Berger Belge Laekenois

Berger Belge Laekenois

Noms d'origine : Laekenois ou Laekense
Pays d'origine : Belgique
Groupe : Chien de berger et de bouvier

Qualités du Berger Belge Laekenois

Tempérament du Berger Belge Laekenois

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Berger Belge Laekenois

Avec les enfants

Le Berger Belge Laekenois au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Espérance de vie
De 13 à 14 ans
Poids de la femelle
De 20 à 25 kg
Poids du mâle
De 28 à 30 kg
Taille de la femelle
De 56 à 62 cm
Taille du mâle
De 60 à 66 cm

Foyer idéal pour ce chien

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Berger Belge Laekenois

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixPopularitéDivers

Comme les autres Bergers Belges, le Laekenois est un chien d’assez grande taille très bien proportionné. Il est particulièrement musclé et athlétique, tout en restant harmonieux et sans lourdeur. Il possède des membres puissants, et sa queue est de longueur moyenne, portée plutôt basse.

 

Sa tête repose sur un cou légèrement étiré. Elle est portée haute et est dominée par des oreilles droites et triangulaires, le tout lui procurant une certaine élégance. Le museau est assez long, sensiblement autant que son crâne, et se termine par une truffe de couleur noire. Les yeux sont sombres et bordés de noir. Il peut présenter un masque noir, pas aussi développé toutefois que celui du Malinois, par exemple.

 

Mais la particularité du Laekenois réside principalement en son abondante fourrure mi-longue de couleur fauve. Quelques traces de charbonné sont toutefois tolérées, ainsi qu’un peu de blanc. Le pelage se compose d’un sous-poil bien utile pour le protéger des intempéries de son pays d’origine, ainsi que d’un poil de couverture d’environ 6 cm de longueur. Ce dernier est dur, ébouriffé et toujours serré.

 

Le dimorphisme sexuel est bien prononcé chez le Berger Belge Laekenois : bien qu’il ne soit pas sensiblement plus grand que la femelle, le mâle est en revanche plus imposant.

Taille & poids du Berger Belge Laekenois

Taille du mâle
De 60 à 66 cm
Taille de la femelle
De 56 à 62 cm
Poids du mâle
De 28 à 30 kg
Poids de la femelle
De 20 à 25 kg

Standard du Berger Belge Laekenois

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Berger Belge Laekenois doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Pour la plupart des organismes canins du monde entier, le Laekenois est considéré comme une simple variété du Chien de Berger Belge, aux côtés du Malinois, du Tervueren et du Groenendael.

 

C’est la position adoptée notamment par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), et donc par la centaine d’associations nationales qui y sont affiliées, dont la Société Centrale Canine (SCC) française, la Société Royale Saint-Hubert (SRSH) belge et la Société Cynologique Suisse (SCS).

 

En Amérique du Nord, le Club Canin Canadien (CCC) et le United Kennel Club (UKC) sont sur la même longueur d’onde.

 

En revanche, l’autre organisme de référence aux États-Unis, le American Kennel Club (AKC), reconnaît chacun des quatre types de Berger Belge comme une race à part entière.

 

Par ailleurs, la FCI interdit les mariages inter-variétés, sauf dans des cas bien particuliers, sur dérogations accordées par les commissions d’élevage nationales compétentes.

Les différentes variétés du Berger Belge

Comme son nom l’indique, le Berger Belge vient de Belgique. Son histoire est peu connue avant le 19ème siècle. En effet, auparavant, de nombreux chiens destinés au travail du bétail étaient présents sur le territoire belge, mais aucune race n’était établie.

 

Le Club du Chien de Berger Belge fut fondé en 1891 à Bruxelles. Ses membres, et notamment le docteur vétérinaire Adolphe Reul (1849-1907), se fixèrent notamment pour tâche de classer les différentes variétés de chiens de berger que l’on pouvait trouver en Belgique.

 

Pour ce faire, ils entreprirent de recenser ces chiens, puis de réaliser une sélection des individus présentant des traits communs. Ce fut le cas en particulier grâce à un rassemblement organisé cette même année à Cureghem, près de Bruxelles.  

 

Cela permit d’établir dès l’année suivante, en 1892, un premier standard. Il définissait une unique race, appelée tout simplement Chien de Berger Belge, composée de 3 variétés classées en fonction de l’aspect du poil : long, court ou dur. Cette nomenclature ne prenait pas encore en compte la couleur du pelage.

 

En plus des caractéristiques physiques qui ressortaient déjà en 1891, des qualités mentales furent recherchées et remarquées. On sélectionna alors des individus présentant des facultés similaires et plus intellectuelles comme des capacités naturelles de gardien de troupeau et de défenseur de son maître.

 

Malgré un certain nombre de points communs identifiés, il existait alors un certain manque d’homogénéité entre les chiens. Le fait de disposer d’un standard améliora grandement les choses en orientant le travail des éleveurs, qui durent dès lors prendre en compte la couleur de robe, le type de poils et le tempérament pour sélectionner leurs reproducteurs.

 

En 1896, une exposition eut lieu de nouveau à Cureghem, durant laquelle une quarantaine de chiens furent sélectionnés, et donc présentés comme étant les plus représentatifs de la race – c’est-à-dire ce vers quoi les éleveurs devaient tendre. Se trouvaient notamment parmi eux des sujets noirs à poil long appartenant à M. Rose, originaire de Groenendael, et d’autres fauves à poil dur, propriété de M. Janssen, basé à Laeken.

 

À partir de 1898, les Bergers Belges noirs à poil long furent exposés séparément lors des différents évènements. En effet, cette variété fut rapidement très homogène et stable, tout comme d’ailleurs celle des individus à poil court et de couleur fauve.

 

Ceci conduisit par la suite le Club du Chien de Berger Belge à mettre à jour le standard pour fixer la couleur de poils des différentes variétés. Il fut ainsi admis que les chiens à poil long devaient être noirs, et ceux à poil court fauves à masque noir. Pour les individus à poil dur, la couleur qui fut retenue fut le gris cendré foncé, alors même que la majorité des chiens présentant un pelage de ce type étaient fauves.

 

Certains ne l’entendirent pas de cette oreille, et c’est ainsi que fut créé en 1898 à Laeken le Berger Belge Club, qui reconnut à la fois une variété constituée de chiens fauves à poil dur et une autre de chiens fauves à poil long, élevée plus particulièrement à Tervueren.

 

Ils eurent d’ailleurs le nez creux, car le nombre très limité d’individus au poil dur de couleur grise fit que ce type ne put vraiment se développer, malgré sa reconnaissance par le Club du Chien de Berger Belge.

 

En 1905, le Club du Berger Belge intégra la Société Royale Saint Hubert (SRSH), qui est l’organisme cynophile de référence en Belgique. Ce dernier reconnut alors les variétés fauves à poil long et à poil dur du Berger Belge.

 

En 1920, la SRSH valida un nouveau standard du Berger Belge, comprenant 5 variétés : poils longs et poils durs fauves, poils durs gris, Malinois et Groenendaels. Ces deux dernières appellations correspondent aux individus de couleur noire, respectivement à poil court et à poil long. Elles avaient été entérinées en 1909.

 

En 1989, le standard du Berger Belge fut mis à jour, et cela marqua officiellement la fin du Laekenois à poils gris, qui n’était jamais parvenu à percer. À partir de cette année-là, ce chien ne put plus être que de couleur fauve.

 

Ainsi, pour les nombreux organismes qui considèrent que le Chien de Berger Belge est une seule et unique race, et non plusieurs races distinctes, il se décline aujourd’hui en 4 variétés : le Tervueren, le Laekenois, le Malinois et le Groenendael.

L’histoire du Laekenois

Les premiers Laekenois furent élevés par un berger du nom de Janssen installé dans la commune de Laeken, située à proximité de Bruxelles. Ce dernier avait acheté vers 1885 son premier chien, baptisé Vos, chez un marchand de bétail originaire de Boom, une ville proche d’Anvers.

 

C’est donc sur le domaine rattaché au château de Laeken, résidence royale dans laquelle demeurait Leopold II (1835-1909), que le futur Laekenois fut élevé au 19ème siècle pour travailler en tant que chien de berger. La femme du souverain, la reine Marie-Henriette de Belgique (1836-1902), finit par découvrir ce chien et s’en éprendre.

 

Le nom du Laekenois fait ainsi référence au nom de sa commune d’élevage, et cette appellation fut officialisée durant l’entre-deux-guerres.

 

Au fil des années, l’usage de ce Berger Belge se diversifia. En effet, même s’il était destiné à la base à la conduite de troupeaux, son gabarit, sa vigilance et son instinct protecteur en faisaient également un excellent chien de garde pour différentes professions ainsi que pour des particuliers. D’ailleurs, le précurseur de cette variété, Vos, était lui-même destiné initialement à protéger les blanchisseries contre le vol de tissus, avant que Janssen fasse son acquisition.

 

Plus tard, il fut également employé au sein de la police et de l’armée. Ce fut le cas notamment durant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle de nombreux spécimens furent utilisés en tant que chien messager.

 

Comme nombre de ses congénères, il souffrit fortement du conflit, au point même d’être proche de l’extinction au terme des hostilités. Surprenamment, ce ne furent pas les Belges qui relancèrent son élevage et le sauvèrent de la disparition, mais les Hollandais.

 

À partir des années 60, il commença à être exporté dans les pays proches de la Hollande. Par exemple, les premiers spécimens arrivèrent en France en 1965.

Reconnaissance par les organismes

La plupart des organismes canins nationaux et internationaux considèrent le Laekenois comme l’une des 4 variétés de la race du Chien de Berger Belge, aux côtés du Malinois, du Tervueren et du Groenendael.

 

C’est en particulier le cas de la Fédération Cynologique Internationale (FCI), qui reconnaît le Berger Belge et ses différentes variétés depuis 1956. Une centaine d’institutions nationales en sont membres, et reprennent donc cette approche. Parmi elles figurent notamment la Société Royale Saint-Hubert (SRSH) belge, la Société Centrale Canine (SCC) française ainsi que la Société Cynologique Suisse (SCS).

 

Quand bien même il n’est pas membre de la FCI, le Club Canin Canadien (CCC) a la même vision des choses.

 

C’est également le cas du prestigieux et influent Kennel Club britannique. Toutefois, alors que les trois autres variétés furent reconnues par l’organisme au début des années 70, le Laekenois dut pour sa part attendre l’année 2001.

 

À l’inverse, pour l’American Kennel Club (AKC), le Malinois, le Tervueren et le Groenendael sont considérés comme des races à part entière, reconnues depuis 1959. Le Laekenois suivit en 2020.

 

L’AKC se distingue d’ailleurs de l’autre organisme de référence du pays, le United Kennel Club (UKC), qui reconnaît le Berger Belge depuis 2001 et considère qu’il s’agit d’une seule et unique race, se déclinant en 4 variétés.

De façon générale, le Laekenois est un chien calme, sûr de lui et équilibré. Affectueux et proche de sa famille, il s’entend très bien avec les enfants. Néanmoins, comme tout chien, il ne saurait être question de le laisser seul sans surveillance avec un tout-petit.

 

Il est aussi attentif et vigilant à ce qui se passe autour de lui, et ceci se conjugue à ses capacités de défense pour en faire un excellent chien de garde. Toutefois, des dérives sont possibles s’il n’évolue pas dans un environnement qui lui convient ou n’est pas correctement éduqué : il peut alors se montrer jaloux, surprotecteur et agressif, notamment en présence de personnes ou d’animaux inconnus. Il a toutefois moins tendance à mordre que le Malinois, le Tervueren et le Groenendael.

 

Néanmoins, comme la plupart de ces derniers, il a tendance à être méfiant envers les étrangers. Lorsqu’une personne qu’il ne connaît pas est conviée à la maison, mieux vaut donc lui laisser prendre autant de temps que nécessaire pour la sentir et l’analyser, plutôt que d’essayer de forcer une interaction.

 

Le Laekenois est par ailleurs généralement peu sociable avec ses congénères. Il est donc important de le mettre en contact avec d’autres chiens dès son plus jeune âge dans le cadre de sa socialisation, afin d’éviter des relations trop conflictuelles tout au long de son existence. S’il doit partager sa vie avec l’un d’eux, mieux vaut là aussi qu’il soit habitué très tôt à sa présence, afin de maximiser les chances que les choses se passent au mieux.

 

Il n’est pas non plus le meilleur choix pour cohabiter avec de petits animaux tels que les NAC, les oiseaux et les chats. Néanmoins, là aussi, ses premiers mois peuvent être déterminants pour parvenir à l’adapter à une telle situation. Une certaine vigilance reste néanmoins toujours de mise.

 

Sans être un grand chasseur, il apprécie de mettre à l’épreuve son sens de l’odorat en pistant à l’extérieur. Il peut donc avoir tendance à se perdre ou à ne plus écouter son maître s’il sent une odeur intéressante. En cas de promenades en liberté, le rappel doit par conséquent être acquis afin d’éviter tout risque de fugue.

 

Par ailleurs, le fait qu’il soit volontaire n’a pas forcément que des avantages, surtout quand cela se conjugue avec sa propension à adopter une attitude dominante. Il est en effet réputé pour son fort caractère, et peut se montrer particulièrement têtu et pénible à gérer. Il est donc nécessaire de veiller dès son plus jeune âge à corriger ses éventuelles dérives de comportement.

 

Ceci implique également qu’il est important d’adopter auprès d’un éleveur ayant sélectionné des reproducteurs au tempérament stable et ayant entamé la socialisation du chiot dès ses premières semaines de vie, de manière à réduire le risque de problèmes de comportement. Bien évidemment, cela ne dispense pas son nouveau maître de lui offrir lui aussi une socialisation et une éducation de qualité, pour en faire un adulte équilibré.

 

En tout état de cause, le caractère affirmé du Laekenois fait qu’il n’est pas à mettre entre toutes les mains : mieux vaut qu’il ait face à lui une personne ayant déjà de l’expérience.

 

Par ailleurs, ce tempérament parfois difficile à gérer ne saurait faire oublier que le Laekenois est aussi extrêmement sensible. Un cadre de vie instable ou une éducation trop autoritaire peuvent entraîner avec le temps des problèmes de comportement, comme par exemple de l’agressivité.

 

Même s’il n’est pas du genre à aboyer excessivement et est donc peu bruyant, le Laekenois n’est pas fait pour la vie en appartement : une maison avec un terrain auquel il peut accéder à tout moment pour aller se dégourdir les pattes est nettement plus adaptée. Il peut toutefois s’en accommoder dès lors que son maître est suffisamment présent et disponible au cours de la journée pour lui offrir de nombreuses sorties et exercices.

 

En effet, il a gardé de son passé de chien de travail une grande énergie et un important besoin de la canaliser : pour être équilibré, il doit bénéficier quotidiennement d’au moins 1h30 d’activités, et est ravi d’aller au-delà. Les promenades ou les sports comme le cani-vtt et le cani-cross sont parfaitement adaptées pour lui permettre de se dépenser, mais il ne faut pas oublier de le stimuler aussi mentalement – ce peut être le cas en lui faisant pratiquer l’agility, par exemple.

 

Il est donc adapté pour un foyer sportif, et à éviter au contraire pour des personnes âgées ou sédentaires.

 

En outre, même s’il n’est pas particulièrement prédisposé à l’anxiété de séparation, le Laekenois n’est pas fait pour un maître peu disponible : même s'il dispose d’un très vaste jardin dans lequel il peut s’en donner à cœur joie tout au long de la journée, il a aussi besoin de nombreuses interactions avec ses humains pour être bien dans sa tête. Ainsi, il supporte assez mal l’isolement, et doit sentir qu’il fait partie intégrante de la famille.

 

S’il n’est pas suffisamment stimulé physiquement et mentalement, le Laekenois a tôt fait de s’ennuyer et de devenir destructeur. Cela peut aussi le conduire à fuguer, à partir du moment où l’occasion se présente. D’ailleurs, quand bien même ses maîtres lui offrent toute l’attention et l’exercice dont il a besoin, mieux vaut que le jardin soit sécurisé par une clôture haute et solide.

Le Laekenois ayant un caractère affirmé, une éducation stricte est nécessaire pour éviter qu’il ne devienne ingérable. Pour autant, son côté sensible fait qu’une attitude trop autoritaire ou dure ne peut pas lui convenir, car il pourrait alors devenir anormalement timide ou agressif. Mieux vaut donc privilégier un apprentissage basé sur le renforcement positif et les récompenses, plutôt que sur la contrainte et les punitions.

 

Il faut par conséquent être capable d’allier fermeté et douceur, et éduquer un Berger Belge Laekenois avec finesse et respect. Dès lors que c’est le cas, ce dernier est tout à fait apte à comprendre et respecter les règles fixées, que ce soit dans le cadre de la vie de famille ou pour quelque travail qu’on attend de lui. En effet, il est très intelligent et possède un bon potentiel d’apprentissage, qu’un maître expérimenté est le mieux à même de réussir à exploiter en adoptant une approche correcte.

 

Bien évidemment, l’apprentissage des règles du foyer est d’autant plus facile qu’elles sont édictées dès son arrivée, restent constantes par la suite et sont appliquées de manière uniforme par l’ensemble des membres de la famille. Il ne comprendrait pas que ce qui est autorisé un jour soit interdit le lendemain, ou que Madame proscrive ce que Monsieur permet.

 

Par ailleurs, comme pour tout chien, l’éducation du Laekenois doit faire la part belle à un important travail de socialisation, à travers la rencontre de tous types d’humains, congénères et représentants d’autres espèces, mais aussi la découverte d’environnements et stimuli (bruits, odeurs, etc.) en tout genre. Cela familiarise le chiot à de nombreuses situations, afin qu’il sache comment se comporter, soit serein en toutes circonstances, et ne développe pas de troubles du comportement.

 

En particulier, la fréquentation des humains permet de faire en sorte qu’il accepte d’être approché, manipulé et caressé par des inconnus sans manifester de signes d’agressivité ou de crainte, dès lors que son maître se tient à ses côtés et lui montre qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Comme il a tôt fait d’être particulièrement méfiant envers les étrangers, ceci peut permettre d’éviter bien des situations pénibles – voire franchement dangereuses – pour l’ensemble des protagonistes.

 

La multiplication des interactions avec d’autres chiens lui permet quant à elle de renforcer l’apprentissage des codes de communication propres à l’espèce et de savoir communiquer correctement avec ses congénères. Elle est d’autant plus nécessaire qu’en général il n’entretient pas spontanément de bonnes relations avec eux.

 

Enfin, du fait de sa propension à se laisser guider par son odorat et de son tempérament peu conciliant envers les inconnus, humains comme animaux, il est primordial de lui enseigner le rappel afin que cette technique soit acquise convenablement. S’il est promené sans laisse, pouvoir faire revenir son chien facilement en extérieur en cas de rencontres avec des inconnus ou en forêt s’il y a du gibier permet d’éviter les risques de fuite et d’accident.

Le Laekenois est une race de chien rustique et robuste, dont l’espérance de vie de 12 à 14 ans est tout à fait bonne compte tenu de son gabarit.

 

En outre, son poil dur et son sous-poil abondant lui permettent de résister aux variations de climat typiques de son pays natal. Plus généralement, dès lors qu’il a la possibilité de s’abriter en cas de grand froid ou au contraire de canicule, il est en mesure de vivre quasiment partout, exception faite des endroits aux conditions météorologiques extrêmes.

 

Quoique solide, il est prédestiné à certains problèmes de santé :

  • la dysplasie de la hanche, une malformation pouvant être favorisée par une prédisposition héréditaire. Elle occasionne des boiteries, ainsi que de l’arthrose lorsque l’animal vieillit ;
  • la dilatation-torsion d’estomac, qui provoque une nécrose gastrique et la mort si elle n’est pas prise en charge rapidement par un vétérinaire ;
  • l’hypothyroïdie, un trouble hormonal qui peut entraîner de nombreux symptômes : faiblesse générale, prise de poids, difficultés respiratoires… Des traitements administrés à vie permettent d’empêcher l’apparition de ces derniers, sans pour autant soigner la maladie à la base ;
  • La dermatite atopique, causant du prurit (démangeaisons) accompagné de pertes de poils ;
  • Le vitiligo, une maladie de peau engendrant une dépigmentation du pelage.

 

L’adoption auprès d’un éleveur de Laekenois sérieux, qui sélectionne attentivement ses reproducteurs et assure une socialisation correcte aux chiots, permet de limiter à la fois les risques de maladies et de troubles du comportement. Il doit être en mesure de présenter un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire, ainsi qu’un carnet de santé (ou de vaccination) à jour, qui confirme que le petit a bien reçu tous les vaccins nécessaires. Enfin, il doit mettre à disposition les résultats des tests génétiques effectués sur ce dernier ou sur ses parents en vue d’éviter la transmission de maladies héréditaires.

 

Dans les mois qui suivent son arrivée au sein du foyer, il faut épargner au chiot tout exercice trop long ou trop intense. En effet, comme pour toute race, ses articulations et ses os sont particulièrement fragiles tout au long de sa croissance : il y a non seulement un risque de blessure à court terme, mais aussi celui de conserver des séquelles à vie (malformations, etc.).

 

Par ailleurs, quel que soit son âge, il est nécessaire d’emmener son chien chez le vétérinaire au moins une fois par an pour un bilan de santé complet. Cela permet de s’assurer qu’il est en bonne santé ou au contraire de déceler au plus tôt un éventuel problème non encore visible, avant potentiellement qu’il ne prenne d’importantes proportions. C’est aussi l’occasion d’effectuer ses rappels de vaccins.

 

En parallèle des vaccins, les traitements antiparasitaires jouent également un rôle essentiel pour prémunir son animal contre nombre de maladies. Il revient au maître de les renouveler chaque fois que cela est nécessaire tout au long de l’année, pour que son compagnon ne cesse jamais d’être protégé.

Bien que le Laekenois possède un pelage relativement long, l’entretien de ce dernier est plutôt simple et rudimentaire. En effet, il ne nécessite pas de soin particulier, hormis d’être brossé de manière hebdomadaire pour ôter les poils morts. Ces derniers sont bien sûr plus nombreux lors de ses deux périodes de mues annuelles, au printemps et à l’automne, et il est alors nécessaire d’opter pour une fréquence quotidienne.

 

Dès lors que ce brossage est effectué régulièrement, il n’est pas impératif de donner un bain à son chien à intervalle fixe et fréquent. Cela n’en reste pas moins nécessaire s’il présente des pellicules, des parasites, une odeur désagréable ou encore de la saleté. Il convient alors de bien utiliser un shampoing adapté à la gent canine, car le pH de la peau d’un chien n’est pas le même que celui de la peau d’un humain.

 

Par ailleurs, compte tenu de la densité de son pelage, des saletés, épines, branchages, épillet ou parasites ont tôt fait de s’y loger. L’inspecter minutieusement lors des séances de brossage ainsi qu’à chaque retour d’un long moment passé en extérieur est une bonne habitude à prendre pour épargner à son chien de nombreux problèmes.

 

Ses oreilles sont assez touffues ; les examiner et les nettoyer une fois par semaine n’est pas de trop pour réduire le risque d’infections (comme des otites, par exemple).

 

Il faut également examiner ses yeux chaque semaine. Si des saletés y sont présentes, un nettoyage à l’aide de sérum physiologique ou d’un produit conçu à cet effet est nécessaire pour éviter qu’ils ne s’infectent.

 

Pour prévenir l’apparition de problèmes bucco-dentaires, il est important de profiter de la séance hebdomadaire d’entretien du Laekenois pour brosser ses dents à l’aide d’un dentifrice spécialement conçu pour la gent canine. À défaut, l’accumulation de plaque dentaire risque d’être à l’origine de la formation de tartre, avec à la clef notamment un risque de gingivite voire de parodontite, et même potentiellement de maladies plus graves, comme une septicémie.

 

Du fait de son niveau d’activité physique, les griffes du Laekenois s’usent en général naturellement. Il reste cependant nécessaire de s’assurer au moins une fois par mois que c’est effectivement le cas, afin de les tailler manuellement au besoin. En tout état de cause, dès lors qu’on les entend frotter lorsqu’il marche sur un sol dur, c’est le signe qu’elles sont devenues trop longues et donc qu’il est nécessaire de les couper.

 

Afin de faciliter tous ces gestes du quotidien ainsi que les visites chez le vétérinaire ou le toiletteur, il est impératif d’habituer son chien à être manipulé dès son plus jeune âge. Par ailleurs, même si la plupart d’entre eux sont assez simples et ne nécessitent pas une grande expertise, il est important de savoir les réaliser convenablement, au risque qu’ils ne soient pas efficaces ou fassent mal à l’animal – voire le blessent. Il ne faut donc pas hésiter au début à les apprendre auprès d’un professionnel du toilettage.

Étant assez rustique, le Laekenois n’est pas difficile en termes d’alimentation. Comme pour tout chien, le plus simple est d’opter pour des aliments industriels de qualité, en veillant à choisir les produits et fixer les quantités distribuées en fonction de son âge, son état de santé et son niveau d’activité.

 

C’est particulièrement critique lorsqu’il est encore jeune, pour éviter les risques de problèmes articulaires ou de malformations osseuses qu’une croissance trop rapide provoquée par une nourriture trop riche pourrait entraîner. À l’inverse, des carences alimentaires au cours de cette période auraient également de grandes chances d’être préjudiciables, par exemple en causant un retard de croissance.

 

Quel que soit son âge, le Berger Belge Laekenois peut également être nourri sous forme de rations ménagères, mais dans ce cas le maître doit se faire accompagner par un spécialiste (vétérinaire ou nutritionniste canin) afin d’éviter tout problème de carences.

 

En tout état de cause, il ne saurait être question de prendre l’habitude de partager avec lui un peu de son propre repas, voire de lui donner régulièrement les restes de table : à moins d’avoir vérifié rigoureusement ce qu’il en est, il est peu probable qu’ils correspondent à ses besoins nutritionnels, et ils auraient donc toutes les chances de lui cause plus de mal que de bien. Pire, certains mets que les humains apprécient beaucoup et consomment régulièrement sont en fait toxiques pour leurs compagnons à poils.

 

Sa ration quotidienne doit être fractionnée en au moins deux repas, car cela réduit sensiblement le risque de retournement d’estomac, auquel ce chien est prédisposé. Pour la même raison, il faut veiller à éviter tout exercice physique intense une heure avant et surtout une heure après chaque repas, et faire en sorte que ces derniers soient pris dans le calme.

 

Il est également conseillé de le faire manger à heure fixe : cela renforce la relation de confiance avec son maître, puisqu’il voit qu’il peut compter sur ce dernier pour satisfaire ses besoins alimentaires, sans avoir besoin de réclamer.

 

Du fait de son niveau d’activité, le Laekenois est peu enclin à l’obésité. Toutefois, aucun chien n’est à l’abri – en particulier s’il a été stérilisé. Il est donc du devoir du maître de peser son animal une fois par mois afin de vérifier que son poids reste stable. En cas de variation importante qui se confirme voire s’amplifie sur plusieurs mesures, une visite chez le vétérinaire permet de tirer les choses au clair, car le problème peut n’être pas causé directement par son alimentation : il peut avoir pour origine une maladie ou une réaction à un traitement médicamenteux.

 

Enfin, comme tout chien, le Laekenois doit avoir en permanence de l’eau fraîche et propre à sa disposition.

Le Laekenois est avant tout dédié au travail. Ses qualités premières de gardien de troupeau et la sélection qui a été réalisée au cours de l’élaboration de la race en font un excellent chien de berger, notamment pour les moutons.

 

Ces mêmes qualités lui permettent également de faire un très bon chien de garde. Il est d’ailleurs aussi régulièrement utilisé dans les domaines de la surveillance et de la sécurité.

 

Son tempérament affectueux et proche de l’Homme fait aussi du Laekenois un très bon chien de famille pour des maîtres particulièrement disponibles et actifs.

 

Sportif et polyvalent, il apprécie les activités physiques et cérébrales, ce qui lui permet d’exceller dans diverses disciplines de sport canin comme le cani-cross, l’agility ou encore l’obéissance rythmée.

Qu’il soit mâle ou femelle, le prix d’un chiot Laekenois est de l’ordre de 1000 euros pour un animal né en Belgique ou dans un pays limitrophe.

 

Les choses sont plus difficiles au Canada, où ce chien est quasiment absent. Plutôt que de se tourner vers l’Europe pour adopter, une solution peut consister à regarder du côté des États-Unis : il existe quelques élevages, même s’ils sont peu nombreux. Par contre, cette rareté explique probablement que les prix soient donc plus importants qu’en Europe : il faut s’attendre à devoir débourser jusqu’à 3500 dollars US pour adopter un Laekenois.

 

En outre, dans le cas d’un achat à l’étranger, des coûts de transport et des frais administratifs viennent s’ajouter au montant demandé par l’éleveur. Il est par ailleurs essentiel de connaître et respecter la réglementation concernant l’importation d’un chien au Canada, afin d’éviter toute mauvaise surprise.

 

Quel que soit l’endroit, le prix fixé dépend de la réputation de l’élevage, de la lignée dont l’animal est issu ainsi que de ses caractéristiques intrinsèques – en particulier sa proximité avec le standard. C’est d’ailleurs ce dernier point qui peut justifier d’importantes différences de tarifs au sein d’une même portée.  

Contrairement aux autres variétés du Berger Belge, le Laekenois reste surtout présent en Belgique et dans certains pays limitrophes, à commencer par les Pays-Bas. En effet, même si ce pays n’est pas le berceau originel de la race, ce sont ses éleveurs qui ont permis de relancer celle-ci à la fin de la Seconde Guerre mondiale. De nombreux spécimens continuent donc d’y être présents.

 

Il est toutefois difficile de connaître la réelle popularité du Laekenois et de disposer de chiffres précis, puisque les statistiques regroupent en général les quatre variétés de Chien de Berger Belge. Néanmoins, il est clair qu’il s’agit de la moins répandue des quatre.

 

C’est assez flagrant par exemple en France : parmi environ 12.000 Chiens de Berger Belge enregistrés chaque année au Livre des Origines Français (LOF), le Laekenois représente moins de 50 individus, soit moins de 0,5% du total. Il est à des années-lumière du Malinois, qui à lui seul approche les 10.000.

 

On retrouve aussi un déséquilibre flagrant au Royaume-Uni, où seuls 50 Laekenois furent enregistrés auprès du Kennel Club sur l’ensemble des années 2010. C’est toujours plus que la décennie précédente, où le nombre d’enregistrements était même nul certaines années, mais c’est extrêmement peu comparativement par exemple aux près de 2000 Malinois et 1000 Tervueren inscrits au cours de la même période.

 

On peut faire le même constat sur le continent américain, où le Laekenois n’est que peu représenté. Là aussi, il se fait extrêmement discret en comparaison tout particulièrement du Malinois, qui se situe autour de la 50ème place (sur environ 200) au classement des races établi en fonction du nombre d’enregistrements auprès de l’American Kennel Club (AKC), On peut néanmoins trouver quelques amateurs de ce chien ainsi que quelques éleveurs aux États-Unis, et il se pourrait que leur nombre augmente suite à sa reconnaissance officielle par l’AKC en 2020.

Les mariages inter-variétés sont interdits, sauf dans des cas bien particuliers, sur dérogations accordées par les commissions d'élevage nationales compétentes (texte 1974 fait à Paris).

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Avis & conseils

J'ai un leakenois de 7 ans.Très gentil.Un gros problème cependant,il aboie pour un rien,même quand il sait que c'est nous qu'il entend.Pas moyen de le calmer sur ce point là.Comme il est têtu en plus...Je l'aime beaucoup,mais il m'épuise.Je ne pense pas que j'en reprendrais un si mon coup était à refaire.

   
Par Marc

Mon époux et moi-même avons eu un berger belge Laekenois. C'est a mon avis le plus équilibré des quatre variétés. Par contre il faut avoir une main de fer dans un gant de velours pour faire son éducation. C'est un chien qui aime beaucoup la famille et qui adapte sa façon de jouer en fonction de l'âge des enfants. Par contre si vous allez à la campagne, soyez vigilant en présence de troupeaux de bovins mais surtout de moutons, n'oubliez jamais qu'à l'origine c'est un chien de berger et qu'il a toujours une grande aptitude à rassembler le cheptel. Noé de la Tangi Morgane fut mon dernier chien, il a vécu jusqu'à presque 15 ans, et si je devais en avoir un autre ce serait encore un Laekenois.

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Par Riquet Geneviève

Je pense qu il faut que tu travaille avec d arteus chiens en tenant tes chiens en laisse dans un premier tempsutilise une laisse a rallonge et quand ton chien va vers lautre rappel le, sil ne reviens au bout du 2eme appel, dis non et tire un coup sec sur la laisse, s'il ne reagit pas, redonne lui l'ordre et reagis de la meme manie8re jusqu a ce qu il reviennesurtout felicite le et donne lui des recompences ( la balle pour jouer, des gateaux qu il aime etc )une fois qu il revient bien, tu lui enleve la laisse et tu continue de la meme manie8re

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Par pseudo

j'ai eu 2 laekennois . Chien remarquable,très intelligent. Mon mäle avec qui j'ai fait de très nombreux concours en obéissance prog1 et prog2 . Dommage que cette sortes de bergers belges soit délaissée

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Par defaweux

Je pense qu il faut que tu travaille avec d aeurts chiens en tenant tes chiens en laisse dans un premier tempsutilise une laisse a rallonge et quand ton chien va vers lautre rappel le, sil ne reviens au bout du 2eme appel, dis non et tire un coup sec sur la laisse, s'il ne reagit pas, redonne lui l'ordre et reagis de la meme manie8re jusqu a ce qu il reviennesurtout felicite le et donne lui des recompences ( la balle pour jouer, des gateaux qu il aime etc )une fois qu il revient bien, tu lui enleve la laisse et tu continue de la meme manie8re

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Par pseudo

je possede ce chien et il est tres equilibre j aurais aime lui trouve une femelle sachant qu il est lof

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Par antoine
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