Autres noms : Vlamse Koehond
Pays d'origine : Belgique
Groupe : Chien de berger et de bouvier
Le Bouvier des Flandres est doté d’un corps trapu et puissant. Sa large poitrine et ses membres musclés lui confèrent un aspect massif qui peut donner une impression de lourdeur, mais ce n'est pas le cas.
Il se distingue par ses épais sourcils, ainsi que par sa barbe et sa moustache bien fournies qui rappellent un peu le visage d’un morse.
Son crâne plat est plus long que large, et comporte des oreilles attachées haut et mi-longues, en forme de triangle équilatéral, avec les pavillons qui tombent à la verticale. Les pointes sont légèrement arrondies. Les yeux sont de forme ovale, axés sur une ligne horizontale et de couleur foncée.
La queue est attachée haut et alignée à la colonne vertébrale.
Le sous-poil du Bouvier des Flandres est très dense. Son poil de couverture est quant à lui de longueur moyenne, et plus court sur la tête. Il est rude et légèrement ébouriffé, mais ni laineux, ni bouclé. Les couleurs de robe acceptées sont fauve, noir, gris cendré, charbonné et bringé. Une tache blanche sur la poitrine est admise.
Les standards de race sont des documents établis par les organismes officiels qui listent les conditions qu'un Bouvier des Flandres doit respecter pour être pleinement reconnu comme appartenant à la race :
Comme son nom l’indique, le Bouvier des Flandres est originaire de la région de Flandre, située de part et d'autre de la frontière franco-belge. Il s'agit du dernier représentant des diverses races de Bouviers provenant de Belgique, et son origine est assez nébuleuse. La théorie la plus fréquemment admise est qu’il serait issu de croisements entre Barbets, Bergers Picards, Beaucerons et Griffons effectués dès le 19ème siècle dans le but de produire un auxiliaire de ferme idéal. D’autres avancent que ce sont les Deerhounds (Lévriers Ecossais) et les Irish Wolfhounds qui seraient à l'origine de cette race.
Toujours est-il qu'il fit sa première apparition dans une exposition canine en 1910, lors du International Dog Show de Bruxelles. Le premier standard du Bouvier des Flandres fut publié deux ans plus tard, en 1912.
Au cours de la Première Guerre mondiale, il servit de chien d'assistance, chien messager et chien sanitaire renifleur pour retrouver les soldats blessés. Cette utilisation comme chien de guerre, ainsi que le fait que son territoire se transforma en un champ de bataille géant, explique pourquoi il faillit disparaître durant le conflit. Toutefois, grâce aux efforts d'éleveurs flamands et d'un vétérinaire nommé Captain Barbry, la race fut sauvée au début des années 20, à partir de quelques spécimens rescapés. Le plus célèbre d’entre eux est sûrement Nic de Sottegem, un Bouvier des Flandres présenté notamment en 1920 à Anvers durant les Jeux olympiques, dont descendent une large majorité des lignées actuelles.
La race fut reconnue en 1931 par l'American Kennel Club (AKC), un des organismes américains de référence. Les premières importations en Amérique du Nord eurent ainsi lieu dans les années 30, et le United Kennel Club (UKC) le reconnut à son tour en 1948, mais il fallut toutefois attendre 1963 pour que soit créé un club de race aux États-Unis : l'American Bouvier des Flandres Club. Deux ans plus tard, en 1965, la FCI (Fédération Cynologique Internationale) publiait son standard de la race.
Utilisé surtout à l’origine comme chien de conduite de troupeaux, le Bouvier des Flandres accomplissait également diverses tâches à la ferme, comme tirer des chariots. De nos jours, celui que l'on surnomme « le colosse au cœur tendre » est autant apprécié pour ses qualités de chien de garde que pour sa loyauté envers les membres de sa famille.
Le Bouvier des Flandres est assez populaire en France, puisqu’on compte près de 2.500 inscriptions au Livre des Origines Français entre 2010 et 2016, soit environ 350 par an. Aux États-Unis, il figure en milieu de classement parmi l’ensemble des races reconnues par l'American Kennel Club (AKC).
Le Bouvier des Flandres est vaillant, courageux, audacieux et intelligent, mais peut aussi se comporter en chien dominant et têtu.
Du fait de son caractère, de son éducation exigeante et de son assez grand besoin d’entretien, ce n’est pas une race de chien recommandée pour une première adoption. Un maître plus expérimenté sera davantage outillé pour s’en occuper au mieux.
Par ailleurs, bien qu'il puisse être d'un tempérament équilibré et calme, appréciant les moments de détente auprès des siens, il demeure un chien sportif et énergique. Il a donc besoin d'une bonne dose d'exercice quotidienne pour être équilibré dans sa tête et dans ses pattes. S’il manque d'activité, il a tôt fait de s’ennuyer et risque de trouver des occupations qui ne sont pas forcément du goût de son maître : gare en particulier au risque de destructions.
Pour éviter tout souci, il faut donc veiller à bien l'occuper et à satisfaire son côté aventurier : toujours plus heureux en mouvement que oisif, il fait un compagnon idéal pour un maître sportif, qui pourra par exemple faire de la randonnée avec son chien (cani-rando), courir avec son chien (canicross) ou encore pratiquer le cani-VTT. Par contre, son instinct de chasse étant très développé, il est important de toujours le garder en laisse durant les déplacements, car il peut facilement se laisser distraire par un animal ou même une voiture en mouvement.
De fait, son gabarit et son grand besoin d’activité font que le Bouvier des Flandres n'est pas adapté à la vie en appartement. Pour maximiser son bonheur et son confort, mieux vaut donc disposer d’un jardin clôturé. Une vraie clôture s’impose pour l'empêcher de fuguer, car une simple clôture électronique anti-fugue ne l’empêcherait probablement pas de s’éloigner, sa volonté prenant le dessus.
Compagnon idéal, sa loyauté et son attachement vis-à-vis de son maître et de sa famille sont sans faille. Il fait montre d’affection à l'égard des enfants, mais n’est pas forcément recommandé avec des très petits : du fait de son gabarit et de ses réactions parfois un peu brusques, il pourrait faire mal sans le vouloir. En tout état de cause, comme avec n'importe quel chien, les interactions avec les enfants doivent toujours être supervisées par un adulte, et les deux ne doivent jamais être laissés seuls ensemble dans la même pièce.
Par ailleurs, si on souhaite faire cohabiter son chien avec un animal d’une autre espèce, il est indispensable de l’y habituer dès son plus jeune âge, de manière à éviter que son instinct de prédateur ne prenne le dessus. Dès lors que c’est effectivement le cas, la cohabitation devrait se dérouler sans encombre, y compris par exemple avec un chat.
Par contre, le Bouvier des Flandres peut être dominant avec les autres chiens, surtout s'ils sont du même sexe, et paraître rébarbatif pour qui ne le connaît pas. De fait, on le dit vigilant et un peu bourru, car il est parfois méfiant face aux étrangers. Reste que son instinct de protection en fait un excellent gardien.
Le Bouvier des Flandres étant un chien intelligent et au caractère affirmé, il apprend vite, mais a besoin d'une éducation ferme et cohérente : il faut savoir montrer à son chien qui est le maître, et au besoin faire preuve de patience.
Commencer le dressage dès le plus jeune âge peut contribuer à éviter qu’il ne soit trop têtu, mais il faut aussi savoir l’intéresser. En effet, il se lasse assez vite des exercices répétitifs : il convient donc de mettre en place un programme d’apprentissage varié afin de le garder mentalement stimulé le plus possible.
Par ailleurs, la socialisation du chiot doit elle aussi être précoce et de qualité, de manière à atténuer son comportement dominant vis-à-vis des autres chiens.
Le Bouvier des Flandres est une race de chien très résistante, aussi bien au froid qu'aux gros efforts. Il ne tombe que très rarement malade, mais la race n’en reste pas moins concernée par diverses affections à caractère héréditaire :
- la dysplasie de la hanche ;
- la dysplasie du coude ;
- des anomalies de la région lombo-sacrée ;
- la sténose cardiaque, une malformation congénitale due à un rétrécissement de la base de l'aorte et qui entraîne à terme une insuffisance cardiaque.
Il peut également souffrir d'hypothyroïdie, de gonflements, de glaucome, de cataracte et de dégénération des muscles de l'oesophage et du pharynx.
Par ailleurs, il existe un certain risque d'obésité chez cette race - d'où l'importance de le garder actif.
Enfin, le Bouvier des Flandres est aussi connu pour ses problèmes de flatulence. Il faut donc s'habituer à ce qu'il dégage parfois une certaine odeur et « embaume » votre maison…
Le Bouvier des Flandres connaît une mue très modérée, voire quasiment inexistante. Ses pertes se font par boules de poils et non par poils dispersés. Par ailleurs, il n’est pas nécessaire de donner un bain à son chien régulièrement, à moins bien sûr que la situation l’exige.
Néanmoins, ce n’est pas une race de chien facile d’entretien, car sa robe se salit facilement et nécessite de s’en occuper régulièrement pour prévenir les désordres et les accumulations de débris et de poussière. L’idéal est de brosser le pelage de son chien au moins deux fois par semaine à l’aide d’une brosse métallique et d’un peigne avec étrille, qui aident à venir à bout des noeuds ainsi qu’à préserver la propreté et la santé du pelage et de la peau. Il est également conseillé de l'amener chez un toiletteur canin trois à quatre fois par an pour une séance de coupe et d'épilation.
La barbe du Bouvier des Flandres doit en outre être nettoyée régulièrement - idéalement chaque fois qu'il a bu ou mangé -, de manière à le débarrasser de l'eau et des restes de nourriture qui peuvent s'y accrocher.
Un entretien des oreilles du chien doit aussi être effectué régulièrement à l'aide d'un linge ou un coton doux, pour enlever les dépôts de cire et les débris.
Enfin, il est nécessaire de régulièrement tailler les griffes de son chien.
Afin de conserver et bien répartir son niveau d'énergie, il est préférable de nourrir le Bouvier des Flandres deux fois par jour, plutôt que de lui donner un seul gros repas. Cette dernière option pourrait en outre entraîner des gonflements, voire même un risque de dilatation-torsion de l'estomac du chien, potentiellement mortelle.
En fonction de son âge et de son niveau d’activité, il faut prévoir chaque jour entre 450 et 750 grammes de nourriture sèche de qualité, faible en protéines et en calories. Les gâteries (friandises pour chiens, etc.) sont parfaites pour le récompenser tout au long de son éducation, mais la quantité doit rester contrôlée (ou bien il faut diminuer en conséquence la ration donnée lors des repas), car il s’agit d’une race de chien ayant un risque accru d'obésité. Par contre, il faut éviter de lui donner des restes de table riches en gras, en sel ou tout autre additif artificiel, au risque de l’exposer à des problèmes digestifs.
À l'origine, le Bouvier des Flandres était employé comme chien de ferme pour garder et conduire le bétail, parfois même tirer des chariots ou autres charges.
De nos jours, il est encore plus polyvalent, puisqu’en plus de faire un très bon compagnon, on le retrouve aussi employé comme gardien (bien aidé par son gabarit assez dissuasif), protecteur de troupeaux, ou encore chien renifleur. En effet, ses aptitudes physiques et morales, ses grandes qualités olfactives, son sens de l'initiative et son intelligence permettent de l'utiliser comme chien de pistage, de liaison ou de contre-braconnage. Elles permettent aussi de faire appel à lui lors de missions de recherche et de sauvetage, comme ce fut d’ailleurs le cas pendant la Première Guerre mondiale.
Enfin, il peut aussi s’illustrer dans certaines disciplines de sport canin : son désir de plaire et de travailler font de lui un candidat parfait pour l’agility et les concours d'obéissance.
Le prix d'achat d'un Bouvier des Flandres se situe entre 600 et 900 euros. Un chiot Bouvier des Flandres mâle vaut un peu moins cher qu'une femelle, mais la différence ne devrait normalement pas être de plus de 100 euros.
Cette fourchette de prix relativement large s'explique par le fait que de nombreux critères entrent en ligne de compte pour déterminer le prix d'un chiot, tels que la qualité et la couleur de la robe du chien, sa plus ou moins bonne conformité au standard, la qualité de son pedigree et les titres des parents, ainsi tout simplement que l'offre et la demande.
• A la toute fin de son premier mandat, en 1984, le président américain Ronald Reagan et sa femme Nancy reçurent en cadeau une femelle Bouvier des Flandres du nom de Lucky. Elle s'adapta plus ou moins bien à la vie à la Maison Blanche, où elle pouvait profiter de grands espaces et semblait apprécier ses promenades à bord de l'hélicoptère Marine One. Néanmoins, elle n’y resta au final qu’un an à peine, et termina ses jours en Californie dans le ranch du couple présidentiel.
• En Belgique, un Bouvier des Flandres ne peut gagner de titre de champion que s'il a préalablement obtenu un titre comme chien de police, de défense ou de l'armée.
bonjour,
jai un bouvier de quatre ans ....c'est super comme race.
c'est un chien très tranquille et très bon gardien.
très équilibrée...aime autant etre dans le jardin que dans la maison. il est sociable avec les gens et ses congénères....
vraiment je pense que quand on a connu cette race on ne peux pas en prendre une autre. c'est un amour de chien.
une grosse léchouille de la part de ouralou
CEtte Race Est Tres interressantes Pour Des Enfants ... En Effet , CEs Gros Ours Au Coeur Tendre Font Plus de Peur Que De Mal ! Tres Belle Et Chien D'elevage De Race , Ma Gaby ne cessera jamais De Me Combler...
Bonjour a tous ,
pour moi le Bouvier des Flandres est le vèritable compagnon pour la famille , un Sage/Hardi qui fera tout pour vous satisfaire - C'est une vraie Nounou pour les enfants, très proche de ses maitres, gardien incoruptible, rustique, sportif, qui ne rechignera jamais a partir faire de longues promenadrs - aime les "copains" de toutes races ! Il est pour moi qui l'aime depuis plus de 35 Ans ! 40Kg d'Amour et ne pourais pas vivre sans un "Boubou" a mes cotès !! -
Jai eu un bouvier des flandres quand j'étais jeune, malheureusement il est décédé la veille de mes 11 ans... Il était tellement merveilleux avec moi, il me tirait dans un traineau pour enfant, il me protégeait des chiens méchants de mon quartier et je faisais du cheval sur son dos! Je l'ai tellement aimer que je me suis acheter un autre chien. Ce n'était malheureusement pas un bouvier des flandres, faute de place. Je le recommande a tous, c'est un chien d'une grande loyauté, très bon avec les enfants et très affectueux...
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