Même si l’image de la famille heureuse avec ses enfants et son chien est devenue un poncif, il n’en demeure pas moins vrai qu’un compagnon canin apporte bonheur et stabilité dans de nombreux foyers.
Toutefois, pour que ce soit le cas, encore faut-il le choisir avec discernement, car toutes les races ne sont pas adaptées à toutes les configurations : composition du foyer, lieu d’habitation, mode de vie…
Au demeurant, adopter un chien doit être une décision réfléchie, qui prend en compte de nombreux aspects à la fois à court terme et à long terme. En effet, il devient un membre à part entière de la famille pendant une dizaine d’années, avec tout ce que cela implique.
Par conséquent, les « coups de cœur » et les « cadeaux de Noël trop mignons » sont à éviter : le risque d’accueillir alors un animal qui ne correspond pas aux attentes et possibilités de la famille est élevé si on ne prend pas le temps de bien se documenter au préalable sur la race et ses besoins.
Accueillir un chien dans la famille présente de nombreux avantages tant pour les parents que pour les enfants, mais aussi pour l’animal lui-même. Il ne faut toutefois pas s’en tenir à l’image d’Épinal : cela implique également des contraintes et des risques.
Un des nombreux avantages d’adopter un chien quand on a un enfant est que l’animal aide ce dernier à devenir responsable. La satisfaction de ses besoins en nourriture, soin, promenades et présence est partagée entre tous les membres de la famille, y compris les plus petits, qui apprennent ainsi de manière naturelle à assumer des responsabilités.
Bien sûr, l’enfant trouve aussi en son animal un formidable compagnon de jeu, mais aussi un ami et un confident qui est toujours à ses côtés pour l’écouter sans le juger, et lui donner l’affection dont il peut avoir besoin dans des moments difficiles.
Posséder un chien peut s’avérer assez chronophage, et certaines tâches (la distribution de la nourriture, les sorties…) finir par être assimilables à des corvées. Pour un couple avec un ou des enfant(s), la perspective que ces dernières soient partagées entre tous les membres du foyer (y compris donc les plus jeunes) peut constituer un réel soulagement, aussi bien en termes de temps gagné que d’angoisse évitée. Par exemple, rentrer plus tard du travail est moins problématique dès lors qu’on sait que le petit dernier est parfaitement capable de donner sa portion au chien et de le sortir pour qu’il ne fasse pas ses besoins sur le canapé du salon.
Par ailleurs, il est toujours rassurant pour les parents de savoir que leur progéniture bénéficie de la présence d’un protecteur entièrement dévoué qui n’hésite devant rien pour aider son petit maître en cas de problème.
Enfin, tout le temps que les enfants passent avec le chien est du temps en moins pendant lequel ils pourraient être en train de solliciter les parents. Ces derniers peuvent par exemple profiter tranquillement d’un bon film pendant que les plus jeunes s’amusent avec leur compagnon à quatre pattes. Tout le monde y trouve son compte.
Un chien adopté dans une famille aimante bénéficie normalement d’un environnement susceptible de lui offrir tout ce dont il a besoin : nourriture, soins, exercice, attention, affection…
Il est moins souvent laissé seul, ce qui est bénéfique pour son équilibre, et a davantage la possibilité de trouver quelqu’un de disponible si l’un des membres du foyer est absent ou occupé alors qu’il a besoin d’attention voire d’interactions.
Au demeurant, il est bon pour lui de vivre au contact de plusieurs humains différents, plutôt que par exemple de passer toutes ses journées avec une seule et même personne célibataire.
Les nombreux avantages à la présence d’un chien dans une famille ne doivent pas faire oublier que celle-ci s’accompagne également de divers inconvénients et risques.
En premier lieu, posséder un chien est synonyme de diverses dépenses (alimentation, accessoires, santé…) - dont parfois des imprévues -, en plus de celles que représentent déjà les enfants.
En outre, cela implique diverses contraintes logistiques. Au-delà bien sûr de la place qu’occupe l’animal dans le foyer au quotidien, des problèmes peuvent notamment se poser lors d’un départ en vacances. Ainsi, lorsque la voiture est déjà pleine de valises et jouets, il peut être difficile de réussir à trouver un peu de place pour lui et tout ce qui lui est nécessaire : cage de transport, nourriture, accessoires... C’est même potentiellement encore pire lors d’un départ en transports collectifs (train, avion, car…). Au demeurant, tous les lieux de villégiature n’acceptent pas forcément les chiens, et il peut être pénible pour tout le monde de devoir laisser derrière soi l’animal de la famille pendant plusieurs semaines – sans même parler du coût potentiel pour le faire garder.
Par ailleurs, la cohabitation entre un chien et des enfants comporte des risques, en particulier avec les plus jeunes. Nul n'est à l'abri d'une maladresse (par exemple lorsque l’animal bouscule involontairement l’enfant), d'une réaction inappropriée (une morsure suite à un tirage d’oreille, ou à l’inverse un coup de pied dans les reins ou les jambes de l’animal lors d’un caprice) ou encore d'un comportement trop protecteur (notamment si les jeux du petit de la famille avec ses camarades sont perçus à tort par le chien comme une agression à son encontre), avec parfois de graves conséquences à la clef.
Enfin, l’espérance de vie des chiens est bien plus courte que celle des humains. Cela implique que tôt ou tard les enfants sont confrontés à la réalité de la perte d’un être cher, qui plus est dans des circonstances parfois pénibles : accident, maladie...
Un chien de famille ne se contente pas d'aimer les enfants. Il doit également prendre plaisir à accompagner tous les membres de la maison, en fonction des activités de chacun, et se montre affectueux avec tout le monde. Ce serait cependant une erreur de croire qu’il existe un chien de compagnie idéal, convenant à toutes les familles.
En effet, s’il est vrai que de nombreuses races sont capables de ravir ces dernières, il convient de garder en tête la très grande diversité de situations (en termes de lieu d’habitation, de disponibilité, de niveau d’activité, de composition du foyer…) : toutes ne sont donc pas adaptées à toutes les configurations, loin de là. Certains chiens ne peuvent être heureux et équilibrés qu’au sein d’une famille active et vivant à la campagne, tandis que d’autres ont plutôt leur place aux côtés de citadins n’aimant rien tant que le confort de leur appartement. En tout état de cause, les personnes sportives préfèrent généralement un animal actif, tandis que celles qui vivent en appartement privilégient souvent un compagnon de petite taille et qui n’a pas forcément besoin de beaucoup se dépenser. Par ailleurs, certaines races n’ont aucun problème à cohabiter avec d’autres animaux, et même apprécient cela, tandis que d’autres ne peuvent pas partager leur foyer avec autre chose que leurs humains.
Il en va donc des familles comme des autres profils (personne célibataire, retraités…) : bien plus que l’aspect physique du chien, c’est son caractère et sa compatibilité avec les conditions d’existence que ses futurs maîtres sont en mesure de lui offrir qui décident du succès ou de l’échec d’une adoption. Le meilleur ami de l’Homme est certes connu pour sa très grande capacité d’adaptation, mais à l’impossible nul n’est tenu : même en recevant toute l’attention et l’affection possibles, un Border Collie ne sera jamais heureux dans un appartement deux pièces en plein centre de la capitale, tandis qu’un Bouledogue Français n’appréciera pas de vivre installé en extérieur à la campagne.
Dans tous les cas, il est évidemment indispensable d’adopter un chien qui s’entend avec les enfants. Mais là aussi, la diversité est de mise, tant du côté du premier que des deuxièmes.
Par exemple, un chien joueur et actif peut être idéal pour les jeunes adolescents débordant d’énergie, tandis qu’un « gros nounours » calme convient aux petits cherchant affection et câlins… Une fois encore, il n’y a pas de réponse standard quant au choix du compagnon idéal, puisque chaque enfant est différent.
Cela dit, mieux vaut dans tous les cas éviter les chiens connus pour leur patience limitée, car ils risqueraient de mal prendre les sollicitations fréquentes et rudoiements des plus jeunes. De même, un tempérament extrêmement protecteur peut s’avérer contre-productif et même dangereux, par exemple si l'anmal ne parvient pas à reconnaitre les jeux entre enfants et croit voir des agressions contre son petit maître.
Enfin, il ne faut pas oublier qu’il en va des chiens comme des enfants : ils grandissent. Un jeune chiot un peu fou peut devenir un adulte discipliné et calme, un chien hyperactif peut devenir paresseux en vieillissant, etc.
Une erreur commune est de croire que toutes les races sont sociables et affectueuses. S’il est vrai que n’importe quel chien développe un lien spécial avec les êtres humains (et en particulier ses propriétaires), tous ne sont pas forcément adaptés à une famille.
Ainsi, les chiens de chasse ont tendance à tisser un lien beaucoup plus fort avec leur maître (c’est-à-dire la personne qui les emmène à la chasse) qu’avec les autres membres du foyer. D’autres races, en particulier celles développées pour garder les troupeaux dans les montagnes, sont assez indépendantes et solitaires, ne recherchant pas spécialement la compagnie des leurs.
De même, les chiens appartenant à des races connues pour être très calmes peuvent se montrer peu patients avec les jeux turbulents des jeunes enfants. Au contraire, ceux qui sont du genre hyperactifs peuvent par exemple bousculer le petit de la famille (parfois simplement en jouant avec lui), et le blesser.
En tout état de cause, il ne faut pas croire que le tempérament et le comportement d’un chien sont uniquement dictés par sa race, et que tous les représentants d’une race donnée agissent de manière semblable.
Même s’il est vrai qu’une certaine harmonie existe au sein de la population d’une race donnée, en particulier pour celles qui sont déjà anciennes et ont fait l’objet d’un long et rigoureux travail de sélection des siècles durant, chaque spécimen reste unique. Au-delà de ces nuances d’un individu à l’autre, il en existe aussi toujours une fraction minoritaire qui se comportent très différemment des autres. Par exemple, un Border Collie peut être surprenamment paresseux, un Labrador Retriever inhabituellement méfiant, un Bulldog Anglais particulièrement sportif...
Il faut dire en effet que le caractère d’un chien est aussi largement forgé par ses diverses expériences. Toutes les situations vécues (traumatisantes ou positives), en particulier durant sa période de socialisation dès ses premières semaines d’existence, influencent grandement son tempérament – et donc ses comportements et sa propension à s’intégrer au mieux au sein de la famille.
Le Golden Retriever fait partie des races de chien les plus populaires au monde, et est une de celles qui viennent tout de suite à l’esprit lorsqu’on pense au compagnon familial idéal.
Affectueux et dévoué envers les siens, il s’intègre parfaitement dans la plupart des foyers. Sa bonne humeur, sa vivacité et son intelligence font qu’il s’entend en général aussi bien avec les petits qu’avec les grands. Turbulent pendant les deux premières années de sa vie, il devient ensuite beaucoup plus calme, ce qui ne signifie en aucun cas inactif.
Compagnon de jeu pour les enfants et partenaire de sport pour les parents, ce chien cherche en permanence à être avec les siens. Cela peut d’ailleurs constituer un inconvénient pour les maîtres qui ne veulent pas d’un compagnon un peu « pot de colle ».
Sa grande taille pourrait le prédestiner à être un bon gardien de la maison, mais il n’en est rien : son caractère sociable même envers les inconnus fait qu’il n’hésiterait pas à accueillir en grande pompe un éventuel voleur venu avec quelques friandises. En revanche, si les siens sont en danger, il n’hésite pas à sauter dans l’eau glacée, rentrer dans un immeuble en flammes ou plus largement faire tout ce qu’il peut pour les sauver.
Il s’épanouit pleinement dans une maison avec jardin, mais peut aussi vivre en appartement dès lors qu’il a suffisamment la possibilité de sortir se dépenser.
Qu’il s’agisse du Braque Hongrois à Poil Court ou du Braque Hongrois à Poil Dur, le Vizsla, comme il est le plus souvent appelé, séduit de nombreux foyers.
Assez peu sociable avec les étrangers, il se montre en revanche très affectueux avec les siens, et est parfaitement dans son élément lorsqu’il est intégré dans une famille. Il n’est pas du genre à en perturber l’harmonie, car il est rarement à l’origine de situations stressantes ou conflictuelles, comme par exemple mâchouiller des objets sans raison. Globalement plutôt calme, ne demandant que peu d’entretien et jouissant d’une santé plutôt robuste, il n’est pas un compagnon très contraignant.
Joueur et plein d’énergie, il adore courir dans le jardin avec les enfants ou accompagner son petit monde lors d’une sortie à vélo en forêt. Ses instincts de chasseur sont toutefois bien ancrés : il est hasardeux de de le faire cohabiter avec des petits animaux, et il a tôt fait de s’élancer à la poursuite d’un écureuil ou d’un lapin qui passe par là lorsqu’il est laissé libre en pleine nature.
S’il est généralement proche de l’ensemble de sa famille, ce chien a tendance à avoir un humain préféré, et ne se prive pas de le faire sentir. Ceci peut constituer un frein à son adoption si le favoritisme dont il fait preuve risque de ne pas être bien accepté - par exemple dans le cas d’une famille avec plusieurs enfants.
Enfin, le Vizsla préfère avoir un jardin à sa disposition mais s’accommode bien de la vie en appartement, dès lors que celui-ci est adapté à son gabarit.
Parfois jugé négativement du fait de son apparence patibulaire, le Bulldog Anglais est en réalité un animal doux, calme et affectueux. Ses activités préférées sont très éloignées de celles de ses ancêtres, qui luttaient dans l’arène dans le cadre des combats de chiens : elles consistent essentiellement à dormir sur le canapé et se faire dorloter par les siens.
C’est un compagnon facile pour toute la famille. Propre, équilibré et intelligent, il démontre une grande patience et a un seuil de tolérance élevé face aux rudoiements, ce qui en fait un très bon partenaire de jeu pour les enfants.
Il n’est toutefois pas recommandé pour les familles avides de grands espaces : elles seraient probablement frustrées que leur compagnon préfère sans hésiter le confort douillet d’un appartement aux longues promenades en forêt. En revanche, son faible besoin d’exercice et d’espace, sa vivacité d’esprit ainsi que sa capacité à faire sourire tout le monde expliquent que les citadins l’adorent.
Sa santé fragile est néanmoins le talon d’Achille du Bulldog Anglais. Ses nombreuses prédispositions à différentes maladies peuvent rapidement engendrer de coûteux et chronophages passages chez le vétérinaire, et son espérance de vie relativement courte peut plonger les plus jeunes dans un grand désarroi.
Le Spitz-Loup, connu aussi sous le nom de Keeshond, trouve rapidement sa place dans une famille avec des enfants.
Attaché aux siens et très attentif, il répond toujours présent quand on a besoin de lui – y compris par exemple lorsqu’il s’agit de s’amuser avec les plus jeunes, pour qui il fait un compagnon de jeu enthousiaste et tolérant. Sa belle fourrure douce est idéale pour consoler les gros chagrins ; il ne manque pas de réconforter les petits qui le prennent dans leurs bras pour pleurer.
Il est apprécié également pour son sens de l’humour et son efficacité à l’heure d’assurer la garde de la maison. En effet, son sens de l’observation bien développé lui permet de détecter rapidement les intrus, et il n’hésite pas alors à aboyer pour signaler leur présence et les mettre en fuite.
Sans surprise, son long poil demande un certain effort d’entretien. Celui-ci est toutefois loin d’être insurmontable, a fortiori s’il est partagé entre les différents membres de la famille.
Le Keeshond peut vivre aussi bien en ville qu’à la campagne, et ne pose pas de problème en appartement dès lors qu’il bénéficie d’au moins une demi-heure à une heure de sorties quotidiennes.
Cochant toutes les cases du chien idéal pour une famille, le Beagle est un joyeux compagnon qui aime se montrer utile et sait partager son affection avec tout le monde.
Il s’entend bien avec l’ensemble des membres du foyer, y compris d’éventuels congénères, chats, rongeurs ou oiseaux, et se montre très réceptif aux émotions humaines. Il ne manque donc pas de célébrer les bonnes nouvelles avec ses joyeux jappements, et au contraire sait réconforter un maître qui se sent triste, quel que soit l’âge de celui-ci.
Il est particulièrement proche des enfants, qui sont ses compagnons de jeux favoris, mais est tout aussi affectueux envers les parents. Cette proximité avec les siens peut toutefois s’avérer problématique lorsqu’il doit être laissé seul. Si c'est le cas trop souvent et/ou sur de trop longues durées, le risque est grand de se retrouver avec un chien qui souffre d’anxiété de séparation et développe de ce fait différents troubles du comportement.
D’un autre côté, il s’adapte parfaitement aux changements : il ne faut donc pas hésiter à l’emmener pour les vacances, dès lors que les conditions le permettent. En cas de déménagement, c’est probablement le membre de la famille qui réussit le plus vite à se sentir « à la maison ».
Compte tenu de son niveau d’activité, le Beagle n’est toutefois pas adapté à n’importe quel foyer : ses maîtres doivent lui permettre de se dépenser au moins 1 à 2 heures par jour, et la vie en appartement ne lui convient pas.
C’est d’autant plus vrai qu’il n’hésite pas à se faire entendre, et peut vite être source de tensions avec les voisins. En effet, c'est un véritable chanteur, capable de nombreuses vocalises qui forment un véritable langage. Autant dire qu'il n’est pas le meilleur choix pour ceux qui aiment la tranquillité et le silence.
Affectueux, joueur et dévoué, le Setter Irlandais est un excellent chien pour les familles qui sont en mesure de lui fournir suffisamment de temps et d’exercice.
Il aime le contact avec les humains, et peut passer des heures entières à s’amuser avec les enfants. Leur enthousiasme et son énergie se conjuguent pour des après-midi entières de rires et de jeux dans le jardin.
Sa curiosité naturelle implique toutefois qu’il est rapidement distrait et peut être difficile à éduquer dans un premier temps. Le jeu en vaut toutefois la peine, car son intelligence est remarquable et peut être mise à profit de mille façons. En particulier, si la famille souhaite accueillir un champion en son sein, elle trouve en lui un candidat de choix, car il est capable de se distinguer dans de nombreuses disciplines de sports canins.
Il faut en tout cas que ses maîtres soient suffisamment disponibles pour lui donner tout l’amour dont il a besoin et le sortir suffisamment, car son besoin d’exercice est conséquent. Il a toute sa place dans un foyer sportif, se faisant un plaisir d’enchaîner un jogging avec les parents, une baignade avec les enfants puis une longue promenade avec toute la famille.
Il ne saurait d’ailleurs être question de le faire vivre en appartement, car il aurait vite fait de tourner en rond et de déprimer : pour se sentir bien dans ses pattes – et donc aussi dans sa tête -, le Setter Irlandais a besoin de pouvoir accéder à tout moment à un jardin, en plus de ses sorties et autres activités quotidiennes.
Enfin, l’entretien de son pelage demande lui aussi un certain investissement de la part des siens, puisqu’ils doivent être prêts à le brosser plusieurs fois par semaine.
Le Labrador Retriever est la race la plus populaire au monde, et les publicités avec des chiens le mettant en scène ne manquent pas pour rappeler à quel point il est considéré comme l’animal de famille par excellence.
Il est vrai que sa bonne humeur, sa sociabilité, sa patience et son intelligence en font un membre apprécié de millions de foyers. C’est l’une des rares races qui tolèrent que le tout-petit de la famille leur tire les oreilles ou décide de jouer au petit cheval. Il adore aussi par exemple s’amuser dans le jardin avec ceux qui sont déjà un peu plus âgés, ou accompagner les adolescents lors d’une sortie VTT.
Les parents apprécient aussi son intelligence hors du commun et son dévouement. D’ailleurs, il peut facilement apprendre par exemple à apporter des pantoufles ou à porter un sac à dos lors des randonnées.
Toujours joyeux et dévoué, il sait sécher les larmes et rendre le sourire quand il le faut, avant de rappeler à son maître que le plus important dans la vie, c’est de profiter d’une promenade – et ainsi lui permettre de se changer les idées par la même occasion.
Il peut toutefois s’avérer difficile à gérer pendant sa jeunesse, car son énergie est alors difficile à canaliser. Des chaussures mâchouillées et des trous dans le jardin font partie des mauvaises surprises auxquels ses propriétaires risquent d’être confrontés pendant ses deux premières années.
De grande taille et actif, ce chien n’est pas particulièrement adapté à la vie en appartement et préfère largement avoir un jardin à sa disposition. Il peut toutefois s’accommoder d’une vie citadine dès lors qu’il est sorti plusieurs fois par jour et a la possibilité de se dépenser quotidiennement pendant au moins une heure.
Peu présent en dehors de la Scandinavie, le Buhund Norvégien est pourtant un chien qui gagne à être connu.
Bien qu’il soit indépendant et n’ait aucun problème à rester seul lorsque ses propriétaires sont absents, il se montre sociable et affectueux avec les humains, en particulier ceux de sa famille.
Il est aussi joueur et plein d’énergie, aimant tout autant jouer au frisbee dans le jardin avec les enfants que partir en randonnée avec les parents. Il n’est cependant pas hyperactif, et est parfaitement capable de rester calmement posé pendant plusieurs heures devant la télévision aux côtés des siens s’il a pu se dépenser suffisamment. De ce fait, il peut vivre aussi bien en maison qu’en appartement.
Vigilant et aimant se rendre utile, c’est une excellente race de chien de garde. En effet, il ne se prive pas d’aboyer pour mettre en fuite un intrus, et d’agir si le besoin s’en fait sentir. En outre, son ouïe fine et son odorat développé lui permettent de détecter même les voleurs les plus discrets.
En revanche, s’il s’ennuie, il a tôt fait de s’avérer très destructeur. Il est donc important que sa famille puisse lui dédier du temps et répondre à ses besoins d’attention, au risque de mauvaises surprises.
Cela surprend parfois compte tenu de son nom, mais le Berger Australien trouve en fait ses origines aux États-Unis, ce qui explique d’ailleurs qu’il soit parfois appelé plutôt Berger Australien d’Amérique.
Intelligent et de nature avenante, il a besoin d’un peu de temps pour s’ouvrir. Mais une fois qu’il se sent bien dans sa famille, c’est une véritable déferlante d’affection qui inonde aussi bien les enfants que les parents. Sa loyauté et son dévouement envers les siens n’ont d’égal que son énergie et son endurance.
Il apprécie d’être à leurs côtés mais supporte plutôt bien de passer un moment seul, surtout s’il est occupé par une tâche à accomplir ou un jouet à découvrir.
Infatigable, il peut passer la matinée à arpenter les forêts avec son maître, l’après-midi à jouer avec les enfants, avant de motiver toute sa petite troupe pour une sortie à vélo le soir. Autant dire qu’il vaut mieux que sa famille soit un tant soit peu active… C’est aussi un bon nageur, et il peut exceller dans des discplines comme l'agility ou le canicross.
Étant donné son niveau d’activité, il est bien plus heureux à la campagne qu’en ville, même s’il peut s’adapter à la vie en appartement dès lors qu’il bénéficie d’au moins une à deux heures de sorties et d’activités par jour.
Parfois appelé Mâtin de Navarre, le Mâtin des Pyrénées est un gentil géant, une énorme boule de poils débordant d’affection pour sa famille.
En effet, il ne faut pas se laisser induire en erreur par son aspect impressionnant et sa force physique incroyable, qui cachent une douceur et une patience surprenantes. Ces dernières sont manifestes lors de ses interactions avec les enfants, avec qui il s’entend très bien et envers qui il se montre très protecteur. Sa nature méfiante le conduit en effet à aboyer dès qu’un inconnu s’approche de sa maison ou de sa famille, et à adopter une posture agressive en cas de menace avérée.
S’il n’est pas du genre à courir et jouer toute la journée, il apprécie de pouvoir gambader librement dans un jardin et de sortir se promener avec les siens. C’est aussi un formidable oreiller pour un enfant souhaitant lire un livre, et un assistant zélé pour un jardinier devant tirer une charrette remplie de légumes.
Sûr de lui et certain de son avantage physique, il ne ressent aucun besoin de s’imposer et s’entend très bien avec ses congénères ou d’autres petits animaux. En revanche, un chiot un peu trop tumultueux ou un chat qui trouve amusant de l’embêter risquent de recevoir un avertissement dont ils se souviendront.
Même s’il n’a pas besoin de beaucoup se dépenser, son gabarit fait que le Mâtin des Pyrénées n’est pas adapté à la vie en appartement. Il lui faut une maison dotée d’un jardin de bonne dimension et parfaitement clôturé, de sorte que son territoire soit délimité aussi bien pour lui que pour d’éventuels intrus.
Loin de l’image de « chien-chien à sa mémère » qui lui colle à la peau, le Caniche est en réalité joueur, actif, affectueux, sociable et très intelligent – ceci vaut d'ailleurs pour chacune des quatre variétés en lesquelles il se décline.
Il fait un excellent compagnon pour une famille, vouant une admiration sans bornes aux parents et jouant pendant des heures avec les enfants. Toutefois, il a besoin d’un environnement calme : les cris des plus petits ou l’agitation d’un foyer très actif peuvent le déstabiliser.
Son intelligence au-dessus de la moyenne et son désir de plaire à ses humains se conjuguent pour en faire un chien facile à éduquer, parfaitement adapté pour des novices. Même ses jeunes maîtres peuvent lui apprendre de nombreux tours, et il est courant de voir des représentants de la race briller dans les compétitions d'obéissance ou d'agility.
S’il aime bien bouger, le Caniche n’est pas non plus du genre hyperactif : il convient parfaitement à des personnes qui n’ont pas forcément le temps pour de longues promenades quotidiennes. Il aime avoir un jardin à sa disposition, mais se sent très bien en appartement s’il peut sortir deux ou trois fois par jour pour une durée cumulée d’au moins 30 à 60 minutes, en fonction de la variété.
En revanche, même s’il est moins compliqué qu’il n’y paraît, son entretien demande tout de même un certain investissement. L’effort est cependant loin d’être insurmontable, a fortiori s’il est réparti entre tous les membres du foyer.
Il convient toutefois d'avoir en tête que le profond attachement de ce chien pour sa famille peut parfois tourner à la dépendance, en particulier pour les variétés les plus petites (le Caniche Nain et le Toy). Ceci peut induire de l’anxiété de séparation lorsqu’il est laissé seul pendant quelques heures (avec potentiellement des destructions à la clef), ainsi que des comportements très possessifs, comme une certaine agressivité envers le reste du monde.
Plus connu sous le nom de Lapphund Suédois, le Chien Suédois de Laponie est assez rare en dehors de la Scandinavie. Il gagne pourtant à être connu, notamment parce que c'est un excellent compagnon pour une famille.
Son profond attachement à cette dernière ne laisse pas indifférent. Il n’a pas d’égal pour montrer aux siens à quel point il est heureux de les revoir après cette éprouvante séparation de cinq minutes pendant lesquelles la porte de la salle de bains est restée fermée.
Aux côtés de ses congénères et des chats, les enfants sont les membres de la famille les plus intéressants pour lui. En effet, il est toujours ravi de faire un jogging ou de bricoler avec les parents, mais ne semble jamais aussi heureux que lorsqu’il joue dans le jardin ou sur le tapis du salon avec les plus jeunes.
Plein d’énergie, il a besoin de se dépenser au moins une heure par jour et préfère avoir un jardin à sa disposition, mais peut néanmoins s’adapter à la vie en appartement dès lors qu’il est suffisamment sorti.
Son attachement et son enthousiasme peuvent toutefois s’avérer problématiques si ses maîtres ne sont pas suffisamment disponibles pour lui. Des périodes de solitude trop longues ou trop fréquentes, ainsi qu’un manque de simulations physiques et/ou mentales, peuvent grandement le perturber et être notamment à l’origine de comportements destructeurs.
Originaire comme son nom l’indique de Bretagne, dans l’ouest de la France, l’Épagneul Breton a conquis de nombreux foyers à la fois dans son pays d’origine et un peu partout ailleurs dans le monde.
Tout en étant fidèle et dévoué, il ne se montre pas excessivement demandeur d’attention : être aux côtés des siens lui suffit pour se sentir un membre à part entière de la famille. Sociable et joyeux, il adore partager sa bonne humeur avec eux.
S’il n’est pas du genre envahissant, ce chien a cependant besoin de la présence de ses maîtres pour être bien dans sa tête : la solitude n’est pas à son goût. Il lui faut donc une famille disponible, capable de passer beaucoup de temps avec lui.
Les enfants sont pour lui d’infatigables compagnons de jeu (et vice-versa), qu’il n’hésite pas à protéger en cas de menace. Il s’entend également bien avec ses congénères, et peut sans problème vivre avec l’un d’entre eux. En revanche, il n’est pas fait pour un foyer comportant déjà un chat ou un autre petit animal, car son passé de chasseur rendrait une telle cohabitation hasardeuse.
Il est en outre intelligent et facile à éduquer, car il n’a pas tendance à se montrer têtu ou dominant. Autrement dit, il trouve tout naturellement sa place dans la hiérarchie familiale, sans chercher à s’imposer.
Enfin, il préfère pouvoir courir à tout moment dans un jardin que de passer le plus clair de son temps entre les quatre murs d’un appartement, mais peut néanmoins très bien s’adapter à un tel cadre de vie, dès lors qu’il est sorti suffisamment et a l’occasion de se dépenser autant que nécessaire.
Intelligent, affectueux et très actif, le Border Collie a tout pour faire le bonheur d’une famille bien informée sur ses besoins réels et capable de lui donner ce qu’il lui faut pour être bien dans ses pattes.
Lui-même n’hésite pas non plus à se plier en quatre pour les siens. En effet, travailleur et très désireux de faire plaisir à ses maîtres, il peut accomplir de nombreuses tâches à leur service. C’est d’autant plus vrai qu’il est capable d’assimiler de nombreuses commandes et de prendre des décisions tout seul, étant donné qu’il fait partie des races de chiens les plus intelligentes. Il joue avec les enfants, aide les parents, et se montre sociable en toutes circonstances.
L’instinct de conduite de troupeau est profondément ancré en lui, ce qui signifie qu’il cherche en permanence à mettre de l’ordre, et qu’il est attiré par tout ce qui bouge. Cela n’est pas sans charme, mais peut aussi créer des difficultés pour une famille ne sachant pas comment canaliser ses inclinations naturelles. Il risque ainsi de mordiller les talons des petits (et parfois des grands) pour les guider dans la bonne direction, ou d’échapper aux mains de ses maîtres pour se lancer à la poursuite d’un chat ou d’un vélo qui passe par là.
Cependant, si son intelligence, son énergie et sa volonté de faire plaisir sont utilisées à bon escient (comme par exemple dans des sports canins, activité dans laquelle il excelle), c’est un formidable compagnon pour toute la famille, à la fois fidèle, affectueux et débordant de bonne humeur.
Encore faut-il toutefois qu’il soit bien dans sa tête, ce qui suppose en particulier que son important besoin d’exercice soit satisfait. Un grand jardin où il peut se défouler à sa guise ainsi qu’une heure par jour d’activités en compagnie des siens sont le minimum pour qu’il se sente bien dans ses pattes. En tout état de cause, même sorti plusieurs fois par jour, il aurait toutes les chances d’être malheureux en appartement.
Parfois confondu avec le Spitz Allemand, le Volpino Italien ou encore l’Esquimau Américain, le Spitz Japonais est pourtant bien une race distincte, et commence notamment à connaître un certain succès en Europe.
Il faut dire qu’il a de nombreux arguments à faire valoir, notamment auprès des familles. En effet, il est à la fois tendre et affectueux, sans pour autant se montrer collant ou envahissant : il ne cherche pas à être le centre d’attention des siens, se contentant d’apprécier simplement les moments passés en leur compagnie. Toutefois, compte tenu de l’attachement qu’il éprouve à leur encontre, il souffre rapidement d’anxiété de séparation s’il est laissé seul trop souvent ou trop longtemps.
Les enfants apprécient son éternelle bonne humeur, et lui-même adore jouer avec eux. Il a en outre un gabarit parfaitement adapté aux plus jeunes : suffisamment grand pour que les risques de le blesser soit faibles, mais suffisamment léger pour pouvoir le prendre facilement dans les bras.
Sa taille se conjugue à son besoin d’exercice assez limité pour en faire un chien adapté en appartement. C’est d’autant plus vrai qu’il apprécie toujours de passer du temps à l’intérieur de la maison, au plus près des siens. Toutefois, pour éviter qu’il n’importune les voisins, il est utile de lui apprendre rapidement à contrôler sa tendance à aboyer pour n’importe quel motif.
Le risque est d’autant plus avéré qu’il se montre plutôt méfiant envers les inconnus, ce qui en fait d’ailleurs un bon chien d’alerte. Néanmoins, une fois les présentations effectuées, il se montre parfaitement sociable. Il en va de même avec ses congénères ou les représentants d’autres espèces, ce qui en fait un choix adapté pour une famille possédant ou souhaitant posséder plusieurs animaux.
Enfin, ses propriétaires n’ont pas à craindre de se faire accaparer trop de temps pour les soins et l’entretien de leur compagnon, car il jouit d’une bonne santé générale et son superbe poil blanc est bien plus facile à entretenir qu’on ne pourrait le croire.
On pourrait croire qu’un chien qui fut pendant longtemps spécialisé dans la chasse au lion est une bête féroce, mais la vérité est toute autre. Le Chien de Rhodésie à Crête Dorsale, ou Rhodesian Ridgeback, est en effet un compagnon affectueux, et l’attachement qu’il éprouve envers les siens vire même parfois la dépendance. En effet, il n’apprécie guère d’être laissé seul, et est alors parfois sujet à de l’anxiété de séparation.
Il fait preuve d’une grande patience avec les enfants et se montre très protecteur à leur égard, ne laissant aucun inconnu s’approcher d’eux et n’hésitant pas à intervenir en cas de danger. Il s’entend très bien avec ses congénères, mais ne peut cohabiter avec les chats, qui sont les petits cousins de son ennemi ancestral de la savane africaine.
Malgré sa taille et son besoin de se dépenser au moins une heure tous les jours, c’est avant tout un chien d’intérieur, désireux et ravi de passer le plus de temps possible auprès des siens. Il peut donc parfaitement vivre en appartement, à condition bien entendu d’être sorti suffisamment.
Ce champion de l’endurance est idéal pour une famille amatrice de longues promenades ou de randonnées en pleine nature ; il y a peu de chances qu’il soit le premier à fatiguer. En revanche, il faut savoir qu’il déteste l’eau : nager est hors de question pour lui, et quand le temps est pluvieux il préfère généralement rester à la maison que sortir faire un tour.
Le Korthals, ou Griffon Korthals, est un chien de chasse doté de qualités qui en font un parfait candidat à l’adoption par une famille sportive aimant les grands espaces.
Il recherche constamment la compagnie des siens, et se met en quatre pour essayer de leur faire plaisir. Il est tout aussi proche des parents que des enfants et des autres animaux de la maison, qu’il s’agisse de congénères ou de chats.
Patient et doux avec les plus petits, il se montre beaucoup moins ouvert avec les inconnus. Étant en outre protecteur et territorial, il fait un excellent gardien, qui ne laisse personne rentrer sans la permission d’un membre de sa famille.
Amoureux des grands espaces et de la liberté, ce chien n’est pas fait pour vivre en appartement ou en ville. Il doit pouvoir accéder dès qu’il le souhaite à un jardin, et se promener ou faire des activités avec les siens au moins une heure par jour.
Les familles qui choisissent cette race apprécie aussi qu’elle ne nécessite pas d’efforts particuliers en termes d’entretien, possède une santé de fer et se montre très résistante aux conditions climatiques difficiles.
Le Chien Courant Italien à Poil Ras (Segugio Italiano a pelo raso) et le Chien Courant Italien à Poil Dur (Segugio Italiano a pelo forte) sont des chasseurs hors du commun qui ont réussi à se faire une place de choix comme animal de compagnie auprès de nombreuses familles.
Calmes et affectueux, ils se montrent proches de leur maître et très tendres avec les enfants. Ils aiment jouer avec ces derniers, que ce soit dans le jardin ou sur la moquette du salon, mais apprécient encore plus les longues promenades en famille.
Par contre, même s’ils ne sont pas très demandeurs en termes d’attention, ils n’apprécient pas la solitude et peuvent vite devenir destructeurs s’ils doivent souvent supporter l’absence simultanée de tous les membres du foyer.
Ils ne sont pas non plus appropriés pour une famille avec un chat ou un autre petit animal, car leur instinct de chasseur aurait de fortes chances de prendre le dessus un jour ou l’autre. En revanche, ils s’entendent à merveille avec leurs congénères et se font un plaisir de cohabiter avec eux.
Commun en France mais nettement plus rare dans les autres pays, l’Épagneul de Saint-Usuge est un modèle de calme et d’affection.
Il se montre très sensible et attentif aux besoins de sa famille : il perçoit très bien quand il est pertinent de faire la fête à son maître et l’inciter à sortir se promener, ou au contraire quand celui-ci ne souhaite pas être dérangé. Il en va de même avec les enfants : il sait instinctivement quand jouer avec eux et quand il vaut mieux les laisser se reposer.
Comme il est également intelligent et dévoué, il s’avère assez facile à éduquer, même pour un maître novice. Il n’a pas tendance à vouloir remettre en cause sa place dans la hiérarchie familiale, et se montre ravi de sa situation dès lors que ses besoins sont remplis.
En l’occurrence, en plus de nourriture et d’affection, c’est surtout de l’exercice qu’il lui faut pour être bien dans ses pattes et dans sa tête. Actif et endurant, il doit pouvoir courir à sa guise dans le jardin, et se promener avec les siens en pleine nature, de préférence sans laisse, pendant au moins une heure par jour.
Il est donc plutôt conseillé aux familles sportives vivant à la campagne qu’à celles qui sont installées dans un appartement en ville.
Surtout connu pour ses qualités de chasseur — c’est d’ailleurs l’un des chiens d’arrêt les plus courants dans le monde entier —, le Setter Anglais est doté d’un caractère calme, dévoué et affectueux qui en fait un compagnon de famille idéal.
Il a tendance à créer un lien particulièrement fort avec son maître, mais se montre docile et tendre avec l’ensemble des membres du foyer, y compris d’éventuels congénères. En outre, malgré un instinct de chasse bien présent, il peut partager son foyer avec certains petits animaux comme les chats ou les rongeurs, à condition de s’habituer à leur présence dès le plus jeune âge. En revanche, il n’est pas recommandé de le faire cohabiter avec un oiseau.
Ce chien actif et joueur apprécie la compagnie des enfants et les activités en famille, mais ses besoins en termes d’activité ne sont pas énormes. Deux sorties quotidiennes d’une petite demi-heure chacune sont suffisantes pour lui, et il est tout à fait envisageable de le faire vivre en appartement.
Toutefois, pour qu’il soit heureux et équilibré, il est recommandé de lui donner la possibilité d’accompagner les siens pour de longues sorties le week-end, à pied ou en vélo, dans un parc ou en pleine nature.
Comme son ancêtre le loup, le chien est un animal social qui a besoin d’une structure organisée pour vivre. Les canidés sauvages proches du chien (loup, dingo...) s’organisent donc en meutes, des groupes aux liens très forts, avec une hiérarchie bien établie, dans lesquels l’entraide est primordiale. C’est un comportement que l’on peut aussi observer dans les refuges, ou parmi les chiens errants. C’est un besoin instinctif et réel, car la meute est pour l’individu la garantie de trouver tout ce qui est nécessaire à sa survie : nourriture, protection, chaleur.
Pour un chien domestique, sa famille devient sa meute, et ses maîtres en sont à la tête.
Il doit donc comprendre qu’il n’a pas la position dominante, qui est réservée aux humains, mais qu’il peut compter sur le soutien indéfectible des siens. Il reçoit nourriture, affection et exercices de la part de tous les membres du foyer, et en échange il apporte bonne humeur, protection, ou n’importe quelle autre tâche dans ses cordes.
La présence d’un chien au sein d’une famille peut représenter une réelle valeur ajoutée pour l’ensemble des membres de celle-ci, mais la décision d’adopter ne doit pas être prise sur un coup de tête, pas plus que le choix de la race ne doit être laissé au hasard. Il en va de la réussite de l’opération, et donc du bien-être tant de l’animal que des humains du foyer pendant de longues années.
Dans la mesure où il existe une très grande diversité de configurations, il est important que la famille soit capable d’être au clair de manière objective sur non seulement ses attentes, mais aussi et surtout sur les conditions d’existence qu’elle est susceptible d’offrir à son futur compagnon. C’est seulement ainsi qu’elle sera en mesure d’effectuer un choix éclairé et d’éviter une erreur d’adoption qui aurait des conséquences fâcheuses pour tout le monde.
Autrement dit, même si les races présentées ici sont capables d’être d’excellents compagnons tant pour les petits que pour les grands, elles ne sont pas adaptées à tous les profils de famille. Au demeurant, cette sélection ne prétend en aucun cas être exhaustive : de nombreuses autres races non présentées ici peuvent également faire le bonheur d’une famille.
Bonjour à tous Nous sommes une famille avec trois jeunes enfants (1 an, 2 an et 4 ans) et nous souhaitons adopter...