Le caractère du Carlin

Le Carlin est la seule race à avoir sa propre devise, reprise dans les standards de la plupart des organismes officiels : « multum in parvo », qui signifie en quelque sorte « beaucoup de substance dans un petit volume ». En termes de caractère, cette formule est pleinement justifié.

 

De fait, son côté facile à vivre et affectueux en fait un excellent animal de compagnie, du moins dès lors qu’on lui a fait comprendre quelle est sa place hiérarchique au sein du foyer. Sensible et doué d’empathie, il entretient alors des liens très étroits avec les siens. Le revers de la médaille est qu’il a besoin de leur attention et n’aime pas être seul trop longtemps et/ou souvent.

 

En règle générale, il apprécie les enfants de tous âges, se montre amical envers les personnes inconnues et s’entend bien avec ses congénères. Il accepte aussi volontiers les chats et les petits animaux, en particulier s’ils vivent sous son toit.

 

Ce petit chien n’est en principe ni destructeur ni aboyeur, et s’avère globalement facile à vivre. Toutefois, ce n’est pas un modèle de docilité ; d’ailleurs, il est notamment susceptible de ne pas obéir au rappel et de fuguer. 

Le Carlin est-il proche de ses maîtres ?

Un Carlin avec son propriétaire

Très affectueux, calme et doux, le Carlin est extrêmement proche de ses maîtres et noue avec eux des liens très étroits.

 

Ainsi, il les quitte rarement des yeux, les suit souvent de pièce en pièce et recherche le contact physique. Lorsque son propriétaire s’assied sur le canapé, il ne tarde guère à grimper sur ses genoux. Cela lui permet non seulement de combler son besoin d’attention, mais aussi d’offrir son affection en retour - voire de consoler au besoin, car il est sensible et doué d’empathie.

Le Carlin peut-il rester seul ?

Très attaché à ses propriétaires, le Carlin a vraiment besoin d’eux pour être heureux. Rien n’est plus important pour lui que d’être avec les siens et de partager leurs activités, c’est-à-dire d’être considéré comme un membre à part entière du foyer.

 

Par conséquent, il ne peut pas rester seul trop souvent ni trop longtemps. À défaut, il a tôt fait de souffrir d’anxiété de séparation, un mal-être aux conséquences négatives aussi bien pour lui que pour son entourage : crises d’angoisse, destructions, aboiements compulsifs voire automutilations…

 

Le Carlin ne convient donc pas à des personnes peu disponibles, à moins qu’il y ait dans le foyer un autre animal avec lequel il s’entend bien et qui peut lui tenir compagnie en l’absence de ses maîtres.

Entente du Carlin avec les enfants

Un Carlin assis à côté d'un petit garçon dans un appartement

En règle générale, le Carlin s’entend extrêmement bien avec les enfants de tous âges, y compris ceux qui ne font pas partie de son foyer. Joueur et espiègle mais doux – surtout quand il est adulte –, il adore faire le clown et représente un excellent compagnon de jeux. Une certaine prudence reste toutefois de mise car son besoin important d’attention peut le pousser à se montrer jaloux, notamment envers les enfants extérieurs à la famille.

 

Par ailleurs, s’il devient calme en atteignant l’âge adulte, le Carlin est nettement plus vif - voire turbulent – lorsqu’il est encore jeune. Il faut alors faire attention avec les tout-petits, car il pourrait les chahuter involontairement.

 

Dans tous les cas, il convient de garder en tête qu’on ne doit jamais laisser un chien – de quelque race que ce soit – seul avec un jeune enfant. En effet, ce dernier pourrait facilement lui faire mal ou l’importuner sans le vouloir (par exemple en lui tirant la queue ou en touchant ses yeux) et provoquer une réaction violente de sa part. Un accident étant vite arrivé, il est nécessaire que les interactions soient supervisées par un adulte.

 

Il est d’ailleurs indispensable d’apprendre aux enfants comment se comporter correctement avec leur chien et le respecter, dès que leur âge le permet : on évite ainsi bien des situations à risque et sources potentielles d’accidents.

Entente du Carlin avec les inconnus

Élevé depuis des siècles comme animal de compagnie, le Carlin est très amical avec tous les humains, même ceux qui lui sont inconnus. Loin de s’en méfier, il réclame immédiatement leur attention et leur montre son affection en les léchant, voire en grimpant sur leurs genoux.

Le Carlin est-il protecteur ?

Du fait qu’il n’a jamais été utilisé pour autre chose que la compagnie, le Carlin n’est pas protecteur et encore moins mordeur. Il est bien trop confiant envers les humains pour qu’on puisse en faire un gardien ou même un chien d’alerte.

Le Carlin est-il dominant ?

Bien que très affectueux, le Carlin est têtu de nature et peut se montrer dominant face à un maître trop laxiste. Il importe donc de lui faire comprendre d’emblée qui décide, de façon à poser de bonnes bases de cohabitation. Dès lors que c’est fait, il n’y a généralement pas de problème. 

 

Par ailleurs, non content d’exiger l’attention des siens, il est également susceptible de vouloir imposer sa volonté à d’autres humains - y compris des enfants qui ne font pas partie de sa famille. Ces comportements font partie de ce qu’on appelle le syndrome du petit chien, mais peuvent être évités – ou corrigés – notamment en l’ignorant de temps à autres afin de lui faire comprendre qu’il n’est pas le centre du monde.

 

En revanche, le Carlin ne se montre pas particulièrement dominant envers ses congénères. Au contraire, il apprécie plutôt leur compagnie, surtout quand il s’agit d’autres Carlins. Cependant, en cas de conflit, il fait preuve de courage et n’est pas du genre à se laisser impressionner, même par un chien bien plus grand que lui. 

Le Carlin est-il obéissant ?

Si on se réfère au classement des races par intelligence (ou plus précisément par obéissance) établi par le célèbre professeur Stanley Coren, le Carlin se trouve en 57ème position sur 79 races étudiées. Il fait donc partie de la catégorie 5, qui regroupe les chiens ayant besoin de 50 à 80 répétitions pour intégrer un nouvel ordre. Cela ne signifie pas qu’il est dénué d’intelligence (au contraire, il n’hésite pas à déployer celle-ci quand quelque chose l’intéresse) mais plutôt qu’il est têtu et que l’obéissance n’est pas son fort – en particulier quand il est jeune. S’il ne voit pas l’intérêt d’un ordre qu’on lui adresse, il ne se gêne pas pour le montrer.

 

C’est donc un chien qui peut donner du fil à retordre, surtout face à un maître qui ne sait pas s’imposer. En revanche, si l’on fait preuve d’emblée d’une certaine fermeté et surtout de cohérence et de constance, on finit par obtenir un animal assez docile en règle générale, mais qui n’en reste pas moins têtu et capable à tout moment de désobéir s’il décide de n’en faire qu’à sa tête.  

Besoin d'exercice du Carlin

Le Carlin adulte a un besoin d’exercice peu conséquent, d’autant que ses caractéristiques physiques (crâne large et aplati, museau écrasé et nez court) font qu’il fatigue vite. Elles impliquent aussi qu’il faut lui éviter les activités physiques – même modérées – aux heures les plus chaudes de l’été, car il supporte mal la chaleur et celle-ci peut avoir des conséquences très graves sur sa santé. Sa propension à souffrir de problèmes respiratoires implique aussi qu’il convient de prendre des précautions à la fois par temps humide (limiter les activités et les sorties) et quand il fait très froid (l’équiper d’un manteau).

 

En tout cas, une quarantaine de minutes par jour de dépense physique modérée (séances de jeu comprises) suffisent au Carlin pour être bien dans sa tête et dans ses pattes. Cependant, si les conditions climatiques s’y prêtent (c’est-à-dire s’il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, ni trop humide), il ne faut pas hésiter à lui proposer d’aller au-delà : c’est un bon moyen d’éviter qu’il ne prenne du poids, ce à quoi il est assez enclin du fait de sa gourmandise.

 

On peut aussi parfaitement lui proposer des séances de jeu en intérieur. De fait, tout est bon pour le motiver à se dépenser et éviter ce risque qui le guette, sans perdre de vue toutefois que les activités qui nécessiteraient d’importants efforts de sa part sont à proscrire.

 

Il convient en tout cas de rappeler que même le chien le plus placide a besoin qu’on le sorte au moins deux fois par jour, ne serait-ce que pour faire ses besoins. À défaut, il est fort probable qu’il déprime et/ou développe des troubles du comportement : destructions, aboiements intempestifs…

Activités recommandées pour un Carlin

Les promenades et les séances de jeu en famille sont des activités parfaites pour solliciter un Carlin tant physiquement que mentalement, d’autant qu’il est très proche des siens et a besoin de sentir qu’il fait partie intégrante de la famille. On ne peut toutefois exiger de lui des efforts intenses sur de longues durées, par exemple l’emmener avec soi quand on va faire du jogging ou une balade à vélo. En effet, non seulement il a une capacité respiratoire limitée et s’essouffle vite du fait de sa morphologie faciale, mais en plus il a des articulations fragiles.

 

Il est toutefois capable de courir sur de courtes distances, si bien qu’on peut envisager de pratiquer avec lui certains sports canins comme l’agility. Cela permet à la fois de lui permettre de se dépenser, de satisfaire son besoin d’être avec les siens et de partager des activités avec eux, ainsi que de réduire le risque de surpoids - auquel ce gourmand invétéré est prédisposé.

Le Carlin est-il fugueur ?

En règle générale, le Carlin est plutôt « pot de colle » et aime rester auprès de ses maîtres : il est donc loin d'être un fugueur invétéré. Néanmoins, il est également curieux et peut donc fausser compagnie aux siens si son attention est éveillée par quelque chose, par exemple un petit animal qui passe par là. Ainsi, le risque existe néanmoins.

 

Or, il est d’autant plus en danger en cas de fugue qu’il est d’un naturel confiant et n’a pas forcément conscience des menaces potentielles – notamment d’autres animaux qui ne seraient pas bien intentionnés à son égard. 

 

À la maison, il est donc préférable qu’il évolue dans un espace clos. Cela dit, ce n’est ni un grand chasseur ni un aventurier, et en principe il n’est pas du genre à essayer de franchir par tous les moyens la clôture du jardin.

 

Le risque de fugue existe aussi lors des activités en extérieur, et notamment au cours des promenades. S’il s’est mis quelque chose en tête, il a tôt fait de rester sourd au rappel, car il ne faut pas oublier son côté obstiné. Pour éviter ce problème, on peut décider de le tenir systématiquement en laisse lors des sorties : c’est d’autant plus envisageable que de toute façon il n’est pas du genre à courir partout. Si on choisit de le laisser malgré tout évoluer en liberté, il peut être judicieux de l’équiper alors d’un collier connecté : cela permet de lui laisser sa liberté de mouvement tout en étant en mesure de le retrouver facilement s’il fugue.

 

En tout état de cause, au-delà de la simple curiosité ou d’un instinct de prédation prononcé (ce qui n’est pas le cas du Carlin), un chien est d’autant moins susceptible de fuguer qu’il est heureux dans son foyer, c’est-à-dire que ses maîtres répondent correctement à ses besoins en termes d’attention, d’affection, de dépense physique, d’alimentation... À défaut, il peut être tenté de chercher ailleurs ce que les siens ne lui offrent pas.

Le Carlin est-il destructeur ?

Le Carlin adulte est très calme et consacre beaucoup de temps aux siestes, tout en gardant un œil sur son maître. Dès lors qu’il a son content de jeu, de promenades et d’attention de la part des siens, il ne se montre généralement pas destructeur.

 

Par ailleurs, c’est le compagnon idéal pour les amateurs de jardins impeccables : il ne creuse pas des trous, contrairement à certains de ses congénères qui excellent à transformer les pelouses en champs de mines.

Niveau sonore du Carlin

En règle générale, le Carlin aboie peu et n’est donc pas du genre à être une source de nuisance sonore tant pour les siens que pour le voisinage. En outre, étant élevé depuis des siècles comme animal de compagnie, il n’a pas un instinct protecteur très développé : s’il voit une personne inconnue s’approcher, il a plutôt tendance à chercher à attirer son attention et ses bonnes grâces qu’à la considérer comme une menace potentielle. Du reste, son aboiement est moins aigu que la plupart des autres races de petite taille, et donc moins agaçant pour son entourage.

 

Cela dit, il n'est pas impossible d'avoir affaire à un individu plus vocal que la moyenne. Dans ce cas, on peut limiter les nuisances en lui apprenant dès son jeune âge à se taire dès qu’on lui en donne l’ordre, sans espérer toutefois faire disparaître totalement les aboiements. En effet, il ne faut pas oublier que ceux-ci sont pour un chien un moyen de communication naturel.

 

Pour finir, il faut savoir que du fait de sa morphologie faciale (museau écrasé et nez court), le Carlin est un gros ronfleur. Malgré sa petite taille, ses ronflements sont assez forts et peuvent s’avérer gênants.

Adaptation au changement du Carlin

Comme tous les chiens, le Carlin apprécie une certaine routine. Cependant, son tempérament égal et accommodant fait qu’il s’adapte facilement aux changements – en particulier ceux qui n’impliquent pas d’être séparé des siens, dont il est très proche.

 

S’installer dans un nouveau logement le temps des vacances ou suite à un déménagement ne lui pose donc aucun problème, dans la mesure où il est plus attaché à ses maîtres qu’à un lieu particulier.

 

En revanche, il peut être plus problématique de le confier à la garde d’un tiers (pension canine, pet-sitter…) : du fait de sa sensibilité ainsi que de son attachement pour sa famille, il risque alors de se sentir abandonné. On peut toutefois essayer d’atténuer ce sentiment en lui laissant son panier, ses jouets favoris ainsi et surtout qu’un vêtement imprégné de l’odeur de son maître : cela représente pour lui autant de repères rassurants.

 

Un autre changement susceptible de bouleverser son quotidien est l’arrivée d’un nouveau membre dans le foyer. S’il s’agit d’un bébé, cela ne pose en principe pas de problème, à condition de continuer à lui accorder autant d’attention qu’auparavant ; à défaut, il pourrait se montrer jaloux et encore plus « pot de colle » qu’à l’accoutumée. Cela dit, comme il aime foncièrement les humains et est dépourvu d’agressivité, les choses ne vont généralement pas plus loin. Dans le cas d’un adulte qu’il connaît, il est probable qu’il ait déjà développé des liens affectifs envers lui, et donc qu’il l’accepte immédiatement. S’il ne le connaît pas encore, le contact ne met généralement pas plus de quelques minutes à s’établir : à la première occasion, il réclame son attention voire grimpe sur ses genoux pour recevoir des caresses. 

 

Enfin, bien que le Carlin soit très proche des siens, il peut s’adapter assez facilement à un changement de propriétaires s’il continue à recevoir toute l’affection et l’attention dont il a besoin pour être heureux et épanoui. Il est possible que ses nouveaux maîtres doivent s’affirmer un peu au début face à ce chien têtu, mais une fois qu’il a compris qui décide et que sa place au sein du foyer est clairement définie, il n’y a en principe pas de problème.

Entente du Carlin avec les autres chiens

Un Carlin en train de se promener avec un autre chien

Quel que soit son sexe, le Carlin est rarement dominant et s’entend généralement bien avec ses congénères mâles comme femelles – en particulier ceux qui sont de la même race. Il peut donc parfaitement vivre sous le même toit qu’un autre chien, surtout si la cohabitation a été mise en place dès son jeune âge : elle est alors complètement naturelle à ses yeux. Lui faire partager son foyer avec un congénère est d’ailleurs une bonne solution pour éviter qu’en l’absence de ses maîtres il se sente seul et souffre d’anxiété de séparation.

 

Si ses maîtres adoptent un chiot alors que lui-même est adulte, cela ne pose en principe pas de problème, à condition que le petit ne monopolise pas toute leur attention. À défaut, il risquerait de se sentir délaissé, d’éprouver de la jalousie, de se montrer encore plus « pot de colle » que d’habitude, voire de faire des bêtises pour attirer l’attention sur lui : destructions, malpropreté… De fait, il serait très malheureux.

 

Dans le cas où c’est un congénère adulte qui fait son arrivée dans le foyer alors que lui l’est aussi, l’instauration de la cohabitation se passe généralement bien, surtout si le nouveau venu n’est pas dominant. En effet, le Carlin l’est lui-même rarement et apprécie la compagnie de ses semblables : il les considère facilement comme de sympathiques partenaires de jeux. En revanche, dans le cas où l’autre chien est dominant, cela peut être plus compliqué : malgré sa petite taille, il ne manque pas de courage et ne se laisse pas impressionner facilement, même par un gros gabarit. S’il y a une différence de taille notable entre les deux protagonistes et que les interactions risquent d’être conflictuelles, il est préférable – au moins dans un premier temps – de les surveiller de près, afin d’éviter toute blessure.

 

Quant au cas d’un congénère inconnu qui s’inviterait sur son territoire, par exemple quand ses maîtres reçoivent de la visite, sa réaction a des chances d’être la même que dans le cas de l’adoption d’un chien adulte. Autrement dit, dès lors que son alter ego ne se montre pas dominant et que les présentations sont faites correctement, il est probable que les choses se passent bien.

 

Pour ce qui est des rencontres au hasard des promenades, il en va normalement de même : le Carlin étant généralement plus joueur que batailleur, elles ont toutes les chances de bien se passer dès lors que l’autre chien ne lui cherche pas querelle. Si toutefois c’est ce qui se produit et que ce dernier est bien plus imposant, il faut garder en tête que le Carlin n’est pas du genre à reculer s’il se sent agressé, et ne semble pas vraiment conscient de sa petite taille. Mieux vaut donc alors le tenir en laisse et s’éloigner, pour lui éviter tout problème.  

 

Dans tous les cas, même si les choses se passent bien et que les deux protagonistes jouent ensemble avec entrain, il convient de rester vigilant - surtout si son partenaire est plus grand que lui. En effet, emporté par son enthousiasme, il pourrait se blesser. Le risque existe aussi que son partenaire le blesse involontairement. Ses yeux en particulier méritent une vigilance toute particulière : comme ils sont proéminents, ils sont particulièrement exposés aux blessures, avec potentiellement de graves conséquences à la clef : lésions cornéennes, exophtalmie...

Entente du Carlin avec les chats

Un Carlin allongé à côté d'un chat

Le Carlin est loin d’être un grand chasseur : contrairement à certains de ses congénères, il ne voit pas les chats comme des proies potentielles. En général, il s’entend même bien avec eux et n’a aucun mal à vivre sous le même toit qu’un représentant de la gent féline, surtout si la cohabitation est instituée alors que l’un comme l’autre sont encore jeunes. Elle n’est d’ailleurs pas sans intérêt : ils peuvent faire un bon compagnon de jeux l’un pour l’autre, et la présence du petit félin peut l’aider à mieux supporter les absences de ses maîtres et ne pas souffrir d’anxiété de séparation.

 

Si un chaton fait son arrivée à la maison alors que lui-même est déjà adulte, il y a toutes les chances que cela se passe bien, du moins dès lors que ses maîtres continuent à lui accorder autant d’attention qu’avant. À défaut, il risquerait de se sentir délaissé voire de devenir jaloux, ce qui pourrait entraîner des problèmes de comportement : demandes incessantes de caresses, malpropreté et/ou destructions pour attirer l’attention… 

 

Dans le cas où le nouveau venu est un chat adulte, il est également très probable que le Carlin l’accueille volontiers et qu’il ne le considère ni comme une proie ni comme un envahisseur, mais plutôt comme un partenaire de jeux et de siestes. En revanche, il convient d’être vigilant quant aux réactions du félin.

 

En ce qui concerne un chat qu’il ne connaît pas et qui s’invite sur son territoire ou qu’il croise durant une promenade, il est possible qu’il cherche à s’en approcher amicalement, mais il peut aussi lui courir après : non pour le chasser, mais parce qu’il est curieux et joueur. Le risque est alors que le petit félin se sente attaqué et réagisse en cherchant à se défendre.

 

Quel que soit le cas de figure, quand un Carlin est en train de jouer avec un chat, il convient de surveiller leurs interactions afin de réduire le risque de blessure, en particulier au niveau des yeux.

Entente du Carlin les autres espèces

Le Carlin n’ayant qu’un instinct de chasse très peu développé, une cohabitation avec un rongeur ou un oiseau a toutes les chances de bien se dérouler. C’est d’autant plus vrai si elle est mise en place alors qu’il est encore jeune, ou que l’autre animal est déjà dans le foyer quand lui-même y fait son entrée.

 

En ce qui concerne ceux qui ne font pas partie de sa famille et qui s’aventurent dans le jardin ou qu’il croise au gré de ses promenades et autres sorties, il est susceptible de leur courir après : non pas en vue de leur faire un sort, mais par curiosité et pour jouer. Le problème est que s’il est particulièrement têtu, il peut alors rester sourd aux appels lui demandant de revenir. Dès lors qu'on possède un individu qui est dans ce cas, mieux vaut le tenir en laisse dans les endroits où de telles rencontres sont probables.