Vizsla à Poil Dur

Vizsla à Poil Dur

Autres noms : Braque Hongrois à Poil Dur
Nom d'origine : Drotszoru Magyar Vizsla
Pays d'origine : Hongrie
Groupe : Chien d’arrêt

Qualités du Vizsla à Poil Dur

Tempérament du Vizsla à Poil Dur

Affectueux
Calme
Facile à éduquer
Joueur
Peut rester seul
Protecteur
S'entend avec d'autres animaux
Sociable

Sociabilité du Vizsla à Poil Dur

Avec les enfants

Le Vizsla à Poil Dur au quotidien

A peu besoin d'exercice
Aboie peu
Santé robuste
Nécessite peu d'entretien
Perd peu de poils
Bave peu
Mange peu
Peu enclin à l'obésité

Caractéristiques

Poids de la femelle
De 21 à 28 kg
Poids du mâle
De 22 à 30 kg
Taille de la femelle
De 54 à 60 cm
Taille du mâle
De 58 à 64 cm

Le Vizsla à Poil Dur : pour qui ?

Avec des enfants
En appartement
Comme premier chien
Pour une personne peu disponible
Pour une personne sportive
Pour une personne âgée
Pour petit budget

Informations sur le Vizsla à Poil Dur

ApparenceVariétésHistoireCaractèreÉducationSanté
EntretienAlimentationUsagesPrixPopularitéDivers

Le Braque Hongrois à Poil Dur est un chien d’arrêt de taille moyenne, qui se distingue de son cousin à poil court par son apparence en moyenne légèrement plus carrée, mais aussi et surtout par la longueur et la texture de son pelage.

 

Son corps légèrement rectangulaire est sec et bien développé, sans rondeurs superflues. Il repose sur des pattes à l’ossature solide, bien charpentées et arborant une musculature saillante. Les pieds sont de forme ovale, et se terminent par des griffes de couleur brune.

 

Attachée à mi-hauteur, la queue est large à la base avant de s’effiler en allant vers l’extrémité. Pendant des années, par précaution en vue des parties de chasse, elle était raccourcie d’environ un quart. Cette pratique consistant à couper la queue des chiens (la caudectomie) est aujourd’hui interdite dans de nombreux territoires — dont la France, la Suisse, la Belgique et le Québec.

 

La tête du Vizsla à Poil Dur est assez large, avec un crâne légèrement bombé au stop modéré. Les oreilles sont positionnées en arrière, retombent le long des joues et ont une longueur légèrement plus courte que celles du Vizsla à Poil Court. Les yeux sont ovales, de taille moyenne, et d’une couleur brune en accord avec la robe. Le museau est assez court et se termine par une large truffe brune également, mais ayant un coloris plus foncé que le pelage.

 

C’est ce dernier qui le distingue clairement de son cousin. En effet, tous deux possèdent un sous-poil dense et imperméable, mais le poil de couverture du Braque Hongrois à Poil Dur est plus long (il mesure de 2 à 3 cm) et sa texture est totalement différente. En effet, il est « en fil de fer », dur, dense et très serré. Ces particularités lui procurent une excellente protection contre les conditions extérieures difficiles. Au niveau du visage, le poil est légèrement plus court, sauf au niveau des sourcils et surtout de la barbe. Celle-ci n’est pas très longue (2-3cm), mais très prononcée et remarquable.

 

Tout comme chez son homologue à poil court, la robe du Braque Hongrois à Poil Dur est froment doré, et les oreilles peuvent avoir une nuance plus foncée. Les tons qui tirent vers le rouge, le brun, ou le jaune clair sont acceptés, mais ne sont pas recherchés. Une petite tache blanche sur le poitrail est possible, tant qu’elle ne dépasse pas 5 cm.

 

Enfin, le dimorphisme sexuel est bien marqué chez cette race, le mâle étant à la fois sensiblement plus grand et plus massif que la femelle.

Taille & poids du Vizsla à Poil Dur

Taille du mâle
De 58 à 64 cm
Taille de la femelle
De 54 à 60 cm
Poids du mâle
De 22 à 30 kg
Poids de la femelle
De 21 à 28 kg

Standard du Vizsla à Poil Dur

Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Vizsla à Poil Dur doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :

Le Braque Hongrois à Poil Dur et le Braque Hongrois à Poil Court sont de proches parents : le second existe depuis des siècles et est l’ancêtre du premier qui a été créé dans les années 1930. Les différents organismes officiels, tant à l’échelle internationale que nationale, les considèrent toutefois comme deux races distinctes.

 

Que ce soit au niveau du caractère ou de l’aspect physique, ils se ressemblent beaucoup. De fait, même si le Vizsla à Poil Dur est légèrement plus carré en moyenne, seuls son poil plus long et sa barbe caractéristique permettent réellement de le différencier. Le standard de l’AKC le décrit comme étant en moyenne plus grand d’1 cm environ que son cousin à poil court, mais la FCI de son côté ne fait pas une telle différence. Quoi qu’il en soit, il est difficile de distinguer les deux races par leur gabarit.

Apparu quelque part entre les steppes de la Russie et les montagnes des Carpates, le Braque Hongrois (communément appelé Vizsla) a une histoire ancienne, probablement millénaire. Il accompagnait déjà les tribus magyares avant que celles-ci ne s’installent au 9ème siècle dans le bassin carpatin, où se trouve la Hongrie actuelle.

 

Les premières références à ce chien datent du 13ème siècle, et plus précisément du récit d’un des scribes du roi Adelbert III (1235-1270) narrant les migrations du peuple hongrois, dans lequel est évoquée l’utilisation pour la chasse d’un chien de couleur jaune nommé Vizsla. Il fut aussi représenté au 14ème siècle dans des illustrations au sein de chroniques rédigées par des Carmélites. De nombreux documents hongrois du 16ème siècle évoquent également son rôle comme fidèle compagnon des rois et de l’aristocratie.

 

S’il ne fait aucun doute que le Vizsla actuel est le résultat de nombreux croisements entre chiens de chasse réalisés au cours des siècles, ceux-ci ont toujours été réalisés avec l’objectif de conserver les caractéristiques originelles, comme en témoigne la truffe de couleur marron différente de la plupart des autres chiens d’arrêt.

 

Historiquement, le Vizsla avait toujours eu le poil court. Toutefois, dans les années 1930, deux éleveurs soumirent l’idée d’un Braque Hongrois à Poil Long au club de race du pays. Leur objectif était de créer un chien possédant toutes les qualités du Vizsla, mais doté d’un pelage qui le protégerait plus efficacement de la neige et de l’eau glacée, ainsi que des éraflures et égratignures lors des chasses en forêt.

 

Même si elle fit débat, la proposition fut acceptée sous réserve de respecter certaines conditions, notamment celle de garder la même couleur de robe. C’est ainsi que Jozsef Vasa, éleveur de Braque Hongrois, et Laszlo Gresznarik, éleveur de Chiens d’Arrêt Allemand à Poil Dur, entreprirent de croiser deux femelles Vizsla nommées Csibi et Zsuzsi avec un mâle Chien d’Arrêt Allemand à Poil Dur nommé Astor von Potat. Deux générations plus tard, Dia de Selle fut le premier Braque Hongrois à Poil Dur à être présenté lors d’une exposition canine.

 

Il semblerait en outre que lors de la Seconde Guerre Mondiale, alors que la population connaissait un certain déclin, des croisements avec d’autres races comme le Setter Irlandais ou le Griffon furent également réalisés. On ne trouve toutefois aucune trace de ces croisements dans les registres tenus par les organisations hongroises.

 

La race fut reconnue en 1963 par la Fédération Cynologique Internationale (FCI), soit 9 ans après le Vizsla à Poil Court. Des premiers spécimens furent exportés en Amérique du Nord dans les années 70. Une fois n’est pas coutume, c’est au Canada qu’il fut adopté le plus rapidement, au point d’obtenir dès 1977 la reconnaissance officielle du Club Canin Canadien (CCC).

 

Aux États-Unis, il fallut attendre respectivement 2006 et 2014 pour que le United Kennel Club (UKC) et l’American Kennel Club (AKC) en fassent de même, tandis qu’ils avaient reconnu le Vizsla à Poil Court dès 1960 (AKC) et 1984 (UKC). Sa présence grandissante en Europe lui permit également d’être reconnu par le Kennel Club (KC) britannique en 1991.

Le caractère du Braque Hongrois à Poil Dur est comparable à celui du Vizsla à Poil Court, mais avec la barbe humide en plus lors des câlins.

 

Il est en effet très attaché à sa famille, et se montre affectueux et joueur avec les siens. Il se sent toutefois en général plus proche d’une personne en particulier parmi eux, qu’il considère comme son humain de référence, et ne manque d’ailleurs pas de le faire clairement sentir.

 

Il se montre en tout cas beaucoup moins ouvert avec les humains qui ne font pas partie de son foyer. Il n’est pas pour autant agressif ou méfiant à leur encontre, mais plutôt indifférent.

 

Toutefois, s’il perçoit une menace pour sa famille ou son territoire, qu’elle vienne justement d’un humain inconnu ou d’un autre animal, il se montre très protecteur, n’hésitant pas à gronder voire s’interposer.

 

Il se comporte exactement de la même manière avec les enfants. Ainsi, il est proche des petits de la famille, mais préfère éviter les autres. Une certaine prudence s’impose lorsque les premiers s’amusent avec des amis, car il peut interpréter à tort certains gestes de ces derniers comme une agression, et avoir alors une réaction inappropriée. Par ailleurs, comme n’importe quel autre chien quelle que soit sa race, il ne doit pas être laissé seul avec un tout-petit, hors de toute surveillance par un adulte.

 

Le Braque Hongrois à Poil Dur s’entend bien avec ses congénères, que ce soit ceux qu’il rencontre pendant ses promenades ou ceux qui partagent son foyer le cas échéant. Ses relations avec les autres animaux sont nettement plus compliquées, puisqu’ils ont tôt fait d’être victimes de son fort instinct de chasse. Le chat du foyer est le plus souvent à l’abri, surtout s’il a grandi à ses côtés dès son plus jeune âge, mais un rongeur ou un oiseau ne peut en dire autant, qu’il vive à ses côtés dans la maison ou soit rencontré lors d’une promenade. Un chat inconnu a également toutes les chances d’être pourchassé sans relâche.

 

Habitué pendant des siècles à s’illustrer pendant de longues parties de chasse, le Vizsla à Poil Dur reste aujourd’hui un chien actif, qui a besoin de pouvoir se dépenser au moins une heure chaque jour pour être bien dans ses pattes, et se sent encore plus heureux s’il peut passer des journées entières à arpenter les forêts. Son niveau d’activité implique donc qu’il n’est pas adapté pour une personne âgée ou très sédentaire.

 

La chasse reste son activité de prédilection, et celle qui lui permet le mieux d’exprimer toutes ses qualités. À défaut, les sports canins de recherche (pistage, cavage…) sont un parfait exutoire, en pour solliciter son flair hors du commun.

 

L’obéissance et l’agility sont aussi des disciplines susceptibles de lui convenir. Plus simplement, c’est aussi un formidable compagnon pour les cyclistes, les joggeurs, les randonneurs, les amateurs de nature, les cueilleurs de champignon… C’est d’autant plus vrai qu’il est robuste et capable d’évoluer sur tous types de terrains, de la dense forêt aux montagnes rocailleuses, en passant par les plaines enneigées ou les marais.

 

En ville, il est fortement recommandé de le tenir en laisse, pour éviter les accidents s’il s’élance à la poursuite d’un chat ou d’un petit animal qui passe par là. Toutefois, dès lors qu’il se retrouve en pleine nature, il est nettement plus approprié de le laisser courir librement. Bien sûr, l’apprentissage des commandes de rappel est un pré-requis indispensable, pour des raisons de sécurité évidentes, Un collier pour chien GPS n’en reste pas moins bon investissement pour permettre de le localiser si le chevreuil qu’il pourchasse l’a conduit sur des terrains inconnus.

 

Par ailleurs, il se débrouille parfaitement dans le milieu aquatique. Sans en raffoler particulièrement, il aime toutefois nager de temps à autre, surtout si l’endroit où il vit offre cette possibilité.

 

Habitué à chasser de manière assez autonome et donc à prendre lui-même des décisions, le Vizsla à Poil Dur a acquis une certaine intelligence couplée d’un caractère bien trempé. Un maître débutant risque fort de se retrouver dépassé.

 

S’il est indépendant dans sa manière d’agir, cela ne signifie en aucun cas qu’il aime être laissé seul. Il peut attendre patiemment à la maison lorsque sa famille est au travail pendant la journée, mais doit pouvoir être le plus possible avec le reste du temps. Il a d’ailleurs toutes les chances de commettre des dégâts s’il est abandonné un weekend entier, faute de supporter le stress que lui cause l’absence de ses maîtres. En outre, ce n’est pas parce qu’il est physiquement parfaitement apte à dormir dans le jardin même quand il fait un peu frais que cela est recommandé. En effet, pour être bien dans sa tête, il ne doit pas être tenu à l’écart de sa famille :  c’est plutôt un chien d’intérieur, qui préfère regarder la télévision le soir avec les siens plutôt que d’admirer les étoiles seul dehors.

 

C’est d’autant plus vrai qu’il se montre étonnamment calme dès lors que ses besoins d’exercice sont satisfaits, au point de pouvoir vivre en appartement, sous réserve que ce dernier fasse une taille suffisante pour l’accueillir dans de bonnes conditions. Discret et bien élevé, il n’est pas du genre à aboyer à tue-tête ou à hurler à la mort, et ne se fait généralement pas remarquer par les voisins. De fait, il n’aboie que rarement (généralement lorsqu’il perçoit une menace), mais ne manque alors pas de se faire entendre, car sa voix porte loin.

 

Néanmoins, le cadre de vie idéal pour lui est une maison avec jardin (parfaitement clôturé) à la campagne. En effet, à durée égale, une promenade en ville n’a pas du tout la même saveur qu’une sortie en pleine nature pour ce chien habitué à la nature et aux grands espaces.

Comme tous les chiens, le Braque Hongrois à Poil Dur bénéficie grandement d’une socialisation entamée dès ses premières semaines et poursuivie pendant les mois suivants. Elle se déroule le plus souvent sans difficulté, car il est alors particulièrement ouvert et curieux, s’habituant généralement rapidement aux différents environnements et situations qu’il découvre. C’est donc le moment idéal pour l’habituer aux personnes qu’il sera amené à recroiser régulièrement dans sa vie (amis, voisins, vétérinaire…), mais aussi pour l’emmener dans tous types d’endroits et lui permettre de rencontrer des divers humains et congénères.

 

L’éducation du Vizsla à Poil Dur peut donner du fil à retordre à un maître un peu timoré, qui ne saurait se faire respecter par son chien. Fort en caractère et indépendant, il a tôt fait de prendre le dessus si on le laisse faire. Il est toutefois parfaitement adapté à un maître débutant, dès lors que celui-ci sait affirmer son autorité. Pour y parvenir, il est important notamment de fixer sans attendre des règles claires et cohérentes aussi bien dans le temps (ce qui est interdit un jour l’est également le lendemain) qu’entre les différents membres de la famille (pas question que telle personne autorise ce que tel autre interdit), afin d’instituer une discipline sans faille et qu’il respecte l’autorité de son maître. Une fois qu’il a compris qu’il ne peut décider tout seul, il accepte la situation et n’est pas du genre à guetter la moindre faille et remettre sans cesse en cause l’ordre établi - sous réserve bien sûr que ses maîtres continuent à savoir s’imposer au besoin.

 

Par ailleurs, éduquer un Braque Hongrois à Poil Dur est beaucoup plus simple, rapide et efficace avec des méthodes basées sur le renforcement positif. Les compliments et caresses sont une bonne source de motivation pour lui donner envie d’apprendre, et les friandises sont également de précieux alliés pour le motiver à faire ce qui lui est demandé. En revanche, les techniques de dressage traditionnelles sont vouées à l’échec, car elles ont toutes les chances de le déstabiliser totalement, le rendant craintif et peu sûr de lui.

 

Enfin, les commandes de rappel figurent en très haute position dans la liste des choses à apprendre en priorité à son chien. En effet, pour pouvoir le laisser gambader en toute liberté lors des sorties en pleine nature, chose particulièrement bénéfique pour lui, elles doivent être parfaitement assimilées.

Le Braque Hongrois à Poil Dur est une race robuste, dont l’espérance de vie (de 12 à 14 ans) se situe dans la moyenne des chiens de son gabarit.

 

En outre, son pelage le protège bien des intempéries, et fait qu’il ne craint ni la pluie, ni le froid, ni le chaud. Il peut donc vivre sous tous les climats, mais ne doit pas être exposé à des conditions extrêmes : ce chien ne peut pas dormir dehors dans la neige en cas de grand froid, ou courir au soleil en pleine canicule.

 

Même s’il est peu sujet aux maladies, il est prédisposé à certaines :

  • la dysplasie de la hanche, une malformation au niveau de la tête du fémur dont l’apparition peut être favorisée par une prédisposition héréditaire. Elle est à l’origine de douleurs et de boiteries, et souvent d’arthrose lorsque l’animal vieillit ;
  • la dysplasie du coude, une malformation articulaire qui peut elle aussi impliquer une prédisposition héréditaire. Là aussi, le chien touché souffre, boite, et développe souvent de l’arthrose une fois atteint un certain âge ;
  • l’épilepsie, une maladie du système nerveux souvent héréditaire, qui cause des crises convulsives de fréquence et intensité diverses. Un traitement à vie permet d’en diminuer les symptômes, voire de les faire disparaître, et ainsi d’offrir à l’animal touché une existence quasi-normale ;
  • la maladie d’Addison (ou hypocorticisme), une insuffisance hormonale qui peut elle aussi être transmise par les parents et a des manifestations diverses : état de grande faiblesse, vomissements, diarrhée, perte de poids... La forme aiguë est souvent fatale, tandis qu’un traitement à vie permet de faire face à la forme chronique ;
  • l’hémophilie de type A, une maladie héréditaire qui touche principalement les mâles et entraîne des problèmes de coagulation. Elle est à l’origine de saignements abondants, mais aussi potentiellement de l’apparition d’hématomes, d’une présence de sang dans les selles ou les urines, voire d’hémorragies internes ;
  • l’hyperuricosie, une maladie héréditaire entrainant un excès d’acide urique et la formation de cristaux dans les urines. Cela cause la présence de sang dans les urines et parfois des insuffisances rénales ;
  • les allergies, qui peuvent être causées par des facteurs aussi variés que la nourriture, des parasites ou encore une substance présente dans l’environnement du chien. Elles peuvent avoir des conséquences diverses, comme des rougeurs, démangeaisons ou perte de poils si elles se manifestent sur la peau ;
  • les otites, du fait de la forme tombante de ses oreilles.

 

Cette race est également particulièrement prédisposée à plusieurs maladies oculaires :

  • l’atrophie progressive de la rétine, une dégénérescence des tissus oculaires au niveau de la rétine. Cette affection héréditaire entraîne irrémédiablement une perte de la vision nocturne puis diurne, jusqu’à la cécité totale du chien ;
  • l’entropion, un défaut de positionnement de la paupière qui est responsable d’irritations au niveau de l’œil et peut être d’origine héréditaire. Une intervention chirurgicale permet toutefois d’y remédier ;
  • l’ectropion, qui correspond à un problème d’enroulement de la paupière inférieure, à l’origine de fortes irritations du globe oculaire. Cette affection peut être transmise par les parents, et dans tous les cas une opération permet d’y remédier ;
  • le glaucome, dont l’origine est souvent héréditaire et qui correspond à une augmentation de la pression de l’œil. En plus d’être douloureuse, elle entraîne la perte subite et irrémédiable de la vue si elle n’est pas rapidement opérée ;
  • le distichiasis, qui correspond à la présence d'une rangée supplémentaire de cils. Celle-ci est à l'origine de rougeurs, de démangeaisons et de larmoiements excessifs. Il est possible d'y remédier soit en épilant régulièrement les cils en surnombre, soit via une opération chirurgicale qui les empêche de repousser.

 

Par ailleurs, les individus utilisés dans le cadre de la chasse sont particulièrement exposés aux risques de blessures que cette activité implique.

 

Une large partie des problèmes de santé auxquels la race est prédisposée étant ou pouvant être héréditaires, se tourner vers un éleveur de Vizsla à Poil Dur sérieux est important pour maximiser les chances d’adopter un animal en bonne santé et qui le reste. En effet, non content d’offrir aux petits une socialisation de qualité dès leurs premières semaines, un professionnel digne de ce nom sélectionne scrupuleusement ses reproducteurs, en leur faisant passer différents tests génétiques pour éviter tout risque de transmission à leurs descendants d’une affection héréditaire. Il doit donc être en mesure de présenter les résultats des tests effectués sur les parents (voire également sur le petit), en plus d’un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire et du détail des vaccins administrés, consignés dans le carnet de santé ou de vaccination de l’animal.

 

Une fois à la maison, la santé du chiot devient l’entière responsabilité du maître. Ce dernier doit garder en tête que son petit compagnon, non content d’avoir besoin de beaucoup de repos, est aussi particulièrement fragile pendant sa croissance. Il convient donc de limiter ses exercices tout au long de cette période, au risque qu’il se blesse mais surtout qu’apparaissent des lésions irréversibles au niveau de ses os ou de ses articulations.

 

Par ailleurs, il est impératif de faire effectuer ses rappels de vaccination à temps tout au long de sa vie, afin qu’il ne cesse jamais d’être protégé. Cela peut être groupé avec les visites de contrôle chez le vétérinaire, qui doivent avoir lieu au moins une fois par an et permettent de réaliser un bilan de santé du chien ainsi que de déceler au plus tôt d’éventuels problèmes. Il revient en parallèle au maître de renouveler les traitements antiparasitaires de son compagnon tout au long de l’année, chaque fois que cela est nécessaire. C’est d’autant plus indispensable que le Braque Hongrois à Poil Dur passe généralement beaucoup de temps à l’extérieur, a fortiori s’il est utilisé dans le cadre de la chasse.

L’entretien du pelage du Braque Hongrois à Poil Dur est assez simple, puisqu’un brossage hebdomadaire suffit à le conserver propre et en bonne santé. Il perd toutefois son sous-poil deux fois par an, au printemps et à l’automne, et il est alors recommandé de le brosser quotidiennement pour faciliter l’élimination des poils morts.

 

Il est également nécessaire de lui faire prendre un bain de temps à autres, mais la fréquence dépend fortement de son mode de vie. Par exemple, il n’est pas inutile de baigner plusieurs fois par mois un individu utilisé pour la chasse ou qui évolue souvent sur des sentiers boueux en forêt et dort à l’intérieur de la maison. En revanche, deux ou trois par an peut être parfaitement suffisant pour un autre qui se promène principalement sur des chemins rocailleux en montagne et dont le lieu de couchage se situe dans le garage Dans tous les cas, il faut utiliser systématiquement un shampooing doux spécifiquement conçu pour les chiens, au risque d’abîmer son pelage ou sa peau.

 

Par ailleurs, ses oreilles doivent faire l’objet d’une attention toute particulière, car leur forme tombante implique qu’elles sont de potentiels nids à infections (otites, etc.) dès lors que des saletés ou de l’humidité s’y accumulent. Il est donc important de les vérifier et les nettoyer chaque semaine. En parallèle, il faut prendre l’habitude de les sécher après tout long moment dans un milieu humide, et plus encore après toute baignade dans un marais, lac, ruisseau...

 

La séance d’entretien hebdomadaire est aussi l’occasion d’un examen et au besoin nettoyage rapide du contour de ses yeux à l’aide d’un chiffon humide, là aussi pour éviter des infections qui seraient déclenchées par un dépôt de saletés.

 

Comme pour tout chien, l’hygiène bucco-dentaire a aussi son importance. Le Braque Hongrois à Poil Dur doit donc bénéficier d’un brossage de ses dents au minimum une fois par semaine, à l’aide d’un dentifrice destiné à la gent canine. Cela permet de diminuer le dépôt de plaque dentaire, qui en se transformant en tartre peut être à l’origine de différents problèmes : mauvaise haleine, caries et autres maladies.

 

Par ailleurs, en dépit de ce que son mode de vie assez actif pourrait laisser croire, ce chien a besoin que ses griffes soient coupées manuellement assez régulièrement. En effet, elles sont particulièrement solides et s’usent difficilement. Il faut s’en occuper en moyenne toutes les 2 à 3 semaines, mais il suffit sinon de tendre l’oreille lorsqu’il marche sur un sol dur : si on entend alors une sorte de cliquetis à chacun de ses pas, c’est qu’elles sont devenues trop longues et qu’il est temps de les couper. À défaut, il pourrait non seulement être gêné dans sa démarche, mais aussi potentiellement être blessé si elles venaient à se casser.

 

Enfin, il est recommandé de l’examiner (pelage, oreilles, coussinets…) après chaque session de chasse ou long moment passé dans la nature, pour détecter d’éventuelles coupures ou égratignures, parasites, épillets

 

Comme pour toutes les races, apprendre les gestes d’entretien d’un Vizsla à poil dur auprès d’un professionnel (toiletteur ou vétérinaire) est le meilleur moyen d’être capable d’en prendre soin au mieux sans risque de lui faire mal ou le blesser. Il est conseillé de l’habituer dès son plus jeune âge à ces différentes manipulations, pour qu’elles deviennent un moment de plaisir partagé, et non une corvée qu’il cherche à éviter.

Le Braque Hongrois à Poil Dur n’est pas difficile à l’heure du repas, et il s’accommode sans souci des aliments industriels pour chien. Tant le choix de ces derniers que la détermination de la quantité qui en est donnée chaque jour doivent être effectués en prenant en compte son âge, son état de santé et son niveau d’activité.

 

Il est possible que ce dernier d’activité varie fortement au cours de l’année, et ses besoins font alors de même ; c’est le cas par exemple s’il est utilisé comme chasseur. Il est alors nécessaire d’ajuster ses portions à la hausse pendant le temps voulu, afin que son alimentation continue de lui apporter tout ce dont il a besoin. Toutefois, il ne faut pas oublier de revenir aux quantités habituelles une fois la période (par exemple la saison de la chasse) achevée, au risque de le voir prendre du poids rapidement.

 

En effet, même si l’obésité est rare chez cette race, elle n’est pas impossible - notamment chez les individus stérilisés, qui sont davantage à risque. Un maître responsable doit donc surveiller le poids de son compagnon, en le pesant tous les mois. Une augmentation anormale qui se confirme voire s’amplifie lors des mesures suivantes doit faire l’objet d’une visite chez le vétérinaire. En effet, sachant que de nombreuses causes différentes sont possibles (alimentation inadaptée ou donnée en trop grande quantité, maladie, réaction à un médicament…), seul un professionnel de santé peut tirer les choses au clair et identifier des solutions adaptées au problème.

 

Par ailleurs, comme pour tout chien, mieux vaut répartir sa ration quotidienne en au moins deux repas. Cela permet à la fois de faciliter la digestion et de réduire sa propension à réclamer en cours de journée, à partir du moment où il sait qu’il sera à nouveau nourri plus tard.

 

C’est notamment lorsque ses maîtres mangent devant lui qu’un chien est particulièrement enclin à réclamer. Il faut alors éviter à tout prix de partager sa nourriture avec lui ou de lui donner des restes de table, à moins de s’être assuré que les aliments en question correspondent à ses besoins nutritionnels. Pire, certains mets très appréciés des humains s’avèrent en fait toxiques pour leurs amis à poils.

 

Enfin, comme également tous ses congénères, le Braque Hongrois à Poil Dur doit toujours avoir accès à une gamelle d’eau fraîche. D’ailleurs, s’il est utilisé dans le cadre de la chasse, il faut veiller à emporter de quoi lui permettre de se désaltérer régulièrement.

Dès les premières références à son sujet datant du 13ème siècle, le Braque Hongrois a été présenté comme étant utilisé pour la chasse, plus précisément en tant que chien d’arrêt. Déjà à l’époque, ainsi que pendant les siècles qui suivirent, y compris de nos jours, sa mission est de dénicher le gibier et de le signaler au chasseur en pointant la direction. Polyvalent, il est capable de chasser sur tous les terrains (forêts, plaines, montagnes…) et ne craint pas le froid ou l’eau. Il est donc utilisé pour débusquer différents gibiers, à poil ou à plumes, travaillant le plus souvent seul ou éventuellement en paire, mais rarement en meute.

 

Aujourd’hui encore, la chasse est la mission première du Vizsla à Poil Dur, et ses qualités sont reconnues en particulier par les chasseurs d’Europe Centrale et de Grande-Bretagne, où il est présent en nombre.

 

Les qualités qu’il mobilise pour la chasse (flair, obéissance, indépendance…) lui permettent également de briller dans des disciplines de sport canin variées, qu’il s’agisse de pistage, d’obéissance ou d’agility.

 

Le Braque Hongrois à Poil Dur est aussi de plus en plus présent dans les foyers en tant que simple chien de compagnie. Son attachement et son énergie peuvent être tout à fait bénéfiques au moral de ses propriétaires, et les plus sportifs trouvent en lui un partenaire de choix pour leurs longues sorties en pleine nature. En tout état de cause, son besoin d’exercice assez conséquent fait qu’il ne convient pas par exemple à une personne très sédentaire.

 

Son côté protecteur en fait aussi un bon chien de garde, qui ne ménage pas ses efforts pour mettre en fuite les intrus, même s’il n’a pas un gabarit aussi imposant que certaines autres races.

Le prix d’un chiot Braque Hongrois à Poil Dur se situe généralement entre 600 et 800 euros, sans différence de prix sensible entre mâles et femelles.

 

Au Canada, il faut compter environ 1500 dollars canadiens pour adopter un représentant de cette race auprès d’un éleveur.

 

Quel que soit l’endroit, et comme pour toutes les races, le montant demandé dépend de l’ascendance plus ou moins prestigieuse dont l’animal est issu, ainsi que de la renommée de l’élevage dont il provient. Ses caractéristiques intrinsèques sont toutefois le principal facteur entrant en ligne de compte, ce qui explique d’ailleurs qu’au sein d’une même portée les prix peuvent varier grandement ; les individus les plus proches du standard et affichant les meilleurs traits de caractère sont forcément plus onéreux que les autres.

Si le Vizsla à Poil Dur est désormais reconnu par la majorité des principaux organismes canins du monde entier, il est loin de jouir de la même aura que son homologue à poil court.

 

En France, le nombre d’enregistrements annuels au Livre des Origines Français (LOF) fluctue entre une dizaine et une cinquantaine depuis les années 80, sans qu’on constate réellement de tendance à la hausse ou à la baisse. La moyenne se situe autour de la trentaine. À titre de comparaison, le Braque Hongrois à Poil Court est passé sur la même période d’une centaine de naissances par an à près de 300.

 

On constate également un écart entre les deux races ailleurs en Europe, mais il varie fortement d’un pays à l’autre. Il est immense par exemple en Italie, où moins de 10 Vizsla à Poil Dur sont enregistrés chaque année auprès de l’Ente Nazionale Cinofilia Italiana, contre plus de 300 Vizsla à Poil Court.

 

En Grande-Bretagne, la race a le vent en poupe, puisque les enregistrements annuels auprès du Kennel Club ont grimpé d’environ 200 au milieu des années 2000 à plus de 700 à la fin des années 2010. Il reste cependant en-dessous du Vizsla à Poil Court, qui a vu lui aussi sa popularité croître au cours de la période et dépasse désormais les 2500 naissances par an.

 

On ne peut pas en dire autant aux États-Unis, où il se situe vers la 160ème place dans le classement des races par popularité établi sur la base du nombre d’enregistrements annuels auprès de l’American Kennel Club (AKC). Cela le met loin derrière son homologue au poil court, qui émarge aux alentours de la 30ème position.

 

Finalement, le seul endroit où le Vizsla à Poil Dur parvient à faire jeu égal avec le Vizsla à Poil Court est peut-être la République Tchèque. En effet, la population des deux races y est assez similaire, avec un peu moins de 5000 représentants pour chacune.

Le Braque Hongrois à poil dur s'accomode des terrains difficiles et des variations météorologiques extrêmes.

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