Tosa Inu

Tosa Inu

Autres noms : Chien de Combat Japonais ou Dogue Japonais
Noms d'origine : Tosa Ken ou Tosa
Pays d'origine : Japon
Groupe : Chien de type Pinscher ou Schnauzer - Molossoïde - Chien de montagne et de bouvier suisse

Qualités du Tosa Inu

Tempérament du Tosa Inu

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Tosa Inu

Avec les enfants

Le Tosa Inu au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Vit longtemps
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques du Tosa Inu

Espérance de vie
12 ans
Poids de la femelle
De 55 à 70 kg
Poids du mâle
De 40 à 65 kg
Taille de la femelle
De 55 à 70 cm
Taille du mâle
De 60 à 80 cm

Le Tosa Inu : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Tosa Inu

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesLégislationPrixDivers

Plus grande race de chien de l'île du Japon, le Tosa Inu est un géant dont la puissance est visible au premier regard.

 

En effet, son corps est large et légèrement rectangulaire, avec une ossature robuste et des muscles bien marqués. Les pattes sont droites, épaisses et solides, se terminant par des pieds imposants aux griffes dures et foncées.

 

La queue est charnue à la naissance et s’effile vers l’extrémité. Portée basse, elle atteint le jarret.

 

La tête est large, massive, avec un stop bien marqué et un museau carré qui se termine par une truffe noire. Cette dernière domine des mâchoires puissantes qui s’articulent en ciseau. Petits et de couleur brun foncé, les yeux expriment courage et sang-froid. Les oreilles sont elles aussi petites proportionnellement au reste, et retombent le long des joues.

 

La peau épaisse du Tosa forme des rides sur le visage et un fanon au niveau du cou, bien utile pour le protéger des morsures lors des combats. Elle est n’est pas recouverte d’un sous-poil, mais il possède en revanche un poil de couverture court, dense et très dur. La robe est le plus souvent fauve, abricot ou rouge avec un masque noir, mais il existe quelques sujets noirs et bringés. De petites marques blanches au niveau du poitrail et des pieds sont acceptées.

 

Enfin le dimorphisme sexuel est modérément marqué : les mâles sont plus grands et plus massifs que les femelles, qui ne sont néanmoins pas en reste.

Taille & poids du Tosa Inu

Taille du mâle
De 60 à 80 cm
Taille de la femelle
De 55 à 70 cm
Poids du mâle
De 40 à 65 kg
Poids de la femelle
De 55 à 70 kg

Standard du Tosa Inu

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Tosa Inu doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Même s’il ne s’agit pas de variétés, les Tosas japonais et américains sont bien différents.

 

En effet, les individus des lignées japonaises sont bien plus petits (entre 55 et 65 cm) que leurs homologues provenant des États-Unis, où ils mesurent jusqu’à 80 cm. Il en va de même au niveau de la carrure et du poids : alors qu’au Japon même les Tosa Inu mâles dépassent rarement les 65 kg, des sujets de plus de 100 kg ont été enregistrés aux États-Unis.

Le Tosa Inu, ou Tosa Ken, est une race de chien japonaise, originaire de la province de Tosa, qui fait aujourd’hui partie de la préfecture de Kochi, sur l’île de Shikoku. Son ancêtre, le Shikoku Inu, régnait sur les combats de chiens depuis le 14ème siècle.

 

Suite à l’arrivée du commodore américain Matthew Perry en 1854, qui entraîna l’ouverture à marche forcée du pays, les échanges avec l’Occident se multiplièrent, et de nombreuses nouvelles races de chiens arrivèrent. Certaines furent croisées avec le Shikoku Inu à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle dans le but de créer un chien invincible. En effet, la suprématie du Shikoku Inu avait alors été fortement mise à mal par l’Akita Inu, originaire pour sa part du nord du pays. C’est de ces croisements que naquit le Tosa actuel.

 

Les races occidentales ainsi utilisées pour mettre au point le Tosa furent le Bulldog Anglais en 1872, le Mastiff en 1874, le Braque Allemand en 1876 et bien plus tard, en 1924, le Grand Danois (ou Dogue Allemand). Certains affirment que des Saint-Bernards et des Bull Terriers servirent également, mais il n’existe aucune trace écrite venant corroborer cette hypothèse.

 

Les années 30 marquèrent l’apogée de la race : à cette époque, près de 5000 éleveurs de chien de combat travaillaient avec des Tosa un peu partout dans le pays, donnant naissance chaque année à des milliers de nouveaux représentants de la race.

 

La Seconde Guerre Mondiale faillit toutefois causer son extinction : la nourriture manquait pour les habitants, et subvenir aux besoins d’un chien de combat de 50 kg n’était pas une priorité. Ce sont des spécimens exportés à Taiwan et en Corée, ainsi que quelques-uns ayant survécu sur l’île d’Hokkaido, qui permirent de reprendre l’élevage une fois les hostilités achevées.

 

La reconnaissance internationale du Tosa Inu débuta en 1964, avec son acceptation définitive par la Fédération Cynologique Internationale (FCI). Il peina toutefois à se développer en dehors de son pays d’origine. Elle parvint toutefois à s’implanter également aux États-Unis dans les années 80-90, obtenant en 1997 son admission dans le Foundation Stock Service (FSS) de l’American Kennel Club (AKC), sorte d’antichambre avant une reconnaissance pleine et entière, puis en 1998 la reconnaissance par l’United Kennel Club (UKC), l’autre organisme de référence du pays.

 

Toutefois, constater qu’elle n’a pas encore « transformé l’essai » du côté de l’AKC plus de 20 ans plus tard illustre combien il lui reste beaucoup de chemin à parcourir. Cela se confirme dans de nombreux autres pays, comme l’atteste par exemple le fait qu’elle n’est pas encore reconnue par le Club Canin Canadien (CCC) ni le prestigieux Kennel Club (KC) britannique.

 

De fait, s’il est commun au Japon, où les combats de chiens sont encore autorisés dans une bonne partie des préfectures, le Tosa Inu est rare dans le reste du monde. Il faut dire que de nombreuses législations nationales ou locales restreignent grandement, voire interdisent purement et simplement, l’adoption de chiens développés initialement pour lutter dans l’arène.

 

En France, où sa possession est soumise à autorisation et test de personnalité, on comptait en moyenne une bonne vingtaine d’inscriptions par an au Livre des Origines Français (LOF) dans les premières années du 21ème siècle. Au cours de la décennie suivante, il descendit autour de la dizaine, moins de 5 certaines années.

Dévoué, loyal, protecteur et même parfois affectueux avec sa famille, le Tosa Inu est aussi incroyablement méfiant avec les inconnus. Il n’est toutefois pas agressif en général envers les humains, mais sait parfaitement leur faire comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus et qu’ils feraient mieux de passer leur chemin. S’ils persistent à vouloir s’approcher, ils deviennent à ses yeux une menace potentielle, et il réagit en conséquence. C’est ainsi qu’un livreur qui aurait la mauvaise idée de rentrer dans le jardin car le maître a ouvert à l’interphone risque d’avoir une bien mauvaise surprise.

 

S’il n’est pas agressif avec les hommes sans raison, il en va autrement avec ses congénères, surtout ceux de même sexe. Le risque de disputes violentes est bien réel, surtout si l’autre protagoniste aime lui aussi afficher sa dominance et choisit de ne pas fuir à toute vitesse. Même si ce dernier a du répondant, l’expérience du Tosa comme chien de combat fait que, non content de se battre de manière particulièrement peu bruyante, il est très insensible à la douleur, et a donc peu de chances de s’incliner.

 

Quant aux petits animaux comme les chats ou les rongeurs, il les voit comme des proies ; son gabarit et sa puissance ne leur laissent à leurs côtés dès son plus jeune âge, il n’est pas fait pour partager son foyer avec.

 

Le Tosa n’a pas de problème en revanche avec les enfants, mais ils n’ont aucune chance de réussir à affirmer leur autorité ; il prend naturellement l’ascendant sur eux, ce qui peut s’avérer dangereux à l’occasion. Il les protège de toutes ses forces en cas de danger, il n’hésite pas non plus par exemple à les mordre gentiment pour leur faire comprendre que c’est l’heure de lui apporter à manger. En outre, son instinct protecteur peut parfois s’exprimer de manière aussi malvenue que dangereuse, par exemple lors d’une simple séance de jeux entre le petit de la maison et ses amis, si certains contacts physiques entre eux lui font croire à une agression. Au demeurant, son gabarit fait qu’il pourrait bousculer involontairement un tout-petit, potentiellement sans même s’en rendre compte. En clair, tout concourt à faire que cette race n’est pas du tout adaptée pour un foyer avec de jeunes enfants.

 

Plus largement, son côté dominant et son caractère bien trempé font qu’il n’est vraiment pas à mettre entre toutes les mains. Seule une personne capable de s’affirmer et ayant déjà une expérience solide – y compris avec des chiens difficiles – peut raisonnablement envisager l’adoption d’un Tosa Inu. Élevé pour les combats, ce chien ne peut que très difficilement être maitrisé physiquement. Lui et les autres membres du foyer doivent sans cesse lui rappeler sa position dans la meute grâce à des séances d’éducation quotidiennes. Et le but de ces séances n’est pas de lui apprendre de nouveaux tours chaque jour, mais bien de toujours renforcer la hiérarchie, car il conteste l’autorité toute sa vie durant.

 

Le Tosa Ken a un besoin d’exercice modéré : pouvoir se dépenser environ une heure par jour, que ce soit au cours de promenades avec son maître ou en rapportant une balle lancée par ce dernier, lui suffit normalement amplement. Il se montre alors calme le reste du temps, ne demandant rien de mieux que de s’allonger dans le jardin et rêvasser. Il peut aussi le faire en intérieur, mais son gabarit implique qu’il a tôt fait de renverser tous les meubles : il n’est pas vraiment adapté en appartement.

 

Qu’il passe le plus clair de son temps en extérieur ou dans le foyer, il est primordial que son besoin d’exercice soit satisfait. Tout chien qui n’a pas la possibilité de se dépenser suffisamment tous les jours risque d’évacuer son trop plein d’énergie en détruisant ce qui passe à sa portée, voire en développant des comportements agressifs : avec un animal d’une telle taille et d’une telle puissance, on imagine aisément ce que cela peut donner...

 

S’il est installé en extérieur, il est essentiel qu’il y dispose d’un abri pour passer ses nuits ou se protéger des intempéries. Par ailleurs, l’espace dans lequel il évolue doit être parfaitement clos. Ce n’est pas un athlète capable de sauter une barrière de deux mètres, mais son poids et sa puissance peuvent lui permettre de faire céder un grillage mal fixé. Une clôture électrique aurait le même effet sur lui qu’un marquage au sol : il passe outre sans sourciller, ce qui fait que ce n’est pas du tout une solution envisageable avec ce chien.

 

Par ailleurs, la clôture ne doit pas seulement l’empêcher de sortir, mais aussi empêcher les animaux du voisinage de venir s’aventurer sur son territoire Le chat en vadrouille ou le chien ayant senti un nouvel ami potentiel à rencontrer risqueraient fort de regretter d’être venus.

 

Enfin, le Tosa Inu a une voix grave et puissante, en accord avec son apparence, qui est bien souvent suffisante pour que d’éventuels intrus battent en retraite, surtout s’ils voient également le gabarit de l’animal à qui ils ont affaire. Il aboie cependant assez rarement, ayant d’ailleurs été développé pour se battre en silence, et sait se faire discret.

La socialisation du Tosa Inu est capitale et doit débuter le plus tôt possible. Son caractère méfiant et alerte, sa taille et sa puissance font qu’il doit absolument s’habituer à côtoyer d’autres personnes que celles de sa famille, mais aussi apprendre à croiser la route d’autres chiens sans réagir. Il est donc absolument indispensable de lui faire rencontrer dès son plus jeune âge les voisins, les amis, la famille… ainsi que des inconnus dans la rue. Il faut en faire de même avec ses congénères, même si le résultat n’est généralement pas vraiment au rendez-vous, puisque le Tosa adulte a de grandes chances de toujours se montrer agressif envers ses congénères, surtout ceux du même sexe. Plus largement, cette socialisation doit lui permettre de vivre tous types de situations, pour que par la suite il soit mieux à même de distinguer avec clairvoyance ce qui est normal et ce qui mérite son attention, afin de diminuer les risques d’agression.

 

Il ne faut pas non plus attendre pour commencer les séances d’éducation canine. Elles doivent permettre à son maître de s’imposer comme le leader à suivre en toutes circonstances, en mettant notamment l’accent sur les commandes de rappel et d’arrêt, absolument indispensables. Elles doivent d’ailleurs être renforcées tout au long de sa vie.

 

Les jeux impliquant un rapport de force, comme tirer sur un jouet ou une corde, sont à proscrire : elles conduisent en effet le chien à remettre en question l’autorité des Hommes. Si le maître n’a pas de mal à être plus fort que lui lorsque celui-ci est encore jeune, il en va autrement une fois qu’il est devenu adulte. Si l’animal commence à constater qu’il peut obtenir des choses par la force et dominer son maître, il devient bien difficile de l’empêcher de prendre l’ascendant, et la situation peut vite devenir incontrôlable. C’est d’ailleurs pour la même raison que les méthodes de dressage traditionnel sont à proscrire avec ce chien, car elles ont de grandes chances de se retourner contre le maître le jour où son chien constate qu’il peut lui aussi recourir à la force, la menace ou la contrainte pour parvenir à ses fins.

 

Ayant une idée précise de la manière dont il souhaite que les choses se déroulent et doté d’une volonté farouche, le Tosa Ken doit trouver face à lui un maître ferme, patient et expérimenté, capable d’affirmer intelligemment son autorité. Seule une personne ayant l’habitude des chiens difficiles peut réussir son éducation, car il exploite chaque faiblesse, chaque exception à la règle pour essayer de grimper dans la hiérarchie et savonner l’autorité de son maître.

 

Par ailleurs, compte tenu tant de son gabarit que de son caractère peu conciliant, il est nécessaire de l’habituer dès son plus jeune âge aux manipulations que les séances de toilettage impliquent, pour éviter tout problème par la suite.

Le Tosa Inu est robuste, comme l’illustre son espérance de vie supérieure à dix ans, ce qui est particulièrement élevé pour un chien de ce gabarit.

 

Par ailleurs, son poil court et dense le protège aussi bien contre le froid que contre le chaud. Toutefois, quand le thermomètre affiche des températures négatives, mieux vaut lui permettre de dormir dans un endroit chauffé. En tout état de cause, il n’est pas vraiment adapté pour les climats les plus froids.

 

Malgré sa bonne condition d’ensemble, le Tosa est enclin à certains problèmes de santé, notamment ceux affectant les chiens de grande taille :

  • la dysplasie de la hanche et la dysplasie du coude, des malformations articulaires souvent d’origine héréditaires, qui peuvent être à l’origine de grandes difficultés pour se déplacer ;
  • la dilatation-torsion de l’estomac, qui survient généralement suite à une ingestion trop rapide de nourriture et s’avère fatale à défaut  d’intervention rapide d’un vétérinaire ;
  • l’hypothyroïdisme, un dérèglement hormonal responsable d’apathie, de prise de poids, et de problèmes de peau ;
  • les allergies de la peau, qui peuvent se manifester par des rougeurs, des irritations ou encore des pertes de poils ;
  • les infections auriculaires, du fait de la forme pendante de ses oreilles.

 

D’autres problèmes ont été signalés chez certaines lignées, mais restent très rares. C’est le cas de l’hyperkaliémie, qui est le plus souvent bénigne, et de maladies oculaires en tous genres (glaucome, cataracte…).

 

Par ailleurs, l’euthanasie motivée par des troubles comportementaux, et plus précisément des problèmes d’agressivité, est chez le Tosa Ken une cause de mortalité nettement plus courante que chez les autres races.

 

Le meilleur moyen d’adopter un chiot équilibré et exempt de maladies héréditaires est de se tourner vers un éleveur de Tosa Inu sérieux. En plus d’un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire ainsi que du carnet de santé ou carnet de vaccination du chiot, celui-ci doit être en mesure de présenter les résultats des différents tests génétiques effectués sur les parents ou sur le petit.

 

Néanmoins, adopter un chien en bonne santé n’a qu’un intérêt limité si ensuite on ne fait pas en sorte qu’il le reste. En la matière, les visites de routine chez le vétérinaire sont essentielles pour, au moins une fois par an, s’assurer que ses vaccins sont bien à jour et détecter d’éventuelles maladies avant qu’il ne soit trop tard.

 

C’est d’autant plus vrai qu’il envoie lui-même moins de signaux si quelque chose ne va pas. En effet, comme il affiche une résistance à la douleur bien au-dessus de la moyenne, il est souvent impossible de réaliser qu’il souffre et qu’il y a un problème, car rien dans son attitude ne permet de s’en apercevoir.

L’entretien du Tosa est simple, mais demande un peu de temps au vu de sa taille.

 

En premier lieu, son pelage court et dense doit être brossé toutes les semaines pour éliminer les poils morts et bien répartir le sébum de la peau. Il présente la particularité de ne pas connaître de périodes de mue excessive : son pelage se renouvelle plutôt régulièrement tout au long de l’année.

 

Comme son pelage court ne retient pas la saleté, il n’a que rarement besoin de prendre un bain : à moins qu’il ne se soit particulièrement sali, le faire trois fois par an s’avère tout à fait suffisant. Il convient à chaque fois d’utiliser un shampooing spécifique pour chien, au risque d’abîmer sa peau.

 

En revanche, il bave énormément : en anticipation du repas, lorsqu’il boit, lorsqu’il est excité… Il convient donc d’avoir toujours une serviette à portée de main afin de lui nettoyer le visage lorsque cela est nécessaire - plusieurs fois par jour, de fait.

 

Ses oreilles nécessitent elles aussi une certaine attention. En effet, comme chez tout chien aux oreilles pendantes, elles ont une fâcheuse tendance à accumuler la saleté : pour éviter les infections, il est impératif de les nettoyer chaque semaine à l’aide d’un chiffon propre.

 

Avec un autre chiffon humide, on peut aussi en profiter pour lui nettoyer les yeux.

 

Par ailleurs, comme tous les chiens, un brossage des dents est de mise au moins une fois par semaine afin de limiter la formation de tartre et toutes les conséquences qu’elle peut avoir : halitose (mauvaise haleine), gingivite... Cela doit être fait avec un dentifrice spécialement conçu pour la gent canine.

 

Enfin, les griffes très dures du Tosa Ken ne s’usent que lentement. Quand bien même il passe beaucoup de temps dans le jardin et est relativement actif, l’usure naturelle ne suffit généralement pas à les tailler : il revient donc au maître de s’en charger à l’aide d’un coupe-ongles spécifique, pour éviter qu’elles ne le gênent voire ne le blessent.

 

Toutes ces manipulations ne sont pas forcément du goût du chien, et mieux vaut donc l’y habituer dès son plus jeune âge pour qu’il ne pose pas de difficultés par la suite. Une personne envisageant l’adoption d’un Tosa doit déjà avoir une vaste expérience canine, mais cela n’est jamais une mauvaise idée de demander l’aide d’un vétérinaire ou toiletteur professionnel la première fois, pour apprendre les bons gestes d’entretien de son chien.

Le Tosa Inu s’accommode très bien de la nourriture industrielle pour chien disponible dans le commerce, à condition que le produit choisi contienne tous les nutriments dont il a besoin. Bien sûr, il doit aussi être adapté à sa taille, son âge et son niveau d’activité, et il en va d’ailleurs de même pour la quantité qui lui en est donnée chaque jour.

 

L’alimentation du chiot Tosa Inu est particulièrement déterminante. Afin d’éviter des poussées de croissance trop rapides qui pourraient causer des dommages irréversibles à ses os ou ses articulations, il faut veiller à éviter de lui donner une nourriture trop riche ou trop abondante jusqu’à ce qu’il atteigne la maturité, entre 3 et 4 ans.

 

Par ailleurs, quel que soit son âge, sa ration quotidienne doit être séparée en deux ou trois repas, espacés pendant la journée, afin de minimiser les risques de dilatation de l’estomac. Pour la même raison, ils doivent être pris eu calme, et toute activité intense dans l’heure précédente et surtout dans l’heure suivante doit être proscrite.

 

Même s’il n’y est pas davantage prédisposé que ses congénères, rien n’empêche le Tosa Ken de souffrir d’obésité. Afin de prévenir les dérives, son maître doit le peser environ tous les mois, et consulter un vétérinaire en cas de prise de poids qui se confirme – voire s’aggrave – lors de plusieurs mesures d’affilée. En effet, seul un professionnel est capable d’identifier la cause du problème (choix d’aliments déséquilibrés, ration quotidienne trop conséquente, maladie…) et de proposer des solutions efficaces pour y remédier.

 

Enfin, comme tout chien, le Tosa Ken doit avoir en permanence accès à de l’eau fraîche.

Le Tosa Inu a été développé pour les combats de chiens, et force est de constater qu’il ne tarda pas à obtenir des résultats probants dans cette discipline. D’ailleurs, que ce soit dans son Japon natal ou à l’étranger, de manière légale ou illégale, on le retrouve encore souvent dans l’arène.

 

Sa puissance et sa territorialité font aussi de lui l’un des meilleurs chiens de garde qu’il soit : il ne laisse personne, ni homme, ni chien, ni aucun autre animal, pénétrer son domaine sans y être autorisé. Son allure et ses aboiements en dissuadent néanmoins plus d’un, si bien qu’il n’a pas forcément souvent besoin d’employer la force. En tout cas, quand cela est nécessaire, il n’hésite pas un instant.

 

Plus rarement, le Tosa Inu peut être utilisé pour tirer de lourdes charges ; certains individus sont même capables de tracter environ une tonne.

 

En revanche, le Tosa n’est pas un bon chien de compagnie. Son gabarit, sa puissance, ses relations tumultueuses avec ses congénères et avec les autres animaux et sa propension à remettre en question toute autorité font qu’il est plutôt destiné aux professionnels (notamment de la sécurité), et en aucun cas au grand public. D’ailleurs, dans de nombreux endroits du monde, les législations nationales ou locales restreignent drastiquement les possibilités d’adopter un Tosa Ken.

Posséder un Tosa Inu, ou même entrer dans le pays avec un tel chien, est interdit dans plusieurs pays d’Europe, dont la Croatie, le Danemark, l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Norvège, le Portugal, la Roumanie ainsi que dans de nombreuses régions (Länder) d’Allemagne.

 

En France, la race fait partie de la catégorie 2 — chiens de garde et de défense — et sa possession est soumise à l’obtention d’un permis, à une évaluation, et à de nombreuses restrictions. En outre, cette catégorie 2 ne concerne que les chiens inscrits au LOF : tous les individus « de type » Tosa ou issus d’un croisement entre un Tosa et une autre race entrent directement dans la catégorie 1, et sont donc formellement interdits.

 

En Belgique, le Tosa Inu figure dans la liste des chiens dangereux définis par l’arrêté ministériel de 1998. Les administrations locales peuvent imposent des restrictions concernant ces chiens, qu’il s’agisse par exemple de leur détention ou de leurs déplacements dans l’espace public. Il est donc nécessaire de se renseigner auprès de la mairie avant d’envisager une adoption.

 

En Suisse, chaque canton impose des restrictions différentes, et certains arrêtés municipaux peuvent même aller plus loin. Il est nécessaire de s’informer auprès des autorités locales avant d’adopter un Tosa Inu.

 

Au Québec, la situation est plus compliquée. Le Club Canin Canadien (CCC) ne reconnait pas la race, et il est donc difficile de justifier du pédigrée du chien. Là aussi, mieux vaut s’informer auprès de son administration locale sur les éventuelles restrictions et interdictions avant d’entamer une quelconque démarque.

Le prix d’un chiot Tosa Inu est d’environ 1500 euros, mais son adoption peut être sujette à l’obtention d’une autorisation, dont le coût varie selon les pays. Conscients que leur intérêt est aussi de ne pas mettre ce chien entre des mains inadaptées, les rares éleveurs européens sélectionnent les adoptants, s’assurant ainsi que les individus qu’ils proposent trouvent un foyer adapté, et en particulier un maître capable d’être au niveau.

 

L’acquisition et l’importation de chiens de type Tosa non enregistrés au LOF sont clairement interdites en France. Il en va de même au niveau national ou local dans de nombreux autres pays ou régions d’Europe.

 

Au Canada, le Tosa n’est pas reconnu par le Club Canin Canadien (CCC) : il est donc impossible d’acquérir un chien enregistré auprès de l’organisme. L’importation d’un chien enregistré auprès de l’UKC ou de l’AKC aux États-Unis est soumise aux différentes réglementations locales. Le coût d’un chiot Tosa est d’environ 2000 dollars américains, auxquels il faut alors ajouter des coûts de transport et des frais administratifs.

 

Quel que soit le pays, le prix demandé peut varier en fonction du prestige de l’élevage, de la lignée dont le chiot est issu, mais aussi et surtout de ses caractéristiques intrinsèques – ce qui explique d’ailleurs qu’il peut différer au sein d’une même portée.

Au Japon, où les combats de chien continuent d’être autorisés dans un grand nombre de préfectures, le Tosa Inu est incroyablement respecté, à la manière des fameux sumos, qui sont considérés comme des divinités vivantes. D’ailleurs, les champions reçoivent le titre de Yokozuna, de même que les sumos, et sont alors parés de vêtements ornementaux similaires à ceux des Yokozunas humains.

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Avis & conseils

une race magnifique, j'en ais récupérer un sur le bord de la route attaché a un arbre il y a un an, depuis il me suis partout et me protège sans lui avoir apris

   
Par charly

quelle belle race je regrette également de ne pouvoir élever mon tosa faute de moyens à l'achat pas par manque de terrain ou toutes autres raisons mais j'attend il faut réaliser ses rêves j'en aurai un , un jour ...

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Par julien

J'adore cette race. Et je regrette de ne pas pouvoir en avoir un!!!

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Par Klimczak
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