Une fois que l'on a adopté un chien - ou en tout cas que l'on a décidé d'en adopter un - se pose la question de savoir comment l'appeler. Cela peut paraître anecdotique, et il faut avouer que ce n'est pas l'étape la plus difficile du processus - ni d'ailleurs le critère le plus déterminant pour une bonne cohabitation.
Néanmoins, il existe tout de même quelques règles pour bien choisir - d'autant que le nombre d'idées possibles est colossal.
Voici donc quelques conseils utiles pour faire le bon choix, et commencer la cohabitation de la meilleure manière possible.
La première question qu'on peut se poser lorsqu'on souhaite choisir un prénom pour un chien est de savoir si on peut l'appeler comme on le souhaite, ou bien s'il y a des règles à respecter - comme c'est le cas pour un enfant.
La réponse à cette question est moins simple qu'il n'y paraît : tout dépend en fait s'il est de pure race et si on souhaite le cas échéant le faire reconnaître par un organisme cynologique - ainsi que de quel organisme il s'agit.
Il n'est pas forcément possible de choisir n'importe quel nom pour un chien de race - en tout cas si l'on souhaite le faire reconnaître en tant que tel.
En effet, différentes règles existent, qui peuvent varier en fonction des organismes canins - et donc en fonction des pays en question. Par exemple, la France, la Belgique et le Luxembourg ont mis en place un système globalement similaire, tandis que la Suisse et le Canada possèdent des règles bien différentes pour choisir le nom d'un chien.
Un certain nombre d'organismes canins qui tiennent un registre des chiens de race imposent que le nom du chien commence par une certaine lettre, qui change chaque année. C'est le cas notamment de :
Si l'on souhaite enregistrer son chien auprès de l'un de ces organismes, il convient donc de choisir un nom qui commence par la bonne lettre. À titre d'exemple, la lettre pour un chien né en 2023 est le U en France et au Luxembourg, et le W en Belgique. À défaut, l'animal ne peut être enregistré dans le livre des origines en question, et donc n'est pas officiellement reconnu comme étant de pure race. Cela implique notamment que ses éventuels descendants ne pourront pas non plus l'être, mais aussi par exemple qu'il n'est pas possible de le faire concourir dans des expositions canines.
En plus de cette règle, il existe généralement une limite du nombre de caractères, qui évite de choisir un nom de chien trop long. Les caractères spéciaux peuvent également être restreints voire interdits selon les cas.
Tout éleveur agréé par la Société Cynologique Suisse (SCS) doit nommer ses chiots en fonction du nombre de portées qu'a déjà eu la mère. Par exemple, la première portée correspond à la lettre A, la deuxième à la lettre B, et ainsi de suite. Cela implique donc que dans une portée, tous les chiots ont un nom commençant par la même lettre.
Si l'on souhaite choisir soi-même le nom de son futur chien plutôt que de laisser l'éleveur décider, c'est possible, sous réserve bien sûr d'en discuter avec lui avant qu'il ait déclaré ses chiots auprès de la SCS. Si l'on s'y prend trop tard, on doit conserver le nom officiel choisi par l'éleveur, mais rien n'empêche d'ajouter un surnom que l'on apprécie tout particulièrement.
Là encore, il peut aussi exister une longueur maximale pour le prénom, ainsi qu'une impossibilité d'utiliser certains caractères spéciaux. En cas de doute, le mieux est donc de se renseigner directement auprès de la SCS.
Il n'existe pas de règle contraignante pour choisir le nom d'un chien de race que l'on souhaite faire enregistrer auprès du Canadian Kennel Club (CKC), l'organisme canin de référence au Canada. En effet, contrairement à nombre de ses homologues, ce dernier n'impose pas que le nom en question commence par telle ou telle lettre en fonction de l'année de naissance de l'animal.
Il fixe néanmoins une limite de 50 caractères maximum, espace(s) et ponctuation compris. Un surcoût est d'ailleurs prévu si le nom dépasse 35 caractères, qui peut aller jusqu'à 20 dollars canadiens. Cela étant, la plupart des maîtres optent de toute façon pour un mot court, dont la longueur est bien en deçà de ce seuil.
La réglementation ne fixe aucune contrainte concernant le nom d'un chien qui n'est pas de race, ou qui pourrait l'être mais qu'on ne souhaite pas faire reconnaître officiellement par un organisme canin. Libre à chacun de choisir le nom qui lui convient ; il peut d'ailleurs s'agir d'un nom appartenant à une autre langue, voire que l'on a soi-même inventé.
En règle générale, il n'est pas spécialement utile de choisir un surnom pour son chien : un simple nom, clair et qu'il identifie facilement est largement suffisant. Cela peut néanmoins s'avérer pertinent dans certaines situations.
C'est le cas notamment si le nom officiel que l'on souhaite lui donner est long, c'est-à-dire fait plus de deux syllabes. En effet, il risque alors d'avoir du mal à le retenir, et même le maître peut trouver fastidieux de devoir le prononcer en entier à chaque appel ou ordre. Il est tout à fait possible de réserver le nom entier aux papiers officiels, et d'utiliser seulement son surnom (par exemple un diminutif) pour communiquer avec lui au quotidien.
Un autre cas dans lequel un surnom peut être utile est lorsqu'on souhaite faire enregistrer son chien dans un livre des origines tenu par un organisme imposant des règles concernant le choix du nom. Ainsi, si l'on ne trouve pas un prénom à sa convenance qui respecte toutes ces règles, il est possible de faire ajouter un surnom plus agréable avec la mention « dit X » lors de la déclaration d’identification : par exemple, « Gail dit Pompon », ou « Galantine dite Lola ».
En plus des règles précédentes, qui peuvent être assez contraignantes si l'on est concerné, il existe un certain nombre de bonnes pratiques pour choisir un prénom pour son chien. Elles ne sont pas obligatoires, mais facilitent l'apprentissage du mot et sa mémorisation par l'animal lui-même : rien n'empêche de ne pas les respecter, même si c'est recommandé.
Voici donc ci-dessous cinq conseils utiles pour bien choisir un nom.
L'un des conseils les plus importants est de choisir un nom court, qui dans l'idéal ne compte pas plus de deux syllabes - ou éventuellement trois si la dernière est muette.
En effet, les chiens sont globalement plus réceptifs aux sons courts : ils sont donc plus à même de répondre lorsque leur nom est court et claquant. Par exemple, Lucky, Aka, Baba ou Paco sont des noms simples, courts, et qui « claquent » suffisamment pour que l'animal comprenne qu'il s'agit de lui.
Si l'on a un véritable coup de coeur pour un nom plus long que cela, rien n'empêche par exemple de le garder pour les papiers officiels, et d'utiliser un diminutif comme surnom pour communiquer avec son compagnon. En procédant de cette façon, tout le monde est content.
Dans l'idéal, mieux vaut opter pour un nom simple, et éviter les mots compliqués.
En effet, il faut généralement appeler son chien à de nombreuses reprises au quotidien, que ce soit pour le récompenser, le promener, lui demander de venir, ou pour toutes sortes d'autres raisons. L'entourage proche doit également être en mesure de le prononcer et de l'utiliser - par exemple s'ils doivent garder l'animal pour les vacances, ou même simplement pour interagir avec lui lors d'une visite au domicile.
Pour que le chien le reconnaisse aisément, il est important que son nom soit simple.
Il est important de choisir un nom qui ne soit pas lassant.
Cela peut paraître évident, et pourtant : certains noms sont de véritables coups de coeur sur l'instant, mais peuvent finir par lasser à force d'être utilisés au quotidien. L'objectif d'un nom est d'appeler le chien tout le temps de la même manière, et de ne pas finir par utiliser d'autres appellations du type « mon bébé » ou « mon chienchien ».
Dans un autre registre, mieux vaut aussi éviter de choisir un nom trop connoté. En effet, même si cela peut être amusant d'appeler son animal par exemple « slip » ou « kiki », il faut se rappeler que l'on sera vraisemblablement amené à devoir prononcer ce nom devant des inconnus, notamment à l'occasion de promenades ou de sorties. Si l'on n'est pas sûr de pouvoir assumer son choix devant témoin, mieux vaut probablement choisir un nom plus plaisant et plus facile à porter...
Le nom doit comporter des sons faciles à prononcer pour le maître, et faciles à distinguer pour le chien. Ce dernier doit en effet être capable de se reconnaître aisément en toutes circonstances, y compris dans un environnement bruyant.
Les consonnes claires et autoritaires, telles que le « k » ou le « c », ressortent bien, même dans une cacophonie assourdissante : elles sont donc à privilégier. À l'inverse, les consonnes comme le « b », le « f » ou encore le « l » semblent plus difficiles à percevoir pour l'oreille d'un chien : si c'est possible, mieux vaut donc les éviter.
Pour ce qui est des voyelles, le « a », le « é » et le « o » sont globalement à préférer au « i », au « u » et même au « ou », plus difficiles à entendre - notamment à distance.
Mieux vaut éviter les noms ressemblant à des mots fréquemment utilisés.
Par exemple, si une des personnes du foyer s'appelle Nathan, alors un nom tel que Natha ou Antan n'est pas forcément du meilleur choix. Le chien risque en effet de confondre ces mots, et de croire à tort qu'on l'appelle ou à l'inverse de ne pas se reconnaître lorsqu'on s'adresse à lui. Cela a toutes les chances de rendre plus ardu l'apprentissage de son sobriquet.
De la même façon, si l'on est un gros consommateur de lait, mieux vaut éviter d'appeler son chien Olé ou Fêlé.
Enfin, il est préférable d'éviter les prénoms qui ressemblent à des ordres qu'il est censé apprendre à l'avenir. Par exemple, le nom « Lassie » peut être confondu avec l'ordre « Assis ! », et « Opie » risque d'être confondu avec « Au pied ! ».
Préalablement au choix du nom, il est judicieux d'apprendre à connaître son chien.
Cela permet en effet non seulement d'installer un premier rapport de confiance avec lui, mais aussi et surtout d'être plus à l'aise pour faire son choix : cela peut donner des idées et aider à se décider plus rapidement. La coutume est généralement de tenir compte de son caractère, de sa couleur, de son gabarit, d'un détail physique, etc.
Cela étant, rien n'empêche de choisir un nom totalement arbitraire, n'ayant rien à voir ni de près ni de loin avec son animal. Après tout, il n'existe aucune règle défendant par exemple de choisir « Neige » ou « Whity » pour un chien noir, ou à l'inverse « Blacky » ou « Shadow » pour un chien blanc. Cela peut même être amusant si l'on souhaite se démarquer des autres maîtres.
Par ailleurs, il faut savoir que n'importe quel mot peut parfaitement faire office de nom de chien - y compris d'ailleurs des mots provenant d'autres langues comme l'anglais, le chinois ou le japonais. Il est même carrément possible de créer soi-même un prénom. Un exemple courant est de rajouter une terminaison différente pour féminiser un nom masculin : Gail peut facilement devenir Gaila ou Gailie, Gansu peut se changer en Gansy ou en Gansa, et ainsi de suite. Le plus important est que le nom reste intelligible et facile à prononcer : pour le reste, il n'y a pas vraiment de contrainte.
Si l'on n'est pas spécialement inspiré, le mieux est de consulter des listes d'idées de nom de chien : cela devrait aider à trouver son bonheur, quitte d'ailleurs à s'inspirer de l'une d'entre elles pour créer un prénom à notre convenance.
En général, lorsqu'on choisit un nom pour un chien, c'est pour la vie. Il arrive toutefois que l'on souhaite en changer : soit parce qu'il en avait déjà un lorsqu'on l'a adopté (par exemple dans un refuge), soit parce que l'on n'apprécie plus celui qu'on lui avait donné au départ.
La question peut alors se poser de changer son prénom. Il faut alors distinguer le nom officiel (c'est-à-dire celui qui est écrit sur ses papiers) et le nom d'usage.
Il est tout à fait possible de changer le nom d'un chien, quel qu'il soit.
Ce n'est toutefois pas spécialement recommandé, car il lui faut un certain temps pour s'habituer à un nouveau mot. Il y a d'ailleurs des chances qu'il soit assez confus les premiers temps. Mais si l'on n'apprécie vraiment pas du tout le prénom actuel, mieux vaut probablement en changer plutôt que le garder à contrecoeur.
Bien entendu, plus l'animal est jeune, et plus ce changement se fait facilement : c'est toutefois parfaitement faisable aussi pour un toutou âgé, car un chien peut apprendre à tout âge - y compris lorsqu'il est vieux. Cela risque juste d'être un petit peu plus long que la première fois, mais il n'y a absolument rien de rédhibitoire. Un moyen de faciliter les choses est de choisir un nouveau nom ressemblant à l'ancien : ainsi, l'animal sera moins perturbé et le retiendra plus vite.
Pour ce qui est de changer le nom officiel d'un chien, les choses peuvent être un peu plus compliquées que cela. Il faut en effet effectuer différentes formalités, notamment si l'animal est inscrit dans un livre des origines, s'il est identifié et/ou s'il possède un passeport pour animaux à son nom.
Pour ce qui est du nom inscrit sur un passeport ou enregistré auprès d'un fichier d'identification tel que l'I-CAD, c'est généralement possible de le changer. Il faut se tourner vers un vétérinaire habilité à réaliser ce genre de formalités, pour lui demander de faire la modification. Une fois que cela est fait, il ne reste plus qu'à contacter l'organisme qui gère le fichier d'identification pour l'informer du changement.
Pour changer le nom inscrit dans un livre des origines, tout dépend en fait duquel il s'agit. Par exemple, le Canadian Kennel Club (CKC) au Canada permet généralement de le modifier dans un délai d'un an à côté de la date d'inscription. En revanche, la Société Centrale Canine (CCC) en France n'autorise pas ce type de modification : elle permet simplement d'ajouter un surnom. Il faut donc se renseigner auprès de l'organisme canin qui gère le livre des origines en question.
Cela étant, rien n'empêche d'avoir un nom d'usage différent du nom officiel : s'il n'est pas possible de modifier les papiers, ou si l'on ne souhaite pas faire ces formalités, on peut simplement modifier le nom d'usage et conserver l'autre.
Choisir un nom pour son chien est une étape importante : il faut bien sûr opter pour une idée que l'on apprécie, mais qui doit aussi potentiellement respecter un certain nombre de règles - notamment s'il s'agit d'un animal de race que l'on souhaite faire enregistrer dans un livre des origines.
Une fois le mot parfait en sa possession, il ne reste plus qu'à apprendre son nom à son chien. Cela doit être fait avant même d'attaquer son éducation, afin de faciliter la mémorisation des futurs ordres. Ainsi, une fois que la première rencontre est faite et qu'un premier rapport de confiance s'est installé, mieux vaut donc ne pas tarder à l'appeler par son nom, pour qu'il commence à se familiariser avec - voire à le retenir.
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