Les méthodes basées sur le renforcement ou sur le conditionnement opérant ont été développées dans les années 1950 par le psychologue américain Burrhus Frederic Skinner (1904-1990).
D'après lui, les travaux sur les réflexes conditionnels de Pavlov avaient un gros défaut : ils ne prenaient pas en compte l'environnement après qu'une réponse ait été produite. Autrement dit, c'est parce que le chien sait que son action va être récompensée que dès que le stimuli se fait entendre, il fait ce que l'on attend de lui. Pour reprendre l'expérience de Pavlov, si le chien salive au son de la cloche, c'est qu'il sait qu'il va ensuite être nourri. Pour le psychologue américain, si le fait de saliver n'avait pas été récompensé par la gamelle la première fois, une fois le stimuli entendu, le chien ne se serait pas mis à saliver dès l'entente de ce bruit les fois suivantes.
Avec le conditionnement opérant, ou conditionnement répondant, on inverse, dans la phase d'apprentissage, l'ordre des enchaînements : c'est le comportement qui induit l'ordre, et non plus un ordre - ou un stimuli - qui induit un comportement. La notion de spontanéité de l'organiste se fait ainsi plus présente.
Bien évidemment, le but reste que, dans la phase d'utilisation de l'apprentissage, le comportement soit provoqué par l'ordre. Mais on parle ici de méthode d'apprentissage, c'est-à-dire d'apprendre un nouveau comportement à un chien.
Avec la méthode basée sur le renforcement positif, le chien devient acteur de son apprentissage. C'est un peu comme apprendre par cœur les tables de multiplication en travaillant à partir d'éléments concrets (« j'ai 3 sacs de billes contenant 2 billes chacun : combien de billes ai-je en tout ? »).
Le conditionnement opérant peut être vu comme une sélection des réponses obtenues suite aux actions volontaires du chien. À ces dernières, il y a trois conséquences possibles :
En résumé, en conditionnement opérant, le chien agit plutôt qu'il ne réagit.