une personne fiable, sur qui il peut compter pour satisfaire son besoin vital de se nourrir. Il est en outre d’autant moins enclin à réclamer.

 

S’il vient néanmoins à le faire, mieux vaut éviter de céder. En effet, à moins d’avoir été soigneusement sélectionnés à cette fin, il y a peu de chances que les aliments consommés par sa famille soient adaptés à ses besoins nutritionnels – certains pourraient même s’avérer toxiques pour lui.

 

Le Lapinporokoira est peu enclin à l’obésité, mais il convient de garder en tête qu’aucun chien n’est à l’abri – surtout s’il a été stérilisé, car cela impacte sur son métabolisme. Le peser tous les mois est donc une bonne habitude à prendre, car cela permet de détecter rapidement un éventuel dérapage. Si ce dernier se confirme lors des mesures suivantes, un tour chez le vétérinaire s’impose : seul un professionnel peut identifier de manière fiable l’origine du problème, et donc indiquer comment y remédier. En effet, cette prise de poids peut correspondre à une réaction à un médicament, voire être le symptôme d’une maladie qu’il convient de traiter.

 

Enfin, comme n’importe quel chien, le Berger Finnois de Laponie doit avoir en permanence accès à une gamelle d’eau fraîche et propre.

Depuis ses origines, le Berger Finnois de Laponie a servi à la conduite de troupeaux des rennes, et pendant des siècles la sélection des individus fut effectuée à l’aune de ce critère. Il va sans dire qu’il fait encore aujourd’hui un excellent chien de berger pour la conduite des troupeaux.

 

De nos jours, il est cependant principalement utilisé comme chien de compagnie, et trouve toute sa place auprès de maîtres disponibles et adeptes de loisirs actifs.

 

Ses capacités physiques et intellectuelles peuvent aussi être employées pour des activités de recherche et de sauvetage.

 

Enfin, il s’illustre avec talent dans plusieurs disciplines sportives, comme l’agility, le flyball, le rally-obéissance, et bien sûr les compétitions de conduite de troupeau.

Un chiot Berger Finnois de Laponie coûte généralement autour de 1200 euros. Toutefois, la race étant encore peu implantée en dehors de sa Finlande natale, il peut être judicieux de se tourner vers ce pays pour disposer d’un choix plus large et/ou éviter des délais d’attente.

 

Au Canada, la situation est assez comparable : les éleveurs locaux ne sont qu’une poignée. Sans forcément aller jusqu’à adopter en Finlande, une solution peut consister à se tourner vers les États-Unis, où ils sont déjà un peu plus nombreux. Le prix d’un Lapinporokoira s’y situe généralement entre 600 et 800 dollars américains.

 

Quel que soit l’endroit, et comme d’ailleurs pour n’importe quelle race, le montant exact demandé dépend principalement du prestige de l’élevage et de la lignée dont le chiot est issu, mais aussi et surtout de ses propres caractéristiques – en premier lieu bien sûr sur le plan physique, c’est-à-dire sa plus ou moins grande conformité au standard de la race.

 

Dans le cas d’une importation depuis l’étranger, il convient de garder en tête que des coûts de transport et des frais administratifs viennent s’ajouter au prix d’achat. En outre, il faut bien sûr s’enquérir de la législation relative à l’importation d’un chien, afin de faire les choses dans les règles et d’éviter tout problème.

Jusque dans les années 80 incluses, la popularité et la diffusion du Berger Finnois de Laponie demeurèrent très faibles, même dans sa Finlande natale. Cependant, sa bonne santé générale et son admissibilité aux épreuves de travail lui permirent d’y connaître un regain de popularité à partir des années 90. Le nombre de naissances annuelles enregistrées auprès du Suomen Kennelliitto passa ainsi d’environ 70 au tournant des années 90 à deux fois plus dix ans plus tard. La tendance se poursuivit au cours des toutes premières années du 21ème siècle jusqu’à atteindre environ 250 naissances, nombre qui est depuis resté stable. Il reste cependant bien moins connu et répandu que son cousin le Chien Finnois de Laponie, dont le nombre de naissances annuelles dans son pays d’origine est environ cinq fois supérieur.

 

La Laponie est également à cheval sur la Suède et la Norvège, et on retrouve le Lapinporokoira dans ces pays. Environ 60 naissances sont ainsi enregistrées chaque année auprès du Svenska Kennelklubben (SKK) en Suède, et autour d’une trentaine auprès du Norsk Kennel Klub (NKK) en Norvège.

 

Le Berger Finnois de Laponie n’est cependant pas très répandu au-delà de la Scandinavie.

 

En France, il demeure très confidentiel : moins de 10 spécimens sont enregistrés chaque année au Livre des Origines Français (LOF), et le nombre d’éleveurs de la race se compte sur les doigts d’une main. D’ailleurs, la majeure partie des spécimens présents dans le pays ont été importés de Finlande ou d’autres pays scandinaves.

 

En Suisse, il est également très discret, même si sa population a plus que doublé au cours de la seconde moitié des années 2010, au point de dépasser un total de 70 individus à la fin de la décennie.

 

Au Canada, son implantation n’en est encore qu’à ses débuts : le nombre d’éleveurs se compte sur les doigts d’une main.

 

Ils sont un peu plus nombreux aux États-Unis, et on peut penser que la reconnaissance par l’American Kennel Club (AKC) contribuera à accroître leur nombre, même s’il est peu probable que ce chien atteigne un jour des sommets de popularité.

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