S’il existe des races recommandées comme premier chien, certaines au contraire s’avèrent généralement plus délicates, et nécessitent un maître expérimenté.
La difficulté peut résider notamment dans la gestion du tempérament de l’animal, ainsi que dans la maîtrise de sa puissance. L’éducation peut également être une source de difficulté : il existe des races de chiens faciles à éduquer, et d’autres qui ne le sont pas du tout. Parfois, c’est la santé de l'animal qui nécessite des précautions spécifiques, voire une réelle expertise. Son entretien peut également s’avérer particulièrement exigeant.
Par conséquent, au moment de choisir une race de chien, il est indispensable de se renseigner sur ses caractéristiques, ses besoins et ses contraintes.
En tout état de cause, le chien adapté pour vous et votre foyer n’est pas forcément celui qui vous attire le plus visuellement parlant. Ce qui est essentiel pour le bien-être de tous, animaux comme humains, c’est de choisir une race qui soit en adéquation avec votre style de vie, plutôt que de compter sur une hypothétique adaptation de votre nouveau compagnon à vos propres besoins.
L’Akita Américain est naturellement un bon gardien, sans avoir besoin d’être formé à cette tâche et sans pour autant se montrer inutilement agressif envers les humains.
Initialement sélectionné pour les combats de chiens, il a conservé un instinct bagarreur, avec par exemple une forte propension à provoquer ses congénères de même sexe.
De plus, son instinct de chasseur le conduit à prendre les petits animaux (chats, rongeurs…) pour des proies et rend difficile les promenades en liberté, car il a tendance à fausser compagnie à son maître dès qu’une piste olfactive s’offre à lui.
Il manifeste son contentement en émettant des petits grondements gutturaux qui peuvent impressionner.
Par ailleurs, ce n’est pas une race de chien recommandée pour des enfants, car il a plutôt du mal à supporter leur présence, à moins d’avoir grandi avec eux. En effet, il a tendance à mal interpréter leurs gestes brutaux et à manquer de patience.
C’est un chien très intelligent, mais aussi un peu caractériel : son maître doit donc savoir se comporter comme l’alpha, le chef de meute, et être en mesure de le contrôler physiquement si nécessaire.
La décision d’adopter ce chien n’est pas à prendre à la légère. Son éducation exigeante nécessite un parfait dosage entre fermeté, patience et douceur, sans jamais avoir recours à la brutalité, qui ne ferait qu’attiser son agressivité. Une solide socialisation et un gros travail pour lui apprendre le renoncement, le suivi naturel et le rappel sont indispensables afin de lui permettre de vivre sereinement en société.
En outre, il a grandement besoin d’être stimulé physiquement et mentalement au quotidien, notamment lors de séances de jeu et d’obéissance, en ayant recours à des méthodes de renforcement positif.
Le Beauceron est un chien de garde vigilant et fidèle à sa famille.
Doté d'un gabarit assez impressionnant, fougueux et débordant d’énergie, il n’est pas recommandé avec des enfants en bas âge, qu’il pourrait bousculer ou blesser involontairement.
Son éducation doit être méthodique et basée sur une solide confiance et un respect mutuel, mais s’avère généralement assez longue. En effet, fortement intelligent et un peu caractériel, le Beauceron refuse souvent d’obéir. Elle n’en est pas moins déterminante, car des lacunes éducatives ont tôt fait de le rendre pénible et difficile à gérer.
En outre, une socialisation constante et adéquate est de rigueur afin de l’habituer aux stimulations extérieures et à la présence d’enfants et de petits animaux, et ainsi lui permettre de cohabiter harmonieusement avec les siens.
Par ailleurs, jusqu’à l’âge de deux ou trois ans, ce chien très actif a besoin de beaucoup d’exercices physiques. En effet, la solitude et l’oisiveté ont de fortes chances de conduire à des comportements destructeurs, une manière pour lui de rompre l’ennui.
Au final, un propriétaire expérimenté, disponible et sportif est nécessaire pour établir avec ce chien de grande taille une hiérarchie claire et sans brutalité, ainsi que lui proposer des activités éducatives et ludiques permettant de canaliser son fort enthousiasme.
Le Berger du Caucase est un chien de montagne rustique, calme et mesuré dans ses démonstrations affectives, mais totalement dévoué à son groupe social.
Toutefois, la vigilance est de mise en présence d’enfants, car ce grand molosse n’est pas toujours conscient de son impressionnant gabarit, et pourrait facilement bousculer l’un d’eux.
Un grand jardin clôturé est un lieu de vie idéal pour imposer à ce fidèle chien de garde des limites à sa propriété. Calme et tranquille, il préfère de façon générale ignorer les étrangers. Mais s’il perçoit un danger, il se montre très réactif et peut devenir l’auteur de violents coups de pattes et de puissantes morsures.
Dès son plus jeune âge, il doit être prise en charge par un maître expérimenté, sûr de lui et conscient des particularités de cette race. Sa sociabilisation doit être cohérente et constante et son éducation bienveillante, car ce puissant molosse ne tolère aucun rapport conflictuel. Compte tenu de son gabarit et de sa force, apprendre le rappel à son chien et la marche en laisse sont déterminants. En tout état de cause, une mauvaise éducation le rendrait difficile à contrôler et potentiellement très dangereux, ce qui renforce d’autant plus le fait qu’il ne doit pas être mis entre toutes les mains.
Son entretien est en outre assez exigeant, car en plus d’inspecter régulièrement son poil et ses oreilles, il convient de le brosser tous les jours afin d’éviter la formation de nœuds, particulièrement chez la variété à poils longs. C’est encore plus le cas lors de ses deux mues annuelles, qui sont particulièrement abondantes s’il vit en extérieur.
Enfin, son hygiène buccale nécessite une vigilance particulière. Un brossage régulier de ses dents est recommandé afin d’éviter tout dépôt de tartre.
Le Bobtail est un chien grand, vigoureux et musclé.
Très bon compagnon de jeux pour les enfants, il fait même preuve de sympathie à l’égard des étrangers.
C’est un chien d’alarme à la voix grave caractéristique qui peut impressionner par sa forte corpulence ou se montrer parfois un peu brusque, mais qui ne fait jamais preuve d’agressivité envers qui que ce soit.
Son éducation doit être rigoureuse, mais jamais sévère.
Il est taillé pour la vie à la montagne ou à la campagne : un grand jardin clôturé ainsi que quelques balades quotidiennes agrémentées de séances d’agility ou d’obéissance sont un mode de vie idéal pour lui.
Lors des promenades, il est naturellement attiré par ses congénères et par les autres animaux. Très actif et parfois même un peu turbulent, il peut vite devenir ingérable si l’habitude des sorties en laisse sans tirer n’est pas parfaitement acquise.
Race rustique à la santé solide, le Bobtail requiert en revanche une certaine disponibilité de la part de son maître pour ce qui a trait à son entretien. En effet, son poil absorbant et son sous-poil de qualité en font une race de chien qui résiste bien au froid, mais ce pelage généreux et dense s’emmêle facilement s’il est négligé. Le standard de la race n’accepte d’ailleurs ni frisures ni boucles, mais seulement un poil droit, au brossage peaufiné.
De fait, un minimum d’une heure par semaine doit être consacré au toilettage et à l’inspection minutieuse de sa peau, afin de repérer les éventuelles blessures, affections cutanées ou parasites dissimulés. En outre, si son maître souhaite faire participer son chien à des expositions canines, des passages réguliers chez le toiletteur sont probablement nécessaires.
Il est en tout cas conseillé d’habituer son chiot à être manipulé dès son plus jeune âge, même si son entretien reste moins contraignant qu’un chien adulte.
Le Boerbull peut être vu comme une race qui fait peur, avec ses dimensions impressionnantes, son apparence robuste et sa musculature fortement développée.
De fait, ce puissant chien de garde – qui n’aboie toutefois que très peu - est doté d’une inépuisable énergie et a besoin au quotidien de vastes espaces pour s’exercer physiquement.
Il est très protecteur envers les siens et se montre doux et affectueux avec les enfants, mais il faut cependant toujours garder un œil vigilant sur eux, compte tenu de son gabarit. Plus encore peut-être qu’avec d’autres races, il est essentiel de leur faire comprendre que le chien n’est pas une peluche géante, et leur apprendre à le respecter.
Par ailleurs, une socialisation poussée est indispensable pour l’habituer aux différents bruits du quotidien et lui permettre de vivre en bonne harmonie avec les enfants et les autres animaux de la maison, en particulier s’il y a parmi eux un congénère de même sexe.
Le Boerbull doit être entre les mains d’un maître expérimenté et autoritaire, capable de tenir physiquement son compagnon en toutes circonstances, et de l’habituer à la laisse et la muselière dès son plus jeune âge. En France, c’est un chien classé catégorie 1 (« Chiens d’attaque »), c’est-à-dire un chien considéré comme dangereux. Son maître doit donc aussi être prêt à assumer les contraintes liées à cette catégorisation et à l'obtention d’un permis de détention.
Le Boxer est un excellent compagnon de vie, qui se montre joueur, docile et affectueux avec les enfants.
C’est aussi un chien de défense courageux, vigilant et très méfiant à l’égard des étrangers.
Néanmoins, son tempérament jovial et fidèle a pour contrepartie une réelle dépendance envers ses maîtres. De fait, il s’avère totalement incapable de rester seul ou isolé sans développer à la longue des troubles comportementaux : l’ennui, la frustration ou l’anxiété de séparation peuvent par exemple l’amener à détruire tout ce qui se trouve autour de lui.
En outre, il n’est pas facile à éduquer, si bien qu’un maître novice qui envisagerait d’adopter un représentant de cette race a tout intérêt à solliciter l’aide d’un éducateur canin professionnel.
Le Boxer peut vivre en extérieur, à condition de lui offrir un abri adapté durant l’hiver et de lui accorder autant de temps que possible pour l’exercice physique, les séances de jeux et les sorties quotidiennes.
Par ailleurs, comme toutes les races de chien au museau court et écrasé, dont le ronflement caractéristique est une des manifestations du « syndrome brachycéphale », les températures élevées occasionnent chez lui des difficultés respiratoires dues à des malformations morphologiques provoquant un ensemble d’affections comme les sténoses des narines, l’épaississement du voile du palais, la fermeture progressive du larynx, l’hypoplasie de la trachée, la macroglossie, etc. Les malformations à l’origine de ce syndrome sont le résultat de sélections génétiques à outrance, afin d’obtenir des individus très typés. Malheureusement, ce n’est pas vraiment un cadeau à leur faire…
En outre, ces malformations anatomiques sont souvent associées à des troubles gastriques, comme par exemple une sténose du pylore.
Enfin, le Boxer présente aussi un risque accru de torsion de l’estomac. Il faut donc lui faire observer un temps de repos avant et surtout après chaque prise alimentaire. Pour la même raison, sa ration quotidienne doit être divisée en quatre portions jusqu’à ses quatre mois, puis en deux repas (un le matin et un le soir) le reste de sa vie.
Le Bouledogue Anglais est un chien affectueux, docile et intelligent, qui aime beaucoup jouer avec les enfants.
En revanche, il peut se montrer un peu brutal et direct dans ses prises de contact avec ses congénères, ce qui engendre parfois des bagarres lors de rencontres entres chiens. Une socialisation précoce est indispensable pour lui faire assimiler les codes canins.
Par ailleurs, il n’est pas endurant, et des difficultés respiratoires sont à craindre en cas d’activités physiques intenses. Quelques promenades quotidiennes ainsi que des stimulations mentales (jeux d’occupation), sociales (rencontres avec ses congénères) et olfactives (recherches, pistage…) sont toutefois nécessaires.
Il aime donc la vie sédentaire et s’épanouit auprès d’un maître disponible, à l’écoute de ses besoins et suffisamment expérimenté pour être capable de prendre soin de sa santé délicate.
Ce molosse au chanfrein court et écrasé fait partie des races de chien brachycéphales et est donc particulièrement sensible aux forts écarts de température, avec à la clef le risque de syndrome obstructif respiratoire des races brachycéphales (ou « obstruction anatomique des voies respiratoires supérieures »), c’est-à-dire des difficultés respiratoires chroniques pouvant aller jusqu’à la détresse respiratoire aiguë puis l’asphyxie, s’il n’est pas pris en charge urgemment. En outre, ces troubles sont souvent associés à des anomalies digestives, comme la sténose du pylore, qui provoquent des reflux gastro-œsophagiens.
Par ailleurs, un froid extrême peut déclencher de violents tremblements. Lorsque le mercure est particulièrement bas, il est donc fortement recommandé de mettre un manteau à son chien pour les promenades.
Le Bulldog Anglais étant un grand gourmand, il faut faire attention aux « extras » alimentaires, car il peut avoir tendance à l’embonpoint, voire à l’obésité.
Il est également sujet à de nombreuses maladies tant cardiaques (sténose aortique et pulmonaire), que cutanées (démodécie généralisée, dysplasie folliculaire…). En outre, une surveillance renforcée de la thyroïde s’impose, et de potentiels calculs urinaires sont à prévoir.
Le risque de noyade du chien est également particulièrement prononcé chez cette race, car ses pattes trop courtes ne lui permettent pas de maintenir son lourd corps suffisamment longtemps en surface sans s’épuiser. Par conséquent, une vigilance particulière s’impose lorsque de l’eau se trouve à proximité, et il peut être nécessaire de lui faire porter par précaution un gilet de sauvetage pour chien.
Enfin, c’est aussi parce que son entretien au quotidien est assez exigeant que le Bouledogue Anglais est une race de chien à réserver à un maître expérimenté. En particulier, ses yeux sont très irritables et sensibles ; ils doivent être régulièrement nettoyés avec du sérum physiologique et du coton. En outre, ses nombreux plis cutanés renfermant humidité, poussière et chaleur doivent être eux aussi régulièrement inspectés et nettoyés avec un linge propre et humide. Enfin, sa bouche baveuse est à essuyer régulièrement.
Certains voient simplement le Cane Corso comme un chien qui fait peur. Pourtant, cet impressionnant molosse est affectueux avec les enfants et totalement dévoué à sa famille adoptive.
Excellent gardien, il surveille son territoire avec autant de vigilance que de discrétion, car il n’aboie que rarement, et encore moins souvent à tort.
En outre, malgré ce que son gabarit pourrait laisser croire, le Cane Corso peut vivre en appartement, du moment que son besoin d’exercice quotidien est assouvi. Race recommandée pour un maître sportif, il se fait un plaisir d’accompagner ce dernier s’il souhaite faire du jogging avec son chien ou encore se promener en vélo.
En revanche, comme c’est souvent le cas avec les chiens les plus intelligents, il est un peu têtu et aime défier l’autorité. Une mauvaise éducation pourrait l’amener à des comportements inappropriés tant offensifs que défensifs. Il lui faut donc un maître averti et expérimenté, capable non seulement de lui prodiguer une éducation de qualité, mais aussi d’être en mesure de le retenir physiquement en cas de problème.
Pour satisfaire son besoin d’être actif et renforcer le lien entre le chien et son maître, ce dernier peut par exemple lui proposer certains sports comme l’agility ou le pistage.
Enfin, une bonne socialisation est indispensable pour apprendre au Cane Corso à cohabiter sereinement avec toutes les créatures qui l’entourent, qu’il s’agisse d’enfants, de congénères ou d’animaux d’autres espèces.
Employé comme chien de traîneau ou comme chien gardien de troupeau, le Chien d’Élan Norvégien noir a conservé un côté territorial et un instinct de prédation fortement marqués : il a tôt fait de considérer les petits animaux comme des proies.
Par ailleurs, ce n’est pas une race de chien qui aime les enfants, pas plus qu’une race de chien capable de vivre en appartement : il lui faut de grands espaces suffisamment vastes pour lui permettre de libérer sa grande énergie, assouvir son intense besoin d’activité et aboyer à sa guise.
Par ailleurs, son excellent flair l’amène souvent à vagabonder, et fait que le maître a toutes les chances de retrouver plus d’une fois son chien creusant des trous dans le jardin.
L’éducation du Elkhound Noir requiert une certaine expérience pour lui inculquer des règles strictes et cohérentes. Une solide socialisation reste indispensable, et le maître a tout intérêt à être assez actif, pour être en mesure de proposer au quotidien à son compagnon les activités physiques indispensables à son équilibre.
Enfin, il est sujet à deux mues par an, pendant lesquelles la perte de poils est particulièrement impressionnante.
Le Chien Loup de Saarloos assimile rapidement les ordres, mais se montre plutôt têtu. Son instinct de meute est marqué par un besoin de repères et d’une place précise dans son groupe social. Il a tôt fait de refuser la soumission, et son indépendance couplée à sa méfiance ne facilitent pas son apprentissage. Son maître doit donc adopter d’emblée la position de « chef de meute dominant », et être capable de montrer à son chien quelle est sa position dans la famille.
A réserver à un maître expérimenté, son éducation jusqu’à sa maturité doit aussi être l’occasion de le confronter à des situations variées, comme les bruits de la ville et du quotidien, ainsi que de l’habituer au contact des autres animaux et des enfants.
Cela dit, le Chien Loup de Saarloos n’est quoi qu’il arrive pas très à l’aise avec les jeunes enfants ; le cas échéant, une surveillance particulièrement vigilante et évidemment permanente s’impose.
Né pour vivre en meute, il n’est absolument pas adapté à la vie urbaine même s’il n’aboie que très peu. Une maison avec jardin à la campagne, ainsi que quelques promenades quotidiennes en compagnie de son maître, constituent un cadre de vie idéal pour ce chien débordant d’énergie.
Par contre, comme il est extrêmement sensible aux situations nouvelles ainsi qu’au stress généré par la solitude ou l’enfermement, le risque de destructions est particulièrement prononcé avec cette race.
Il en est d’ailleurs de même du risque de fugue du chien, car son instinct de chasseur a tôt fait de l’emmener sur les pistes de petits rongeurs, mais aussi de chats, de petits chiens ou parfois même de moutons. C’est ce même instinct de chasse qui explique que son éventuelle cohabitation avec d’autres animaux du foyer peut s’avérer problématique.
En revanche, il se montre très joueur et sociable avec ses congénères de même taille.
Sa santé nécessite également une vigilance particulièrement prononcée de la part de son maître, et il faut savoir que le Chien Loup de Saarloos présente une sensibilité plus importante que d’autres races à certains médicaments.
Enfin, à la fin de l’hiver, son abondante mue nécessite un vigoureux brossage quotidien.
Le Chien Loup Tchécoslovaque est un chien intrépide qui réclame beaucoup d’exercice physique. Il n’est clairement pas adapté à la vie en appartement : il lui faut plutôt un environnement rural ou montagnard.
Comme c’est un chien qui ne supporte pas la solitude, la présence d’un congénère (idéalement de taille proche) au sein du foyer est idéale pour qu’ils puissent jouer et suivre des pistes olfactives ensemble. Par contre, la cohabitation avec un animal de petite taille (comme par exemple un rongeur) pourrait tourner court, car son instinct de prédateur tend à se réveiller face à de tels animaux.
Ce n’est pas non plus une race de chien idéale avec des enfants, car il tend à avoir des réactions vives et à mordre sans même prévenir par un premier grognement.
Devant être longue et méthodique, son éducation est à réserver à un maître expérimenté, car elle nécessite patience et rigueur : généralement, il n’obéit que lorsqu’il comprend l’intérêt de l’ordre donné, et tend à agir en fonction de ses propres motivations, fixé sur les seuls objectifs qui l’intéressent. En outre, il a tendance à se lasser très rapidement.
Par ailleurs, s’il n’aboie que peu, il a en revanche tendance à mordiller pour communiquer. Il est d'ailleurs parfois difficile de canaliser certains chiots qui ne sont pas conscients de leur force, et leur faire perdre cette habitude.
Cela dit, il s’adapte très bien aux disciplines comme le pistage, l’agility, le traîneau ou le cani-cross, qui constituent en outre de bonnes manières de le faire se dépenser.
Par contre, le Chien loup tchèque est très méfiant envers ce qu’il ne connaît pas ; son maître doit donc le socialiser dès son plus jeune âge en le confrontant à un maximum de stimulations extérieures et en l’habituant à différents environnements, notamment à la présence des enfants et des autres animaux.
Il doit aussi être capable d’anticiper les éventuels problèmes lorsque des inconnus cherchent à entrer en contact avec son chien. En effet, comme il est naturellement méfiant et réservé vis-à-vis des gens qu’il ne connaît pas, la situation pourrait vite devenir dangereuse si la personne ne respecte pas les précautions d’usage et qu’il n’y a pas de présentation en bonne et due forme.
Le Chow-Chow se révèle être un bon gardien, solitaire et tranquille, qui protège efficacement son territoire.
Par contre, même s’il les tolère, il n’est pas du tout conseillé avec des enfants, car il ne manifeste que très rarement son affection et n’est pas du tout du genre à pratiquer des activités avec eux pendant des heures : ce n’est pas une race de chien qui aime jouer.
Caractériel et doté d’un fort tempérament, il se montre distant et orgueilleux, même envers ses maîtres, dont il n’hésite d’ailleurs pas à défier l’autorité. En outre, il déteste qu’un étranger le caresse sur la tête et supporte mal la présence des autres chiens.
Par ailleurs, son bien-être et son entretien nécessitent des soins particuliers.
Ainsi, comme le chien a souvent les yeux qui pleurent, il faut régulièrement nettoyer ces derniers avec un sérum physiologique. En outre, étant sujet à l’eczéma, il convient d’inspecter scrupuleusement son poil à intervalle régulier.
Par ailleurs, pour éviter la formation de nœuds, particulièrement chez les sujets à poils longs, un brossage du poil du chien à intervalle régulier s’avère indispensable.
Il faut en outre veiller à bien adapter sa ration alimentaire à sa corpulence et son âge, car il a tendance à l’embonpoint et risque même l’obésité. Le problème n'est pas lié au fait qu’il soit gourmand (c'est plutôt le contraire), mais à son manque d’appétence pour l'exercice physique.
Comme on peut aisément le comprendre, le Chow-Chow n’est donc pas à mettre entre toutes les mains. Il lui faut un maître expérimenté, ayant de solides notions d’éducation canine, capable d’imposer et faire respecter des règles strictes et constantes, bien renseigné sur le comportement particulier de ce chien, mais aussi sur ses besoins spécifiques en termes de santé. Il doit faire preuve dans ses gestes de rigueur et de fermeté, mais aussi de douceur et de beaucoup de délicatesse. Une main de fer dans un gant de velours, en quelque sorte.
Le Cursinu est un excellent chien de travail qui a besoin de s’exprimer pleinement, de courir, sauter, renifler, chercher intensément et creuser. Il s’illustre d'ailleurs dans plusieurs disciplines comme l’agility, le cani-cross ou encore le man-trailing. En tout état de cause, c’est une race recommandée pour un maître sportif, et à éviter pour un maître sédentaire.
Dès lors que son besoin quotidien d’exercice est assouvi, il se montre calme et tranquille, et peut même rester seul, sans que son propriétaire ait à craindre un comportement destructeur du chien.
Par ailleurs, il est généralement délicat et attentionné envers les enfants, sous réserve bien sûr d’apprendre à ces derniers les règles de sécurité et le respect de l’animal.
Bien socialisé, il cohabite très bien avec tous les animaux de la maison, mais uniquement ceux-là. En particulier, il sait se montrer patient avec ses congénères, mais sa patience a des limites. Un comportement ambigu chez l’un d’eux peut vite amener le Cursinu à une réaction aussi vive qu’inappropriée.
Par ailleurs, son éducation est loin d’être des plus aisées, et requiert beaucoup d’attention même pour un maître expérimenté. En effet, sa susceptibilité et son intelligence en font un chien difficile si on essaie de le soumettre ou de lui imposer trop de contraintes.
Or, le problème se pose d’autant plus que, comme tout chien de chasse digne de ce nom, le Cursinu tend à partir très rapidement sur des pistes. Le rappel ainsi que le suivi naturel sont donc des aspects déterminants de son éducation, comme l’est d’ailleurs sa socialisation, afin qu’il puisse errer librement au cours des promenades sans risque majeur.
Le Dalmatien est un chien de compagnie et de garde loyal et courageux.
Par contre, son éducation nécessite une bonne dose de patience et de pédagogie, du fait de sa grande sensibilité. Certes, il ne se montre ni nerveux, ni agressif. Mais il est doté d’un tempérament bien affirmé, qui le conduit à être indépendant et obstiné : ce chien n’aime ni les contraintes, ni les ordres. Il faut donc lui imposer des limites fermes et cohérentes dès son plus jeune âge, sans jamais pour autant créer de rapport de force.
Une certaine expérience est donc nécessaire, et son maître a tout intérêt également à être sportif et suffisamment disponible pour lui accorder de longues et nombreuses sorties, permettant à cette forte tête de libérer son énergie débordante. Faire faire du sport à son chien est également tout à fait recommandé, et le Dalmatien s’illustre notamment dans certaines activités comme le cani-cross (courir avec son chien), l’agility ou bien la nage. A l’inverse, et cela n’est guère surprenant au vu de ce qui précède, il supporte mal d’être attaché.
Un autre aspect qui fait qu'il n'est pas à mettre entre toutes les mains est qu'il s'agit d'une race de chien à la santé fragile.
En premier lieu, il est souvent sujet à la surdité (20 à 30 % des chiots sont concernés), si bien qu’il est nécessaire d’effectuer assez rapidement un test PEA (Potentiel Evoqué Auditif), permettant d'évaluer l’activité électrique des voies nerveuses auditives et cérébrales.
En effet, un chien sourd bilatéral (SB) souffre d’un handicap majeur qui génère de nombreuses contraintes. Sa perception des intentions de ses congénères peut être altérée et il peut, par exemple, se montrer plus facilement agressif. Un chien sourd unilatéral (SU) bénéficie de conditions de vie moins pénibles, mais a autant de risques de porter les gènes responsables de la surdité qu’un chien sourd bilatéral (SB). De fait, il est totalement contre-indiqué d’envisager de le faire se reproduire.
L’alimentation du Dalmatien est également un sujet qui nécessite la plus grande attention de la part de son maître, car du fait des fragilités héréditaires qui sont les siennes, des négligences ou erreurs à ce niveau - en particulier quand il est encore chiot - peuvent avoir de graves répercussions sur sa santé.
Ainsi, il la particularité d’éliminer très peu d’acide urique, ce qui induit un risque plus élevé de formation de calculs urinaires (notamment d’urates) et autres pathologies rénales du chien. Le risque de problèmes causés par cette particularité métabolique est accru en cas d’erreurs diététiques.
A l’arrivée du chiot tout juste sevré et jusqu’à ses douze mois au maximum, des croquettes de qualité pour chiot sont indispensables, et doivent lui être données en trois repas. Par la suite, des croquettes de qualité pour chien adulte sont à privilégier. En effet, une quantité trop importante de viande de basse qualité cause une cristallisation. De même, si le Dalmatien ne peut pas s’abreuver suffisamment ou s’il ne sort pas assez régulièrement afin de vider sa vessie, les risques deviennent plus élevés.
Un mauvais régime alimentaire peut également provoquer des allergies de peau, qui se caractérisent par une pigmentation anormale de la peau et du pelage de tête, suivi d’une perte de poils sévère et inégalement répartie.
Enfin, le Dalmatien peut développer un méga-œsophage (dilatation de l’œsophage) se traduisant chez le chiot par de la malnutrition et des fausses déglutitions vers les poumons.
Autrefois employé pour la chasse aux sangliers et aux pumas, mais aussi pour les combats de chien, le Dogue Argentin garde un instinct de prédation très développé. Autant dire que vouloir le faire cohabiter avec de petits animaux de compagnie ne serait pas forcément une bonne idée...
En revanche, faisant un chien de compagnie fidèle, il s’intègre parfaitement dans une famille avec des enfants. Toutefois, s’il est laissé enfermé et/ou seul trop longtemps, le risque de dégâts matériels est assez prononcé.
Bien adapté comme gardien, chien de défense, de recherche dans les décombres ou encore détecteur d’explosifs, il peut aussi s’illustrer dans certaines disciplines telles que le pistage ou l’agility. Il faut néanmoins attendre qu’il ait atteint l’âge adulte avant de lui proposer des activités trop intenses, afin de protéger ses articulations et limiter le risque de dysplasie de la hanche, à laquelle les grandes races comme lui sont particulièrement exposées.
Un maître expérimenté, sûr de lui et très sportif est nécessaire pour cet adorable compagnon. En effet, une éducation déficiente et/ou une socialisation médiocre le rendraient incontrôlable et beaucoup trop dangereux.
Le Dogue du Tibet est un impressionnant molosse taillé pour la rudesse du climat montagnard, et fait évidemment partie des races de chien qui résistent le mieux au froid.
En revanche, ce n’est pas un sportif, et les activités physiques intenses ne lui conviennent pas. Ce n’est d’ailleurs pas non plus un chien de chasse.
Ce molosse aux allures paisibles, qui affiche malgré tout un sens du territoire très prononcé, aime se trouver des points d’observation stratégiques pour accomplir sa tâche favorite de gardien du domaine. Indépendant et désinvolte, il apprécie les moments de solitude, et son maître n’a pas à redouter de comportements destructeurs du chien lorsqu’il le laisse seul.
En revanche, son caractère assez imprévisible peut le rendre difficile à vivre au quotidien. En effet, s’il est le plus souvent calme et tranquille, il peut avoir de très vives réactions (allant jusqu’à la morsure) s’il est brutalement dérangé ou surpris.
De fait, il n’est vraiment pas conseillé avec des enfants. En effet, au-delà du fait qu’il est avare en démonstrations d’affection et n’est pas particulièrement joueur, son caractère difficile peut carrément en faire une menace pour eux.
Le Dogue du Tibet nécessite un maître expérimenté, qui ne se laisse pas marcher dessus et qui soit physiquement capable de le retenir en cas de problème. Il doit lui prodiguer dès son plus jeune âge une éducation ferme et cohérente, en étant conscient des caractéristiques comportementales de son compagnon. Pour autant, les méthodes d’éducation coercitives sont à proscrire, car elles ne feraient que le rendre particulièrement dangereux. En tout état de cause, même une fois rendu à l’âge adulte et après une éducation aux petits oignons, il ne sera jamais un champion d’obéissance.
De plus, comme sa maturité est assez tardive (elle n’intervient que vers l’âge de 3 ou 4 ans), son maître doit aussi faire preuve de patience envers ce grand chien indépendant.
Le Matîn Brésilien est un compagnon très attaché à sa famille.
Dépourvu d’instinct prédateur, il ne s’éloigne jamais de son poste d’observation. Un grand terrain clôturé convient parfaitement à cet excellent gardien, dont le gabarit suffit à intimider et éloigner les étrangers. De fait, en cas d’intrusion, il se révèle tout à fait redoutable.
Au quotidien, ce molosse est doux, câlin et joueur. Il surveille assidûment les enfants et s’adapte facilement à différents environnements.
Il a besoin d’une éducation bienveillante et stimulante fournie par un maître averti et expérimenté, capable de le contrôler physiquement en cas de dérapage. L’usage de méthodes brutales est à proscrire absolument, afin de ne pas susciter d’agressivité de sa part.
Toujours dans l’optique de réduire le risque de problèmes, apprendre à son chien le rappel et le suivi naturel doivent être des piliers de son éducation, et ce dès son plus jeune âge. Il en va de même de sa socialisation, afin de l’habituer à la compagnie d’enfants, de congénères et d’autres animaux.
Le Mastiff est un puissant molosse à l’allure dissuasive, qui inspire le respect – voire la crainte – à ceux qui le croisent. De fait, c’est un bon gardien, qui aime et défend tous les membres de sa famille au même titre que son maître.
Pour autant, au quotidien, il fait un compagnon plutôt casanier et paisible, se montrant à la fois tranquille, doux et affectueux. Il adore tout particulièrement jouer avec les enfants et veiller sur eux, faisant preuve de beaucoup de patience à leur égard.
Très attaché à sa meute familiale, ce n’est pas un chien solitaire : pour être équilibré physiquement et psychologiquement, il lui faut partager quotidiennement de longues promenades avec son maître. Ce dernier doit lui apprendre à marcher muselé et attaché sans tirer, car il peut atteindre les 100 kg à l’âge adulte.
C’est là que les choses se compliquent. En effet, le Dogue Anglais n’est pas toujours très réactif ni très conciliant quant aux ordres donnés, se montrant souvent un peu facétieux, voire parfois franchement têtu. C’est dans ce genre de situations qu’expérience, savoir-faire et doigté sont nécessaires à son maître ; ce chien ne saurait être mis entre les mains d’un novice.
En tout état de cause, les méthodes d’apprentissage employées ne doivent jamais être brutales, au risque de réveiller ses instincts défensifs et donc son potentiel de destruction. Son éducation doit également faire la part belle à la socialisation, de sorte qu’il assimile les codes canins nécessaires à la cohabitation avec ses congénères, mais aussi qu’il apprenne à se comporter de manière paisible en présence d’autres animaux ou de toutes sortes d’humains. De fait, des manquements dans son éducation peuvent avoir des conséquences désastreuses, car il peut se montrer aussi intenable que redoutable si les choses viennent à déraper.
En France, le Mastiff est un chien catégorisé 1 (« Chiens d’attaque ») : son maître doit disposer d’un permis de détention et appliquer les lois en vigueur relatives aux chiens considérés comme dangereux.
Fidèle compagnon, le Rottweiler est un chien docile et extrêmement intelligent qui, correctement socialisé, se montre joueur et affectueux avec les enfants.
Même s’il est très endurant, il convient d’attendre la fin de sa croissance (vers l’âge de trois ans) pour lui proposer des activités intenses comme la traction, la nage, le pistage, la recherche intensive ou le mordant.
Par contre, sa relation avec les différents humains du foyer (voire avec les animaux d’autres espèces, pour peu qu’il ait été habitué suffisamment tôt à leur présence) est aussi paisible que celle avec ses congénères est chaotique. En effet, le Rottweiler – en particulier le mâle – a clairement un comportement dominant avec les autres chiens.
Cela est d’autant plus problématique qu’il a un instinct de garde et de protection très prononcé et qu’en cas d’attaque, une morsure de sa part peut faire d’importants dégâts.
Une prise en main par un maître expérimenté est donc absolument nécessaire, afin d’éviter de se retrouver avec un chien agressif envers les autres chiens, et tous les risques que cela implique. Pour autant, des méthodes d’éducation canine cherchant à le rendre soumis, timide ou nerveux ne pourraient qu’être négatives, car elles le rendraient agressif et dangereux.
En France, le Rottweiler est un chien catégorisé « Chiens de garde et de défense », si bien que son maître doit posséder un permis de détention.
Le Shar-Pei est un excellent compagnon, et une race de chien adaptée avec des enfants. Il a en effet un caractère calme, doux et gentil. En outre, étant très indépendant et raisonnable, il peut parfaitement rester seul à la maison sans que son maître n'ait à redouter un quelconque comportement destructeur. De fait, pour s’épanouir pleinement, il n’a besoin que d’une activité physique modérée.
Cela en fait une race de chien idéale en appartement, au même titre d'ailleurs que le fait que sa peau est très fragile et souvent sujette aux irritations, infections et parasites. Mieux vaut donc que son maître ait déjà un peu d’expérience, de manière à veiller au mieux sur la santé et l’hygiène de son compagnon.
En particulier, les nombreux plis de sa peau nécessitent un entretien soigneux, particulièrement lors de brusques changements climatiques, qui ont tôt fait de causer lésions et irritations. Afin de maintenir sa peau saine, il faut donc régulièrement le brosser avec un gant en caoutchouc et un peigne à trimer.
En outre, le Shar-Pei présente également une probabilité accrue de souffrir de problèmes oculaires. Le risque d’ectropion (éversion du bord libre de la paupière, exposant la conjonctive et occasionnant donc des conjonctivites à répétition) est particulièrement marqué, et il est donc indispensable de chaque jour nettoyer ses yeux avec un coton imbibé d’eau tiède.
Enfin, son régime alimentaire nécessite également une certaine vigilance. Des croquettes de haute qualité sont recommandées afin de contrecarrer sa tendance à l’embonpoint.
Le Shiba est un petit chien robuste, aux instincts primitifs très développés et à la personnalité caractéristique. Son éducation n’est pas des plus simples, si bien que son propriétaire doit faire preuve de patience et d’autorité sans brutalité, surtout dans les premiers mois de la vie du chiot.
S’il est dans l’ensemble indépendant et très peu démonstratif, il se montre en revanche plaisant et joueur avec les enfants.
Il est nettement moins amical avec les autres animaux, mais si sa socialisation est correctement effectuée, il est en mesure de vivre avec eux au sein du foyer. En revanche, la cohabitation entre deux mâles entiers peut s’avérer nettement plus explosive.
Apprendre à son chien le rappel et le renoncement est primordial dans le cadre de son éducation, tant ce chasseur aguerri (lièvres, renards...) est toujours à l’affût d’une piste odorante à suivre. A défaut, le maître s’expose à un risque réel de fugue.
Si un jardin clôturé et sécurisé peut lui permettre de se dépenser, cela ne saurait pour autant remplacer de longues balades, que ce soit en marchant, en courant ou en pédalant. A défaut de satisfaire le grand besoin d’activités physiques de son compagnon, le maître a toutes les chances de se retrouver avec un chien destructeur qui ravage tout ce qui est à sa portée.
Par ailleurs, durant sa première année de vie, il lui faut une éducation constante, rigoureuse et bienveillante. Même une fois adulte, le Shiba Inu n’est pas un chien qui obéit facilement ; son dressage nécessite une confiance mutuelle absolue et un recours aux techniques de renforcement positif.
Sa socialisation est également un enjeu important, afin qu’il puisse vivre en harmonie avec les enfants et les autres animaux.
Le Staffordshire Bull Terrier est un molosse intrépide, très intelligent et un brin têtu.
Enjoué et amical, il adore interagir avec tout le monde et jouer avec les enfants. Il s’adapte facilement à tous types d’environnements : même un appartement en ville peut lui convenir, du moment qu’on lui accorde régulièrement des sorties en laisse. Par contre, la cohabitation avec un congénère de même sexe reste délicate, même en ayant mis l’accent dès son plus jeune âge sur sa sociabilisation.
Vouant une véritable adoration à son maître, il n’apprécie guère d’en être séparé. En cas d’absence prolongée, l’ennui a de grandes chances de le conduire à détruire ce qui est à sa portée. De longues séances de travail ludiques (comme par exemple la pratique de l’agility) peuvent s’avérer fort utiles pour canaliser son énergie débordante.
Protecteur inné, il éprouve spontanément de l’intérêt pour la fonction de gardien. S’il est provoqué, ses réactions très vives et sa mâchoire extrêmement puissante peuvent faire de terribles dégâts.
Une éducation ferme, cohérente et sans brutalité, ainsi qu’une socialisation constante et entamée très tôt sont indispensables. Un maître sportif, disponible et expérimenté s’impose pour fournir à cet animal fougueux une éducation ferme et cohérente, sans jamais réveiller son agressivité du fait de l’emploi de méthodes coercitives inadaptées.
Par ailleurs, il doit être capable de tenir physiquement son puissant compagnon en cas d’alerte.
En France, le Staffie est classé catégorie 2 (« Chiens de garde et de défense ») s’il est de pure race (et donc inscrit au Livre des Origines Françaises) ou catégorie 1 (« Chiens d’attaque ») s’il ne l’est pas. C’est pourquoi il est recommandé de faire appel à un éleveur de Staffordshire Bull Terrier professionnel, garantissant le pedigree.
Très actif, le Terre Neuve est une race très endurante. Il est souvent employé comme chien de sauvetage en mer, car ses pattes palmées en font un des meilleurs chiens nageurs. De fait, son courage et sa capacité de travail impressionnent.
Au quotidien, c’est donc une race de chien recommandée pour un maître sportif, mais peu adaptée pour une personne très sédentaire. Il doit pouvoir bénéficier de longues promenades en toute liberté, l’idéal étant même qu’il puisse à l’occasion en profiter pour faire trempette.
Une fois à la maison, et du moment que son besoin d’exercice a été assouvi, c’est un chien calme, doux, qui aboie peu et ne montre jamais d’agressivité envers son entourage. Il fait d’ailleurs partie des races de chien idéales avec des enfants, envers qui il se montre très patient, joueur et protecteur.
En outre, il s’entend généralement très bien avec ses congénères.
Toutefois, son éducation demande énormément de doigté, car sa personnalité est marquée par une sensibilité extrême, qu’il faut veiller à ne pas briser.
En outre, comme pour tous les chiens géants, sa santé est un vrai sujet de préoccupation. Elle nécessite elle aussi un maître expérimenté et attentif au bien-être de son compagnon, capable d'avoir les bons réflexes pour lui porter les soins appropriés.
Ainsi, il est particulièrement sujet à des fragilités osseuses (dysplasie de la hanche et du coude), à des maladies oculaires (telles que l’ectropion ou la cataracte), à des difficultés respiratoires ainsi qu’à des problèmes rénaux (formation de calculs).
En outre, son épaisse fourrure fait qu'il craint la chaleur : lorsque le mercure grimpe, le maître doit donc être particulièrement vigilant et prendre les mesures qui s’imposent pour éviter tout « coup de chaleur » du chien.
Compte tenu de sa fragilité accrue au cours de cette phase, la croissance très rapide du chiot est une période délicate, pendant laquelle il faut savoir modérer ses ardeurs et ne pas trop le stimuler physiquement. Un suivi vétérinaire peut être utile afin de s’assurer qu’il soit au maximum de ses capacités sportives et esthétiques une fois adulte.
Par ailleurs, l'entretien du Terre Neuve est également des plus exigeants car son pelage s’emmêle très vite, particulièrement lors des deux mues annuelles, durant lesquelles la perte de poils est très abondante. En temps normal, il faut prévoir de brosser son chien avec une étrille à pointes droites deux à trois fois par semaine.
Par contre, après chaque baignade, il faut le rincer abondamment mais sans le shampooiner, car son pelage imperméable est naturellement protecteur.
La combinaison chien aux oreilles pendantes et qui aime l’eau implique en outre un risque particulièrement élevé d’otites et autres infections. Il faut donc régulièrement inspecter ses conduits auditifs, afin de pouvoir intervenir rapidement en cas de problème.
Enfin, comme il fait partie des races de chien prédisposées à l’obésité, l’alimentation du Terre-Neuve est également un enjeu de taille pour son propriétaire. Il se doit d’être particulièrement vigilant sur ce point, pour éviter tout problème d'embonpoint, avec les conséquences que cela peut avoir sur sa santé déjà fragile.
Le Tosa Inu fait partie des chiens les plus imposants et robustes, son poids pouvant approcher les 100 kg.
C'est un excellent gardien qui n’aboie que quand cela est nécessaire, et son intimidante stature est de fait suffisante pour éloigner les éventuels intrus. Toutefois, s’il ne cesse d’être vigilant, c’est loin d’être un prédateur : son agressivité est toujours justifiée.
En famille, il reste calme et pondéré, jouant patiemment avec les enfants. Toutefois, dominateur et à forte tête, il a tendance à se soustraire parfois aux ordres, et il faut alors tout le savoir-faire et les connaissances psychologiques d’un maître expérimenté pour le ramener dans le droit chemin. En revanche, il n’est pas du genre à commettre des destructions en l’absence des siens.
Ses rapports avec les autres animaux sont compliqués, et pourraient également donner des sueurs froides à un maître novice. Même si son agressivité demeure généralement modérée, il se montre plutôt dominant avec ses congénères, surtout de même sexe, et ne tolère pas beaucoup les chats. Une socialisation de qualité est nécessaire pour lui apprendre dès son plus jeune âge à vivre en toute sécurité avec des enfants et d’autres animaux, même si la cohabitation avec ses congénères reste toujours délicate.
Enfin, comme pour toutes les grandes races, la croissance du chiot est une période à risque. Le maître doit trouver le bon équilibre entre d'un côté le besoin de lui faire faire de l’exercice, et de l'autre la nécessité de le ménager et d’éviter toute activité intense, du fait de la fragilité de ses articulations. A l’âge adulte, il a besoin de dépenses physiques régulières mais modérées et préfère explorer les environs lors de longues promenades avec son maître ou vagabonder dans un grand jardin clôturé, plutôt que par exemple pratiquer un sport canin.
En France, le Tosa Inu est catégorisé « Chiens d’attaque » ou « Chiens de garde et de défense » selon qu’il est ou non inscrit au Livre des Origines Françaises, et nécessite la détention d’un permis.