Les maladies que les chiens peuvent détecter par leur odorat

Les maladies que les chiens peuvent détecter par leur odorat

Le chien est connu pour être le meilleur compagnon de l’Homme. Mais en plus de ce rôle d'ami, voire parfois de confident, il peut aussi l'aider bien au-delà de ce qu'on imagine parfois, et dans des domaines où on ne l'attend pas forcément.


Son utilité pour détecter des stupéfiants, suivre les traces dans le cadre d'enquêtes, accompagner des personnes aveugles ou sauver des vies à la mer, en montagne ou dans des décombres est déjà bien connue du grand public. Mais on sait en revanche moins que son odorat permet même de détecter certaines affections chez l'être humain.


Quelles sont ces maladies de l'Homme que les chiens sont capables de détecter grâce à leur odorat ?

Le flair du chien comme outil de dépistage

Il est de notoriété publique que le chien possède un flair très développé. À titre de comparaison, si l’Homme n’est doté que de 5 millions de glandes sensitives, le chien en possède jusqu’à... 300 millions, soit 60 fois plus ! C'est en partant de ce constat que certains médecins ont eu l'idée d'utiliser les formidables compétences des canidés dans un domaine où on les attendait peu : la détection de maladies.

 

Bien que cette hypothèse ne soit pas encore complètement validée, la capacité du chien à détecter les infections reposerait sur la sensibilité de son odorat aux composés organiques volatiles (COV) émis par certains agents pathogènes chez l'Homme. Il s'agit d'éléments microscopiques de forme gazeuse, dont la composition différerait selon l'état de santé de la personne qui les émet et l'affection dont elle est atteinte.

 

La phase d'entraînement des chiens à la détection de maladies se fait généralement sans contact avec les patients, en utilisant uniquement des échantillons humains (tissus, sécrétions, selles, etc.), dont certains sont sains et d'autres contaminés, pour leur apprendre à identifier la signature olfactive d'une maladie en particulier. La mise en contact avec les malades ne se fait qu'une fois l'entraînement achevé, au terme de plusieurs mois de travail.

 

Les individus généralement les plus aptes à l'exercice sont naturellement ceux appartenant aux races de chiens possédant l'odorat le plus développé. En tête de liste, on trouve le Saint-Hubert, dont les compétences olfactives ne sont plus à démontrer. Viennent ensuite d'autres races tels que le Berger Allemand, le Labrador ou le Beagle. Notons toutefois que si certains individus disposent d'un odorat particulièrement affûté dès la naissance du fait de leur race, d'autres voient leur nez s'aiguiser avec l'entraînement.

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Le flair du chien comme outil de dépistage
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La détection du cancer
Par Aurélia A. - Dernière modification : 12/19/2020.

Commentaires sur cet article

Super article, MERCI BEAUCOUP ! Je suis une des deux bénéficiaires de chien d'assistance pour personne diabétique (Association ACADIA). Je me permets de vous poster ce témoignage pour les personnes ayant des question. Je suis diabétique de type 1 depuis 14ans. Lors de ces années de diabète j'ai fais 10 comas hypoglycémiques dont le dernier a bien failli m'être fatal (+ de 6h dans le coma). Les médecins m'ont dit que j'avais eu beaucoup de chance de m'en être sortie sans séquelles. Mais il ne fallait plus que ça m'arrive. Donc Talou (ma chienne d'assistance) m'aide au quotidien ! C'est mon ange gardien ! Cette enquête britannique je vais la rechercher je suis curieuse de voir ce qu'il en dise. Pour ma part Talou a un taux de réussite que j’estimerais à 95-98% et pourtant je ne l'ai que depuis juin 2018. Mais avoir Talou dans ma vie a tout changé ! Depuis que je l'ai mon Hba1C qui était au mois d'Avril 2018 à 9.8 et au mois d'Août 2018 à 7.8. Je suis toujours à l'heure actuelle à ce taux. Je fais également 2 fois moins d'insuline qu'avant. Donc voilà je voulais juste vous faire part de mon parcours. Encore MERCI pour cet article !

   
Par Fruchet Manon
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