« Le Chien gardien d’étoiles » (Takashi Murakami, 2008-2009)

Dessin du chien gardien d'étoiles dans un champ de tournesols

L'histoire de Hachiko (1923-1935), ce chien de race Akita Inu qui attendit son maître décédé à la gare de Shibuya tous les soirs pendant des années, a exercé une influence majeure sur la culture et l’art japonais contemporain. Nombreuses sont ainsi les œuvres à rendre hommage à ce chien à la loyauté sans faille.

 

C’est notamment le cas du manga Le Chien gardien d’étoiles (Hoshi Mamoru Inu, en japonais) qui, sans être à proprement parler une adaptation de la vie d'Hachiko, s’en inspire fortement. Par le biais de flashbacks, il raconte l’histoire d’un homme et de son chien retrouvés tous les deux morts dans une voiture. Les décès n’ont pourtant pas eu lieu au même moment : la mort de l’homme remonte à un an auparavant, tandis que celle du chien ne date que de trois mois. L’oeuvre raconte alors l’enquête d’un assistant social décidé à en savoir plus sur eux, mettant en parallèle les événements qui les ont conduits jusqu’à leur mort et les souvenirs d’enfance de cet enquêteur en herbe qui possédait lui aussi un chien.

 

Le trait épuré de Takashi Murakami (né en 1965) contribue à faire que Le Chien gardien d’étoiles est une œuvre touchante et pleine de nostalgie. Elle rencontre au demeurant un grand succès au Japon : il s’en vend plus de 400.000 exemplaires, et elle est considérée par de nombreux spécialistes comme un des meilleurs mangas de l’année 2009.

Dernière modification : 07/06/2022.